Capitolo 4 :: Un nouveau client

Pubblicato: 15-03-08 - Ultimo aggiornamento: 15-03-08

Commenti: Et rebonjour. Voila le chapitre 4 avec l’arrivée du nouveau client. Bonne lecture et a très vite. Kiss, usakisa

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17

Café Cat’s Eye  

Cela faisait une heure que Kaori était assise, silencieuse devant son café qu’elle n’avait toujours pas terminé. Miki avait bien tenté de la faire parler, mais sans succès. En fait Kaori repensait à sa journée de la veille et en particulier à sa conversation avec ce charmant jeune homme. Elle s’était sentie proche de lui. Elle du s’avouer que le revoir lui ferait grandement plaisir.  

Ryô était arrivé depuis un bon quart d’heure déjà et il la fixait. Elle n’avait pas remarqué son entrée pourtant fracassante : un plateau entre les dents avant d’aller dire bonjour au mur. Elle restait sans bouger devant son café. Le nettoyeur se sentait agacé. Il n’avait toujours pas reçu de massue aujourd’hui et pour lui c’était mauvais signe : cela signifiait qu’il ne comptait plus pour elle, que ça y est, il avait réussi a l’éloigner de lui. Et ça ne lui plaisait pas du tout. (Nda : Bin faudrait savoir aussi). Kaori sentie comme un picotement sur la nuque. Elle sortit de sa rêverie pour s’apercevoir que Ryô était assis à cote d’elle et qu’il ne la lâchait pas des yeux.  

Elle rougit mais dit quand même, surprise :  

« Tiens Ryô, ça fait longtemps que t’es là? »  

Un corbeau traversa la salle du café.  

« Ca fait un moment, oui, mais t’étais trop absorbée dans la contemplation de ton café pour le remarquer. »  

Voulant la tester il ajouta :  

« Tu rêvais de ton prince charmant de la veille ? »  

Et à sa grande consternation elle répondit :  

-Oui, en effet.  

-Quoi ? C’était Miki qui venait de pousser ce cri.  

-Tu as enfin rencontré quelqu’un et tu ne me dis rien ?  

Les joues en feu, Kaori lui raconta sa rencontre avec Mamoru. Miki était ravie d’entendre cela. Son amie oublierait peut-être Ryo avec ce bel inconnu ?  

« Tu te fais des rêves ma petite Miki, pensa-t-elle. Elle ne cessera jamais de l’aimer. Et lui, que pense-t-il de tout cela ? »  

Elle se tourna vers le nettoyeur qui écoutait attentivement. Son visage n’était qu’un masque, comme d’habitude.  

Le récit toucha a sa fin avec l’arrivée de Saeko dans le Cat’s. Bien évidemment Ryô se jeta sur elle avec sa face de pervers mais il fut accueillit par un bon coup de genou.  

-Bonjour Ryô, comment vas-tu ?  

-Cha peut aller, merchi.  

Ce dernier se releva et suivit l’inspectrice de choc à l’une des tables.  

-Ryô, j’ai besoin de tes services.  

-Comme toujours. Mais c’est non. Ou alors tu payes toutes tes dettes maintenant. Viens je connais un love- hôtel tout près d’ici.  

En disant ça il l’avait saisie par la main et courait presque vers la sortie. Saeko lui pinça la main et se rassit.  

-Je te les paierai toutes d’un coup après cette affaire, c’est promis.  

Elle se pencha un peu plus en avant afin de montrer son décolleté plongeant. L’effet fut immédiat. Ryô le pervers était de retour et commençait déjà à baver.  

- Voila, il faudrait que tu sois le garde du corps d’un homme. Celui-ci est banquier et est tombé par hasard sur des fiches qu’il n’aurait jamais du voir. Sa vie est menacée par des yakuzas.  

-Ah non, tu sais que je ne travaille que pour des jolies jeunes filles. C’est hors de question.  

- S’il te plait Ryô, fait un effort. D’ailleurs ton client ne devrait plus tarder. Ah le voilà.  

Durant toute la conversation Kaori était restée à sa place. Elle savait que Ryô finirait par accepter. Il acceptait toujours et se faisait avoir à chaque fois. En temps normal elle serait déjà intervenue comme à son habitude, et pas de la manière la plus douce, mais elle se sentait trop lessivée pour se mêler de la conversation qui se serait terminée en dispute entre elle et son partenaire. Lorsque la porte s’ouvrit, elle se tourna vers elle et resta stupéfaite. Un jeune homme se tenait sur le seuil et fouillait la pièce du regard a la recherche de quelqu’un semblait-il. Il était grand, le teint halé, des cheveux et yeux bruns, et était assez bien bâti. Un homme très charmant en résumé. Mais si Kaori avait l’air surpris, c’est parce que leur nouveau client n’était autre que son nouvel ami Mamoru. L’apercevant à son tour, il se dirigea tout naturellement vers elle, le sourire aux lèvres.  

-Ma chère Kaori, je vois que tu vas mieux. Tu m’as fait peur hier.  

-Heu, oui, ça va merci. C’est gentil de t’être inquiété. Je voulais te remercier de m’avoir ramenée chez moi, mais quand je me suis réveillée tu étais déjà parti.  

-Mais c’était rien voyons.  

Ils se sourirent. Cet échange de politesse n’avait échappé à personne dans le café. Saeko se leva.  

-Mamoru, je vois que vous connaissez déjà Kaori. Laissez-moi vous présenter SAEBA Ryô, votre garde du corps pour ces trois prochains jours.  

Ryô s’avança.  

-Je te signale Saeko que je n’ai pas accepté. Et nous nous connaissons déjà.  

Sous le regard interrogateur de l’inspectrice il narra brièvement les circonstances de leur rencontre.  

-Oh mais ça arrange tout, sourit-elle. Voyons Ryô, tu ne vas pas laisser en difficultés une personne qui a aidé Kaori. Et bien, puisque tout est arrangé, je vous laisse et je reviendrais dans trois jours.  

Tandis que Mamoru se dirigeait vers les toilettes, elle s’approcha de Kaori et lui glissa à l’oreille :  

- Félicitations Kaori, tu as une touche avec ce jeune homme.  

Voyant que ses propos faisaient rougir dangereusement la jeune femme, elle continua.  

-Et je vois qu’il ne te laisse pas indifférente. Tu devrais foncer.  

Cela ne plut pas à Ryô qui vint casser l’ambiance.  

-Pff. T’as du halluciner Saeko, qui voudrait sortir avec un travelo pareil ?  

Ces paroles furent accueillies par un silence total. Pas de cris de rage, pas de massues, juste un regard triste posé sur le nettoyeur.  

C’est dans cette ambiance que réapparut le banquier. Il s’inquiéta immédiatement en voyant les yeux tristes de la nettoyeuse.  

-Quelque chose ne va pas Kaori ?  

-Hein ? Non, tout va bien Mamoru. Je crois que nous devrions rentrer.  

Elle saisit le bras de Mamoru et s’en fut dehors, direction l’immeuble de briques rouges, sans avoir au passage écrasé (voire piétiné) le pied du nettoyeur qui se retint de hurler de douleur.  

A suivre…….  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17