Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 14-07-06

Ultimo aggiornamento: 02-01-08

 

Commenti: 185 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Un souvenir intarissable...

 

Disclaimer: Les personnages de "Remember me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo - les personnages extérieurs m'appartiennent !

 

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   Fanfiction :: Remember me

 

Capitolo 34 :: Tomas et ses questions

Pubblicato: 07-05-07 - Ultimo aggiornamento: 07-05-07

Commenti: Voici enfin le chapitre 34, à cause de mes révisions examens et concours, je n'avais pas pu écrire la suite avant, pour le chapitre 35 il faudra donc attendre la fin du mois de mai au moins ! je vous dis bonne lecture et n'oubliez pas un petit mot ! merci à mes deux reviewers ! à bientôt ^^

 


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Nicolas arriva devant le lycée d’Haruka avec un peu d’avance et il attendit appuyé contre le mur de l’entrée, les bras croisés. Il avait eu une discussion fort intéressante avec le nettoyeur au sujet de l’anniversaire de la jeune femme. En effet, ce dernier lui avait dit qu’elle refusait de le fêter. A cet instant là, Ryo avait vu un sourire énigmatique sur le visage du jeune homme, mais ce dernier n’avait rien expliqué.  

Quelques minutes plus tard, la sonnerie de fin de classe retentit, aussitôt le regard de Nicolas s’attarda sur les personnes qui sortaient, il voulait repérer sa petite-amie immédiatement.  

Inconscient d’être entouré par des lycéennes qui l’observaient avec un regard intéressé ce jeune homme habillé d’un jean, d’un blouson noir et d’un pull à col roulé. Soudain son sourire s’affirma quand il vit l’objet de ses tourments arriver avec Yuutsu. Il se dégagea des jeunes filles et alla à sa rencontre. Il s’immobilisa à deux pas d’elle.  

 

- Tu as passé une bonne matinée ma chérie ?  

 

Sentant le regard scrutateur des différents élèves autour d’eux Haruka sentit ses joues rougirent et hocha simplement la tête.  

 

- Tant mieux, nous allons maintenant chercher notre fils pour l’inviter à manger.  

 

La jeune femme ouvrit la bouche, elle se mit à trembler et Nicolas reconnut les prémices de futures larmes. Il s’avança vers elle et caressa sa joue et lui murmura :  

 

- Ignore ceux qui nous entourent, je veux que tu sois heureuses mon amour…  

 

Il déposa un tendre baiser sur sa joue et lui prit son sac de la main. Il le mit sur son épaule et passa un bras possessif autour de la taille.  

 

- Allons affronter ces idiots, nous leur montrerons.  

 

Autour d’eux, le temps parut s’immobiliser ils les dévisagèrent stupéfait. Bien sûr, presque tous savaient qu’Haruka Makimura était maman d’un petit garçon de quatre ans, mais ils n’avaient jamais rencontré le papa.  

Ils avaient émis leur propre théorie, pensant qu’elle était une fille facile, certains garçons avaient essayé de tenter leur coup, mais la seule chose qu’ils avaient récoltés étaient des coups de genoux. Il s’était avéré après quelques temps que la jeune fille n’était en rien facile. Elle avait même repoussé certains qui voulaient vraiment se lier à elle.  

Les filles, elles l’avaient toujours regardée de haut, cela ne leur serait jamais arrivée à elle d’attraper un mouflet. Pourtant tous s’étaient laissé charmer par sa force tranquille, elle avait su se montrer douce et ferme, elle n’avait jamais toléré qu’on lui adresse la parole de manière déplacée. Et il s’était avéré qu’elle était studieuse et qu’elle adorait son fils.  

Il venait parfois accompagné de son grand-père la chercher au lycée et à chaque fois, ils assistaient au petit garçon qui courrait se réfugier dans les bras de sa mère.  

En général, ils voyaient Haruka sérieuse et appliquée avec un regard par moment un peu triste et nostalgique.  

Mais aujourd’hui, ils l’avaient vu rayonnante, elle était heureuse. Et à présent ils connaissaient la raison de son bonheur, le père de son fils était revenu et à sa manière d’asseoir sa possession, il était très amoureux d’elle.  

 

Nicolas et Haruka sortirent de l’établissement et naturellement leur pas les conduisirent en direction de l’école maternelle.  

 

- Ça va Haru ?  

- Oui…  

- Tu es sûre que ça va ? tu as l’air rêveuse.  

 

Haruka se tourna vers lui et murmura :  

 

- Je pensais aux ragots qui vont sortir du fait que tu soies venu me chercher au lycée…  

 

Nicolas fronça les sourcils et demanda :  

 

- Tu aurais préféré que je ne vienne pas ?  

- Oh non ! cela fait depuis que je suis ici que tout le monde émet des hypothèses de la moins flatteuse, comme quoi je suis une fille facile, à celle que j’ai été lâchement abandonnée par le père de mon fils.  

- Tu n’as jamais rectifié la vérité ? à savoir que j’étais mort ?  

- Tu n’as pas l’air d’être mort, Nicolas, fit-elle amusée.  

- Oui mais tu l’as cru…  

 

Elle secoua la tête.  

 

- J’ai toujours espéré ton retour et surtout je n’ai jamais compris pourquoi on avait pas retrouvé ton corps si tu étais mort.  

 

Elle appuya sa tête contre son épaule.  

 

- Pour Tom, il valait mieux que je dise que tu étais morts mais je ne voulais pas le dire au lycée. Pour l’équilibre de Tomas et Katy c’était préférable d’agir ainsi.  

- Pas pour toi ?  

- Moi je savais que ton corps n’avait pas été trouvé.  

- Au final il aurait mieux fallut que je meure…  

 

Il ne la vit pas venir mais il se retrouva avec une claque magistrale sur la joue, il vit le regard furieux de son amie. Puis elle abattit de toutes ses forces ses poings sur son torse. Les larmes qui coulaient sans discontinuer sur ses joues elle lui dit :  

 

- Comment peux-tu penser une chose pareille !!!!!  

 

Nicolas d’abord surpris finit par agripper les poignets de la jeune femme et de les maintenir.  

 

 

- Haruka !  

- Si tu n’étais pas revenu… murmura-t-elle. Il n’y aurait jamais eu personne d’autre. Tu comptes vraiment me laisser sur une seule expérience sexuelle, qui en plus n’a pas été un très bon souvenir pour moi ?  

 

Nicolas la regarda avec des yeux exorbités. Ryo qui les surveillait de loin, avait entendu les paroles de sa fille. Depuis le jour ou elle lui avait parlé de sa relation avec Nicolas quatre ans auparavant, mais jamais il n’aurait pensé qu’elle le confirait à son ancien amant ! décidément, songea le nettoyeur, il n’avait rien à faire là à les écouter. Malheureusement, ils n’étaient pas seuls et tant que la situation ne serait pas clairement définie face à l’organisation, le nettoyeur ne pouvait se permettre de lâcher son beau-fils des yeux de même que sa fille.  

Plus jamais il ne voulait voir le regard en souffrance de la chair de sa chair, Kaori voulait qu’il les protège et c’est ce qu’il ferait.  

 

Nicolas réagit et la prit dans ses bras lâchant ses poignets, il l’attira dans ses bras.  

 

- Je suis désolé Haruka, je suis un idiot. Je te demande pardon. Tu as raison, je ne devrais pas souhaiter être mort, je te veux Haruka. Et même si tu n’as pas éprouvé de plaisir entre mes bras, cette seule et unique fois je peux t’assurer que je ferai tout pour que la prochaine fois il en soit autrement.  

 

Ils restèrent encore quelques instants dans les bras l’un de l’autre, et puis Nicolas la prit par la main, il entremêla ses doigts à ceux de la jeune femme et lui essuya à l’aide d’un mouchoir les yeux de cette dernière.  

 

- Je sens que je vais encore me faire disputer par mon fils, geignit le jeune homme. Je t’ai fais pleurer, j’assume les conséquences même s’il s’agit des regards assassins de mon fils.  

- Allons, ne sois pas si défaitiste mo… Nico, ce ne sont que quelques larmes…  

- Mais c’est moi qui les ai fait couler et en cela c’est déjà un crime, je ferais tout pour ne plus jamais les faire couler.  

- Je sais… Dépêchons-nous, si non nous ne pourrons pas enlever notre fils de l’école…  

 

Le cœur plus léger, Haruka serra les doigts de son ami, ce dernier en fit de même. A cet instant, ils étaient heureux, d’aller retrouver leur enfant. Nicolas savait que sa présence était beaucoup moins impressionnante que celle du nettoyeur, cependant il espérait bien faire taire tout commérage. Ils arrivèrent en avance devant l’école et Nicolas passa naturellement son bras autour de la taille de la jeune femme.  

Les parents des autres camarades les regardaient, presque choqués. Nicolas rien qu’à voir leur regard dégoutté, penser que sa femme était décidément une femme facile. Il eut un sourire pour toutes les rombières et quand le portail s’ouvrit il déclara suffisamment fort :  

 

- Viens ma chérie, allons chercher notre fils.  

 

Il porta sa main gauche à sa bouche et y déposa des baisers tendre. Et il murmura suffisamment fort :  

 

- Je suis vraiment désolé d’avoir été retenu si longtemps à l’étranger, mon cœur, crois bien que si j’avais pu faire autrement je serais venu vous rejoindre plus vite !  

- Vous êtes le père de Tomas ? demanda une des mères.  

- Oui madame, le plus fier des papas qui soit ! fier de ma femme et fier de mon fils.  

 

Il lui serra la main, faisant fi du fait que cela ne soit pas dans les traditionnelles du Japon.  

 

- Veuillez excuser mes manières, madame, fit-il gentiment. J’ai été retenu aux Etats-Unis si longtemps que j’en oublie les convenances japonaise.  

 

Aussi Nicolas lâcha la main de la femme en face d’eux et s’inclina légèrement.  

 

- Allons chercher Tomas, ma chérie.  

 

Il passa devant les gens stupéfaits avec des attitudes de seigneurs, arrivés à l’intérieur du bâtiment, Nicolas et Haruka pouffèrent.  

 

- Merci Nicolas.  

- De rien, c’est normal… je regrette tant ce que j’ai manqué auprès de toi et notre fils…. Si j’avais été là dès le début, nous serions mariés depuis deux ans et tu n’aurais plus à faire face à toutes ces mauvaises langues.  

 

Haruka ne répondit pas et toujours ses doigts entremêlés elle alla à la porte de la classe. Aussitôt la jeune femme sentit qu’il s’était passé quelque chose.  

 

- Il y a eu un problème je suppose ? demanda Haruka.  

- Oui. Tom s’est fait un peu chahuter.  

 

La jeune femme avala sa salive et se mordit la lèvre inférieure et demanda :  

 

- Vous nous permettez d’entrer un instant tant que tous les enfants sont présents ?  

- Oui.  

- Viens, Nicolas.  

 

Elle le tira jusqu’à l’intérieur et aussitôt elle lâcha son chien et avec précaution alla jusqu’à la place de son petit garçon. Ce dernier sortit de derrière son bureau et alla droit dans les bras de sa maman.  

 

- Chut, mon chéri, alors que s’est il-passé. Ils t’ont dis que tu avais menti quand tu as dis que ton papa était là ?  

 

Dans un sanglot il murmura un « oui ».  

 

- Et bien tes camarades vont devoir te présenter leurs excuses, fit Haruka fermement à l’attention des enfants.  

 

Elle se redressa avec le petit garçon dans les bras et dit :  

 

- Parce que c’est la vérité le papa de Tom après un long voyage à l’étranger est enfin de retour, auprès de nous. Et afin de faire taire toutes les mauvaises langues, sachez que Tom est officiellement et ce depuis toujours reconnu par son père comme étant son fils.  

 

Nicolas qui était en retrait arriva et dit :  

 

- Tu viens mon fils dans les bras de ton père ?  

 

Tomas releva la tête du cou de sa maman et le regarda avec un tel regard et lui sourit malgré son gros chagrin.  

 

- Oui papa !  

 

Aussitôt Tom tendit les bras vers son père qui avec dextérité le hissa sur ses épaules.  

 

- Tu es bien là-haut fils ?  

- Oui, fit l’enfant en gloussant.  

 

Les parents des autres enfants étaient entrés.  

 

- Il va sans dire que le mariage qui n’a pas pu avoir lieu autrefois aura lieu en temps voulu en présence des vrais amis de mon fils, fit Haruka sèchement. Quand à vous, - elle s’adressa aux parents qui étaient présents -. J’espère que vous allez arrêter de médire sur mon fils et moi, je ne le tolérerai plus.  

 

Elle prit le bras de Nicolas et reprit le harnais de Yuutsu. Quelques contorsions plus tard, ils réussirent à sortir du bâtiment.  

La jeune femme remercia la force tranquille du père de son fils, grâce à lui elle avait pu retrouver toute sa verbe et sa dignité.  

 

- Alors on se mari quand ? demanda Nicolas après avoir déposé Tomas pour qu’il aille jouer aux jeux d’enfants.  

- En temps voulu. Merci d’avoir été là, jamais j’aurais pu leur parler ainsi si tu n’avais pas été là.  

- Je déteste voir Tomas malheureux.  

- Moi aussi, ça me serre le cœur. Je me dis que quand je t’ai dis que je voulais le garder, je pensais pas que ce serait si difficile.  

- Tom t’a posé des problèmes ? demanda Nicolas.  

- Non… pas du tout, j’adore mon fils et je suis contente de l’avoir, mais que cela soit difficile pour moi m’indiffère, j’ai des amis et j’ai mon père. Mais c’est Tomas, je me rends compte qu’en fait je l’ai peut-être eu par égoïsme. C’est difficile pour mon petit garçon.  

- Oh tu sais, il n’est pas malheureux. Il a justes quelques moments difficiles.  

- Entre aujourd’hui et samedi, il en a vu pas mal. Lui qui était si fier d’avoir son papa, voir que personne ne le croit le blesse.  

- Peut-être devrait-t-il me trancher la tête et de la montrer au bout d’un pique en disant : voici mon père !  

 

Haruka le frappa gentiment sur la cuisse et lui dit :  

 

- Je te préfère avec la tête sur les épaules.  

- Maman !!!!!! fit Tom en arrivant vers eux pour aller contre les genoux de sa mère.  

- Oui mon chéri ?  

- J’ai faim ! on peut manger au MacDonald dis oui maman s’te plait ! s’te plait !  

 

La jeune femme réfléchit et déclara :  

 

- D’accord, mais va chercher ton papy qui est derrière un arbre là-bas – elle tendit la main vers une partie boisé – et tu lui dis qu’on veut qu’il mange avec nous.  

- C’est vrai ? fit l’enfant perplexe. Comment tu as su que papy était là bas ? je l’ai pas vu moi !  

- C’est ton père qui ma dit qu’il était là-bas. Vas le chercher !  

 

Tom courut en direction de son papy.  

 

- Je savais qu’il était dans les parages, mais j’ignorais ou…  

- Papa est un spécialiste pour se cacher, maman aussi le faisait quand elle m’envoyait chercher du lait, elle était toujours quelque part pas loin, pour s’assurer que tout se passait bien. Avoir quelqu’un sur le dos est tellement habituel. Et puis mon père tombe bien.  

- Pourquoi ?  

- Je vais lui demander de garder Tom cet après-midi.  

- Ah ? il ne retourne pas à l’école ?  

- Non il ira demain matin. Papa l’emmènera ou toi peut-être… j’ai pris l’habitude de compter sur lui.  

- C’est bien que tu comptes sur les autres Haru, mais n’oublies pas de compter sur moi.  

 

Tom arrivait en tirant son papy par la main.  

 

- Vite vite papy ! on va manger ! j’ai faim moi !  

 

Le grand-père les regarda et demanda :  

 

- Alors lequel m’a aperçut ?  

- Maman a dit que c’était mon papa.  

- Je vois ! bon on va manger alors ! c’est qui qui paye ?  

- Papy ! fit l’enfant.  

- Zut alors…  

 

Haruka sourit. Et tendit la main pour que son père l’aide à se lever, aide dont elle n’avait pas du tout besoin mais bon, elle déposa un baiser sur sa joue au passage.  

 

- Papa tu sais quoi, tu vas garder Tom cet après-midi !  

- Je vais pas à l’école ? demanda l’enfant.  

- Non. Tu vas au cinéma avec Papy.  

- Et vous ? fit le nettoyeur, perplexe.  

- On restera à la maison et si on sort, je préviens oncle Mick.  

- D’accord.  

 

Fort de cette décision, ils allèrent tous les quatre manger à MacDonald, pendant que Nicolas assuma son rôle de père en emmenant son fils aux toilettes, Haruka expliqua à son père ce qu’il s’était passé en classe. Mais qu’elle pensait que tout s’arrangerait bientôt.  

 

- Cependant Tomas a besoin de se changer les idées et comme Nicolas et moi devons encore parler j’ai pensé que tu pourrais t’occuper de ton petit-fils.  

 

Ryo réfléchit un moment et finit par acquiescer.  

 

- Va pour une séance de cinéma, tu veux que je l’emmène ou après ?  

- Ou tu veux, je veux qu’il s’amuse c’est tout.  

- D’accord. Mais avec Nicolas vous restez à l’appartement d’accord ?  

- Oui ne t’inquiète pas.  

 

Vers quatorze heures, Nicolas et Haruka se retrouvèrent donc tous les deux dans l’appartement à ne pas savoir quoi faire exactement. Au bout d’un moment Haruka proposa :  

 

- Et si je t’aidais à t’installer en dessous ?  

- Tu veux me chasser ?  

- Non, juste me donner une idée de l’appartement du dessous. Tu sais c’était celui de ma mère avant.  

- Je croyais que tu occupais sa chambre ?  

- Oui. Mais au tout début, papa l’avait installé à l’étage du dessous, c’est au fil de leur travail qu’elle a finit par s’installer peu à peu dans cette chambre avant qu’elle le devienne complètement. Je serais curieuse de voir l’appartement du dessous.  

- Allons y.  

 

Il décidèrent d’un commun accord que Yuutsu resterait à l’étage. Nicolas aida la jeune femme à se faire une idée de l’appartement du dessous, elle passa d’une pièce à l’autre, plutôt vide par ailleurs. Elle se tourna à Nicolas :  

 

- ça à l’air grand !  

- c’est sûr qu’on va avoir des chambres à remplir !  

 

La jeune femme rougit sous l’allusion, mais fit comme si de rien n’était et déclara :  

 

- Pour mettre un piano peut-être ?  

- Peut-être…  

- Katy m’a dit qu’elle t’avait laissé un carnet…  

- Je ne pensais pas que cela m’arriverait mais j’ai eu le syndrome de la page blanche.  

 

Touchée par le ton déçu de Nicolas, elle s’approcha et sur la pointe des pieds déposa un baiser à commissure des lèvres, surpris, le jeune homme se laissa faire.  

 

- Une fois que tu ne seras plus tendu, tu retrouveras l’inspiration j’en suis sûre !  

- Comment sais tu que je suis inquiet ?  

- Je te connais. Je suppose que c’est mon père qui t’a convaincu de ne pas partir ?  

- Qu’est ce que tu racontes…  

- Dis moi la vérité Nico, s’il te plait. Je t’en voudrais pas, je te comprends tu sais…  

- Je reconnais que je me suis pris un coup de poing de ton père, je l’avais contacté via un XYZ. Je voulais juste lui dire de faire attention à toi et au petit, et il m’a convaincu de ne pas disparaître. Il m’a dit qu’il ne nous arriverait jamais rien à nous trois et qu’en plus il avait un service après vente à faire… J’avais peur de vous attirer trop d’ennui, mais ton père est si confiant que cela est déconcertant.  

 

Il attendait sa décision et la jeune femme déclara :  

 

- Cet appartement aura besoin d’un peu plus de meuble, déjà nous pourrons attribuer cette chambre à Tomas. Nous pourrons presque refaire sa chambre à l’identique. Il faudra réfléchir à une date, mais je te propose d’y réfléchir une fois que tes problèmes seront réglés…  

 

Nicolas n’y tenant plus prit sa bouche avec passion, jamais encore il ne l’avait embrasser d’une telle façon. Haruka fut étonnée de constater qu’elle répondait à son baiser avec envie. Et pour la première fois, elle sentit une chaleur au milieu de son ventre, troublée par sa propre réaction elle s’écarta, mettant fin à ce moment de passion.  

La jeune femme le repoussa et elle sortit de l’appartement en courant, elle monta les escaliers et essoufflée, surprise de ne pas être tombée malgré son trouble elle s’allongea sur son lit. Son cœur battant très vite, trop vite, elle tremblait.  

Elle l’entendit s’installer sur le lit et sentit qu’il lui caressait les cheveux.  

 

- Qu’est ce qu’il y a Haru ?  

- …  

- Haru… ? murmura-t-il en se penchant vers son visage dont il avait écarté les cheveux noirs.  

 

Il la sentait tremblante, inquiet, il lui toucha le front pour voir si elle avait de la fièvre.  

 

- Haruka qu’est ce qu’il y a, tu m’inquiètes…  

- C’est rien, finit-elle par murmurer. Je vais me reposer un peu…  

 

Le jeune homme fronça les sourcils et s’installa contre elle et passa le bras autour de sa taille. Peu à peu moulé l’un contre l’autre comme des cuillères Nicolas l’attira tout contre lui et lui murmura des mots tendres.  

La jeune femme finit par s’endormir toujours troublée par la force de sa propre réaction. Nicolas resta encore quelques instant à l’observer avant de déposer un baiser sur sa tempe et de se laisser lui aussi à une sieste.  

 

Plus tard, Tomas entra dans la chambre avec perte et fracas, réveillant en sursaut Haruka et Nicolas.  

 

- Mon chéri soit plus discret s’il te plait tu nous as fait peur ! gronda gentiment la maman.  

- Papy a dit que vous étiez peut-être en train de me fabriquer un petit frère ou une petite sœur alors je suis venu voir comment vous faites !  

 

Ryo qui était dans le couloir, avala sa salive, son petit-fils le mettait dans de ses situations, il allait devoir bientôt lui apprendre l’art de se taire si non le grand-père qu’il était ne donnait pas cher de ses os !  

 

- PAPA !!!!!!! hurla sa tendre fille.  

- Oui ma chérie ? demanda une petite voix Ryo en passant la tête par la porte.  

- Qu’est ce que tu es allé raconter à mon fils !!!!! continua-t-elle.  

 

Par mesure de précaution Nicolas prit Tomas avec lui et ils allèrent se cacher derrière le canapé, penaud le grand-père apparut discrètement à la porte. Aussitôt apparu aussitôt un projectile ressemblant à un marron enfonça la cible dans le mur d’en face, ce dernier sortit difficilement du mur et dit d’une petite voix malgré sa dentition malmenée :  

 

- Tu sais mon petit cœur en sucre, Tom voulait vous déranger parce qu’il voulait pas que son papa dorme avec sa maman, alors je lui ai donné un argument pour vous laisser tranquille !  

- Pour ce que ça a marché grommela Haruka.  

- Que veux-tu ton fils est curieux ! et puis…  

 

La jeune femme descendit du lit et alla voir son père pour lui dire de ne pas se mêler de l’éducation sexuelle de son fils et qu’il aura tout le temps d’apprendre comment on fait les bébés.  

 

Tomas pencha la tête en regardant son père et lui demanda :  

 

- Dis papa, comment vous allez faire pour me faire un petit frère ou une petite sœur ?  

 

Nicolas le regarda comme si son fils venait d’arriver de Mars…  

 

- Haru j’ai besoin d’aide ! comment je fais ? demanda le jeune homme alarmé.  

 

Tournant la tête, il constata que la jeune femme lui avait laissé une massue avec marqué en anglais : « à charge du père de se dépatouiller du sujet ».  

 

Le jeune homme déglutit et il songea « méchante ».  

 

- Alors papa ?  

- Et bien c’est que… Tu vois les bébés sa pousse dans le ventre d’une maman et euh… le papa il plante une petite graine… et euh au bout d’un moment ça fait un bébé… et quand il est fabriqué et bien il sort…  

- Et comment on met la petite graine ?  

 

Nicolas ne sachant comment se dépêtrer de son explication il fit avec des airs de seigneurs :  

 

- ça c’est un secret ! tu découvriras comment quand tu seras grand !  

 

Derrière la porte Haruka et son père tombèrent à la renverse et la jeune femme :  

 

- Il s’en est pas mal sorti…  

- Oui mais le coup de la petite graine… fit le nettoyeur.  

- Tu aurais préféré qu’ils dise le « têtard » ?  

 

Le grand-père se vit assommer par un corbeau, sa fille ne lui épargnerait donc rien songea-t-il mi-figue mi-raisin.  

 

- De toute façon c’est de ta faute, quelle idée de lui dire qu’on allait fabriquer un petit frère ou une petite sœur !  

- Il m’a demandé pourquoi les papa et les mamans dormaient dans le même lit, chuchota-t-il à sa fille. Tu voulais quand même pas que je lui dise que c’était pour atteindre la jouissance suprême et satisfaire la libido ?  

 

Haruka se fit assommer par un corbeau et répondit :  

 

- Tu aurais pu dire que c’était parce que les papas et les mamans s’aiment qu’ils dorment ensemble !  

- J’y avais pas pensé…  

 

La jeune femme s’écroula par terre, elle grommela :  

 

- irrécupérable.  

- Dis maman !  

 

Haruka se releva prestement et demanda :  

 

- Oui mon chéri ?  

- Est ce qu’il y a un petit bébé dans ton ventre ?  

 

Nicolas arbora un sourire carnassier « A ton tour Haru ».  

 

- Non, ton papa et moi on a fait une sieste !  

 

L’enfant hocha la tête et déclara :  

 

- Papy a dit que vous faisiez une sieste crapuleuse, c’est différent d’une sieste normale ?  

 

Tout en respirant lentement Haru répondit :  

 

- Une sieste crapuleuse est un terme utilisé par des êtres ayant leur cerveau au niveau de leur entrejambe, marmonna-t-elle.  

 

Nicolas éclata de rire et il passa une main dans les cheveux de son fils et déclara :  

 

- Maman et moi on faisait juste dodo comme toi petit bonhomme !  

- Alors c’est quoi une sieste crapuleuse maman ?  

- C’est une sieste pendant laquelle on dort pas et pendant laquelle on fabrique parfois un bébé.  

 

Les joues de la jeune femme étaient incandescentes. Elle se retourna vers son père mais il avait disparu.  

 

- Il s’est sauvé ! fit Haruka consternée – elle se reprit et déclara – de toute manière il ne perd rien pour attendre ! Tom c’est pas l’heure de ton dessin animé ?  

- Si !!!!  

 

L’enfant partit comme une flèche et Haruka appuya sa tête contre l’épaule de son homme. Ce dernier la serra dans les bras elle passa ses bras dans son dos et ferma les yeux.  

 

- C’est ça faire une sieste crapuleuse maman ? demanda la voix fluette de son fils.  

 

Haruka se figea et murmura :  

 

- Là c’est sûr je vais le tuer…  

 

Nicolas lui était à deux doigts de se plier en deux, il avait certes eu le droit à la question sur « comment on fait les bébés ? » comme dans la publicité à la télévisé, mais Haruka avait eu droit à une question encore plus coriace. Il décida quand même intervenir.  

 

- Comme je te l’ai dis Tom, fit le papa amusé, tu découvriras comment quand tu seras plus grand. Sache seulement que c’est quelque chose qui se fait entre maman et papa et que tu ne seras jamais présent pour y assister.  

 

L’enfant hocha la tête et repartit devant la télévision. Une fois assuré que cette fois-ci il ne reviendrait pas à l’attaque, Nicolas se tourna vers Haruka et prit son visage en coupe.  

 

- Si ton père pouvait arrêter de l’amener à poser des questions de ce type ce serait bien.  

- J’en ai conscience, mais c’est depuis ton arrivée que mon père, met le thème du sexe sur la table.  

 

Le jeune homme secoua la tête affligé et il embrassa la jeune femme d’abord délicatement puis plus profondément. Haruka répondit avec volupté à ce baiser, et se serra instinctivement contre Nicolas.  

 

 


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