Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 14-07-06

Ultimo aggiornamento: 02-01-08

 

Commenti: 185 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Un souvenir intarissable...

 

Disclaimer: Les personnages de "Remember me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo - les personnages extérieurs m'appartiennent !

 

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   Fanfiction :: Remember me

 

Capitolo 22 :: La persévérence est salutaire

Pubblicato: 19-12-06 - Ultimo aggiornamento: 19-12-06

Commenti: Salut tout le monde ! je sais que ce chapitre va beaucoup plaire à Eden et j'espère qu'il plaiera aussi aux autres lecteurs ! Je remercie mes reviewers ^^ ! J'espère que vous continuerez à en mettre ! ^^ ! bonne lecture à tous !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

Le samedi elle avait fait les magasins avec des amies et avait forcé sur ses jambes. Résultat elle ne pouvait pas sortir avec les béquilles…  

Elle proposa à Seito de remettre ça au week-end suivant, mais ce dernier lui dit que ce n’était pas grave si elle utilisait le fauteuil.  

 

L’adolescent la poussa donc en direction du parc d’attraction, arrivés là-bas, Katy tint à se débrouiller seule avec son fauteuil et ils discutèrent de tout et de rien.  

 

Bryan qui était avec Keiko vinrent à leur rencontre et tout de suite le jeune homme regarda le fauteuil roulant et demanda :  

 

- Pourquoi tu as pris le fauteuil Katy ?  

- Hier j’ai trop forcé et du coup ce matin j’ai les jambes tellement endolories… fit-elle en haussant les épaules. Mais ce n’est pas grave ça nous empêchera pas de nous amuser ! hein Seito !  

- C’est sûr ! je m’arrête pas à ce genre de détails.  

- Bryan tu ne me présente pas ? fit la jeune femme à ses côté.  

- Oh si, excuse moi ! je te présente Seito et Katy, Katy je te présente mon amie Keiko.  

- Et si nous allions boire un coup avant de commencer les attractions ? proposa gentiment Keiko.  

- Avec plaisir ! fit Katy le sourire aux lèvres.  

 

Katy entreprit de se diriger elle-même vers la buvette quand Bryan se mit à pousser son fauteuil elle lui demanda :  

 

- Pourquoi ?  

- Parce que j’ai pas fait tes massages jeudi soir et vendredi…  

- Je vois.  

 

Seito et Katy partirent dans une discussion dont ils avaient le secret sur un thème aussi banal que les mangas, domaine obscure pour le jeune homme et qui du coup jeta un œil à son amie et lui sourit cette dernière s’accrocha à son bras.  

 

Keiko entreprit de faire connaissance avec l’adolescente, la jeune femme sentait que si elle voulait avoir vraiment Bryan pour elle il fallait qu’elle soit amie avec sa protégée.  

Elle l’avait trouvé étrange la veille quand il lui avait proposé de l’accompagner au parc d’attraction, ça faisait une semaine qu’il n’avait pas répondu à ses appels, bien sûr il avait eu beaucoup de travail, mais elle s’inquiétait.  

 

- Dis moi Katy ?  

- Oui.  

- Tu as connu Bryan comment ?  

- C’était le meilleur ami de mon frère, quand il est mort il a eu pitié et s’est occupé de moi.  

- Katy ! tu sais bien que c’est faux ! fit Bryan agacé par la minimisation de leur relation.  

- C’est pourtant la vérité. Et vous Keiko ? changea de sujet Katy évitant ainsi une confrontation.  

- Je suis en médecine en quatrième année.  

- Vous envisagez une spécialisation ?  

- Oui la pédiatrie.  

- C’est super ça enchaîna l’adolescente ignorant le regard furieux de Bryan.  

- Et toi jeune fille tu as des ambitions ?  

- Oui ! je veux devenir Architecte.  

- Et toi Seito ?  

- Je ne sais pas encore trop, j’ai envie de faire trop de choses… je ne suis pas aussi décidé que Katy sur ma future profession.  

- C’est vrai que vous avez le temps, vous avez quel âge ?  

- 14 ans environ fit Katy.  

- En fait c’est à cause de ta jeune amie que tu veux devenir Kiné ?  

 

Bryan se contenta de hocher la tête.  

 

- Oui c’est pour elle, parce qu’elle déteste qu’on la touche, et comme je la connais bien elle n’y voit pas trop d’inconvénient.  

- Et tu as de la rééducation souvent ?  

- Normalement je tiens sur mes jambes avec des béquilles fit-elle. Mais j’ai les jambes tellement tendues que je peux pas faire quoi que ce soit aujourd’hui. Et puis…  

 

Elle montra ses mains avec quelques rougeurs :  

 

- ça les repose aussi un peu.  

 

La jeune femme prit les mains et regarda de plus prêt :  

 

- C’est parce que tu sers trop les béquilles.  

- Je sais, mais si je le fais pas, je n’arrive pas à me concentrer suffisamment pour marcher. Ce que vous vous faites naturellement moi je dois réfléchir beaucoup plus sur comment marcher, avancer un pied puis l’autre…  

- Ça fait longtemps que tu es dans un fauteuil ?  

- Depuis l’âge de trois ans.  

- Et que tu marches ?  

- Trois ans ! enfin que je me tiens debout après ça a été une question de travail ! je dois beaucoup à Bryan pour ça !  

- Hé Katy ?  

- Oui ?  

- Tu viens on va chercher des barbes à papa ! vous en voulez ?  

- Volontiers fit Keiko.  

- Moi aussi je veux bien.  

 

Katy dégagea avec facilité son fauteuil et avec Seito tout en allant au stand de confiserie se mirent à discuter comme ils en avaient tant l’habitude.  

 

- C’est une adolescente tout à fait charmante ! fit Keiko.  

- Oui, mais elle est à l’adolescence et a un caractère en acier trempé.  

- Elle t’a blessé ?  

- Oui… quand elle met sur le compte de la pitié ce que j’ai fait pour elle ! ce qui est faux. Je l’aime beaucoup, comme une petite sœur, je n’ai jamais eu pitié d’elle.  

- Je sais… et je sais aussi que tu l’aimes plus que bien fit la jeune femme en se levant suivit de près par son petit-ami.  

- Qu’est ce que tu racontes ?  

- C’est clair non ? au début je me demandais pourquoi tu passais autant de temps avec cette jeune fille, quand je l’ai vu en fauteuil j’ai compris pourquoi, parce que tu es kiné et que tu peux l’aider. Mais ça n’explique pas la jalousie que tu as vis à vis de ce garçon.  

- Je ne suis pas jaloux de Seito !  

- Ah bon ? pourtant tu te vexes facilement quand elle n’a pas besoin de toi…  

- C’est une amie, j’aime lui rendre service…  

- Regarde les ces deux là, ce jeune garçon ne fait aucun cas de son handicap, et leurs yeux brillent quand ils sont sur un sujet qui les occupe tous les deux. Que ressens-tu quand les regarde ?  

 

Bryan reporta son attention sur sa meilleure amie, elle rigolait et semblait à l’aise avec Seito, et il ressentit un drôle de sentiment : de l’amertume. Il se mordit la lèvre inférieure.  

 

- Tu ne m’as jamais regardé comme ça, fit simplement Keiko.  

- Keiko…  

- Tu aimes cette jeune fille.  

- Elle est trop jeune justement !  

- Elle va grandir, c’est dans l’ordre des choses, une différence de 8 ans aujourd’hui te paraîtra dérisoire dans quelques années.  

- Ils sont si bien ensemble tous les deux… je ne veux que son bonheur.  

- Tu dis ça mais supporteras-tu de la voir l’embraser ? bon je vais y aller.  

- Keiko ! mais pourquoi tu pars ?  

- J’étais venu chercher des réponses à ton manque d’entrain à notre relation et j’ai eu mes réponses. Quoi que tu puisses dire, ton cœur est déjà bien enchaîné à cette jeune fille si tu ne veux pas le regretter vas-y lance toi.  

 

Sur ce elle alla voir les deux jeunes gens pris une des barbes à papa et embrassa la jeune fille et lui murmura quelque chose à l’oreille. Ce qui valut un sourire éblouissant de la part de l’adolescente.  

Cette dernière discuta un moment avec Seito, mais ils furent interrompu par Bryan qui leur demanda s’il y en avait pour lui, Katy lui donna.  

Juste à ce moment là, une jeune fille déclara :  

 

- Bonjour les amoureux !  

- Saki ! mais qu’est ce que tu fais là ? demanda Seito.  

 

L’adolescente visiblement d’un age proche du leur eut une moue boudeuse et dit :  

 

- ça te fait pas plaisir d’avoir ta sœur avec toi ! fit-elle en se jetant dans ses bras réclamant un câlin à son grand-frère.  

 

Seito la reçut surpris et il vit que Katy était morte de rire, elle ne se fâcherait pas pour cette interruption.  

- Frère adoré ! tu me donnes ta barbe papa ? s’il te plait et je ne fais pas de colère !  

 

Katy éclata de rire sous le regard perplexe de Bryan qui lui demanda ce qu’il y avait, elle lui confia :  

 

- Quand Seito lui a dit qu’on allait à la fête foraine elle était pas contente de pas venir, il faut comprendre elle habite pas à Tokyo mais chez son père un à Yokohama et Seito lui a dit que si elle se débrouillait pour venir, il n’y avait aucun problème. Il pensait pas qu’elle réussirait !  

- Ah je vois !  

- Tous les deux sont inséparables un peu comme toi et moi avant ! fit-elle. Hé Seito, Saki, vous voulez pas qu’on avance ?  

- Oui pourquoi pas !  

 

Ensemble le frère et la sœur s’attaquèrent aux auto tamponneuses, au grand-huit. Autant d’attractions que Katy ne pouvait pas faire mais cela ne l’embêtait pas du tout. Par contre elle put enfin être avec son petit-ami pour faire le jeu de la tasse de thé, mais contrairement aux autres enfants et adolescents ils ne s’amusèrent pas à tourner sur eux-mêmes. Ils étaient en grande discussion.  

 

« Moment d’intimité loin des deux gêneurs » songea Bryan malgré lui.  

 

A la sortie du manège Seito aida Katy à sortir et maladroitement rejoignit son fauteuil en marchant, il la tenait par la taille. Bryan se retint in extremis d’intervenir quand il sentit le regard de Saki qui lui adressait un sourire !  

Arrivé devant le manège des amoureux, il s’agissait d’une embarcation dans une espèce de chaloupe en forme de cœur, Seito avait pris tout son courage et avait dit :  

 

- Bon vous nous attendez ?  

 

Bryan était resté impassible et pourtant, il rageait. L’objectif de ce tunnel il le savait c’était de s’embrasser. Alors qu’il voyait Katy et Seito faire la queue, Saki lui dit vaguement qu’elle allait aux toilettes.  

Qu’est ce qui l’avait finalement poussé à dépasser tout le monde pour la rattraper il n’aurait su le dire. Mais il arriva trop tard, elle n’était pas dans la queue. Il frappa sa cuisse de colère, quand une voix derrière lui demanda :  

 

- Est ce que par hasard tu voulais m’empêcher de monter dedans ?  

- Katy ? tu n’es pas avec Seito ?  

 

Elle secoua la tête et lui demanda :  

 

- Je préfère la hauteur…  

- Dominer le paysage.  

 

Elle acquiesça.  

 

- Pourquoi tu ne voulais pas que je monte avec Seito ? demanda-t-elle.  

 

Elle espérait de tout son cœur qu’il ne lui sortirait pas son éternel « pour te protéger ». Au lieu de répondre il s’obligea à réagir, il poussa le fauteuil de sa meilleure amie jusqu’à la grande roue, heureusement il n’y avait personne. Il demanda à ce qu’on garde le fauteuil il mit les affaires de Katy sur son épaule et l’enleva dans ses bras, ils avaient besoin de discuter, et de discuter sans interruption diverses.  

 

Une fois en hauteur elle demanda :  

 

- Alors pourquoi ?  

- A ton avis ?  

- Je ne sais pas… je ne préfère pas me faire de fausses idées ajouta-t-elle prudemment.  

- Et si je te dis que la perspective de te voir embrasser un garçon ne m’a du tout réjouie.  

- Encore la promesse à toi-même pour me « protéger », fit-elle agacée.  

- Non. Si j’affirmais ça une fois de plus je crois que je m’enfoncerai à jamais et je te perdrai.  

- …  

- tout ses mois à ne pas pouvoir te voir tous les jours ça m’a manqué, aussi quand tu as bien voulu que je revienne te faire tes massages je me suis dis « génial comme avant ». mais…  

- ce n’était plus comme avant et cela ne le sera plus jamais.  

- Non c’est vrai… et malgré le fait de te voir pour la rééducation, tu me manquais, des moments comme quand tu as fait mon portrait m’a terriblement manqué. J’aime discuter avec toi…  

- Je n’ai pas des connaissances poussées je dois t’ennuyer.  

- Tu as presque quatorze ans, c’est tout. Je sais que tes sujets de conversations évolueront et je dois avouer que j’aime parler avec toi de ce qui t’intéresse.  

- Et Keiko ?  

- Elle a compris en une demi-heure ce que j’ai mis des mois à repousser. Pour moi tu étais trop jeune.  

 

Elle eut un sursaut et dégagea sa main de celle de Bryan. Il lui reprit et massa la paume comme il le faisait depuis des années, de simples massages…  

 

- Mais Keiko m’a dit que tu grandirais et que la différence d’age qui est impressionnante aujourd’hui car je suis un jeune homme et toi une adolescente, le serait moins dans quelques années, et elle a raison. J’ai pensé à te laisser vivre ta vie car je trouvais que Seito et toi formiez un beau couple… seulement l’idée de te voir l’embrasser.  

- …  

- j’ai pensé aussi te laisser tranquille pendant quelques années et voir s’il me resterait une chance avec toi dans quelques années.  

 

Cette fois-ci elle écarta totalement sa main les mettant en arrière pour être sûr qu’il ne la récupérerait plus. Elle était blessée.  

 

- Mai encore une fois cela aurait été jouer avec le feu comme me l’a dit Ryo, qui me dit que dans 8 ans tu n’auras pas quelqu’un ?  

 

Il s’accroupit dans la petite cabine immobilisée tout en haut, il appuya sa tête contre l’épaule de la jeune fille :  

 

- Je ne veux pas prendre ce risque… murmura-t-il. Mais si tu es bien avec Seito je t’embêterai pas… promis.  

- Idiot, fit Katy, la gorge enrouée.  

 

Il releva son visage elle avait les larmes aux yeux.  

 

- Pourquoi tu pleures ? je te mets encore mal à l’aise c’est ça ?  

- Non. Idiot car Seito n’a jamais été que mon meilleur ami.  

- Quoi ? mais vous sortez ensemble depuis trois semaines…  

 

Il s’écarta et la regarda avec des yeux comme des soucoupes.  

 

- On joue bien hein ? – Bryan se prit un corbeau sur la tête – Tu ne peux pas le savoir ! mais Seito fait parti de l’association des Flandres et quand je lui ai proposé de jouer la comédie il a tout de suite dit oui !  

 

S’ils n’étaient pas dans une capsule à une quinzaine de mètres du sol, Bryan serait tombé à la renverse…  

 

- Mais pourquoi ?  

- J’en avais marre d’essayer de trouver un copain qui te ressemblerait ! chaque fois que je les mettais devant mon handicap, ils partaient en courant, avoua-t-elle un peu blessée. Sauf Seito, mais Seito est un copain, juste un copain. En plus il sort déjà avec Saki !  

- Saki n’est pas sa sœur ?  

- Non pas du tout ! elle aussi fait parti de l’association depuis cette année.  

- Et pourquoi cette mise en scène ?  

 

Il vit qu’elle hésitait, elle avait encore peur qu’il recule. Il kidnappa une nouvelle fois sa main et la massa tendrement.  

 

- Alors ?  

- Pour te faire craquer… avoua-t-elle rougissante.  

- Qu’est ce qui faisait croire que je craquerai ? demanda-t-il surpris.  

- Les autres disaient que tu t’intéressais à moi peut-être davantage que tu ne disais, je les croyais pas. Mais… - elle rougit davantage – le jour ou tu m’as vu en sortant de la salle de bain, si tu avais été indifférent tu te serais tourné… tu aurais réagi rapidement… mais tu n’as pas bougé, tu m’as regardé fixement éberlué. J’étais très gênée je suis pudique !  

- Je le sais ! a ton avis pourquoi je ne te dis pas de faire les séances en sous-vêtements comme ils te demandent au centre ?  

 

Elle lui sourit, il était vrai qu’elle avait beaucoup aimé sa délicatesse sur ce sujet. Elle demanda timidement :  

 

- Et maintenant ?  

 

Un silence s’établit entre eux, Bryan ignorait l’attitude à adopter, bien sûr maintenant tout était aussi clair dans sa tête que nébuleux, comment se comporter avec Katy à présent ?  

 

- Nous verrons au jour le jour…  

- Au jour le jour ? répéta l’adolescente incrédule.  

- Doucement, nous avons le temps… pour le moment c’est un peu délicat jeune fille ! tu es une adolescente et je suis majeur ! tu n’as même pas fini le collège !  

 

Elle fronça les sourcils… il lui dit tout en la prenant sur ses genoux et lui murmura :  

 

- Cela ne veut pas dire que notre relation n’évoluera pas, ma puce… juste qu’elle évoluera à ton rythme. Doucement mais sûrement et dans le sens qu’on voudra lui donner.  

 

Katy sembla satisfaite et se laissa aller dans le cou du jeune homme, comme elle le faisait enfant, mais ils savaient l’un comme l’autre qu’à présent cela aurait une autre signification, une promesse.  

 

Ils s’écartèrent quand la machine se remit à bouger, Katy était un peu gênée, après tout c’était son vrai premier petit-ami. Il la rassura d’un sourire. Bryan saurait la guider.  

 

Cette réserve qu’il avait toujours eu avec ses anciennes petites-amies, il saurait le mettre à profit pour cette jeune fille avec laquelle il s’interdirait de ne pas faire les choses dans l’ordre. Rester à son écoute.  

 

Le sourire qu’il vit sur le visage de Katy rassurèrent Seito et Saki qui pourrait à nouveau profiter de son petit-ami tranquillement !  

Ces deux derniers se tenaient la main à présent. Bryan déposa avec délicatesse l’adolescente dans son fauteuil. Seito et Saki prétextèrent un rendez-vous pour s’éclipser.  

 

Bryan observa Katy et vit son visage que quelque chose n’allait pas, il se baissa et lui demanda :  

 

- Tu as mal quelque part ?  

 

Il regarda les jambes de l’adolescente la gauche semblait être plein de soubresauts et de spasmes de douleurs.  

 

- Tu aurais dû me le dire !  

- Ça faisait pas si mal tout à l’heure en arrivant… fit-elle les larmes aux yeux.  

 

Il la conduisit rapidement vers un banc il la transvasa et doucement massa son tibia, il resta bien vingt minutes à la masser. Il se redressa et demanda :  

 

- ça va mieux ?  

 

Elle opina du chef. Il s’assit à côté d’elle et l’attira contre lui. Et déposa un baiser sur son front. Elle lui dit taquin :  

 

- J’espère qu’un jour j’aurais droit à mon premier baiser quand même !  

 

Il la regarda subjugué et lui demanda surpris :  

 

- Avec la multitude de copains que tu as fait défiler devant moi ou plutôt devant ton oncle et ta tante, il y en a pas eu un qui t’a embrassé ?  

- Jamais au premier rendez-vous ! et au deuxième je les mettais face à mon handicap ! les plus récalcitrant à me quitter je les chassais moi même.  

 

Elle ne le regardait pas, elle avait même murmuré tout ça.  

 

- Parce qu’au final je t’aimais trop pour réussir à sortir avec d’autres…  

 

Il déposa un nouveau baiser sur son front et lui dit :  

 

- Tant mieux.  

- Hein ? fit l’adolescente en relevant la tête.  

 

Bryan arborait un sourire amusé et satisfait :  

 

- Comme ça je serai le premier pour tout.  

- Idiot…  

- Oui mais je suis « ton idiot ».  

 

Elle éclata de rire et dit :  

 

- Tout à fait !  

 

L’adolescente ne put s’empêcher de bailler.  

 

- Tu es fatiguée ?  

- J’ai mal dormi.  

- A cause des crampes ?  

- Oui… entre autre.  

- C’est quoi ce « entre autre ».  

- Bah te voir avec ta petite-amie n’était pas une belle perspective pour moi !  

- Idiote.  

- Ah non ! ça c’est mon mot et il t’es adressé ! fit-elle mi-figue mi-raisin.  

 

Il secoua la tête et lui dit :  

 

- Je vais te ramener au café et te faire tes massages et tu feras une sieste…  

- une sieste à quatorze ans ? grommela-t-elle.  

- C’est ça ou ce soir à 19heures tu vas tomber le nez dans ta soupe !  

- Pff.  

- Si tu veux je resterai à Cat’s pendant ta sieste.  

- Tu ferais ça ?  

- Oui. J’irais chercher mes affaires et je réviserai en attendant.  

 

Le sourire qu’il vit apparaître sur le visage de l’adolescente lui fit chaud au cœur, mais il lui dit taquin :  

 

- A une seule condition !  

- Laquelle ?  

- Que tu remettes nos photos dans ta chambre !  

 

Elle eut un sourire magnifique, car elle ne s’était pas trompée sur la raison de son départ précipité le jeudi soir ! il avait vu les mini photos ! dire que Seito les avaient fait justement à cet effet mais il aurait dû tomber dessus plus tard !  

 

- Evidemment !  

 

Quand ils arrivèrent au café, Miki Falcon et Ryo surent que quelque chose avait changé, Bryan semblait apaisé et Katy ravie ! que c’était beau de revoir son sourire en toute circonstance.  

Le sourire de leur protégée faisait plaisir à voir, depuis quelques mois elle était devenue fragile, combien de fois Miki s’était-elle retenue d’aller la consoler quand elle l’entendait pleurer d’amertume ? Visiblement maintenant tout irait bien, il faudrait juste les guider pour qu’ils ne fassent pas d’erreur. Par respect pour eux, les adultes ne firent aucun commentaire.  

Bryan porta naturellement Katy jusqu’à sa chambre il lui demanda si elle voulait des vêtements particuliers pour sa séance, elle hocha la tête et lui montra un t-shirt et un short posé sur une chaise il sourit et sortit le temps qu’elle se change.  

 

Il descendit chercher le fauteuil et ignora les regards amusés du groupe d’adultes, il savait qu’il devrait se justifier mais il avait comme l’impression qu’ils ne seraient pas difficile de les convaincre de son sérieux et de sa sincérité. En attendant, Bryan voulait souffler un peu, ne pas à avoir à se justifier maintenant.  

Il remonta donc à l’étage tapa à la porte et entendit un entré…  

Katy lui demanda amusée :  

 

- Tu tapes à la porte maintenant toi ? c’est nouveau ?  

 

Il sourit, il referma la porte et s’agenouilla devant elle et l’embrassa sur le front et lui dit :  

 

- Je suis un jeune homme civilisé, et un gentleman frappe toujours à la porte de sa promise !  

 

Katy faillit tomber à la renverse et lui dit :  

 

- Vaut mieux entendre ça que d’être sourd !  

- Sans aucun doute ma puce…  

 

Etrangement le terme « ma puce » ne dérangeait plus la jeune fille, au contraire, elle aurait aimé qu’il trouve d’autres mots mais Katy savait que cela viendrait avec le temps.  

Doucement il l’aida à s’allonger, il ajusta le dos de la jeune fille pour qu’elle ne soit pas tordue. Il la vit rougir légèrement, le jeune homme fit comme s’il n’avait rien vu. Il était vrai que la situation était incongru mais cela n’avait pas d’importance.  

Il agirait comme il le faut, il commença à masser la jambe gauche, de bas en haut dénouant çà et là les tensions dans les nerfs, il massa les articulations. Les fit plier, il appuya le pied de la jeune fille contre lui pour l’aider à détendre ses orteils qui faisaient presque des angles droits tellement ils avaient été sollicité.  

 

- J’aurais toujours besoin de massage n’est ce pas ? demanda Katy.  

 

Bryan la regarda alors qu’il massait la plante du pied.  

 

- Je suppose que oui, tu as de la sensibilité dans les jambes mais pas autant que les autres…  

- Je récupèrerais sans doute jamais cette sensibilité perdue…  

- De toute façon c’est pas dérangeant de te faire masser non ?  

- J’aime pas quand on me touche depuis toute petite.  

- Et avec moi ?  

- C’est différent et tu le sais.  

- Tant mieux ! dans la mesure ou je vais te masser à partir de demain tout les matins et tous les soirs.  

- Mais… cela va te contraindre, fit l’adolescente en se redressant.  

 

Il l’obligea à s’allonger à nouveau alors qu’il s’occupait de la jambe droite à présent.  

 

- Tu ne m’as jamais contraint à quoi que ce soit Katy. Ce que je fais c’est avec plaisir ! et je le ferai aussi souvent qu’il sera nécessaire.  

 

Elle fit narquoise :  

 

- Et bien quand tu te réveilles c’est pas à moitié !  

- Tu sais bien que « mieux vaut tard que jamais ! ».  

- Je suppose oui !  

 

Il continua son massage de la jambe puis s’attaqua aux mains pendant cette dernière étape ils ne se quittèrent pas des yeux, aucune parole prononcé.  

Bryan savait que demain elle serait un peu incrédule et qu’il devrait lui montrer les prochains jours sa résolution et la convaincre qu’il n’avait pas pitié d’elle. Loin de là, il était même très fier d’elle. Il fit la même chose avec la main droite. Il sortit de son sac de la pommade qu’il appliqua sur les marques.  

 

- A quoi penses tu ? demanda-t-il doucement.  

- Au fait que j’aimerais avoir un câlin.  

 

Puis prenant conscience de ses mots elle bredouilla un « oublie » et s’écarta. Elle grimaça légèrement.  

 

- Katy ça va ?  

- C’est rien.  

 

Malgré sa dénégation il souleva le t-shirt dans le dos et il vit un bleu énorme.  

 

- Mais qu’est ce que c’est Katy ?  

 

L’adolescente eut une moue d’enfant et dit :  

 

- Hier j’étais tellement fatiguée que quand je me suis levée dans la baignoire pour sortir je suis retombée et je me suis fait ce bleu… c’est ridicule hein ?  

- Oh, ma puce.  

 

Il la souleva dans ses bras et l’allongea sur le lit, il lui dit :  

 

- Mets toi sur le ventre et enlève ton t-shirt.  

- Mais…  

- Katy…  

- Ok.  

 

Elle s’exécuta en rougissant dessous elle n’avait pas de soutient-gorge et elle se retourna gênée et se retourna aussi vite que possible. Il lui dit :  

 

- Tu aurais dû me prévenir ! grommela le jeune homme embarrassé.  

- J’aime bien ne pas avoir de soutient-gorge ! c’est chiant ces trucs c’est barbare ! alors le soir je les enlève !  

- Et en attendant c’est moi qui suis incapable de bouger !  

 

Elle se retourna juste pour voir sa tête et lui dit :  

 

- Je ferais attention à présent !  

- Mais non, ma puce c’est juste que… oh et puis zut. Tu es très mignonne !  

 

Elle lui jeta un regards noir et attendit qu’il pose la crème sur son dos pour masser le bas du dos. Il alla pour retourner le short car il le dérangeait il demanda cependant :  

 

- Rassure-moi Katy, tu as bien une culotte sous ton short.  

 

Elle piqua un far et il se prit un oreiller en pleine poire et elle se retourna vivement et couvrit sa poitrine de l’autre oreiller. Avant d’attraper un t-shirt qu’elle enfila rapidement avant de faire tomber Bryan sur le dos, surpris ce dernier tomba en arrière. Elle appuya ses mains sur chacune des épaules et se retrouva donc à califourchon sans aucune mauvaise pensée et lui dit :  

 

- Alors toi tu exagères fit-elle exaspéré. Si j’ai pas de soutient-gorge c’est parce qu’il me faisait mal celui d’aujourd’hui si tu avais regardé tu aurais vu que j’avais une marque rouge dans le dos. J’aimerai bien te voir avec un soutient-gorge moi ! pour savoir combien de temps tu tiens avec ces objets de tortures !  

 

Bryan sourit amusé par la situation.  

 

- De deux ! oui monsieur je porte une culotte sous mon short ! je ne suis pas une perverse moi !  

- Que dois-je en déduire ?  

- Et de trois ! quand elle est adolescente on change d’adjectif qualificatif on passe de « mignonne » à « belle » et puis j’ai toujours pas eu mon bisou ! fit-elle en plissant le nez.  

- Je ne dirais qu’une chose ! j’ignore lequel de nous deux est le plus obsédé des deux jeune fille , de un, ce n’est pas moi qui suit à califourchon, de deux, qui n’ait pas de soutient-gorge et heureusement d’ailleurs ! et de trois ce n’est pas moi qui quémande un bisou en déclarant qu’on s’embrasse pas au premier rendez-vous.  

 

Cette fois-ci c’était sûr selon Bryan, sa Katy allait pouvoir faire concurrence à son oncle niveau incandescence. Cependant, elle n’eut pas l’attitude qu’il attendait car malgré sa gêne et avant de se dégager hâtivement elle déposa un baiser ou plutôt un effleurement sur les lèvres de son petit-ami. Et elle lança :  

 

- Aller lentement ok ! mais pas trop non plus si non tu vas finir frustré !  

 

Sur ce elle lui tourna le dos enleva son t-shirt à nouveau et s’allongea les bras le long de son corps, attendant les mains chaudes et efficace de Bryan. Une fois remis de ses émotions, le pauvre jeune homme se rendit à l’évidence que sa jeune amie avait une idée bien précise du déroulement de leur relation. Quoi qu’elle en disait, il irait aussi lentement que nécessaire. Il n’était pas pressé, et il voulait qu’ils s’apprivoisent de ce côté là de la relation avant de passer à autre chose. Doucement il remit de la pommade et repris son massage. Il descendit doucement le short, il la sentit se crisper légèrement. Il lui murmura un « idiote » au creux de l’oreille avant de finir son massage il mit également de la pommade à l’endroit ou la bretelle lui avait fait du mal.  

Quand il eut fini, il voulut lui dire que c’était bon, mais l’adolescente confiante s’était assoupie un petit sourire de satisfaction sur le visage. Il avança et déposa un tout petit baiser un effleurement sur ses lèvres et murmura à son oreille :  

 

- Je confirme très mignonne avec promesse de perfection quand tu sera devenue une jeune femme ma puce…  

 

Il trouva au pied du lit un drap il l’étendit sur elle pour la protéger de tout. Puis il descendit.  

L’adolescente ouvrit les yeux, ils pétillaient. Elle les referma et s’endormit.  

 

 


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