Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 14-07-06

Ultimo aggiornamento: 02-01-08

 

Commenti: 185 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Un souvenir intarissable...

 

Disclaimer: Les personnages de "Remember me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo - les personnages extérieurs m'appartiennent !

 

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   Fanfiction :: Remember me

 

Capitolo 25 :: Crise et promesse

Pubblicato: 15-01-07 - Ultimo aggiornamento: 16-01-07

Commenti: Hello tous ^^ je sais j'ai pas majé la semaine dernière désolée ^^ ! J'ai encore 5 chapitres en plus de celui là d'avance il va donc falloir que je recommence à écrire (en espérant que j'ai le temps!) En tout cas je vous souhaite une bonne lecture ! après ce chapitre nous quitterons notre petit couple Katy et Bryan et retournerons à l'histoire. Sachez enfin que bientot sur Stellar Fan fic library http://www.lendaydestiny.org/~fictions sera publié la "suite" de cet intermède Katy&Bryan (en fait dès jeudi ^^) publié en "histoire originale" j'espère que les adeptes irons voir ce qui leur arrive parallèlement à Remember me. ^^ ! Enfin voilà merci Ouititi, MY, Shan In XYZ et Eden pour leur réview ! n'hésitez pas à en mettre ^^ ! à jeudi (si vous allez sur SFFL) et si non à mardi prochain pour le chapitre 26 :)

 


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Les semaines passèrent ainsi, le groupe d’amis fêtèrent l’anniversaire de Katy et celui de Vanessa qui tombait le même jour.  

Les vacances d’été bien entamées permettaient à Bryan de travailler dans un centre hospitalier, il continuait à voir Katy le soir et le matin.  

 

Ryo et Mick étaient au café et ce dernier demanda à Miki :  

 

- Mais qu’est ce qui a changé entre Bryan et Katy comparé à avant ?  

- Ils sortent ensemble.  

- Oui ça on le sait, mais à part ça ? je veux dire ils ne s’embrassent pas, ils ne font rien d’autres ?  

- S’ils s’embrassent ce n’est pas devant nous fit simplement Miki. Et Katy est trop jeune pour avoir des relations intimes.  

- Pourtant…  

 

Sentant que le sujet allait l’énerver, le nettoyeur finit sa tasse et déclara à Mick :  

 

- Fais attention à ta langue car si non je risque de te la couper !  

 

Le regard noir de City Hunter ne laissait aucun doute que son jumeau américain de faire attention à ses paroles.  

 

- Je n’allais rien ajouter fit Mick avec une goutte de sueur sur le front.  

 

Ryo lança un regard sceptique sur la franchise de son collègue.  

 

- Laissez les allez à leur rythme ! grogna le géant.  

- Je trouve la délicatesse avec laquelle Bryan traite Katy est merveilleuse.  

- Sans aucun doute convaincs le nettoyeur. Mais Katy est quelqu’un de volontaire, il devrait se méfier, car je doute que ce qu’il prend pour du respect et de la délicatesse, elle ne le comprenne pas comme ça.  

- Comment voudrais-tu qu’elle l’interprète ?  

- Je ne sais pas. Mais vous m’avez dit qu’elle avait des problèmes de poids, peut-être va-t-elle penser que Bryan n’est avec elle que pour qu’elle régule cet état de fait.  

- C’est un résonnement tordu déclara Mick.  

- Oui mais Katy est une fille déclara Ryo, sûr de lui.  

- Qu’est ce que tu insinues fit Miki cinglante.  

- Bah, oui elles interprètent toujours tout de travers alors plus compliqué tu fais pas ! je le vois bien avec Haruka, une petite phrase à double sens et je me retrouve aplatie ! le pire c’est qu’elle est de mauvaise foi !  

- Je vois pas comment il pourrait en être autrement avec des parents comme les siens grommela le géant. Et fichez donc la paix à Katy tous les deux si non vous irez directement dire bonjour au lampadaire de dehors !  

- Tu penses pas à nos vieux os ! grogna l’américain, en feignant une sciatique.  

- Si votre maturité pouvait aller avec votre age ce serait royal mais malheureusement vous n’avez pas évolué sur ce point !  

- Quoi !!!! s’insurgea Ryo ! je fais des efforts moi ! pas comme une certaine personne !  

- Comment !  

 

Et les deux vieux enfants se battirent comme des chiffonnier au moment même ou Katy rentrait, cette dernière passa tranquillement à côté d’eux et alla s’installer à sa table.  

Elle secoua la tête d’un air affligé. Miki vint la voir et lui dit :  

 

- Tu rentres bien tôt.  

- La prof de dessins est absente et comme j’ai une dispense…  

- Bryan finissait tôt aujourd’hui ? Tu n’as pas essayé d’aller le trouver à son université ?  

- Non, je me suis dis qu’il avait le droit à passer du temps avec ses amis.  

- Vous ne vous voyez pas souvent en dehors des séances de massages.  

- On discute pas mal pendant…  

- Tu devrais aller le voir ça lui fera plaisir.  

- Tu crois ? demanda l’adolescente.  

- Certaine.  

- Bon alors je vais peut-être y aller alors fit l’adolescente.  

- Va te préparer, je t’y emmènerai, mais vous rentrerez par les transports d’accord ?  

- Ok.  

 

Une demi-heure plus tard, Miki déposa l’adolescente près de l’université de Bryan. Katy savait qu’elle ne pourrait pas entrer et de toute façon elle serait bien incapable de savoir sans quel bâtiment il se trouvait. En effet devant elle se dressaient plusieurs colonnes de bâtiments, elle savait qu’il y en avait une par spécialité, un étage par année.  

Elle s’approcha doucement de l’entrée et regarda dans le hall d’accueil, elle y entra et alla chercher un prospectus sur l’université. Puis aussi rapidement qu’elle put elle traversa la route pour se trouver du côté du parc. Elle s’assit sur le banc le plus proche de l’entrée et déplia le prospectus, elle le parcourut rapidement, elle vit qu’il y avait la possibilité d’obtenir une bourse pour y entrer.  

 

« C’est ce qu’à fait Bryan » songea-t-elle.  

 

Elle regarda les conditions de maintient de la bourse et elle écarquilla les yeux, ils demandaient un niveau très élevé. Pour la pratique il devait pas avoir de mal étant donné qu’elle était son « cobaye » quotidien.  

Elle sourit, il avait toujours été là pour elle pour la masser après l’opération, elle se demanda à quel moment il avait choisi sa vocation.  

Heureusement pour elle il y avait une traduction en anglais, elle était plus douée avec le japonais mais les kanji restait son cauchemar vivant. Elle sourit, elle avait eu de très bonne notes en maths la dernière fois. Finalement le fait que ce soit Shinji qui lui donnait des cours de rattrapage lui avait permis de se concentrer, et même si Bryan avait bougonné comme quoi il pouvait le faire, elle était restée ferme.  

Vanessa étant la copine de Shinji, Bryan savait bien qu’il n’y avait aucun risque.  

Katy avait été perplexe face à l’attitude si douce de Bryan quand à l’évolution de leur couple, mais Haruka et Vanessa lui assurèrent que c’était une preuve de respect, et Vanessa avait aussi murmuré que si il se tenait à distance c’était pour éviter de ne pouvoir se retenir. Et quand Katy avait demandé des explications supplémentaires Haruka avait quitté précipitamment sa place et Vanessa lui avait murmurait la chose. Katy avait ouvert la bouche et avait demandé si elle était sérieuse.  

Son amie confirma, Katy avait alors décidé de ne pas se vexer de son attitude.  

 

Elle rangea le prospectus dans son sac et retourna à la contemplation de la sortie quand elle le vit arriver, elle se redressa et se mit debout et avança à sa rencontre. Et là son sourire mourut sur ses lèvres…  

 

Bryan sortait de ses cours quand Sakari Daisaki vint se coller à lui, cela faisait plusieurs semaines qu’elle essayait d’attirer son attention, et aujourd’hui elle avait un décolleté parfaitement indécent, elle avait dû enlever son sweater pour laisser apparaître sa poitrine. Il tenta de se dégager mais en vain et puis son regard accrocha celui d’une adolescente qu’il ne connaissait que trop bien.  

Un tram passa entre lui et elle, il n’osait bouger d’un millimètre son regard figé sur le sourire qu’il avait vu disparaître si facilement…  

Il se dégagea avec brusquerie, il dit à Sakari :  

 

- Fiche moi la paix ! Daisaki !  

- Allons soit gentil Bryan ! je veux sortir avec toi !  

- Je ne suis pas intéressé !  

- Rhoo ! Allez !  

 

Elle s’accrocha à lui et lui dit mielleuse :  

 

- Allons ne me dit pas que tu n’es pas intéressé.  

 

Elle se mit sur la pointe des pieds et le surpris en l’embrassant à la commissure des lèvres  

- Non et tu vois là le plus important pour moi c’est de rattraper mon amie qui t’a vu jouer au fille facile à mon bras ! Alors lâche-moi.  

 

Cette fois-ci, il utilisa la force pour se dégager et il courut en direction de l’endroit qu’il pensait que Katy était partie.  

 

Le plus rapidement possible l’adolescente blessée dans son cœur, les paroles de Vanessa lui revinrent à l’esprit :  

 

« Katy, Bryan est un homme, il a forcément des intentions tournées vers le sexe à un moment donné. Mais comme il te respecte il n’avance pas dans sa relation avec toi. Mais c’est un mec et sa libido est donc exacerbée »  

 

Elle trébucha et tomba à plat ventre. Les étudiants autour d’elle la regardèrent affligés. Elle se releva difficilement, mais réussit grâce à un arbre, elle ignora la poussière sur sa jupe bleue claire et avança encore plus loin avec ses béquilles.  

 

- Katy !!!!  

 

L’adolescente ignora la voix et continua à avancer elle monta une marche et continua sur l’herbe, elle continua à avancer mais cette fois-ci sa jambe gauche se prit contre une racine et elle tomba une fois de plus en avant et heureusement cette fois-ci l’herbe amortit davantage sa chute.  

 

- Katy !  

- Fiche moi la paix Bryan ! fit-elle en tentant de se relever.  

 

Il l’aida à se relever mais elle le repoussa pour s’en aller.  

 

- Katy attend !  

 

Il la retint par le bras et lui dit :  

 

- Si tu crois qu’une fille comme ça peut m’intéresser, commença-t-il.  

- Je le sais ! fit-elle agacée.  

- Mais alors pourquoi tu es en colère….  

- Tu crois que de voir cette fille pendu au cou de mon copain me plait ! répliqua-t-elle sèchement.  

- Non bien sûr, mais puisque je te dis que cela ne veut pas dire que…  

- Que penserais-tu si un garçon m’embrassait comme elle t’a embrassé ? quelle serait ta réaction. Est ce que tu me ferais pas la tête et ce même si tu sais que ce n’est rien ?  

 

Bryan se tut un instant et finit par déclarer :  

 

- Tu as raison je n’aurais pas du tout aimé ça…  

 

Elle s’agrippa à son t-shirt et ses béquilles tombèrent. Elle posa le front contre son torse et tangua légèrement, mais Bryan la tenait à la taille.  

 

- Tu vois… je sais bien que je suis trop jeune pour faire tout ce que ces filles peuvent faire, murmura-t-elle. Et ça m’énerve et me rend jalouse à un point que tu peux pas imaginer.  

 

A l’endroit ou ils étaient, ils étaient loin des autres étudiants mais cela ne restait pas pratique pour s’épancher.  

 

- ça te dis de venir chez moi pour parler Katy ? proposa Bryan.  

- Je ne sais pas…  

- Je me conduirai en parfait gentleman et en échange tu me fais des cookies pépites de chocolats.  

- Va falloir faire quelques courses alors… et puis je suis plus très présentables…  

 

Il la regarda, elle avait un peu de poussière sur ses vêtements. Avec des gestes délicats mais fermes il réussit à en enlever une grande partie. Ensuite il appliqua un mouchoir sur le front de l’adolescente et il la conduisit à l’infirmerie de l’université.  

Si les autres élèves furent surpris de les voir rentrer dans l’université, ils n’en firent aucune remarque.  

Rapidement l’infirmière appliqua du désinfectant et un pansement sur le front et un autre sous le menton.  

 

- Voilà jeune homme votre… – elle avisa du regard des deux jeunes gens et rectifia – amie est soignée.  

 

Doucement ils retournèrent au tramway et Bryan la conduisit jusqu’à son appartement et malgré l’escalier abrupte l’adolescente réussi à monter. Il se trouvait toujours dans le même immeuble, mais depuis peu il avait pu acquérir un deux pièces permettant une séparation claire entre sa chambre et le salon.  

Il avait récupéré pas mal de meubles grâce à des amis déménageurs et maintenant il avait un canapé qui malgré sa couleur criarde de base – vert fluo – une fois recouverte d’un plaide mauve, il lui avait redonné une apparence correcte.  

Katy s’assit dans le canapé…  

 

- Tu veux te reposer un peu ? tu as fait un vrai marathon dans le parc.  

- Je suis fatiguée mais ça va. Ce que tu as fait de ton appartement est sympa.  

- Je me demande qui m’a aidé à faire quelque chose de correct ! fit-il amusé.  

- Vanessa ?  

- Oui ! la dernière fois elle a décrété que mon appartement ressemblait à rien ! et toi tu ne m’as jamais rien dis… tu penses toi aussi qu’il était vraiment très moche ?  

- Disons que c’était spécial… fit l’adolescente prudemment.  

- Dîtes donc mademoiselle Katy !  

- Oui ?  

- Plus tard ce sera à toi de t’occuper de la décoration ! fit-il avec un clin d’œil.  

 

Bryan vit qu’elle ne comprenait pas l’allusion puis enfin quand elle comprit, elle vira au rouge carmin. Il s’absenta un instant pour aller chercher à boire et il lui offrit du jus de litchi.  

Il s’assit à côté d’elle et quand ils eurent fini il l’attira contre lui. L’adolescente ferma les yeux pour mieux apprécier ce moment tendresse.  

 

- Katy… dis-moi ce que je peux faire pour te rassurer… tu n’as rien à craindre de filles comme Daïsaki…  

- Je… - elle leva la tête, ses yeux à elle étaient remplis de larmes contenues…  

 

Dans un geste tendre il lui caressa la joue. Elle posa ses poings contre son torse et lui dit :  

 

- Je veux que tu leur fasses comprendre que tu as quelqu’un, murmura-t-elle. Je veux pas qu’elle se pende à ton cou… - une larme coula sur sa joue et la bouche trembla.  

- Pleures pas Katy… on va trouver une solution. Je ne veux pas te faire pleurer. Viens là.  

 

Il la berça dans ses bras et il lui murmura :  

 

- Allons Katy… Je sais que ça fait de la peine, mais elle m’a prise par surprise. Je venais de te voir quand elle a agis de la sorte.  

- Moi qui avais voulu te faire plaisir en venant, j’aurais mieux fait de m’en passer…  

 

Bryan attristé par ses paroles lui caressa les cheveux et lui murmura :  

 

- Mais ça m’a fait plaisir que tu viennes…  

- La preuve je t’embête plus qu’autre chose, au final tu serais mieux sans moi !  

 

Le jeune homme l’éloigna de lui et prit son visage entre ses mains et lui dit :  

 

- Je veux pas Katy ! je veux pas quelqu’un d’autres que toi…  

 

Il embrassa les paupières humides de l’adolescente.  

 

- Mais…  

- Il y a pas de mais… Katy.  

- Vanessa a dit…  

- Qu’est ce qu’elle a dit ? demanda-t-il inquiet.  

- Que tu avais des désirs que les autres pourraient assouvir tout de suite alors que moi…  

- Peste de Vanessa ! qu’est ce qu’elle t’a mise dans la tête cette idiote ! Que ce soit clair, ce que je ne veux pas faire avec toi aujourd’hui car tu n’es pas prête. Nous le ferons plus tard, dans quelques années. je ne suis pas pressé du tout, et je n’ai aucune frustration dû à ça.  

- Aujourd’hui peut-être mais dans…  

 

La seule solution pour la consoler qu’il trouva, il l’embrassa. Délicatement, sans approfondir, il la vit fermer les yeux, et il les ferma à son tour.  

Bryan embrasa ensuite ses yeux et la traînée de ses larmes sur ses joues, il lui murmura à l’oreille :  

 

- Je tiens à toi Katy. Toujours. Et je te promets que je ferai tout pour empêcher ces autres filles – « femmes » songea-t-il, il ajouta – de moi, je trouverai la solution pour que tu ne sois pas malheureuse. Je te le promets Katy.  

 

Il s’allongea et l’amena avec lui. Il la cala contre lui et lui dit :  

 

- Si mon comportement te gêne Katy dis le moi…  

- Non ça va… je suis bien comme ça. Tellement bien, ajouta-t-elle. Protégée, en sécurité.  

- Je suis heureux que tu n’aies pas peur de moi…  

 

Katy se redressa pour voir ses yeux et lui demanda :  

 

- Pourquoi aurais-je peur de toi ?  

- Parce que je suis un homme… répondit-il nonchalamment.  

 

Elle comprit presque aussitôt le sous-entendu et malgré la légère rougeur qui apparut sur ses joues elle répondit :  

 

- Mais je te connais bien. Tu ne me feras jamais de mal physiquement.  

- Ce qui veut dire que tu as peur que je te fasse mal dans ton cœur…  

- Qui me dit que tu ne te lasseras pas de m’attendre ? Et le jour ou tu feras le choix d’aller voir ailleurs moi je serais malheureuse.  

- Hum, il faut vraiment que je trouve un moyen de te faire croire en nous, pour le conjuguer au futur. Mais la seule chose qui me fasse peur c’est de t’enchaîner à moi trop rapidement et qu’un jour tu te rendes compte que je n’étais pas celui qu’il te fallait.  

 

Katy secoua la tête et déclara :  

 

- ça n’arrivera pas. Contrairement à toi, moi je t’aime depuis plus de quatre ans. Et je sais ce que je veux.  

- Et que veux-tu ?  

- Toi.  

 

Il écarquilla les yeux de surprise. Elle ajouta rapidement :  

 

- Je suis trop romantique pour ne pas me ridiculiser si j’ajoute encore un mot, fit-elle. Si ce n’est pas déjà le cas…  

 

Elle remit sa tête contre lui.  

 

- Idiote ! fit-il avec un sourire amusé.  

- Je suis pas d’accord ! c’est toi l’idiot !  

 

Il secoua la tête et tout à coup proposa :  

 

- Tu veux manger ici ?  

- Je veux pas t’empêcher de réviser…  

- Ne t’inquiète pas, je vais aller chercher tes affaires au cat’s eyes et tu t’occuperas de ta chimie et de ta physique pendant que j’apprendrais les sciences de l’anatomie !  

- Tu veux que je vienne ?  

- Non, toi tu fais une sieste !  

- Quoi ! mais il en est hors de question ! je suis plus un bébé ! Bryan Stevenson !  

 

Elle s’insurgea de le voir éclater de rire et il lui demanda :  

 

- de quels bouquins as-tu besoin ?  

- mon sac de cours et ma pochette de dessin.  

- Ok. Fais comme chez toi en attendant…  

- Tu veux pas aller me faire quelques courses avant ? comme ça je ferai mes fameux cookies.  

- Tu es sûre ? tu vas pouvoir les faire ?  

- Je resterais assise pour les faire promis et je serai prudente !  

- Tu utiliseras pas le four en mon absence ?  

- Non promis !  

- Alors d’accord… je reviens dans dix minutes.  

- Merci.  

 

Il s’approcha d’elle et lui demanda soudain gêné :  

 

- Est-ce que ma copine verrai un inconvénient à ce que je l’embrasse ?  

 

Elle sourit et tendit les bras vers lui. Il vint dans ses bras, et il l’embrassa délicatement, puis il embrassa son nez et son front.  

 

- Je reviens tout de suite.  

- Tu sais quoi acheter ?  

- Hum, beurre, farine, sucre blanc, sucre brun… euh…  

- Pépites de chocolat, sauf si tu les veux natures, de la vanille liquide et œufs.  

- C’est noté ! j’y vais !  

 

Katy profita de son absence pour récupérer ses béquilles et doucement pour ne pas tomber.  

Au retour de Bryan l’adolescente avait déjà préparé un saladier et les spatules…  

 

- Est ce que tu pourrais me prendre des habits de rechange…  

- Regarde dans le dernier tiroir de la commode de ma chambre, je crois qu’il y a un truc à toi…  

 

L’adolescente se dirigea vers le lieu dit et trouva effectivement un short lui appartenant.  

 

- ça ira ?  

- oui très bien !  

- bien. Bon j’y vais vite ou si non demain on y sera encore.  

- Ok !  

 

Il alla vers la porte mais revint vers elle, il lui demanda :  

 

- Ou je t’embrasse ?  

- Ou tu veux…  

 

Il sourit et l’embrassa sur la bouche, délicatement.  

 

- A tout à l’heure.  

 

 

Quand il revint trois-quart d’heures plus tard, il trouva Katy allongée sur le canapé, elle portait le fameux short qu’il lui avait trouvé et elle avait dû trouver un t-shirt dans ses affaires car il lui arrivait encore plus bas que ce dernier.  

Elle s’était endormie. Il sourit attendri et amusé à la fois.  

Bryan vit les pansements qu’elle avait aux genoux à cause de sa chute dans le parc, celui sur son front, son sourire mourut sur ses lèvres qu’il pinça de colère contre Sakari.  

 

Il se promit le lendemain de mettre les points sur les I avec elle. Il ne voulait surtout plus être responsable de blessures que ce soit des blessures physiques ou psychique chez Katy.  

Maintenant qu’il laissait libre cours à ses sentiments, il devait avouer qu’il tenait encore plus à elle qu’avant. Et qu’importe ce que pouvait penser les autres, il était adulte, il pouvait s’en détacher.  

Il songea avec étonnement que si sa Katy était si volontaire et caractérielle avec les autres, depuis qu’ils étaient ensemble elle semblait se refermer sur elle-même en sa compagnie.  

Comme si la timidité qu’elle avait annihilée pendant si longtemps pour se défendre contre les personnes sans cœur qui se moquaient d’elle. Avec lui elle était si fragile, elle hésitait à lui dire les choses.  

Bryan se promit de tout faire pour qu’elle récupère sa personnalité, car il était sûr que c’était le fait d’être ensemble qui l’avait rendue en sa compagnie si docile, excepté quand elle se mettait en colère.  

Il y avait toujours des joutes verbales mais l’adolescente semblait peser ses mots à chaque fois…  

 

- Je veux que ma Katy revienne entièrement, murmura-t-il.  

 

Il se détourna avant de la prendre dans ses bras et de l’embrasser.  

« Avant songea-t-il, je dois la convaincre que je ne vois qu’elle, ensuite je l’aiderai à se sortir de cette attitude ».  

 

Alors qu’il était en train de suivre les indications laissées par Katy sur un bout de papier, il enfourna la première fournée de futur cookies.  

 

Bryan profita du sommeil de Katy pour s’attaquer à ses cours. Quand la demoiselle se réveilla, elle était un peu désorientée et tomba du sofa, pensant être sur son lit.  

 

- ça va Katy ?  

- oui, c’est un réveil atypique.  

 

Elle lui tendit les bras pour qu’il la porte. Il l’emmena dans la cuisine et la posa devant une assiette de cookies.  

 

- Miam !  

- Je te le fais pas dire ! j’ai faillit te réveiller pour pouvoir manger – faignant la crise cardiaque – mais j’ai résisté.  

- Quelle force de caractère ! s’exclama-t-elle.  

- Je te le fais pas dire !  

- On peut les manger maintenant !  

 

Après le goûté, Katy se concentra sur son travail qu’elle finit rapidement. Ensuite elle s’attaqua au dessin.  

Elle alla s’installer par terre, entre le canapé et la table basse. Et son crayon fila sur sa feuille. Le thème du dessin était « Scène de vie » Alors elle fit un croquis de Bryan pencher sur son travail et elle en profita pour mettre en pratique ses règles de perspective.  

Elle traça donc comme une porte d’entrée sur une « scène » un peu comme s’il s’agissait d’une opportunité, une séquence de vie volée au passage.  

Un peu comme une photo témoignage capable de prendre l’instant présent sur pellicule.  

 

Bryan sentait son regard sur lui mais quand par curiosité il regarda ce qu’elle faisait, il vit qu’elle était en plein dessin. Il sourit, il aimait la voir si concentrée sur son travail, comme en transe. Sa Katy n’était pas loin, il en était sûr. Si tôt qu’elle serait rassurée sur son engagement, elle irait probablement beaucoup mieux, et elle serait sûrement libérée, n’ayant plus peur de dire ce qu’elle pense ou désire, du moins il l’espérait.  

 

Il avait fini son travail mais il la voyait si concentré à le dessiner, qu’il n’osa pas lui dire qu’il avait terminée et quand enfin elle posa son crayon elle eut un sourire radieux et dit :  

 

- J’ai fini !  

- Tu as faim ?  

 

Le ventre de Katy répondit à sa place ce qui fit rire le jeune homme. Cette dernière se joignit à lui. Comme ni l’un ni l’autre n’avait envie de faire la cuisine, Bryan proposa de commander. L’adolescente acquiesça. Une fois le coup de fil passé, il arriva vers elle mais elle ferma rapidement sa pochette.  

 

- Tu veux pas me faire voir ?fit-il surpris.  

- Bah ce que j’ai fait aujourd’hui oui mais pas mes cours de dessins.  

- Hum pourquoi ? tu as fais des dessins de nus ? fit-il taquin.  

 

Voyant le rouge pivoine de Katy, il fronça les sourcils et demanda :  

 

- Tu as pas fait ça quand même Katy ?  

- Nan ! pas tout nu ! et puis je choisis pas à la place de la prof moi !  

- Montre…  

- Bryan…  

- S’il te plait, demanda-t-il inquiet.  

- Tu te traumatise pour rien c’est pas grave !  

 

Elle soupira et lui montra. Elle se leva :  

 

- Ou tu vas ?  

- Toilettes !  

- Tu me fuis ?  

- Pas du tout ! fit-elle indignée.  

 

Mais Katy ajouta d’un ton espiègle :  

 

- Disons juste que ça tombe bien.  

 

L’adolescente s’esquiva rapidement direction de la salle de bain. Bryan la regarda partir avec un sourire amusé, sa Katy restait toujours aussi taquine par moment. Il nota d’ailleurs que le short qu’il lui avait donné, était vraiment très court, il avait plus l’impression qu’elle était en t-shirt et sous-vêtement qu’autre chose.  

Il chassa ses pensées incongrues pour retourner à la pochette de dessins. Il tira délicatement les dessins un par un pour les déposer sur la table.  

Il vit des esquisse de tout, des jeux pour enfants dans un square saisi sur le moment.  

Puis il en vint au portrait de personnes ayant posées, cela allait des grands-mères à des collégiens, des lycéens, puis il en vint aux autres dessins.  

Au début il cligna des yeux, mais non c’était bien des hommes qui étaient dessinés, ils étaient dessinés en caleçon ou slip, parfois entouré dans une serviette ou dans un drap à la façon des romains…  

 

L’adolescente le regardait passer par toutes les couleurs, elle grimaça quand elle le vit blanchir et il leva la tête vers elle et lui dit :  

 

- Et c’est le club du collège qui te laisse faire ça ?  

- Non c’est un club de dessin en dehors du collège, réunis par niveau.  

- Mais enfin tu as dessiné des hommes presque nu !  

 

Katy grimaça et dit :  

 

- C’est mieux que nu non ?  

- Oui mais quand même !  

- Dis-toi que c’est parce que j’étais dans la salle que le prof leur a dit de garder leur sous-vêtements…  

- Mais et les autres élèves doivent être aussi jeune que toi…  

 

Elle secoua la tête et dit :  

 

- Non, on est réuni par niveau pas par âge. Au début les cours étaient globaux…  

 

Elle se laissa tomber sur un fauteuil. Et lui dit :  

 

- Mais on était trop nombreux alors au lieu de réunir par âge, ils nous ont réunis par niveau. On devait faire un portrait et le soumettre.  

- Celui pour lequel j’ai posé ?  

- Oui ! grâce à toi je suis allée au niveau 3.  

- Et quel age ont les autres dessinateurs ?  

- Ça dépend ! mais je suis la plus jeune du groupe… les autres ont au dessus de dix-sept ans. Mais le prof m’a dit que ce serait dommage de me laisser avec ceux de niveaux inférieurs à cause de mon âge. Alors il a demandé à Tante Miki. Qui lui a dit « Ok » à condition qu’il n’y ait pas du nu intégral. Et c’est comme ça que j’y suis resté.  

- Mais pourquoi tu ne me l’as pas dis ?  

- C’était pas le moment… et puis je sais pas trop comment me comporter ! fit-elle lasse. Je n’ai aucune idée de la façon dont je dois me comporter avec toi…  

 

Bryan qui était toujours par terre remonta sur le canapé.  

 

- Spontanément, comme avant.  

- Mais…  

- Je te veux naturelle ! ne crois pas que ce que tu peux me dire me blessera.  

- Tu vois bien comment tu réagis… grommela-t-elle en désignant les croquis.  

- Je n’ai pas envie que tu vois des hommes nus !  

- Il leur restait leur slip ou caleçon…. Insista-t-elle. Et puis depuis peu, comme ils ont compris que j’étais là, ils viennent plus souvent en short, c’était parce qu’ils savaient pas au début… et puis tu sais, quand je dessine, je dessine. La gêne n’est là que quelques minutes, juste l’instant avant que je ne commence.  

- Je sais Katy. C’est toujours impressionnant de te voir à l’œuvre. Mais si tu veux vraiment quelqu’un pour poser nu devant toi, tu me le dis et je pose pour toi rien que pour toi.  

 

 

Là elle devint rouge brique et fuma littéralement et bredouilla :  

 

- Je… tu…. Non ! ça ira !  

- Tu es sûre ? fit-il taquin.  

- Certaine !!!! fit-elle en le repoussant.  

 

Bryan éclata de rire.  

 

- Peut-être que quand on sera marié tu auras envie de me dessiner qui sait !  

- Mariés ?? fit-elle en écarquillant les yeux, oubliant de prendre en compte le reste de la phrase.  

 

Le jeune homme reprit une attitude sérieuse. Il lui caressa le visage :  

 

- Bien sûre, pas tout de suite… Quand tu m’auras dis oui quand je te poserai la question.  

- Se marier… répéta-t-elle, les yeux dans le vide.  

- Ce sera juste suite des choses… mais je vais nous laisser le temps que tu t’habitues à moi ! et pourquoi pas en posant nu !  

- Non ! tu poseras pas nu ! c’état suffisamment gênant de les dessiner eux aussi peu vêtu ! je n’ai jamais vu d’homme ! même pas mon frère alors je n’y tiens pas du tout !  

 

Bryan se calma et lui dit :  

 

- C’est vrai que tes parents sont morts alors que tu étais petite.  

- Je ne me souviens pas du tout d’eux. Juste de mon père qui me semblait être aussi grand qu’Oncle Falcon. Quand à ma mère, je n’ai aucun souvenirs d’elle et comme tout à brûlé, je n’ai aucune photo d’eux ajouta-t-elle tout à coup malheureuse.  

 

Le jeune homme prit son courage à deux mains et déclara :  

 

- Ta mère était très belle, des cheveux châtains clairs comme tu avais avant, des yeux verts comme ceux de Tom. Elle resplendissait de douceur et de tendresse.  

- Tu connaissais ma mère ? fit-elle subjuguée.  

- Je suis comme tu le sais, un enfant maltraitée. Et je me suis retrouvé hébergé chez tes parents une année avant leur mort. Une année hors norme, car au-delà de mes tâches à accomplir et de l’éducation un peu sévère de ton père. Il y avait toujours du chaud au repas, des histoires racontées, des comptines chantées.  

- Mais pourquoi tu m’as rien dis ?  

- Je ne voulais te faire de peine, je voulais pas que tu te dises que moi j’avais plus de souvenir que toi de tes propres parents.  

- Alors tu m’as aussi connu quand j’étais bébé ! fit-elle stupéfaite.  

- Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de toi bébé, désolé, mais à cet âge là les bébés ne m’intéressaient pas du tout… je savais que Nico avait une petite sœur mais c’était très nébuleux.  

- Et après ? je veux dire Nico m’a présenté à toi bien plus tard !  

- Oui, en fait j’étais en maison de redressement. Après la mort des tes parents j’ai pété un câble et j’ai fait plusieurs bêtises. J’ai notamment vandalisé des magasins. Et je me suis retrouvé en maison de correction.  

 

Elle avait écarquillé les yeux puis lui demanda :  

 

- C’est à cette occasion que tu as appris à utiliser les armes à feux ?  

 

Là ce fut Bryan qui fut stupéfait il lui demanda :  

 

- Comment tu sais ça toi ?  

 

L’adolescente haussa les épaules… et dit :  

 

- J’avais trouvé une arme dans les affaires de Nico une fois, et j’en avais vu aussi dans tes affaires quand on était à New York. J’y ai pas touché, mais j’avais peur que mon frère ou toi fassiez des bêtises et que vous m’abandonniez !  

- Oh Katy !  

 

Il la prit dans ses bras :  

 

- Ne t’inquiète pas, ni Nico ni moi avions l’intention de mal tourner. Moi parce que cela aurait conforté mes géniteurs dans leurs pensées…  

- Tes géniteurs dans leur pensées ?  

- Quand j’ai fais les bêtises, mes parents ont été convoqués, et quand j’ai dit qu’ils me battaient. Ils m’ont dit que visiblement ils n’avaient pas frappé assez fort pour enlever la gangrène qu’il y avait en moi. C’était pour ne pas leur donner raison et aussi pour pouvoir être là pour ton frère et toi que je venais de « rencontrer ».  

- Oh Bryan !  

 

Elle alla dans ses bras et dans un effort difficile elle réussi se glisser sur ses genoux, elle s’empara de sa bouche. Ce qui le surpris étonnement. Elle passa les bras autour de son cou et alors que Bryan refermait son étreinte, l’adolescente osa toucher les lèvres de son ami avec sa langue. Ce dernier d’abord surpris, prit sur lui d’approfondir le baiser. Délicatement, tendrement. Quand enfin ils y mirent fin, il vit que l’adolescente rougissait légèrement mais elle dit bravement :  

 

- A mon rythme.  

- A ton rythme, répéta-t-il.  

 

Elle lui sourit et se lova dans ses bras. Et la sonnette fit des siennes. Katy s’écarta et retourna s’asseoir sur le canapé.  

 

- Ah là là ! les adolescentes de nos jours ! fit-il amusé.  

- Qu’est ce qu’elles ont les adolescentes ? reprit-elle.  

- Elles sont très entreprenantes !  

- Au lieu de dire des bêtises va donc ouvrir.  

 

Elle se leva et se dirigea vers la cuisine. Elle constata qu’il avait déjà mis la table… à quel moment il avait fait cette prouesse, elle l’ignorait, mais du coup elle n’eut qu’à s’asseoir à table.  

Le repas se passa agréablement, ils avaient commandé dans un japonais. En effet, depuis que Bryan avait demandé à Miki de faire attention à l’alimentation de l’adolescente, cette dernière s’était plongée dans la cuisine française. Résultat, Katy commençait à en avoir marre car en plus, la plus part du temps c’était elle qui était en cuisine pour aider et indiquer comment faire.  

 

- Je n’arrive toujours pas à manger avec des baguettes moi ! bougonna Bryan.  

 

L’adolescente eut un sourire conciliant :  

 

- Ce n’est pas ta faute… ça doit sûrement être dans les gênes !  

- Qui sait ! fit-il amusé.  

 

Bryan était entrain de boire quand Katy lui dit :  

 

- Au fait, au Japon les filles peuvent se marier à 16 ans avec l’accord des parents…  

 

Elle observa la réaction et quand il eut compris il avala de travers et l’adolescente lui demanda :  

 

- ça va ?  

- oui… mais pourquoi tu me dis ça ?  

- je me le demande ! fit-elle amusée.  

- Tu veux qu’on se marie quand tu auras seize ans ? répéta-t-il perplexe.  

 

Katy ne s’attendait pas à une formulation aussi directe, fut gênée tout à coup. Elle se contenta d’hocher la tête.  

Bryan posa son verre et la regarda, elle ne baissait pas les yeux. Elle était sincère et offerte à lui.  

 

- J’espère que tu ne me proposes pas ça parce que tu as peur que je ne puisse pas attendre tes 20 ans Katy.  

 

Elle hésita et déclara, le rouge au joues malgré sa détermination. Elle soupira et se décida :  

 

- C’est une sorte de compromis…  

- Compromis ?  

- Tu es un garçon et je sais que tu as des désirs…  

- Katy ! je ne veux pas que tu te proposes ça pour…  

 

Elle secoua la tête et expliqua courageusement :  

 

- Comme tu l’as dis les adolescentes sont très « entreprenantes » sur tous les points sauf moi. Moi je veux bien t’embrasser mais pas plus… Pas avant le mariage…  

 

Il la regarda étonné.  

 

- Oui je sais c’est une idée un peu archaïque ! et probablement affreusement romantique !!!  

 

Elle était vraiment pivoine.  

 

- Tu sais on peut très bien attendre tes vingt ans pour passer à l’intimité et pour que tu sois ma femme…  

 

Elle secoua la tête, elle se mordilla la lèvre inférieure et ajouta :  

 

- Les adolescentes sont très évoluées de nos jours, fit-elle hésitante. Et je t’aime, j’ai très peur mais j’ai déjà très envie de… alors attendre jusqu’à 20 ans c’est loin ça !  

 

Bryan cligna des yeux, sa Katy se révélait être déjà prompt à cette perspective. Il se reçut un corbeau, pour sûr que les ados étaient très entreprenante. Mais tout de même sa Katy…  

 

- Et puis ! au moins je serai sûre que tu ne vas pas ailleurs ! ajouta-t-elle, mi-sérieuse, mi-gênée.  

 

Il se leva et vint se mettre à genoux devant sa chaise et lui dit :  

 

- En gros tu me demandes ma main ?  

 

Il y eut un énorme blanc de la part de l’adolescente. Elle nota intérieurement que Ryo et Mick avaient tendance à déteindre sur son ami et cela la faisait assez rire, tant qu’il ne récupérait pas leur frasques.  

 

- Ah non ! ça c’est l’homme qui le fait ! fit-elle en s’exclamant.  

- Bah alors c’était quoi ? fit-il sur le même ton.  

- Une suggestion ! pour nous plus tard ! j’ai dis que j’étais prête, mais pas…  

- Mais pas tout de suite… ne t’inquiète pas Katy. Je n’ai aucune intention de te forcer à avoir des relations avec moi demain ou un autre jour… nous avons tous le temps de décider de ça Katy.  

 

L’adolescente hocha la tête un peu blessée.  

 

- Mais j’accepte de te demander en mariage un jour !  

- Tu veux vraiment…  

 

Il l’embrassa délicatement et lui dit :  

 

- Si tu veux toujours m’épouser quand tu auras 16 ans ! je t’épouserais d’ici deux ans je devrais avoir une situation financière un peu plus stable que maintenant.  

- Alors tu ne me rejettes pas ? demanda-t-elle doucement.  

- Jamais !  

 

Elle se laissa glisser dans ses bras.  

 

- Je t’aime Katy. Ne l’oublies pas...  

 

 

* * * * *  

 

Quelques semaines plus tard, Bryan attendit Katy devant son collège. Dès qu’elle le vit elle lui adressa un magnifique sourire. Elle était avec tout un groupe d’amis à elle, elle rigolait, mais le sourire qu’elle lui avait adressé en disait long. Elle s’excusa auprès de ses amis et vint doucement à sa rencontre.  

 

Comme à chaque fois, ils se firent seulement la bise. Ensuite, Bryan l’invita à venir chez lui pour le dîner, c’était le vendredi soir donc aucune astreinte de devoirs à la minute.  

 

Depuis la proposition surprenante de Katy, Bryan avait fait en sorte de leur accorder une soirée entière ou il ne serait pas juste le kiné qui lui fait des massages.  

Une fois entrés, il lui offrit un jus d’orange et alla se changer. Il passa un simple jean et un pull à col roulé, il faut dire qu’ils approchaient de Noël à grand pas.  

L’adolescente se changeait elle aussi dans le salon, elle passa un pull et changea de jupe. Elle était toujours astreinte à l’uniforme de collégienne aussi elle devait faire attention de ne pas le salir. Elle passa une jupe plissée au dessin écossais rouge et vert, elle passa ensuite un pull en V blanc. La jupe arrivait un peu au-dessus des genoux l’une des plus longue qu’elle avait pu acheter. Etant de nature à préférer son confort et sa chaleur, elle avait passé un collant noir.  

 

- Très jolie ! fit Bryan.  

- Hé ! j’aime pas quand tu joues les voyeurs !  

- Je viens d’arriver, je t’ai juste vu mettre ton pull.  

 

Elle eut un pâle sourire et lui demanda :  

- Tu veux que je fasse à manger ?  

- Non… on va commander Italien…  

- Italien ? répéta-elle surprise.  

- Oui. Tu veux quoi comme pâtes ?  

- A la Carbonara.  

- Ok, je commanderai tout à l’heure.  

 

Il s’approcha d’elle et s’assit à côté d’elle sur le canapé.  

 

- Tu as passé une bonne journée ?  

- Oui ! et toi ?  

- Oui. Je peux ?  

 

Katy hocha la tête et alors il l’embrassa délicatement, puis il approfondit le baiser. L’adolescente passa les bras autour de son cou tandis que celle du jeune homme ajustait sa prise autour de sa taille. Il l’allongea sur le canapé et se mit à moitié dessus elle.  

A la fin du baiser, l’adolescente le regarda haletante et inquiète.  

 

- Ne t’inquiète pas Katy. Je ne fais que t’embrasser.  

 

Elle hocha la tête et lui offrit à nouveau ses lèvres rougies par leur précédent baiser. Le jeune homme céda et l’embrassa à nouveau. Ses mains s’aventurèrent sous le pull sur le t-shirt et elles remontèrent vers la poitrine. A peine l’avait-il effleuré que l’adolescente sursauta. Il s’écarta et vit dans son regard la peur. Il lui embrassa le nez et lui dit :  

 

- Pardon Katy.  

 

Elle lui sourit hésitante et il lui dit :  

 

- Hum et si on passait la commande ?  

- Bonne idée ! j’ai faim !  

 

Il l’aida à se redresser et lui dit :  

 

- Tu étais à ton cours de dessin ?  

- Oui !  

- Et as-tu encore une fois dessiné des hommes nus ?  

- Idiot ! cette fois-ci c’était une sculture qu’il a fallut représenter.  

- Tu me montres ?  

- Comme ils étaient pas finis on les a laissé en classe.  

- C’est pas dur de reprendre un dessin commencé ?  

- Si ! des fois on a du mal à arborer le même style que précédemment. C’est justement pour nous faire acquérir notre propre style qu’on nous fait dessiner en séance. Et toi ?  

- On est en stage à ce moment… du coup j’ai pas arrêté de faire des massages !  

- Ah ! et c’était à quel genre de personnes ces massages ?  

- Seriez-vous jalouse jeune fille !  

- Qui sait ? fit-elle sur le même ton.  

 

Il sourit. Ils savaient tous les deux que l’un et l’autre était jaloux des personnes du sexe opposé que qu’ils rencontraient chacun de leur côté. Bryan était moins inquiet des camarades de classe de Katy plutôt que des jeunes hommes avec qui elle bavardait tout à l’heure. Les modèles et dessinateurs discutaient ensemble de tout et de rien. Mais Katy et Bryan se faisaient confiance, et ce dernier avait bien l’intention de rassurer l’adolescente ad vitam eternam.  

 

La soirée se passa très bien et quand ils furent tous les deux sur le canapé Bryan banda les yeux de l’adolescente qui fut très surprise et il fit glisser délicatement un bague à l’annulaire gauche. Une fois chose faite, Katy enleva le bandeau rapidement. Et regarda sa main.  

 

- Mais c’est… c’est…  

- Une bague de fiançailles !  

- Alors tu es sûr… murmura Katy.  

- Katy – il lui prit son visage dans ses mains et dit – à partir du moment ou j’ai décidé de sortir avec toi j’ai décidé que cela serait sérieux ! je t’aime Katy…  

- Tu veux qu’on se fiance ?  

- Oui. Et toi ?  

- Oui ! bien sûr !  

 

Elle se jeta dans ses bras et ils s’embrassèrent. Il lui dit :  

 

- Pour le mariage on est pas pressé, cela peut-être dans deux ans dans quatre, dans six. Mais je voulais que tu sois sûre que moi c’est un véritable engagement.  

- Ok. On verra !  

 

Katy regarda sa bague et la fit tourner à son doigt.  

 

- Tu as dû la payer cher…  

- Ne t’en fais pas pour ça !  

 

Elle lui sourit, elle était rassurée et heureuse.  

 

 


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