Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 14-07-06

Ultimo aggiornamento: 02-01-08

 

Commenti: 185 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Un souvenir intarissable...

 

Disclaimer: Les personnages de "Remember me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo - les personnages extérieurs m'appartiennent !

 

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   Fanfiction :: Remember me

 

Capitolo 23 :: La bêtise de Ryo

Pubblicato: 28-12-06 - Ultimo aggiornamento: 28-12-06

Commenti: Hello tous ^^ ! Voici donc le nouveau chapitre ^^ ! Ne vous inquiétez pas j'ai pas oublié Haruka la preuve dans ce chapitre qui est en grande partie dédié :) - Merci à mes lecteurs assidus et n'oubliez pas la petite review ^^ :) Bonne lecture à tous et merci pour les reviewers

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

Bryan descendit les escaliers et se retrouva face aux trois adultes, une goutte de sueur vint apparaître sur sa tempe.  

 

- Il y a un problème ? demanda-t-il.  

- Ça fait du bien d’avouer ses sentiments, n’est ce pas ? fit le nettoyeur ironique.  

- Je ne vois pas de quoi vous parlez, feignit Bryan.  

- Ça se voit comme le nez au milieu de la figure fit simplement Falcon.  

 

Bryan soupira, décidément ces gens du milieu étaient impossible à berner. Il demanda simplement :  

 

- Ok, j’avoue et ça dérange ?  

 

Il y eut un silence et Falcon finit par dire :  

 

- Seulement si tu la fais pleurer.  

 

Bryan eut un sourire et dit :  

 

- ça n’arrivera plus jamais ! tout du moins volontairement !  

 

Le jeune homme alla vers la porte et Miki lui demanda :  

 

- Tu t’en vas ?  

- Je reviens je vais chercher mes cours. Ah euh… mad…  

- Miki, juste Miki, l’interrompit la barmaid, appelle nous par nos prénoms.  

- Ok ! Miki, Katy s’est endormie sur le lit alors que je lui faisais un massage sur son dos, elle avait un énorme bleu je lui ai mis la pommade et le problème c’est qu’elle s’est endormie pendant. J’ai mis un drap sur elle mais si vous pouviez aller la rhabiller s’il vous plait.  

 

Il était extrêmement gêné :  

 

- C’est sûr qu’il doit avoir plus l’habitude de déshabillé qu’habiller fit Mick qu’il n’avait pas vu dans un coin de la salle.  

- Pas plus l’un que l’autre !  

 

Il préférait ne pas préciser qu’il avait déjà eu l’occasion d’habillé la jeune fille quand elle était petite. Qu’il avait été plus qu’un frère pour elle quand elle en avait besoin, aujourd’hui il découvrait qu’il avait autant besoin d’elle qu’inversement. En fait s’il s’était investi à lui rendre le sourire c’était pour ne pas sombrer lui non plus, elle lui donnait une raison de vivre malgré tout.  

 

- Au fait Bryan reprit Falcon, tu avais senti notre présence l’autre jour quand on vous a laissé mangé Katy et toi.  

- Oh vous croyez ? fit-il amusé.  

- Est-ce que Nicolas et toi étiez impliqué dans le milieu à New York ?  

 

Le jeune homme respira un grand coup avant de déclarer :  

 

- Non. Au contraire, à partir du moment ou Nico a rencontré Haruka il s’en est écarté autant que possible… il sortait juste du foyer. J’ai fait la même chose quand je suis sortit du foyer pour délinquant. Pour eux ils nous avaient « remis » dans le droit chemin. La bonne blague, on était dans le droit chemin parce qu’on avait décidé d’y revenir, c’est tout.  

 

Il allait sortir quand il dit :  

 

- A tout à l’heure !  

- Tu n’as pas peur qu’il ai fait quelque chose à ta protégé Falcon taquina Mick.  

 

La réponse du géant ne se fit pas attendre il prit Mick par le col de sa veste et lui dit :  

 

- Bryan n’est pas une larve libidineuse comme toi ! maintenant va dire bonjour au poteau il te manquait je suis sûre !  

 

Quelques minutes plus tard Bryan était de retour avec son sac à dos et il demanda surpris :  

 

- Qu’est ce qu’il a encore dit comme idiotie ? il devrait faire attention, il va avoir de l’arthrose dans pas longtemps à force d’avoir ce genre de vie.  

 

Bryan s’écarta juste avant que Mick essayait de l’attraper. Il lui fit même un croche-pied. L’homme se rétama lamentablement sur le mur en face.  

 

- Tu vas me sortir que tu ne m’as pas senti venir !  

- En fait j’ai bien senti mais c’est votre haleine fit Bryan avec un grand sourire vous avez dû manger au moins une gousse d’ail.  

 

Ryo s’approcha de son acolyte américain qui aujourd’hui était déchaîné, le nettoyeur était devenu un peu plus posé avec le temps, peut-être parce qu’il devait donner l’exemple à son petit-fils et que sa fille ne tolérait pas qu’il lui montre ses attitudes déplacées envers les femmes.  

Il s’accroupit et vérifia et confirma :  

 

- Tu pues l’ail, là on peut même pas le soupçonner qu’il ait des capacités plus développé qu’un simple kiné puisse avoir.  

 

Le nettoyeur se releva et déclara :  

 

- De toute façon s’il avait eu une activité délictueuse à Tokyo nous l’aurions su. Cependant Bryan quelle est la raison pour laquelle tu deviens si bavard ou si démonstratif.  

 

Le jeune homme posa ses affaires sur la table et se retourna et demanda :  

 

- Faut-il une raison spéciale pour ça ? Je vous ai dis les bizarreries que j’avais constaté, mais si je l’ai dis c’est pour Haruka. Contrairement à Katy, Haruka sait très bien qu’on a pas retrouver le corps de Nico… murmura-t-il. Ce qui explique la différence d’avancée dans le processus de deuil. Et puis soyons honnête c’était pas très sympa de dire à Kyo qu’il devait l’embrasser.  

- Tu as eu vent de cette histoire ? fit le nettoyeur. Je lui ai dis qu’il pouvait essayer d’avancer je ne lui ai jamais dis de l’embrasser de force.  

- C’est Haruka qui me l’a dis. Elle est venu me voir à l’université l’autre jours.  

 

* * * * *  

 

Deux mois auparavant (nda : un peu avant la réconciliation entre Bryan et Katy)  

 

Ryo regardait sa fille s’occuper de son fils, comme il le faisait presque chaque soir depuis qu’il l’avait rencontré quatre ans auparavant.  

En y réfléchissant Haruka s’était bien habituée à son nouvel environnement et même à son nouveau chien : Yuutsu. Heureusement Miro était toujours vivant mais il servait à présent uniquement de compagnie. Le nettoyeur qui s’était promis que jamais aucun animaux ne vivrait sous son toit se retrouvait avec deux chiens, un chat et depuis peu un poisson rouge appelé Karakao, dernière acquisition de son petit-fils à la fête foraine.  

 

En effet en grand-père poule, il avait amené le petit garçon jouer un peu à la fête foraine et profiter de lorgner une peu dans les décolletés des passantes.  

Le petit bonhomme avait joué à la pêche au canard et aidé par son grand-père avait gagné. Le problème s’était posé quand le petit garçon au lieu de choisir une peluche ou une voiture avait jeté son dévolu sur un poisson rouge.  

Le papy gâteau (ou gâteux au choix) avait eu beau dire au petit garçon que ce n’était pas une bonne idée le raisonnement de Ryo n’avait pas du tout été efficace ! ils s’étaient donc retrouvé avec un poisson rouge dans un sac plastique.  

 

Le nettoyeur avait dû acheter un aquarium à couvercle car il se doutait que le chat se ferait un malin plaisir de manger cette petite chose frétillante.  

Dès leur retour et malgré le fait que Ryo ait fait comprendre à Tom qu’il valait mieux rien dire à sa maman, cette dernière avait découvert la chose le soir en cherchant Feliz pour la faire dormir avec le petit garçon. Elle avait demandé à son père ce que c’était et en absence de réponse, elle avait réussi à ouvrir le couvercle et avait eu la main trempée.  

Après les explications de son père, la jeune femme avait dit que ce serait donc à papy et Tom de s’occuper de cette petite bête, y compris changer l’eau de l’aquarium.  

Ryo avait pensé vraiment avoir signé son arrêt de mort mais la docilité de sa fille était dû surtout au fait qu’elle passait plus facilement à son enfant qu’à son père ce genre de frasque. Après tout Tom n’avait que trois ans et demi !  

 

Le point d’ombre selon le nettoyeur était le fait que sa fille refusait toujours de fêter son anniversaire, le petit garçon ne comprenait pas pourquoi on fêtait son anniversaire et celui de son grand-père mais jamais celui de sa maman.  

Le nettoyeur avait expliqué que sa mère ne voulait qu’une chose pour son anniversaire : des câlins. Et cette alternative avait réussi à faire revenir le sourire sur les lèvres du petit garçon et à apaiser le cœur de sa fille pour qui il était toujours aussi difficile d’associer son anniversaire au jour de la mort de sa mère.  

 

Ryo avait compris à quel point l’attachement de sa fille à sa mère avait été puissant, mais en y réfléchissant c’était normal elles avaient vécue l’une pour l’autre jusqu’au bout. Il admirait la force de caractère de sa fille mais il ne comprenait pas pourquoi la jeune fille avait autant de mal à parler avec lui du père de Tom, au petit garçon elle lui racontait certaines choses, il avait compris notamment que son papa était avec sa grand-mère.  

Mais le nettoyeur voulait que sa fille évolue et notamment qu’elle se trouve un petit ami et pourquoi pas un papa pour le petit garçon qui avait besoin d’une image paternelle. Ryo avait réduit ses frasques pour donner la meilleure image qui soit à son petit-fils. Mais il n’en restait pas moins un nettoyeur qui portait en permanence une arme sur lui.  

Et puis sa fille avait dix-huit ans a présent et même s’il ne demandait pas à la voir se marier tout de suite ou se mettre en concubinage immédiatement, il voudrait tant la voir heureuse.  

 

Depuis quelques temps il y avait un jeune homme du nom de Kyo qui s’intéressait à sa fille et étonnement cette dernière ne l’avait pas envoyé voir ailleurs comme elle faisait d’habitude. Mais le problème se posait était que cette « relation » amicale n’avait pas du tout évolué, le jeune homme attendait le feu vert de la part de la jeune femme et cette dernière ne semblait pas pressée de lui donner.  

Etonnement Kyo n’avait pas avancé dans leur relation et c’était étrange car Ryo avait bien vu qu’il appréciait beaucoup Haruka et de plus il n’avait pas fuit en apprenant qu’elle avait déjà un petit garçon de quatre ans. Tom restait pour sa mère la meilleure barrière entre elle et les hommes et elle en usait et en abusait.  

Elle préférait que les hommes la fuient plutôt qu’ils cherchent à la séduire, Ryo avait remarqué qu’elle n’était pas douée dans les échanges avec le sexe opposé excepté avec les « gars » de l’association qui apprenaient à la comprendre et à la laisser tranquille.  

 

Aussi le jour ou il prit à part Kyo et lui suggéra d’essayer d’avancer dans la relation avec sa fille, il n’avait pas pensé à mal.  

Seulement le jeune homme trop maladroit avait coincé sa fille dans un coin et l’avait embrassé, la réponse d’Haruka ne se fit pas attendre il se prit un coup de genoux dans les parties, une gifle magistrale avant de se prendre une massue sur la tête.  

 

Haruka avait ensuite séché les cours de l’après-midi et avait déambulé une bonne partie de la journée, dans l’après-midi elle avait demander à Katy si elle pouvait aller chercher Tom à la maternelle cette dernière étant libre y était allé sans problème.  

Mais quand à dix-huit heures le nettoyeur ne trouva pas sa fille avec Tom à l’appartement il s’inquiéta et il alla au café des fois qu’elle y soit.  

Là-bas il avait été accueil par Tom qui lui avait sauté dans les bras mais quand Ryo demanda s’ils savaient ou Haruka était ils ne purent répondre.  

 

Falcon était sorti et avait déambulé dans les rues, Ryo en aurait bien fait autant mais il devait s’occuper du petit garçon. Il le ramena donc à la maison et lui dit :  

 

- On commande au traiteur ?  

 

La réponse du petit garçon fut :  

 

- Elle est ou maman ?  

- Elle va pas tarder j’en suis sûre.  

- Elle m’a laissé tout seul !  

 

Ryo l’avait pris dans ses bras et lui avait murmurer que non. Qu’elle avait dû avoir un problème mais que ce n’était sûrement rien. Derrière la porte d’entrée il sentit la présence de sa fille il dit donc à son petit-fils :  

 

- Elle ne va pas tarder j’en suis sûre ! et si tu allais préparer ton pyjama pour le bain ?  

- On attend maman pour manger ?  

- Tu veux qu’on l’attende ?  

- Oh oui !!!! j’ai jamais dîné sans maman et je veux pas commencer !  

- Tu as raison. Va préparer tes affaires et j’arrive.  

 

A peine la petite bouille partie dans la chambre en traînant son sac à dos. La porte s’ouvrit sur Haruka qui était trempé à cause de l’orage qui avait éclaté une demi-heure auparavant. Mais Ryo vit nettement qu’elle avait pleurer.  

Ce fut tout naturellement qu’il l’accueillit dans ses bras.  

 

- Qu’est ce qu’il y a petite cœur ?  

- Pourquoi… pourquoi il a fait ça ! je le déteste !  

- Qui t’a fait quoi Haruka ? demanda le nettoyeur inquiet.  

- Pourquoi il m’a embrassé ce crétin de Kyo ! je le déteste !  

 

« mais quel crétin lui » songea le nettoyeur.  

 

- Allons ma chérie c’est pas si grave….  

- Mais je voulais pas ! je voulais pas ! pourquoi il a profité du fait que je sois aveugle pour…  

- Il cherchait sûrement à te faire comprendre qu’il aimerait avancé à un autre stade… essaya d’expliquer Ryo.  

 

Elle le repoussa et lui cria :  

 

- Mais moi je ne veux pas !!!!! jamais !!!  

- Maman ? fit une petite voix.  

 

Haruka se retourna vers le petit garçon qui la regardait étonné et triste. Elle essuya ses yeux d’un geste rageur.  

 

- Mon cœur… je suis désolée de t’avoir inquiété.  

 

Et même si son cœur n’y était pas, elle lui adressa un sourire rassurant. Et lui tendit les bras. Tom vint à sa rencontre et sa mère le souleva pour le prendre dans ses bras, il était tout nu et les fesses froides. Mais il ne s’en soucia pas, et fit un câlin à sa maman et lui dit :  

 

- C’est qui, qui ta fait pleurer maman, je vais le disputer moi ! personne n’a le droit de faire pleurer ma maman dit-il avec conviction.  

- C’est rien mon poussin. C’est l’heure du bain.  

 

Elle alla jusqu’à la salle de bain et fit couler, un bain tiède au petit garçon.  

Haruka ferma les yeux un instant et dit :  

 

- tu me laisses une petite place dans la baignoire ?  

- tu veux prendre bain avec Tom ! maman ?  

- si tu veux bien de moi !  

- oh oui !!! je pourrais te faire des câlins !  

 

La jeune femme ferma la porte de la salle de bain et se déshabilla, elle étendit ses jambes. Tendrement elle lava, le petit garçon et elle resta juste là, à l’entendre jouer avec ses joujoux, sa seule présence lui était salvatrice.  

 

- Mon poussin…  

- Voui ?  

- Tu m’en voudras beaucoup si tu n’avais jamais de papa ?  

- Mais Tom a un papa, il est avec grand-mère.  

- C’est exact le vrai papa de Tom est avec grand-mère et il te surveille… mais je parlais d’un papa qui serait là pour t’apprendre à faire du vélo, irait à la pêche… quelqu’un d’autres que ton grand-père.  

 

Le petit garçon se tourna vers sa mère et fronça les sourcils :  

 

- Un papa qui serait pas mon vrai papa ?  

- Oui c’est ça…  

- Et toi maman tu veux que j’ai un nouveau papa ?  

- Je n’en ai pas envie… le seul homme pour moi c’était ton papa…  

 

Tom ne comprenait pas tout, mais il savait qu’il ne voulait pas voir sa maman pleurer.  

 

- Si maman doit pleurer, Tom préfère rester avec maman et grand-père !  

 

Et il alla se lover contre sa maman qui lui dit :  

 

- Tu es un ange mon petit bonhomme.  

 

Ryo qui était derrière la porte s’attrista, il voulait plus que tout que sa fille soit vraiment heureuse et pas seulement entourée de son fils et de sa personne.  

 

Il alla commandé au traiteur et lorsque sa famille fut prête, il avait déjà mis la table.  

 

Le nettoyeur s’en voulait considérablement d’avoir voulu forcer l’évolution de sa fille, cette dernière était encore amoureuse du père de son fils, de la même manière que lui aimait toujours sa Kaori.  

 

« Elle avait donc rencontré l’homme de sa vie… » songea-t-il avec amertume face à la tristesse intérieure de sa fille. Il aurait tant voulu l’effacer.  

 

Quelques jours plus tard Kyo s’était présenté face à Haruka et lui avait dit :  

 

- Je suis désolé, je n’aurais pas dû. C’est un peu la faute de ton père…  

- Qu’a fait papa ? demanda-t-elle.  

 

Ryo qui était assis sur le point de descendre de sa chambre s’arrêta sur la première marche, il pressentait qu’il allait la sentir passer celle là.  

 

- Et bien, il m’a conseillé d’essayer d’avancer entre nous…  

- QUOI ! C’EST DE SA FAUTE A LUI ? PAPA !!!  

 

Ryo descendit doucement les escaliers attendant la colère de sa fille, mais cette dernière ne vint pas.  

 

La jeune femme sortit simplement de l’appartement Yutsuu et Miro sur les talons.  

 

Le nettoyeur regarda la porte et il dit :  

 

- Je t’avais conseillé d’avancer doucement pas de la coincer contre un mur pour l’embrasser de force ! maintenant tire- toi Kyo ! de toute façon je doute qu’elle veuille te ré adresser la parole de si tôt ! j’ai certes ma part de responsabilité, je ne pensais pas que le fantôme de mon gendre était encore autant présent.  

 

Le jeune homme partit la tête basse, et au moment ou Ryo voulut sortir, il vit son petit-fils en pyjama, les yeux encore tout emprunt de sommeil.  

 

- C’est toi Kyo ? fit-il – qui a fait pleurer ma maman ? et papy t’a aider c’est ça ?  

- Tom…  

 

Le petit garçon retourna dans sa chambre et quelques minutes plus tard il était habillé près pour aller à l’école. Il alla dans la cuisine et récupéra son biberon chaud.  

Il était un peu grand pour prendre le biberon, mais c’était plus simple et lui ça le dérangeait pas. Il but son biberon au chocolat. Ensuite autonome il alla dans la salle de bain, sortit une estrade pour monter et prit sa brosse à dent au moment ou il voulut attaquer le dentifrice son grand-père lui en mit une petite quantité et s’assit sur le bord de la baignoire. Il lui demanda :  

 

- Je suis désolé Tom.  

 

Le petit garçon finit de se rincer la bouche, il but un peu d’eau et recracha. Il prit la serviette pour s’essuyer.  

 

- T’avait pas le droit de faire pleurer ma maman ! fit le petit garçon en frappant les genoux de son papy.  

- Je n’ai pas pensé à mal.  

- Ça m’est égal ! maman elle est déjà triste à cause de mon papa et je peux pas la consoler de ça ! elle a pas besoin que tu la fasses pleurer !  

 

Ryo ne sut que répondre, ce petit garçon aux cheveux châtains comme sa grand-mère et les yeux verts, à cet instant précis ils étaient un peu foncés de colère.  

L’adulte ne put qu’attirer ce petit garçon pour embrasser sa tête et lui dit :  

 

- Je te promets de me faire pardonner… Ta maman aimait vraiment ton papa.  

- Bah oui si non je serai pas là moi !  

 

Le nettoyeur sourit. Il lui dit :  

 

- Je t’emmène à l’école et je vais trouver ta mère d’accord bonhomme ?  

- Oui ! tu fais un câlin à maman et elle te pardonnera ! maman elle adore les câlins !  

- Surtout les tient.  

 

Une fois le petit garçon à la maternelle.  

Avant c’était Maman ours qui allait chercher le petit garçon à l’école, mais le deuxième jours elle avait fait peur aux enfants en souriant. La pauvre cela avait été une dure épreuve que de renoncer au petit garçon à qui elle s’était attaché.  

 

Du coup le grand-père s’occupait beaucoup de son petit-fils, mais ça ne le dérangeait pas.  

 

Il alla d’abord s’assurer que la jeune femme n’était pas à son lycée ou elle était en dernière année, l’année suivante elle serait en Fac de lettres.  

 

Evidemment elle n’y était pas, aussi alla-t-il au Cat’s Eyes aux cas ou mais elle n’y étais pas passé. Il mit sur le coup toute la bande, qui commença par le sermonner comme quoi il était infernal de se disputer ainsi avec sa fille.  

 

Ryo pour se dédouaner car là il était vraiment responsable il leur promis de leur rendre la pareil.  

 

Mais à 16h15 fort leur était de constater que les informations des indics arrivaient toujours avec un quart d’heure de retard, résultat quand il représentait à l’endroit ou on l’avait vu, elle n’y étais plus.  

 

Avisant de l’heure Ryo fonça à la maternelle, il arriva avec cinq minutes de retard et là on lui dit qu’il avait manqué sa fille à dix minutes. A tout hasard, il rentra jusqu’à son appartement mais nulle trace de l’un comme de l’autre.  

Se souvenant la méprise la dernière fois alors qu’elle l’avait prévenu, il vit le clignotant du répondeur, il l’écouta :  

 

« C’est moi, juste pour te rassurer malgré le fait que tu m’aies fait « fliquée » toute la journée par tes « amis », je vais bien et je vais chercher Tom à l’école, on va passer la soirée ensemble on rentrera vers 20 heures, comme on est vendredi ce n’est pas grave. Au fait ! je ne t’ai toujours pas pardonné, tu n’avais pas le droit de te mêler de ma vie privée ! A plus »  

 

- 20 heures c’est un peu tard pour toi Haruka… je ferais mieux d’aller à votre rencontre ce soir.  

 

 

Vers 19h30, Ryo avait appris qu’elle était allée voir un dessin animé avec son fils, d’habitude c’était lui qui accompagnait le petit garçon. Mais il se souvenait effectivement que Tom avait fait la demande de savoir si ce serait possible que sa maman l’accompagne une fois.  

En se dirigeant vers le cinéma, il sourit, Haruka avait dû cherché un moyen de se faire pardonné l’inquiétude qu’elle avait suscité chez son fils la dernière fois quand elle était rentrée plus tard que prévue et que personne ne savait ou elle était.  

Il devait reconnaître que le petit garçon était très observateur et comprenait beaucoup de choses.  

 

Il jura en constatant qu’il était arrivé en retard, il demanda à une dame s’il n’avait pas vu ses deux protégés. Elle lui expliqua qu’elle avait été étonnée qu’une jeune aveugle amène son fils au cinéma.  

Le nettoyeur leva les yeux au ciel, comment emmener Tom si sa mère n’y allait pas, les gens pouvait être un peu idiot par moment songea-t-il.  

Mais la femme fut bien incapable de lui indiquer la direction dans laquelle sa fille était allée.  

 

Son oreille avertie entendit des coups de feux, il songea tout de suite à sa fille ou pouvait-elle être. Il prit son téléphone et composa le téléphone de sa fille, il mit le téléphone à l’oreille mais personne ne répondit, il avança en direction de la maison, et il crut entendre le téléphone de sa fille. Mais il tomba sur le répondeur… il relança l’appel et cette fois-ci l’entendit nettement. Il entendit une petite voix au téléphone  

 

- Tom ?  

- Papy ?  

- Oui vous êtes ou ?  

- Dans une petite rue, maman elle pleure ! et j’ai peur !  

- Est ce que tu vois une enseigne quelque chose ?  

- Ze sais pas… une pancarte rose !  

 

Ryo observa la ronde, il y avait du monde et il y avait des luminaires multi-colors partout, mais un seul était vraiment rose. Il s’avança et dit à Tom :  

 

- Sors de la ruelle bonhomme je vais te voir…  

- Maman veut pas me lâcher, papy…  

- Passe la moi..  

- Haruka laisse Tom venir à ma rencontre, il lui arrivera rien…  

- Mais Nico…  

- Ne t’inquiète pas… je suis tout prêt mais je dois voir ou vous êtes exactements.  

- D’accord. Je passe le téléphone à Tom…  

 

Haruka était terrifiée elle détestait le bruit des armes à feu et à Shinjuku à cette heure là, ce n’était pas rare qu’il y en ait. Malgré tout elle libéra son fils après un dernier câlin. Tom étiat inquiet parce que sa maman avait réussi à l’inquiété mais il lui dit sans pleurer :  

 

- Je reviens maman.  

- Vas-y mon cœur.  

 

Le bambin se dirigea vers l’artère principale, pour lui cela ressemblait à une fourmilière géante, tout de suite après il fut rejoint par Miro. Il sourit, avec Miro il ne restait rien.  

Un regard en arrière lui indiqua que sa maman était recroquevillée contre une poubelle qu’elle tournait la tête dans tous les sens et elle avait Yuutsu collée contre elle.  

 

« ma maman est super ! elle m’a laissé Miro ! elle sait qu’avec lui y’a rien à craindre »  

 

une fois dans la rue commerçante, le petit garçon regarda à droite et à gauche avalant sa salive à la recherche de son grand-père. Le chien lui donna un coup de museau sur la main qui tenait le téléphone, le petit garçon le mit à son oreille et dit à son papy :  

 

- Je suis sorti, y’a beaucoup de monde papy !  

 

Ryo regardait à droite et à gauche mais il doutait de pouvoir retrouver le petit garçon comme ça, si encore un des chiens pouvait venir vers lui.  

Il entendit le chien aboyer dans le téléphone et il entendit :  

 

- Non Miro ! faut pas bouger !  

- Tom ?  

- Vii ?  

- Suit le chien… je vais essayer de l’appeler.  

- D’accord…  

 

Le petit garçon serra très fort le collier du chien mais il y avait du monde, il se fit bousculer et tomba sur la chaussa et se mit à pleurer.  

Ryo avança vers l’agglutina difforme et arriva et vit le petit garçon, il s’avança s’accroupit et lui toucha l’épaule, quand le petit garçon le reconnut il se jeta dans ses bras.  

 

- Papy !! papy…  

- Chut ça va mon bonhomme !  

 

Le nettoyeur ramassa le portable tombé à terre et le mit dans sa poche, il se releva avec l’enfant et demanda au chien de l’amener vers sa maîtresse.  

Il déposa Tom à côté de Miro et lui dit de pas bouger… le petit garçon hocha la tête tandis que son grand-père allait vers sa maman.  

 

Il l’appela doucement :  

 

- Haruka…  

 

Elle ne l’entendit pas. Il lui toucha l’épaule et elle sursauta violemment se cogna contre un bout de fer.  

 

- C’est moi Haruka ! tu n’as rien à craindre…  

- Papa ?  

- Oui petit cœur. Viens je t’aide…  

 

Elle se leva et alla dans les bras de son père et sanglota :  

 

- Je suis désolée… je pensais pas, je savais pas…  

 

Il y eut des tirs isolés et elle sursauta encore.  

 

- C’est rien Haruka… on rentre maintenant.  

 

Haruka tenait Yuutsu par le harnais et son père avait posé autour d’elle un bras protecteur, ils arrivèrent à la hauteur du petit garçon qui alla dans les jambes de sa mère.  

 

- Je suis désolée Tom, moi qui voulais te faire passer une bonne soirée…  

- C’est pas grave ! c’était bien le cinéma !!!!!  

 

Le petit garçon donna la main à son grand-père et de l’autre tenait Miro.  

 

Ils arrivèrent à l’appartement sans problèmes, Ryo avait pris soin de garer la mini près du cinéma.  

 

Le soir, une fois Tom endormis dans son lit à l’étage. Depuis quelques temps déjà, Ryo avait aménagé la chambre en face de la sienne en chambre d’enfant pour Tom. Cela n’avait pas pour but de séparer la mère et le fils, mais Tom avait besoin à présent d’une chambre à lui. Aussi après avoir sécurisé l’étage avec l’escalier, ils l’avaient installé dans la chambre. Il n’y montait que le soir, la journée il était toujours en bas, un coin à lui était toujours organisé dans la chambre de sa mère pour qu’elle puisse l’avoir à l’œil.  

Le matin il avait interdiction de descendre tant que son grand-père ou sa mère n’était pas venu le chercher, et comme c’était un enfant simple il ne s’était pas opposé à cela.  

Il avait très vite compris que sa maman avait besoin de son soutient et qu’elle ne pouvait pas le voir…  

Quand il avait compris ça il avait été triste pour sa maman, mais cette dernière lui avait expliqué qu’elle arrivait à le voir malgré tout, et elle lui avait dit comment elle l’avait décrit. Bien sûr pour la couleur des yeux elle avait eu besoin des indications du nettoyeur. Mais en deux trois touchés elle avait su qu’il avait les cheveux aussi volumineux que son grand-père et la couleur de sa grand-mère.  

Après cette explication le petit garçon avait encore plus protégé sa maman contre les méchantes mauvaises langues.  

A un moment donné il avait appelé sa maman par son prénom quand ils étaient devant son lycée mais cette dernière lui avait gentiment expliqué qu’elle n’avait pas honte d’être maman mais qu’au contraire elle en était fière. Alors il n’avait pas hésité par la suite à l’appeler maman en allant la chercher au lycée, et il fusillait du regards tout ceux qui aurait la mauvaise idée de dédaigner sa mère.  

 

Ce soir-là Haruka resta plus longtemps avec son fils assise au bord du lit, désolée de la scène à laquelle il avait assisté. Sans un regard vers la porte :  

 

- J’ai fait une piètre impression ce soir… murmura-t-elle.  

- Allons mon ange, fit le nettoyeur en posant une main sereine sur son épaule – il arrive des fois qu’on ne puisse se contrôler.  

- Tout à coup je me suis retrouvée projeté le jour ou…  

 

Il l’aida à se lever et ensemble sortirent de la chambre d’enfant. Il l’amena vers le canapé et lui dit :  

 

- je suis désolé Haruka, je ne pensais pas à mal quand j’ai dis à Kyo de peut-être faire un signe pour que tu comprenne qu’il voulait avancer. Mais je ne pensais pas un instant que ce crétin irait t’embrasser de force… je te promets de ne plus jamais suggérer cela.  

- Je veux pas d’un autre homme que Nico, murmura-t-elle.  

- Tu as dix-huit ans, c’est un peu tôt pour faire un vœu de chasteté non ? lui répondit-il.  

- Pense ce que tu veux ! fit-elle agacée. Jamais je ne me marierai ! jamais je ne laisserais un homme me toucher.  

- Chut, ma chérie… laissons faire le temps…  

 

 

Retour au présent.  

 

- Ce jour-là fit Bryan. Elle m’a tacitement autorisé à en parler. Elle savait qu’elle n’arriverait pas à le dire. C’est pour ça que quand M… - il se rendit compte des regards noirs – Ryo m’a posé la question j’ai répondu avec franchise.  

- Je vois.  

 

 


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