Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 14-07-06

Ultimo aggiornamento: 02-01-08

 

Commenti: 185 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Un souvenir intarissable...

 

Disclaimer: Les personnages de "Remember me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo - les personnages extérieurs m'appartiennent !

 

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   Fanfiction :: Remember me

 

Capitolo 14 :: On ne la menace pas !

Pubblicato: 17-10-06 - Ultimo aggiornamento: 17-10-06

Commenti: Hello tout le monde ! merci à mes reviewers ! merci à saintoise pour ses reviews ! J'espère que cette fic vous plait toujours autant ! voici encore un chapitre. j'espère que vous n'oublierez pas le petit mot d'encouragement pour moi ! Bonne lecture à tous ^^ et à mardi prochain normalement :)

 


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Ryo trouva sa fille près du lit de son enfant, elle vérifiait qu’il n’ait pas froid. La voir si crispée faillit lui faire échapper au nettoyeur un soupir d’agacement. Mais il se retint.  

Quand cette dernière ressortit, elle se dirigea vers la cuisine l’ignorant totalement.  

Haruka se perdit dans une frénésie d’activités : débarrasser la table, faire la vaisselle, nettoyer la table et enfin elle saisit le balai. A cet instant, perdant un peu patience, le nettoyeur lui prit des mains et lui demanda :  

 

- Je peux savoir ce qui ne va pas Haruka ?  

- …  

 

Cette dernière se dégagea et sortit de la pièce pour s’asseoir : les jambes en tailleur, les bras croisée et le visage boudeur et contrarié. Ryo ne put que sourire face à cette posture incongrue. Et il vit le chien d’Haruka s’allonger par terre et passé ses pattes sur les yeux comme pour s’empêcher de rire lui aussi.  

 

- Que tu sois vexée se….  

- Je ne suis pas vexée ! je suis furieuse ! Furieuse contre toi !  

- Hein ? fit le nettoyeur étonné en se grattant la tête perplexe.  

 

Elle chuchotait, elle n’oubliait pas que son fils était dans la chambre derrière la paroi.  

 

- De quel droit tu lui as dis que je serais incapable de me débrouiller seul avec mon fils !  

- Mais j’ai…  

- C’était pour t’assurer que je ne reviendrais pas sur ma décision d’habiter chez toi !?  

- Quoi ? mais…  

- Si c’est comme ça je retourne aux Etats-Unis ! fit-elle furieuse.  

 

Les yeux de l’adolescente lançaient des éclairs. Elle prit une tangente et allait pour rejoindre sa chambre quand le nettoyeur la retint et la plaqua contre le mur arrachant à cette dernière un petit cri de surprise.  

 

- De un, fit-il calmement mais avec autorité - Je n’ai jamais dis à cette femme que tu étais incapable de t’occuper correctement de ton fils !  

 

Le visage revêche de sa progéniture lui indiqua que la bataille serait dure, elle semblait aussi têtue que quelqu’un qu’il connaissait très bien : lui.  

 

- De deux, c’est elle qui a dit que même si tu savais très bien t’occuper de lui, elle ne pourrait pas te laisser vivre seule…  

- Parce que je suis aveugle ! rien que pour ça ! fit-elle furieuse.  

- Haruka ! il va falloir que tu arrêtes de croire que ta cécité est dans tout un argument négatif !  

 

Elle dégagea ses bras avec un peu vivement, Ryo ne la serrait pas fort, il ne voulait pas lui faire mal, pas à sa fille dont les yeux s’étaient embués de larmes difficilement contenues et de colère…  

Mais il savait que sa colère était dirigée essentiellement vers elle-même, furieuse d’être différente, furieuse de ne rien voir. Sa libération le surpris, il la vit juste croiser les bras en signe de rébellion.  

 

- Je t’assure Haruka, cette femme voulait agir de la sorte à cause de ton age, en rien à cause de ta cécité, elle a bien vu que tu te débrouillais bien.  

- J’y suis pour rien si j’ai quatorze ans !  

- Treize ans, rectifia le nettoyeur.  

- Tu titilles dans deux jours j’en aurais quatorze…  

- Non c’est pas ta faute mais c’est comme ça…  

 

Elle s’était visiblement calmée, elle parlait doucement sans agressivité mais ses yeux étaient colériques.  

 

- Je t’assure que je fais tout pour que tu arrives à acquérir ce que tu veux, c’est à dire, obtenir la liberté de faire ce que tu veux. Mais il faut comprendre Haruka que tu as que quatorze ans, et à quatorze ans on habite chez ses parents…  

- Ma mère est morte, et ma tante aussi…  

- Mais je suis là, je peux peut-être pas l’être légalement à cause du fait que j’ai pas de papier d’identité, mais je suis là. Et maintenant que je sais que tu existes, il est hors de question que je te laisse t’éloigner de moi… Sauf si tu… tu veux vraiment retourner à New York ?  

 

Il avait prononcé cette dernière phrase avec beaucoup d’inquiétude, et Haruka l’avait senti elle répondit :  

 

- Non.  

- Donc tu restes avec moi ?  

- Moui…  

- Je veux que tu restes avec moi de ton plein grès Haruka, je ne veux pas que tu viennes à la maison parce que tu es obligée.  

 

Il y eut un silence un peu pesant puis la jeune fille leva les yeux au ciel et grogna vaguement un truc qui ressemblait à « je suis d’accord et je m’oblige à rien ».  

 

- Bah voilà ! fit le nettoyeur en arborant une mine réjouie. Quand est ce que vous venez alors ?  

 

Le nettoyeur s’éloigna et sous l’œil perplexe de sa fille déclara.  

 

- Demain c’est bon ?  

 

N’écoutant le maigre « mais » de sa fille il continua :  

 

- Oui je vais appeler Falcon.  

 

Il allait saisir son portable mais Haruka réagit elle arriva vers lui et lui prit le portable des mains et lui dit :  

 

- Hé ! Minute papillon !  

- Quoi ? fit le nettoyeur en se grattant.  

- Tu as pas l’impression d’aller un peu vite en besogne.  

- Bah… tu as dis que tu étais d’accord…  

- J’ai dis ok, certes mais pas maintenant.  

 

Le nettoyeur cligna des yeux de stupéfaction et lui dit :  

 

- Et quand alors ?  

- Pas avant le 31 fit-elle les joues légèrement rougies.  

- Et pourquoi pas avant le 31 ?  

- Parce que de un j’ai déjà prévu plusieurs choses cette semaine qui se passent ici !  

- Et alors tu peux les organiser à la maison ?  

- Pas possible ! ici c’est le seul endroit à part l’amphithéâtre ou on peut parler de la pièce et on doit parler de certains détails… en dehors des répétitions.  

 

Le nettoyeur s’assit sur une chaise à l’envers, sa fille lui signala qu’il devra la remettre exactement à sa place avant de partir. Ce à quoi l’homme grogna contre la méticulosité de sa fille et le fait qu’elle devrait s’inquiéter de son « TOC » (trouble obsessionnel du comportement), pour la peine elle lui envoya une massue toujours écrite en braille en sous-titré anglais : « je veux pas me rétamer moi».  

Elle lui souriait satisfaite tandis que son père grommela :  

 

- T’es bien la fille de ta mère ! tu es aussi violente !  

- Qui cherche trouve ! répondit l’adolescente en croisant les bras.  

- Y’a pas répét’ ?  

- Si mais sans moi ce soir… j’ai prévenu cet après-midi…  

 

Reprenant tout à coup son sérieux le nettoyeur demanda :  

 

- Tu étais sérieuse tout à l’heure ?  

- De quoi ?  

- A propos du fait que tu ne veux pas te marier… ?  

- Oui j’étais sérieuse.  

- Pourquoi ?  

 

Elle haussa les épaules mais resta silencieuse.  

 

- Et toi pourquoi ?  

- Pourquoi quoi ?  

- Pourquoi tu veux que Tom et moi venions vivre chez toi ? après tout, tu aurais la paix sans nous.  

- Parce que je suis ton père et que je veux assumer cette tâche avec tout le sérieux et tu es la seule chose…  

- Je ne suis pas un souvenir grogna Haruka.  

- Non bien entendu, tu es notre fille à Kaori et à moi, tu es une partie d’elle et une partie de moi. Et tu es la seule chose que j’ai fait de bien et de concret dans ma vie…  

 

Ryo avait mis sans le vouloir dans sa voix une pointe d’amertume et de tristesse.  

 

- Il me semble que ce quartier te doit beaucoup fit l’adolescente.  

 

Ryo la fixa étonné, elle essayait de l’apaiser, d’effacer un peu de sa colère envers lui-même.  

 

- C’est une impression ou tu essaies de me consoler, jeune fille.  

- N’importe quoi ! fit-elle en levant les yeux.  

 

C’était comme si cette perspective était impensable. Ryo était très amusé, et puis tout à coup il reprit son sérieux. Il lui dit :  

 

- Haruka…  

- Hum ?  

- Ça te dirais de venir dormir à la maison ce soir et demain soir ?  

- Hein ? et pourquoi ? j’ai dis jusqu’au 31…  

- Je sais, mais j’aimerais bien vous avoir…  

- Non désolée… ce soir je peux pas j’ai encore des leçons à réviser et demain soir y’a Vanessa et Katy qui viennent.  

- Comme tu veux… fit le nettoyeur songeur.  

- Qu’est ce qu’il y a ? demanda la jeune fille, comme si elle sentait que la tension de son père n’était pas juste à sa réponse négative.  

- Rien Haruka. Je vais y aller…  

 

Il se leva et embrassa tendrement sur le front et lui dit :  

 

- Je ne serais jamais bien loin Haruka…  

- ?  

 

Il se dirigea vers la porte mais :  

 

- Ryo ?  

 

Il se retourna et crut à une hallucination il avait eu l’impression de voir Kaori….  

 

- Oui ?  

- Tu veux rester dormir ici ?  

 

Le nettoyeur la dévisagea surpris, visiblement il avait fait naître l’angoisse chez elle et s’en voulut un peu. Il sourit et lui dit sur un ton paternaliste :  

 

- Si tu veux jeune fille ! Allez au lit mademoiselle !  

- Je dois finir d’apprendre mes leçons…  

- Alors vite au travail ! si tu veux je peux t’aider.  

- Tu sais pas lire le braille… fit-elle simplement constater.  

- Je vais apprendre avec Umi-chou !  

 

L’adolescente lui sourit et dit :  

 

- Bonne nuit.  

- Et je dors ou moi ?  

- Sur le canapé. Viens je te donne une couverture.  

 

Il entra dans la chambre de la jeune fille, il y avait un lit mezzanine avec un escalier en angle et dessous un bureau.  

 

- Tu as un lit superposé… j’aurais pensé que ce serait pas pratique… pour toi.  

- Maman aussi avait peur avant, mais avec Miro y’a pas de problème, les barrières sont plutôt hautes pour un lit superposé, mais ça permettait de gagner beaucoup de place à la maison… ma chambre était pas très grande mais c’est parce que je n’y passais pas beaucoup de temps… mais quand on a acheté l’ordinateur, il fallait bien le mettre quelque part.  

 

Il s’approcha du bureau et dit :  

 

- C’est avec cette règle que tu écris en anglais ?  

- Oui…  

- Comment tu fais pour être sûr de ne pas t’être un peu embrouillé ?  

- Je te montre.  

 

Haruka alluma son ordinateur il lui dit :  

 

- Je l’ai acheté y’a pas longtemps l’ordinateur fixe a rendu l’âme…  

- Qu’est ce qu’il a eu ?  

- Je sais pas trop. Je l’ai gardé, il est là-bas.  

 

Haruka lui indiqua un imposant carton dans un coin de la chambre.  

 

- Je voulais pas le jeter.  

 

Elle prit une espèce de stylo relié par un câble à l’ordinateur.  

 

- C’est un scanner, il va identifier les lettres une par une.  

 

Elle tendit le bras pour allumer le haut-parleur.  

 

-…R…E…N…D…E…Z ........ V…O…U…S ... A .... D...I…X … H…E…U…R…E  

 

- il analyse, murmura-t-elle.  

- RENDEZ-VOUS A DIX HEURE.  

- Et voilà. Evidemment c’est plus délicat avec l’écriture liée…  

- Mais comment tu sais qu’il y a écris quelque chose sur le papier ?  

- C’est pas la même profondeur et texture quand on touche. Après c’est sûr que je peux pas savoir vraiment si c’est un dessin ou autre chose. Enfin ça m’aide quand même un peu.  

- Mais tes cours tu les écris comment ?  

- Pour les cours suivit avec des élèves normaux, un ordinateur et je les tape ou alors au dictaphone posé sur le bureau du professeur qu’il enclenche quand il parle. Et après je tape mes cours…  

- Ça doit te prendre du temps…  

- Beaucoup, mais j’ai pas mal d’heure libre entre midi et deux et puis souvent Vanessa m’en tape une partie, bon elle fait parfois des fautes de frappes donc parfois c’est un peu compliqué mais elle m’aide bien.  

- Demain j’amènerai ton ordi a réparer…  

- Pourquoi ?  

- Parce que tu rechignes à le jeter donc faut bien qu’il redevienne utile, je demanderai à Mick il est plutôt doué.  

Elle resta dubitative quelques secondes puis s’assit nonchalamment sur sa chaise de bureau, et récupéra son sac d’affaires glissé à côté d’elle dont elle sortit tous les manuels, elle passa ses doigts rapidement sur les couvertures et écarta ceux dont elle n’avait pas besoin. Et pris l’un d’entre-deux.  

Négligemment le nettoyeur s’assit sur l’escalier de la mezzanine et lui demanda :  

 

- C’est quoi comme livre ?  

- Géographie.  

 

Le nettoyeur leva une sourcil interrogateur, comme devinant son trouble elle lui dit :  

 

- Il n’est pas nécessaire de voir pour apprendre les capitales, les fleuves, les pays, les océans, les climats. Une fois on nous a laissé toucher une planisphère en relief, ça faisait bizarre mais du coup on a eu beaucoup moins de mal à s’orienter. Autant ne pas placer le Japon à la place de l’Afrique.  

 

Pendant l’heure qui suivit, Ryo l’observa mais n’intervint pas dans son travail, elle était si sérieuse. Un sourire s’étendit sur son visage, il était fier d’elle.  

Voyant qu’elle somnolait un peu il se leva et se plaça juste derrière elle et lui dit doucement :  

 

- Je crois que ça suffira pour aujourd’hui Haruka, tu vas t’endormi sur tes cours si non.  

- Je finis ces quelques lignes, et j’arrête.  

 

Une fois chose faite, elle confia des couvertures et un oreiller à son père et prit ses vêtements et alla se changer dans la salle de bain.  

Juste après elle alla voir si son fils dormait paisiblement. Ensuite Miro sur ses talons elle retourna dans sa chambre, brancha le récepteur. Elle monta sur la mezzanine et s’allongea. Le chien lui s’installa dans son panier en bas de l’escalier. A peine sa tête avait elle touché l’oreiller qu’elle s’était endormit. Ryo qui était resté dans la chambre monta sur la chaise et doucement la glissa dans ses draps.  

Il sourit elle avait vraiment un air enfantin ainsi endormie, il voulait faire perdurer ses rêves, que son sourire s’épanouisse à jamais.  

 

Il redescendit de son piédestal et caressa le chien à l’encolure il lui murmura :  

 

- Je te dois beaucoup Miro… merci.  

 

Il ouvrit la fenêtre pour fermer les volets et se rendit compte avec étonnement qu’il n’y en avait pas… Cela lui disait rien qui vaille. Il tira les rideaux et sortit de la chambre en faisant bien attention à ne pas faire de bruit. Il enleva son jean et sa veste. Il posa son holster sur le dos d’une chaise du salon mais plaça son arme sous son oreiller avant de s’allonger. Il jeta négligemment sur lui la couverture.  

 

 

Vers trois heure du matin, Haruka se redressa dans son lit, elle se frotta les yeux et prudemment elle descendit.  

Prise d’une impulsion elle alla dans la chambre de Tom, elle chercha son petit bout dans le lit mais, rien. Elle avait beau tâter, aucune trace du bébé.  

Prise d’une sourde angoisse elle sortit de la chambre et se prit les pied dans un chaise, elle chuta sur le sol. Elle se releva tant bien que mal, elle retourna dans la chambre de son petit garçon et se glisser contre le mur, et les larmes se mirent à ruisseler sur ses joues.  

 

- Tom… Tom, Tom… murmura-t-elle inlassablement.  

 

Vingt minutes auparavant, deux hommes entrèrent par la fenêtre de la chambre du bébé, là l’un deux prit l’enfant et l’autre alla faire le tour du propriétaire pour faire des gains en plus.  

L’homme passa dans la chambre d’à côté pour essayer de trouver quelque chose qui pourrait lui rapporter de l’argent il alluma sans crainte la lumière de la chambre, il vit le chien dans le panier se redresser mais ce dernier ne bougeait pas.  

 

« c’est bien reste couché » pensa l’homme avec force.  

 

Il trouva un coffret à bijoux sur le secrétaire et sortit, il se dirigea vers la chambre d’enfant malheureusement pour lui, il se prit les pied sur un jouet, une girafe qui couina. Il se redressa aux aguets, il allait passer par la fenêtre quand on alluma la lumière, il avait vu l’ombre d’un homme passer derrière lui. L’individu se dépêcha de prendre la file de l’air.  

Ryo trois minutes auparavant s’était redressé, récupéra son arme sous sa tête et se dirigea en direction du bruit suspect. Il avisa rapidement l’absence du bébé dans son lit, il sentit l’angoisse le prendre. Le nettoyeur se dirigea vers la chambre de sa fille et avisa qu’elle dormait. L’absence d’ un petit coffret sur le bureau délicatement suscita son attention. Il sortit discrètement et ferma la porte espérant ainsi récupérer l’enfant avant que sa mère ne s’inquiète.  

Il sortit de l’appartement et descendit les marches quatre à quatre. Arrivé en bas il entendit des bruits sourds. L’arme toujours à la main, inconscient de l’absence de t-shirt, il avait juste passé en urgence un pantalon et ses chaussures.  

Des pleurs d’enfant…  

 

« Tom » songea le nettoyeur.  

 

- Mais tu vas te taire le mouflet !!!!!  

- Tais toi !  

 

Il tenta de le secouer mais Ryo lui mit le canon de son arme contre sa nuque.  

 

- Dis-lui d’arrêter de secouer ce gosse ! tout de suite.  

 

Il avait bien pris le temps d’articuler chaque mot.  

 

- Maintenant vous allez me dire exactement pourquoi vous en voulez à Haruka !  

- Qui ?  

- La mère de ce gosse fit le nettoyeur en calmant sa colère.  

- Elle a piqué de l’argent…  

- Elle n’aurait jamais fait ça…  

- Elle doit 200 000 $  

- Comment ça se fait ?  

- Le gosse ! ce mioche a hérité alors que ça revenait à notre patron.  

- Qui est votre patron ?  

 

Il y eut un silence puis deux bruits furtif, le nettoyeur vit celui qui ne portait pas le petit s’effondrer, alors au moment de la confusion il récupéra l’enfant alors que le deuxième se faisait descendre.  

L’enfant toujours couinant dans les bras, l’arme dans la seconde il l’orientait vers la source. Mais la menace avait disparue. Ryo regarda le petit garçon il n’avait aucune blessure. Il avait juste eu peur.  

 

Ryo mit son arme derrière son dos et cala le petit bonhomme tout en se dirigeant vers l’immeuble. Une fois à l’intérieur il murmura au petit garçon :  

 

- C’est rien c’est fini Tom, chut. J’aimerai bien savoir de quoi ils parlaient ces types… à quel argent ont-ils fait référence ?  

 

Il monta les escaliers quatre à quatre et pénétra dans l’appartement, il vit la chaise renversée, il ressortit de son dos son arme. Et avança doucement, il alla vers la chambre de sa fille, des fois qu’il y en ai eu trois et que le troisième menaçait sa fille.  

Il fronça les sourcils, ou était-elle ?  

Puis il entendit des sanglots, il se dirigea vers leur source et il vit sa fille en larme à côté de l’armoire en face du petit lit désert.  

Il s’avança vers elle et s’accroupit devant elle il lui toucha l’épaule et elle se mit à hurler.  

 

- Haruka ! c’est moi c’est Ryo.  

- Tom… tom est pas là… ou il est ??  

- Ça va tout va bien ma puce, j’ai récupéré Tom il va très bien.  

 

Il lui mit le bébé dans les bras et elle le serra contre elle, elle se mit à sangloter. Le petit garçon commença à grogner…  

 

- Haruka, c’est bon Tom va bien. Je vais t’aider à te relever pour que tu le recouches, d’accord ?  

 

Le visage toujours en larme elle se laissa faire, doucement elle replaça l’enfant dans son lit à tâtons elle trouva dans un tiroir des sucettes propres et doucement lui glissa dans la bouche, elle prit le doudou et lui mit à côté.  

Elle amena deux de ses doigt dans sa bouche et les apposa doucement sur le front du bébé. Ensuite elle se laissa guider jusqu’à la salle à manger, Ryo avait éteint la lumière et cette fois-ci il s’assura que la fenêtre était bien fermée.  

Il rejoignit sa fille dans la salle à manger. Il s’assit à côté d’elle et lui caressa doucement la tête, elle se jeta dans ses bras et laissa libre court à ses larmes.  

 

- … peur, ….seule…. veux pas…. Peur…  

- chut, ça va Haruka, il n’a rien…  

- je suis pas capable de m’occuper de lui, j’ai pas entendu…. Je suis incapable…  

- mais non, mon ange, la preuve tu t’es réveillée. Qu’est ce qui t’a réveillé ?  

- la porte de ma chambre, j’ai eu une inquiétude…  

- bah tu vois tu es une bonne maman ma puce, si non tu te rendrai pas malade.  

- Mais … pourquoi ??  

- Tu devrais aller dormir Haruka, on en parlera demain…  

 

La jeune fille tremblait toujours, doucement Ryo lui caressa le dos en lui murmurant que ce n’était en rien de sa faute. Elle lui dit :  

 

- S’il te plait tu sais pourquoi ils ont voulu prendre Tom ? y’a une raison n’est ce pas ? si non pourquoi Tom ?  

 

Ryo sourit tristement et lui dit :  

 

- Il a parlait du fait que Tom ou toi aurait une somme de 200 000 $ qui ne vous appartiendrait pas.  

 

La jeune fille s’écarta de lui et fronça les sourcils elle s’essuya les yeux avec les manches de son pyjama. Elle ne voyait pas de quelle argent dont il parlait.  

 

- Je comprends pas, j’ai une certaine somme qui me permet de subvenir à mes besoins pendant la semaine, c’est maître Fergusson qui me la donne. Chaque semaine pour payer mes transports, mes activités extra-scolaires, et mes fantaisies qui sont à moindre coût.  

- Et Tom ?  

- Tom ?  

- Son père lui donne t-il quelque chose ?  

- …  

- Haruka ?  

 

Elle écarquilla les yeux et dit :  

 

- Pour Tom, c’est vrai qu’il y a un compte en banque bloqué à mon nom je crois… C’est Nico qui a tenu à me donner cet argent. Mais je n’y ai jamais touché et je sais même pas comment on y accède…  

- Ou est Nico ?  

 

Pour toute réponse elle haussa les épaules, espérant ainsi couper court aux questions. Ryo soupira, cela ne l’aidait pas beaucoup mais il ne voulait pas la troubler encore davantage.  

Il l’aida à regagner sa chambre, malgré sa volonté de ne pas dormir pour ne pas qu’on fasse quelque chose encore une fois à Tom, mais Ryo la rassura en lui disant qu’il veillerait sur eux.  

 

Une fois resté seul, le nettoyeur resta songeur, plus ça allait plus il doutait que Nico ait sciemment abandonné sa fille. En tout cas la confiance qu’elle avait en ce garçon était flagrante. Il voyait à chaque fois une telle souffrance dans le regard de sa fille quand il lui demandait des explications, ses questions mourraient dans sa bouche. Il ne voulait pas la faire souffrir et en parler semblait terrible pour elle…  

 

 


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