Capitolo 36 :: Persévérance

Pubblicato: 08-08-07 - Ultimo aggiornamento: 08-08-07

Commenti: Hello tout le monde ! merci pour vos reviews ! Je suis désolée d'avoir tant tardé pour publier le chapitre 36 mais comme on arrive à la fin j'ai du mal à écrire - non pas que je ne sache pas ou je veux aller mais c'est difficile de finir une fic après tant d'émotions pour l'écrire ! Bonne lecture à tous et n'oubliez pas les reviews !

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38

Ryo arriva chez Eriko avec un sourire idiot, la styliste le regarda perplexe, qu’est ce qui pouvait bien donner cet air niais au nettoyeur.  

- Bonjour Eriko ! ça va ?  

- Bonjour Ryo… ça va bien, dis-moi…  

- Oui ?  

- Tu es malade ? demanda Eriko un peu inquiète.  

- Euh… non pourquoi ? demanda le détective perplexe.  

Il profita de la présence d’une glace pour s’examiner sous toutes les coutures pour détecter une éventuelle bizarrerie.  

- Pourquoi tu me demandes ça ?  

- Et bien, c’est la première fois depuis que je te connais que tu n’essaies pas de me sauter dessus alors je m’inquiète !  

Le nettoyeur tomba à la renverse et eut un rire bête.  

- Je trouvais que je me faisais vieux pour me prendre une massue !  

Eriko se rattrapa de justesse, elle qui espérait que Ryo ait un peu mûri… tant pis pour elle, elle revint à la réalité quand…  

Ryo s’était relevé et pencha la tête comme pour mieux l’examiner, il finit par dire :  

- Cependant si tu y tiens vraiment…  

Et alors qu’il prenait son élan pour sauter, Eriko lui dit :  

- Non ! non ! ne t’inquiète pas cela ne me manque pas du tout !  

Ryo eut un sourire énigmatique et une lueur amusée dans le regard.  

- Bon que voulais tu Ryo ?  

- Devine !  

- Tu cherches un cadeau pour ta fille ? elle accepte les cadeaux maintenant ?  

- Non toujours pas mais j’espère que cette année cela va changer !  

- Et tu sais ce que tu veux ?  

- Je voudrais que tu lui fasses une robe, pour qu’elle puisse sortir le soir.  

- Avec Nicolas ?  

- Ou avec moi ! grogna le nettoyeur.  

La styliste éclata de rire et lui dit :  

- Vous devriez réussir à vous la partager. Vous avez prévu quelque chose pour le 26 ?  

- Oui, on veut tous aller au restaurant, Tom est assez grand maintenant pour se tenir tranquille.  

- Tu sais Ryo, c’est pas le petit qu’il faut faire tenir sage mais Mick et toi !  

- Tu es pas sympa.  

- Je sais.  

Le 26 était enfin arrivé, Nicolas voyait bien qu’Haruka n’était pas très heureuse. Il l’avait accompagnée jusqu’à son lycée et lui avait caressé la joue avant de la regarder pénétrer dans son bâtiment.  

Les lycéennes le regardèrent avec admiration, une d’entre elle s’enhardie et lui demanda :  

- Pourquoi tu restes avec cette fille ?  

Nicolas releva la tête et lui demanda :  

- C’est à moi que tu parles ?  

- Oui.  

Il déclara simplement :  

- Parce que je l’aime et qu’elle est la femme de ma vie.  

Les dix lycéennes présentes le regardèrent stupéfaites personne ne résistait à Keïa, et pourtant si.  

- Sur ce je vous laisse, je dois aller chercher mon fils pour l’emmener à l’école.  

Le jeune homme disparut dans la rue, arrivé au coin de la rue il déclara :  

- Ryo arrêtez de rigoler ce n’est pas amusant !  

- Tu rigoles c’est hilarant ! tu as vu que les plus jeune devaient avoir tout juste 16 ans, si ça continue on va vraiment t’appeler « lolicon »  

- Le seul lolicon qui soit c’est probablement Bryan. Moi je n’ai que quatre ans de différence avec Haru.  

- On choisit pas en matière d’amour, fit le nettoyeur.  

- A votre avis ils vont attendre longtemps avant de s’en prendre à moi ? cela fait plusieurs fois qu’ils me suivent.  

- Selon toute vraisemblance, ils testent le terrain, ils veulent nous observer.  

- Ils savent que vous êtes dans le coin ?  

- Probablement un peu oui…  

- Un peu ?  

- Disons qu’ils sont sûrement au courant qu’Haruka est ma fille et s’ils sont intelligents – ce dont je doute – ils abandonneront ! dans tous les cas ils finiront par comprendre.  

Ryo eut un sourire énigmatique et son regard se fit sans faille, il pointa son index dans une direction et fit le geste de tirer.  

Sur l’immeuble désigné un homme enleva ses jumelles, le souffle court et stupéfait. Depuis le temps ils pensaient que City Hunter était mort, mais non, toujours aussi fort et implacable.  

De toute part dans le milieu on leur disait de ne pas insister, mais fidèle à sa volonté suprême « le chef » ne voulait surtout pas reculer. Et même s’il avait eu une erreur de jugement et regretté ne pas avoir maté son neveu, il n’avait pas encore renoncé, loin s’en faut.  

Ryo prit une route transversale tandis que Nicolas allait au Cat’s Eyes chercher son fils et sa sœur en vue de les conduire l’un après l’autre à leur école respective.  

Au début Katy avait refusé net, puis à force de persuasion de Bryan elle avait maugréé un « si tu veux » à son frère au téléphone.  

Arrivé au café, Katy l’attendait et lui dit :  

- Tu vas nous mettre en retard.  

Préférant ne pas relever l’agressivité, le jeune homme haussa les épaules et déclara :  

- J’ai fait au plus vite.  

- Papa !!! on y va ? demanda l’enfant avec un large sourire.  

- Oui on y va !  

Nicolas proposa de prendre le sac à dos de sa sœur mais cette dernière le glissa sur son dos, aussi le jeune homme ne pu que soupirer. En revanche, Tom n’hésita pas à lui refiler son robot et son petit sac à dos qui contenait des nouveaux chaussons pour l’école et d’un pantalon pour faire la gymnastique.  

Les babillages de l’enfant meubla les silences entre sa tante et son père.  

Alors qu’ils passaient devant un portail, un chien aboya faisant sursauter le petit garçon qui poussa un petit cri étranglé avant de s’écarter et d’attraper la jambe de son père.  

Ce dernier baissa la tête surpris et lui dit :  

- Tu n’as pas à avoir peur Tom.  

Le garçonnet hocha la tête soudain muet, et agrippa la main de son papa avec force, certain que ce dernier le protégerait. Cinq minutes plus tard, Tom babillait à nouveau expliquant qu’il aimait beaucoup faire de la gymnastique, qu’il était le plus fort de sa classe. Autant de modestie fit rire son père.  

- Dis moi Tom !  

- Oui ? fit l’enfant devant l’école maternelle.  

- Il me semble qu’il y a une fête du sport au Japon, ils en organisent une dans ton école ?  

- Viiiiiii ! tu viendras ?  

L’expression d’exaltation de son fils lui fit naître un vrai sourire sur son visage.  

- Bien entendu Tom, tout le monde viendra.  

- Génial !  

Tomas avisa de la présence d’un de ses camarades et il fit :  

- Bisous Tata ! à tout à l’heure papa !  

Sur ce il se substitua à la main de son père fit quelques mètres avant de faire demi-tour, il avait oublié de récupérer son sac à dos, et quand son père voulu lui remettre son robot l’enfant fit gravement :  

- On a pas le droit d’amener des jouets car si non il y a des jalousies.  

Sur ce, il repartit vers ses copains et entrèrent dans la cours de récréation. Après l’avoir observé avec ses amis en train de faire des grands signes, Nicolas se tourna vers sa sœur :  

- On y va Katy ?  

Sans répondre à la question, l’adolescente déclara, avant de prendre la direction de son collège.  

- Tu feras un bon père pour Ton, Nico.  

Le jeune homme tourna la tête stupéfait et lui demanda :  

- Tu es sûre ?  

Elle haussa les épaules :  

- Je suppose que d’autres feront mieux et d’autres pires !  

Comprenant la remarque à double tranchant, Nicolas ne put s’empêcher de sourire, il immobilisa sa sœur et déposa un baiser sur sa joue. Même si la jeune fille n’était pas très ravie, elle ne pouvait évidemment pas l’empêcher de faire.  

- En route miss, tu vas être en retard si non. Tu veux que je vienne te chercher ce soir ?  

- Non.  

- Tu sais que tu es méchante avec ton grand-frère, fit Nicolas en faisant mine d’être terrassé par une crise cardiaque.  

- Idiot.  

- Pour Haruka, on va aller au restaurant, pour son anniversaire.  

- Je sais, tante Miki m’en a parlé.  

- Tu as prévu de lui offrir quelque chose ?  

- Oui.  

- Qu’est ce que c’est ?  

- C’est une surprise pour Haru. Sur ce bonne journée nigaud (en français) euh Nico !  

- Très drôle, chipie (en français).  

Nicolas la regarda rejoindre ses camarades avant de tourner les talons tout à ses pensées il songea :  

« Vivement qu’ils s’en prennent à moi, qu’on leur règle leur compte. Je déteste être ciblé comme ça »  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38