Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Sheena

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 13 capitoli

Pubblicato: 10-03-06

Ultimo aggiornamento: 19-06-06

 

Commenti: 127 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Le passé ne peut s'effacer, ou disparaitre ; nous pouvons tout au plus l'oublier pendant un temps. Mais un beau jour tout refait surface et il faut à cet instant précis faire preuve de courage pour lui faire face ! C'est ce que Kaori va s'efforcer de faire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Que maintenant la vie me sourit !" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Que maintenant la vie me sourit !

 

Capitolo 10 :: « Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent. »

Pubblicato: 05-05-06 - Ultimo aggiornamento: 05-05-06

Commenti: Salut à toutes ! ! Voici le chapitre tant attendu... Kit je t'avais promis un cadeau le voilà il est pour toi ce chapitre ainsi que pour toi Grift ! Mes deux plus fidèles revieweuses et soutients... Bises & Enjoy it !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Chapitre X : « Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent. »  

 

- « Ne te soucis pas de tes cris Baby Doll, nous sommes au milieu de nul par, personne ne t’entendra, alors ne te retiens pas ; hurles autant que tu veux… ou autant que tu peux. »  

 

Le scalpel en main, Kenji s’approcha de Kaori qui était allongée pieds et poings liés ; il fit glisser très délicatement le scalpel sur la jambe de celle-ci, prenant bien soin de ne jamais couper la peau mais seulement le fin tissu de sa robe.  

 

Une fois que la jambe droite fût découverte, il se déplaça pour accomplir la même tâche sur l’autre. L’ouverture remontait maintenant de chaque coté jusqu'à son bassin.  

 

Kenji se recula un tant soit peu pour contempler son œuvre. Content se ce que cela donnait un sourire narquois se dessina sur son visage.  

 

- « Et bien, maintenant que ta robe te va parfaitement, on va lui mettre quelques couleurs ! Quand dis tu ? »  

 

Kaori le regardait mortifiée mais ne répondit pas. Même lorsque la lame rentra en contact avec la peau délicate de sa plante de pied aucun son ne sortit de sa bouche.  

Il était absolument inconcevable et inimaginable quelle lui fasse se plaisir là.  

Alors, pour parer à la douleur grandissante qui se faisait ressentir à mesure que le scalpel s’enfonçait plus profondément dans sa chaire elle se mordit la langue aussi fort qu’elle pouvait.  

Il lui entailla ainsi les deux plantes pieds.  

 

- « Excuse moi de ne pas commencer tout de suite les réjouissances, mais je devais avant tout m’assurer que tu n’allais pas tenter de t’échapper. Tu ne m’en veux pas trop j’espère ? Mais au moins ainsi je suis sure que tu ne t’amuseras pas à courir comme un lapin ! »  

 

- « Si cela peux te faire plaisir je t’en pris continues donc espèce de malade. Mon pauvre Kenji tu n’as que ça pour te sentir vivant, pour t’exciter ? C’est en torturant des jeunes femmes que tu prends ton pied ? Tu es pathétique tu le sais ça au moins ?! »  

 

- « Ta sollicitude me va droit au cœur Baby Doll, je suis flatté que tu t’intéresses à ma santé mentale. Vois tu les psychologues du centre de santé de mon ancienne université avaient décelés chez moi une tendance à quelques troubles psychotiques, rien de bien grave en somme. Mais veux tu que je te dise la vérité ? Ils me font bien rire avec leur « tendance à quelques troubles psychotiques », je n’ai pas de « tendance à quelques troubles psychotiques » ; je réunis à moi tout seul toute la sémiologie névrotique et psychotique. En d’autres termes je présente tous les symptômes des névroses et des psychoses. Je suis ce que les psychiatres appellent dans le langage courrant un schizophrène. Et ce qui est le plus drôle, c’est que j’en suis pleinement conscient ! »  

 

- « Tu confirmes donc mes soupçons Kenji ; tu es un grand malade. »  

 

- « Alors voyons voir ce que le grand malade va faire de toi maintenant, veux tu ? »  

 

Kaori sentit la lame du scalpel s’enfoncer petit à petit, de manière très lente et calculée, dans la peau qui recouvrait son mollet. La coupure partait du haut de l’os de la cheville, et continuait jusqu’au milieu u mollet tout en suivant la démarcation de son muscle. La même opération se réitéra également sur le devant, et sur l’autre coté.  

 

Il prenait son temps, la lame avançait tout doucement le long de sa peau, il ne voulait pas perdre une miette de la douleur qui se peignait sur son visage ; car elle avait beau ne rien dire, faire en sorte qu’aucun mot ne sorte de sa bouche, son visage était le miroir de ses tourments internes, chaque douleur ou infime moment de repos qu’elle ressentait se jouaient sur celui-ci.  

 

Tout en continuant sa lente besogne Kenji lui parlait, il lui racontait comment il avait tué les quatre jeunes femmes que la police avait trouvé, et comment Darcia était derrière la caméra, ne loupant pas la moindre seconde. Puis il se mit à parler d’elle.  

 

- « Et si on parlait un peu de toi ? Je m’épanche, je m’épanche, mais on n’a pas encore parlé de toi ? Alors, voyons voir, faisons un petit récapitulatif. Ton frère est mort le jour de tes vingt ans, c’est pas de chance ça, et tu t’es donc mise à travailler avec un…détective privée.  

D’ailleurs tu devrais te méfier, bien que maintenant cela ne changera pas grand-chose, mais il est bizarre ton gars, on a rien trouvé sur lui, aucuns renseignements, rien. On ne sait même pas son nom. Il est vrai que c’est toi que l’on recherchait donc on n’a pas plus fouillé. Mais tout de même, as-tu perdus la tête Baby Doll, t’associer avec un gars dont tu ne sais rien….  

Alalala, enfin mis à part ça, tu ne t’es pas trouvé un petit mari ? Faut dire que vu ton caractère….  

Allez, je me suis assez amusé pour le moment, et puis si je t’amoches trop Darcia ne va pas du tout apprécier ; il a pas mal de choses à faire avec toi il parait ! Quelque chose qu’il a concocté spécialement pour toi !  

J’aimerai pas être à ta place Baby Doll !! »  

 

Kaori entendit la porte de refermer sur lui et s’autorisa enfin à pleurer. La douleur était vraiment forte, elle n’avait d’ailleurs même pas entendue la moitié de son monologue.  

Elle avait maintenant, non seulement les jambes en sang mais également les bras, le haut de sa poitrine, et aussi son ventre. Il l’avait toujours découpé le long du muscle, là ou les nerfs se croisent, l’une des parties les plus sensibles du corps humains.  

 

 

Elle eu droit à quelques heures de ce que l’on pourrait nommer « repos » avant d’entendre la porte se rouvrir et de voir la silhouette de Darcia apparaître.  

 

Elle se força à fermer les yeux dans le but de se retrouver chez elle bien au chaud devant une tasse de café, mais au moment où elle les rouvrit elle se retrouva dans cette salle grise, sombre et humide, avec Darcia qui la regardait tout en souriant.  

 

Mon dieu qu’elle aurait voulu être avec Ryô à ce moment précis, elle avait besoin de lui pour se sentir forte, elle avait besoin de lui pour être vivante. Et c’est pour lui qu’elle luttait contre la douleur, contre le vide et la mort qui l’entourait. C’était pour lui, car elle savait qu’il allait venir, elle devait simplement se montrer patience et survivre jusqu'à là. Et elle y arriverait c’était un serment qu’elle s’était faite à elle-même.  

 

 

- « Et bien je vois que Ken s’est bien amusé. Il est très bon avec une lame, mais là je dois dire que c’est du grand art. »  

 

- « Ne crois pas t’en tirer comme cela, je serais peut être morte mais sache que je ne serais pas seule bien longtemps, tu seras vite à mes cotés, ça je peut te l’assurer. »  

 

- « Tu crois peut être que la police à quelque chose contre moi, ils n’ont strictement rien, pas la moindre petite preuve qui pourrait m’incriminer. Alors je ne vois pas comment je pourrais mourir prochainement ? »  

 

- « La réponse est pourtant très simple. Tu ne sais pas où tu as mis les pieds ! Tu ne sais pas qui tu t’es mis à dos ! »  

 

Sans un mot de plus Darcia se dirigea vers l’un des murs et actionna une petite manette.  

Le fond du baquet en inox qui se trouvait au dessus de Kaori s’ouvrit et des litres et des litres d’eau se déversèrent sur elle. Prise de cour elle en avala une importante quantité, ses poumons étaient en feu ; et alors qu’elle se trouvait au bord de l’évanouissement le baquet se referma.  

Elle pencha sa tête sur un coté et cracha autant d’eau qu’elle pu, elle avait énormément de mal à respirer.  

 

Cependant le moment de répit ne dura pas.  

 

A peine avait elle repris sa respiration, qu’elle ressentit une intense brûlure lui parcourir le corps, ses muscles se contractés, et ses membres se convulsèrent.  

Après avoir arrêté le mécanisme du baquet d’eau Darcia s’était dirigé vers la batterie posée sur la petite table à coté de la mallette de Kenji, et avait accroché les deux pinces à la grille sur laquelle reposait Kaori. La grille permettait ainsi à l’eau de s’écouler mais son corps restait tout de même trempé.  

 

 

- « Ma douce Kaori, cela a été conçut spécialement pour toi. Je voulais absolument tester ta résistance à la douleur, et vu comme cela est parti je pense que l’on ne va pas s’ennuyer. Ton seuil de résistance à la douleur est dés plus haut, je ne m’attendais pas à moins de ta part. » Lui dit il au bout d’une bonne heure de se traitement. Il n’avait pas desserré les dents durant tout le temps de sa torture ; et Kaori non plus d’ailleurs.  

 

- « Reposes toi bien, reprends des forces je reviendrai dans un moment. »  

 

Dés que la porte fût fermée une fois de plus elle laissa ses larmes s’écoulées.  

 

Son corps la faisait atrocement souffrir, ses blessures, dans une moindre mesure, saignaient toujours, son dos était brûlé par le contact de sa peau contre le métal de la grille quand l’électricité passait.  

La pièce était envahit par l’odeur du sang, de la sueur principalement mais aussi d’une odeur qui rappelait le brûlé ; celle-ci était beaucoup moins forte que les deux autres mais on pouvait tout de même la distinguer si on faisait attention.  

 

Au bout de quelques heures Darcia réapparus et la séance recommença.  

Ce type de torture dura plus de deux jours, de longs jours durant lesquels Kaori crut plus d’une fois que son heure était venue ; mais contre toute attente son corps ne la lâchait pas, il résistait, se battait, alors elle en faisait de même.  

 

Elle se trouvait dans un état pitoyable, à peine reconnaissable ; mais elle tenait le coup.  

 

 

Cela faisait maintenant presque trois quarts d’heure que la torture avait repris quand tout à coup des coups de feu se firent entendre, Kenji se précipita dans la pièce et parla tout bas à l’oreille de Darcia. Celui-ci le regarda étonné et d’un mouvement de tête lui fit comprendre de sortir.  

 

- « Tu…tu te souviens…quand je t’ai dis…que tu…tu ne savais pas…où tu mettais les pieds. Et bien tu vas comprendre…maintenant. On…dirait que Ryô est…arrivé. » Parvint à murmurer Kaori.  

 

- « Ne te fais as trop d’idée Kaori, mes hommes auront vite fais de le descendre. »  

 

- « Je me répète,…mais tu ne sembles pas comprendre. Tu ne sais pas…à qui tu as à faire !... Je vais…te confier quelque chose. Je ne travaille pas…pour un détective privé, mais…pour un nettoyeur…et à vrai dire je travaille pour le nettoyeur, pour City Hunter. » Elle prononça la fin de sa phrase de manière forte et fière en rassemblant les dernières forces qu’il lui restait ; après cela plus aucuns mots ne voulaient sortir de sa bouche elle était trop faible.  

 

Avant que Darcia ait pu esquisser le moindre petit geste, la porte volait en éclat, et un nettoyeur des plus en colère s’y trouvait sur le pas.  

 

Ce n’était pas Ryô, mais Mick qui venait de découvrir la pièce où ils gardaient Kaori. Et quand il vit l’état de celle-ci il du se faire force pour ne pas abattre celui qui avait osé lui faire cela. Mais il savait que c’était à Ryô de le faire, et que ce dernier allait y prendre un malin plaisir ; on ne touche pas à Kaori s’en se retrouver six pieds sous terres alors la torturer comme ils l’avaient fais, allait leur faire connaître l’enfer avant de s’y rendre.  

 

Il se contenta de le maintenir en joug, Ryô se tenait maintenant derrière lui.  

 

Ce dernier s’approcha lentement de Kaori afin de lui caresser la joue et du lui remettre une des ses mèches de cheveux derrière l’oreille. Il lui enleva ensuite les liens qui la maintenaient attachée à la table et fit par la même une inspection des dégâts qu’ils avaient causés à son corps.  

Une fois fait il revint à ses cotés et la pris délicatement dans ses bras. Kaori s’accrochait à sa chemise comme à une bouée de sauvetage. Il la porta jusqu'à l’extérieur de la pièce et l’assis sur une des chaises qui se trouvaient là ; il se pencha vers elle, lui embrassa tendrement ses lèvres et se releva pour se diriger vers la salle de torture. Falcon le suivait avec Kenji qu’il tirait à bout de bras.  

 

Alors qu’elle regardait Ryô s’éloigner Kaori dû à plusieurs reprise cligner des yeux ; elle n’en revenait toujours pas de ce qu’elle voyait. Jamais encore auparavant il n’avait été comme cela. Et pourtant elle s’était faite kidnapper de nombreuses fois, mais jamais de son corps n’avait émané tant de haine et tant de violence.  

 

A l’instant ou il ferma la porte et que son regard croisa le sien elle su que le Ryô qui se trouvait en face d’elle, personne ne l’avait jamais vu, même pas ceux qui l’avaient connus au temps des guérilleros. Il était fort, vulnérable, sensible, et fascinant. Il était plus dangereux qu’elle ne l’avait jamais imaginé.  

 

Mis à part les cris de douleurs qu’elle entendit à travers la porte, elle ne su jamais ce Mick, Falcon, et par-dessus tout Ryô leurs ont fit endurer. Tout ce qu’elle su est que lorsque les trois nettoyeurs ressortir ils étaient recouvert de sang des pieds à la tête.  

 

- « Ryô… Qu’est ce qu… » Commença t’elle alors qu’il venait de s’accroupir en face d’elle.  

 

- « Tu es à moi Kaori, tu es mienne, et le prochain qui souhaiteras te toucher sera à quoi s’attendre crois moi. Il est temps que le nom de City Hunter ce refasse entendre comme il l’était durant ses heures les plus sombres.  

Ils en ont eu peur, mais dorénavant ils vont le craindre. Avec le message que je me prépare à envoyer à la communauté criminelle de Shinjuku, plus aucun n’osera ne serais ce même que te regarder. Si ils avaient oubliés ce dont quoi j’était capable ils vont vite ce le remémorer ! »  

 

- « Je t’aime…plus que tout Ryô. » Arriva t’elle à prononcer d’une petite voix encore faible.  

 

- « Moi aussi ma chérie, tu m’es plus précieuse que l’air que je respire ou que l’eau que je bois ; tu es ma vie Kaori.  

J’ai toujours cru que je devais marcher sur le chemin de la rédemption pour un jour peut être la trouver ; mais je me trompait ce n’est pas moi qui avançait vers elle, mais c’est elle qui est venue à moi. Elle est venue à moi le jour où tu es entrée dans ma vie. C’est toi ma rédemption.  

Du tueur sans âme et sans cœur qui ne vivait que dans l’ombre de la mort, tu as fait de moi un justicier des villes, tu m’as donné une vie, tu m’as donné une âme. Moi qui ne suivait aucunes lois et n’avait aucuns buts en ais deux maintenant, t’aimer et te protéger.  

Tu es ce que j’ai de plus précieux au monde et personne ne te séparera plus jamais de moi.  

Des inconscients disent qu’ils sont prêt à mourir par amour, si ils parlent ainsi c’est qu’ils n’ont pas trouvé le véritable amour parce celui là, celui que je ressens pour toi, ne donne pas envi de mourir mais de vivre. Et moi je vivrai pour toi Kaori. »  

 

Des larmes pleins les yeux Kaori ne trouvait plus ses mots, cette déclaration elle l’avait attendue, elle l’avait espéré, rêvé, mais jamais elle ne s’était imaginé quelque chose d’aussi beau. A son tour elle voulait lui faire comprendre qu’il représentait tout pour elle et que si elle avait tenu, si elle avait vécu s’était pour lui, par amour pour lui.  

 

Alors avec le peu de force qu’elle avait retrouvé elle se jeta dans ses bras et l’embrassa comme si la terre venait de s’ouvrir leurs pieds et que c’était la fin des temps. Par ce baiser elle lui montrait tout ce qu’elle ressentait pour lui.  

 

 

Après ce tendre moment Ryô la pris délicatement dans ses bras en essayant de ne pas lui faire trop mal et il se dirigea vers la jeep de Falcon où ce dernier et Mick les attendaient.  

 

 


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