Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: usakisa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 17 capitoli

Pubblicato: 13-03-08

Ultimo aggiornamento: 04-01-09

 

Commenti: 82 reviews

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General

 

Riassunto: City Hunter doit protéger un jeune homme qui n’est autre que le nouvel ami de Kaori. Mais cette dernière n’est pas au meilleur de sa forme a cause d’étranges rêves qui l’empêchent de bien dormir la nuit.

 

Disclaimer: Les personnages de "Drôles de Rêves" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Drôles de Rêves

 

Capitolo 17 :: Epilogue

Pubblicato: 04-01-09 - Ultimo aggiornamento: 04-01-09

Commenti: BONNE ANNEE A TOUT LE MONDE!!!!! Que cette année soit riche en fanfics !! Et voilà, je suis enfin de retour ! quelle déception en rentrant chez moi pour les vacances, internet ne marchait pas, snif. Du coup je viens de voir qu’il y avait eu pleins de majs, va falloir que je me rattrape ! Sinon, je vous livre avec joie et émotions le dernier chapitre de cette histoire. Entre les cours et cette panne d’internet, j’ai pas pu poster pour Noel, T_T Alors voilà, c’est fini. J’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire, et j’espère qu’elle vous aura plu. Je remercie tous les lecteurs et celles qui m’ont laissées des reviews depuis le début: Tokra, Nanou, Kaori4ever, Rkever, Kaori62, Indiana, Anne, Saoria, Sgue1, Grifter, Paty, Bulma, Moon47, Megami357, Tennad, Lauraw, Duduch’, Sheena, Lady Gaby, Joya, Didinebis… je pense n’avoir oublié personne J Voilà, ça m’a fait plaisir de partager tout ça avec vous, et j’espère bien majer une nouvelle histoire. En fait j’ai une idée, mais je vais attendre la fin des exams avant de commencer à l’écrire. Et voilou, j’espère que vous allez aimer cette fin. Je vous fais à toutes et tous d’énormes bisous, et à très bientôt kisssssssssssssssssssss

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17


 

Dans la salle de bain.  

 

Kazue avait amené Kaori dans la salle d’eau.  

 

- Tiens, je te dépose les serviettes ici. Prends ton temps surtout.  

- Merci Kazue, c’est très gentil.  

- Mais de rien, bon, je te laisse maintenant, je dois aller faire le ménage. J’ai une pièce entière à démonter et à re-décorer.  

 

Un marteau fit son apparition dans ses mains. Kaori la regarda avec surprise.  

 

- Heu dis-moi Kazue, si c’est une pièce à refaire, pourquoi ne fais-tu pas appel à un professionnel ? Ca serait plus pratique tu ne crois pas ?  

- Haha, Kaori, disons que cette pièce est trop spécial. Je ne voudrais pas qu’elle donne de mauvaises idées à un autre homme. Quoique c’est déjà fait. Alala, Ryô est vraiment irrécupérable, on voit bien que Doc a été son mentor pour ce genre de chose. Il n’y a pas l’un pour rattraper l’autre.  

- Excuse moi mais je ne comprend rien à ce que tu racontes. Ryô a encore fait des bêtises ? Parce que si c’est le cas, je peux t’assurer qu’il recevra une punition à la hauteur de ce qu’il a fait.  

 

Une lueur déterminée s’était allumée dans ses yeux, et ses mains se joignaient déjà pour saisir le manche d’une massue.  

 

- Mais non Kaori, ahaha, c’est rien, ne t’occupes pas de ça. Prend plutôt soin de toi, et moi je m’occupe de ma pièce.  

 

L’infirmière était gênée. Elle s’empressa de quitter la pièce et de laisser son amie tranquille avant de laisser échapper quelque chose qui pourrait attiser sa colère sur son partenaire.  

 

« Hahahaha, cette Kaori alors, elle ne changera jamais. Toujours prête à sortir sa massue. J’en viendrais presque à plaindre notre petit Ryô. »  

 

Elle pressa le pas, marteau en main, ayant un mauvais pressentiment à propos de cette pièce mokkori.  

 

A l’autre bout de la maison, Ryô avançait en sautillant et en chantonnant. Il avait hâte d’arriver dans la salle de bain et de retrouver son ange. Il sentit soudain une présence féminine. Il se cacha dans un placard qui se trouvait à côté. Il aperçut l’infirmière qui marchait hâtivement, un marteau dans sa main, et qui semblait marmonner des choses inintelligibles qui ressemblaient fort à : «Les hommes sont tous les mêmes ». Il saisit aussi « Mokkori » et « pervers » et « Il va le payer cher. » Une goutte apparut sur son front. Kazue ressemblait de plus en plus à Kaori. Il sortit de sa cachette et lança un dernier regard à l’infirmière, regard qui s’attarda longuement sur ses fesses. A tel point que de la bave commençait à couler sur son plan !  

 

« Ahhhhh, mais non, arrête, oulala, ne t’efface pas petite encre ! Ouf, j’ai eu chaud ! Attend moi ma Kao chérie, j’arrive ! » (Nda : il se met à parler à un bout de papier maintenant ? Et bin, c’est pas gagné ^^)  

 

Il repartit vite fait, suivit le couloir, puis obliqua à droite. Il dut entrer dans une pièce puis passer par le plafond. A quatre pattes sous les combles, Ryô ressemblait plus que jamais à un cafard. Il rampa tout droit puis s’arrêta au dessus d’une trappe où une croix avait été tracée. Son sourire s’élargit encore plus : en-dessous se trouvait l’objet de ses désirs, qui ne se doutait pas le moins du monde de ce qui l’attendait.  

Il descendit dans la salle de bain. Il aperçut les vêtements que Kazue avait laissé pour Kaori, et surtout les sous-vêtements. Ryô mode pervers se jeta dessus et s’affubla du soutien-gorge et de la petite culotte. Son regard tomba sur la porte vitrée qui le séparait de la seule femme qu’il ait jamais aimé. Son sourire lubrique s’accentua. Il se releva et s’avança à pas de loup tout en se déshabillant. Il posa sa main sur la poignée, tourna et poussa la porte….  

 

Kaori s’était glissée dans la baignoire qu’elle avait entièrement remplie. Le contact de l’eau sur sa peau lui procura de doux frissons et elle se laissa complètement aller, détendue par cette ambiance calme. Elle étendit ses jambes et laissa sa tête reposer sur le rebord de la baignoire. Elle poussa un profond soupir. Il faut dire que ces derniers jours n’avaient pas été de tout repos, entre l’accident à l’entrepôt qui avait failli leur coûter la vie, la déclaration de Ryô, leur réveil, sa discussion avec Mamoru, et surtout la révélation sur ses rêves. Tout ça s’emmêlait dans sa tête. Mais elle était heureuse, car enfin son partenaire n’allait pas faire machine arrière, et ils allaient pouvoir vivre comme un vrai couple. Un couple ! Combien de temps avait-elle rêvé de ça ? Ca signifiait tellement de choses, dont une qu’elle redoutait par dessus tout : l’amour physique. Connaissant Ryô, il n’allait plus la lâcher. Allait-elle être à la hauteur ? N’allait-elle pas le décevoir ? Cette perspective lui faisait peur.  

Ses joues devinrent cramoisies quand une scène d’un de ces rêves lui revint en mémoire, une scène se passant dans une baignoire d’ailleurs. De la fumée commença à sortir de ses oreilles. Pour tenter de se calmer, elle plongea sous l’eau. Elle n’entendit pas la porte s’ouvrir. Elle ressortie sa tête lentement, calmée. Elle sentie un regard posé sur elle et se tourna alors vers la porte. Trop surprise par ce qu’elle voyait, elle ne réagit pas…  

 

Ryô entra dans la salle de bain et aperçut sa partenaire plongée dans l’eau. Au même moment, elle se redressa, des gouttes dévalant sur son cou gracieux, allant se nicher vers un trésor dont il avait souvent rêvé. A cet instant précis, elle était la beauté personnifiée. Lui qui avait pensé faire une entrée fracassante comme il faisait d’habitude ne put que stopper sa progression et la contempler, telle Vénus naissant de l’océan. (Nda : ça c’est de la référence xD). Quand elle se tourna vers lui, il put constater qu’elle était surprise de le retrouver ici. D’ailleurs elle n’avait pas encore réagit comme elle le faisait d’habitude. C’est-à-dire qu’en temps normal, quand il rend visite à une de leur cliente, il porte toujours soit son caleçon, soit une serviette autour des hanches, mais là il était nu comme un ver.  

Revenant petit à petit de sa surprise, les joues de la jeune femme se colorèrent alors que Ryô s’approchait de sa démarche féline, mokkori en l’air.  

 

-Et bien, ma Kaori chérie, ne soit pas surprise comme ça ! On dirait que tu n’as jamais vu mon mokkori au meilleur de sa forme ! Mais bon, va falloir t’habituer, tu vas le voir très souvent maintenant ! héhé  

-RYOOOOOO !  

 

Kaori était sortie de sa léthargie.  

 

- Sors tout de suite !!!!  

-Mais enfin ? Pourquoi ? Tu m’as déjà vu nu. Et à la manière dont tu as regardé mon mokkori, moi j’ai plutôt l’impression que tu veux jouer avec lui !  

 

Son regard lubrique refaisait surface.  

 

-Kyahhhhhhhhhh ! Comment oses-tu dire ça ? Sale pervers !  

 

Et Kaori brandit soudain une énorme massue qui aplatit comme une pauvre crêpe le nettoyeur. La jeune femme sortit de la baignoire, se saisit prestement d’une serviette qu’elle enroula autour de son corps, et se dirigea vers la pièce où des habits l’attendaient. Mais elle ne put mettre la main sur ses sous-vêtements.  

 

-C’est ça que tu cherches peut-être ?  

 

Elle se tourna rapidement et se retrouva nez à nez avec son partenaire, qui brandissait son soutien-gorge et sa culotte.  

 

-Ryô ! Rend-moi ça tout de suite !  

-Hors de question ! Puisque tu veux pas jouer avec moi, je vais m’amuser tout seul, na !  

 

Et il lui tourna le dos et se mit à triturer ses prisonniers.  

Une grimace de dégoût vint se peindre sur le visage de Kaori.  

 

-Arrête ton char tout de suite et rend-moi ça !  

-Non non et non !  

-RYO ! Arrête de faire l’enfant !  

 

Sa colère refaisait surface et elle oubliait qu’elle se trouvait à demi-nue devant son pervers de partenaire. De plus la serviette qu’elle avait était minuscule, et cachait difficilement ses formes.  

 

- Tu vas me rendre ça immédiatement, c’est compris ?  

 

Son partenaire faisait la sourde oreille, et continuait son manège.  

 

- Mais c’est pas vrai !!! Tu ne peux jamais être sérieux, vraiment. Et bien puisque tu aimes tant que ça mes sous-vêtements, tu peux les garder, mais je te préviens que t’as plus intérêt à me toucher.  

 

Elle se détourna de lui, et prit le pantalon et la chemise qui se trouvaient à portée de main. La menace fit son effet. Ryô lâcha illico presto les bouts de tissus et s’agrippa à une des jambes de sa partenaire.  

 

- Nooon ne dis pas ce genre de choses Kaori chérie !  

- C’est trop tard. Lâche ma jambe et retourne à tes activités de pervers !  

 

Elle saisit la poignée de la porte et s’apprêta à sortir, mais elle sentit un poids qui s’accrochait à sa serviette, manquant presque de la faire tomber. S’en était trop pour la jeune femme qui ne voulait que se détendre un peu. D’une main elle retint sa serviette, et de l’autre elle prit le manche d’une massue de 1000 tonnes qu’elle écrasa sur la tête du nettoyeur. Il se retrouva comme à son habitude sous l’instrument de torture, mais il ne lâcha pas pour autant la serviette. Kaori sentie soudain comme un courant d’air frais sur son corps. Elle baissa les yeux et s’aperçut qu’elle était nue. Elle poussa un cri strident, et tenta de se cacher derrière ses mains. Elle vit sa serviette au sol, tressautant au rythme des spasmes de son partenaire. Elle la saisit pour la reprendre, mais Ryô s’y agrippait fermement. Elle tira de toutes ses forces, pestant contre le pervers qui lui rendait la vie impossible.  

 

- Ryô, lâche ça !!  

- Mmmbrmll…..  

 

Un son indistinct sortait de dessous la massue. Apparemment il n’avait aucune intention de lâcher prise. Kaori tira plus fort, mais son pied glissa, et elle partit à la renverse. Elle atterrit sur les fesses et poussa un cri où se mélangeaient surprise et douleur. Il faut dire que le carrelage n’est pas vraiment quelque chose de douillet. En entendant le cri de sa belle, Ryô avait balancé la massue et s’était relevé pour porter secours à Kaori. Il stoppa net en la voyant sur son postérieur, et son mokkori se redressa d’un seul coup. Kaori, elle, ne faisait plus attention à son partenaire, et était plutôt concentrée sur la douleur qui la tiraillait dans le bas du dos. Tout en se frottant le bassin, elle se rendit soudain compte que de l’eau coulait près de ses pieds. Elle releva vivement la tête afin de voir s’où venait cette fuite, et elle constata avec horreur que la source n’était autre que la bouche de Ryô, qui bavait à n’en plus finir. Se rappelant qu’elle était nue à peine une seconde auparavant, elle devin rouge écrevisse et baissa vivement le regard afin de voir qu’elle vue pouvait avoir le pervers devant elle sur son corps. Elle poussa un soupir de soulagement : par chance, dans sa chute, la serviette s’était dépliée et avait recouvert ses attributs de femme. N’empêche, ce grand benêt continuait de baver, ce qui énerva profondément notre amie nettoyeuse, qui pour le plus grand étonnement de Ryô se remit sur pieds d’un coup, tenant fermement la serviette contre son corps et qui lui lança un bélier qui l’expédia dans le mur près de la baignoire. Toujours furieuse, Kaori se précipita dans le couloir et se mit à courir vers sa chambre. Une fois dedans, elle s’enferma à double tour et s’habilla rapidement. Elle continuait à râler.  

Elle eut soudain un vertige, dut au trop plein d’exercice qu’elle venait d’effectuer.  

Elle faillit tomber à la renverse, ne trouvant rien à quoi se retenir, mais deux bras l’encerclèrent, et un torse la retint dans sa chute.  

 

-Oula, mais qu’est-ce qui t’arrives ?  

-Oh, Ryô !  

 

Cette proximité faisait rougir la jeune femme. A chaque fois qu’elle se retrouvait dans les bras du beau brun, elle ne pouvait empêcher sa timidité de refaire surface. Elle avait déjà oublier ce qui venait de se passer dans la salle de bain. (Nda : mais il est rentré comment celui-là ?)  

 

- Ca va ?  

- Oui, oui merci de m’avoir rattrapée.  

- Mais tout le plaisir est pour moi.  

- Heu, Ryô, c’est quoi ce que je sens dans le bas de mon dos ?  

 

La nettoyeuse sentait quelque chose de dur qui appuyait sur son dos. Elle se retourna pour faire face à son partenaire et voir ce qu’était donc cette chose. Elle écarquilla les yeux en grand en réalisant que Ryô se tenait nu devant elle, au meilleur de sa forme. Il n’avait pas pris la peine de se rhabiller pour sortir de la salle de bain et s’était promené dans la maison ainsi vêtu (Nda : plutôt ainsi peu vêtu)  

 

-KYAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!  

 

Un lit fut déplacé, un choc sourd se fit entendre dans toute la maison. Des bruits de pas résonnèrent dans le couloir. Kazue et le Doc, alertés par le cri et le bruit se précipitaient déjà pour voir ce qui se passait. Ils croisèrent une Kaori furibonde dans le couloir, dont la démarche faisait trembler tous les murs sur son passage. Ils s’approchèrent de la chambre et passèrent la tête dans la pièce. Une libellule les survola tandis qu’ils constataient avec effroi que la pièce était toute retournée. Une armoire avait chue sur le nettoyeur, et un lit se trouvait par-dessus, comme pour s’assurer qu’il était bien encastré dans le sol et qu’il ne pouvait pas se relever.  

 

- Mais qu’est-ce qui se passe ici ?  

 

Kazue et Doc se retournèrent pour faire face à la personne qui venait de parler. Miki et Falcon se tenaient devant eux, une grosse goutte sur la tempe.  

 

- Je vois qu’ils ont déjà repris leurs bonnes vieilles habitudes.  

 

Umibozû pénétra dans la pièce et s’approcha du nettoyeur.  

 

- Alors Ryô, on a encore fait des siennes ?  

-Ohh, Umi-chou, que je suis content de t’entendre ! Dis, tu veux pas enlever ce lit s’il te plait ? Il est vachement lourd !  

-Avec plaisir !  

 

Un sourire carnassier se dessina sur les lèvres du mercenaire. Et au lieu de soulever le lit, il s’assit dessus, écrasant par là-même notre pauvre nettoyeur.  

 

- Arghhh, j’étouffe, qu’est-ce que tu fais grosse luciole ?  

- Mais rien du tout voyons, je suis un peu fatigué, alors je me repose.  

- T’es obligé de t’asseoir ici, gros lourdaud ?  

- Qui est un gros lourdaud ? Séducteur à la gomme !  

 

Là c’était l’insulte à ne pas dire à Ryô. Se sentant humilié, il poussa un cri un de rage et se mit à soulever le poids qui le retenait prisonnier. Falcon tangua sous la force du nettoyeur et s’éloigna de lui prestement.  

 

Le lit et l’armoire valdinguèrent à l’autre bout de la pièce, et c’est un Ryô mécontent et nu qui apparut devant les yeux des personnages, ébahis par la scène à laquelle il venait d’assister.  

 

- Tu disais quoi déjà l’énorme monstre ?  

- Pardon ? C’est qui que tu traites de monstre ?  

- Toi ! L’horreur qui fait peur aux gens dans la rue !  

- E toi, pauvre étalon de pacotille, t’es qu’un pauvre âne qui n’arrive même pas tirer un coup avec une femme, et qui se prend que des coups de sacs et de pieds ! ET MET UN CALECON !!  

- Quoi ??  

 

Ryô crût s’étrangler en entendant le mercenaire le traiter d’âne ! C’était l’insulte de trop. Il sauta sur Umibozû et l’empoigna par le cou, tentant par là même de l’étrangler. Une bagarre entre les deux hommes s’ensuivit, bagarre qui n’eut pour seuls spectateurs que trois corbeaux et deux libellules. Les deux jeunes femmes avaient préférées battre en retraite à la recherche de Kaori. Quant au pauvre Doc, il avait été contraint de suivre Kazue, qui ne le lâchait plus du regard depuis qu’il avait tenté de sauver des griffes de l’infirmière sa précieuse collection mokkorienne. Ils retrouvèrent la nettoyeuse assise au salon, ses yeux lançant encore des éclairs. Mais elle se calma bien vite en voyant Miki.  

 

- Oh, bonjour Miki ! Comment vas-tu ?  

- C’est plutôt à moi de te poser cette question non ?  

- Et bien ça va beaucoup mieux, merci.  

- J’ai pu constater ça. Tu n’y es pas allé de main morte avec Ryô. Qu’est-ce qu’il a encore fait cet imbécile ?  

 

Kaori ne répondit pas, mais elle se mit à rougir en repensant à son partenaire tout nu. Elle secoua fortement la tête afin d’effacer cette image de son crâne. Son geste ne passa pas inaperçu et étonna ses deux amies.  

 

- Et bien Kaori ?  

 

Mais cette dernière ne voulait pas répondre, elle était bien trop gênée.  

Doc s’en rendit compte, et un sourire débile traversa son visage.  

 

- Dis moi ma petite Kaori, Ryô n’aurait-il pas voulut mettre en pratique ce qui se passait dans tes rêves, histoire de te guérir ? A le chenapan, il en une sacrée veine ! Et ça expliquerait le fait qu’il était tout nu.  

- Non, non, c’est… c’est… c’est pas ça…  

 

Vu la réaction de la jeune femme, il avait mis dans le mille. Il se mit à rigoler.  

 

- Tu sais, si tu veux guérir, il va falloir que tu t’habitue à voir ton partenaire aussi peu vêtu, et puis il en va de ta santé. Mais si tu ne veux pas de lui, moi je peux t’aider à guérir.  

- Non mais ça va pas la tête ! Arrêtez votre délire, espèce de vieux satyre !  

 

Kazue se chargea de le punir puis elle se retourna vers son amie, étonnée.  

 

- C’est quoi cette histoire de rêves ?  

- Heu, et bien… je… en fait, … à vrai dire….. c’est……  

 

Kaori n’arrêtait pas de bégayer, les mots refusaient de sortir. Elle avait trop honte de dévoiler ses rêves devant ses amies. Elle fut sauver par Falcon qui entra dans la pièce d’un pas lourd,  

tenant à bout de bras son ami, enfin habillé. Ce dernier se libéra de la poigne du mercenaire et se précipita vers Miki et Kazue, la bouche en cœur.  

 

- Oh mes mignonnes, vous êtes venues voir votre Ryô-chou d’amour ! Un bisou !!!  

 

Il fut stoppé dans sa progression par un bon coup pied dans le ventre que lui avait lancé Miki.  

 

- Tu ne peux jamais rester calme ?  

- Bah, pourquoi t’es aussi méchante avec moi Miki adorée ? C’est pas juste.  

- Arrête un peu de te lamenter.  

 

Ryô se redressa et jeta un rapide coup d’œil à sa partenaire qui n’avait pas réagit, et qui restait dans son coin, lui tournant le dos. Elle ne semblait pas avoir apprécié de le voir apparaître nu ainsi. Voulant la faire réagir, il enchaîna avec une voix de petit gamin triste.  

 

- De toute façon personne ne m’aime, tout le monde est méchant avec moi. Je suis un incompris. Snif.  

- C’est pas vrai, Kaori elle, prend soin de toi.  

- Quoi ? cette brute sans douceur ? Elle se fiche de mon bonheur, elle ne pense qu’à me faire travailler. Et puis sa nourriture est infecte, je m’étonne qu’elle m’est pas encore empoisonné !  

Et je peux jamais tirer un coup tranquillement, elle vient toujours m’empêcher de rendre folle de plaisir toutes ces belles miss mokkori qui n’attendent que moi…  

 

Durant ce mini-discours, tous avait pu sentir l’aura de colère qui grandissait chez la jeune femme, et qui se dégageait d’elle. Elle tourna lentement la tête vers son partenaire, les traits déformés par la rage. Tous eurent un pas de recul devant cette vision terrible. Ryô lui, déglutit avec beaucoup de difficultés. Il se rendit compte qu’il avait peut-être un peu exagéré. En tout cas, sa technique marcha du tonnerre, puisqu’il avait réussi à rendre folle de rage Kaori.  

 

- Qu’est-ce que tu viens de dire ?  

 

La voix de la jeune femme était glaciale.  

 

- Ahaha,, Kaori chérie, je t’avais pas vu. Et bien, rien, j’ai dit ce que j’ai dit. Si t’as pas compris c’est pas de ma faute.  

- Quoi ? Tu me traites de débile ?  

 

Tous les protagonistes se précipitèrent dans un coin de la pièce, craignant presque pour la vie du nettoyeur, qui n’avait pas bougé d’un pouce, mais qui rapetissait alors que l’ombre de sa partenaire grandissait sur lui. Celle d’une massue apparut, et tandis que Ryô suppliait à genoux et demandait pardon, la massue s’abattit sur lui, brisant par là-même le plancher, et envoyant le pauvre nettoyeur au sous-sol. Une nuée de corbeaux défila dans la pièce, devant les yeux ronds comme des soucoupes des autre personnes présentes, qui n’en revenait pas. C’était la première fois que Kaori cassait le sol par sa force. Même Ryô était complètement stupéfait. Il l’avait réellement énervée. De plus, cette massue avait failli le tuer, il pouvait sentir une grande douleur dans tout le dos. Il tenta de se relever comme il faisait d’habitude, mais ne réussit pas. Il poussa un cri de détresse. Ses amis se rapprochèrent avec précaution du trou et penchèrent la tête par-dessus afin de voir le nettoyeur. Ils entendirent ses gémissements et aperçurent un de ses pieds qui tressautaient. Ils soupirèrent de dépit. Doc appela son protégé pour savoir s’il allait à peu près bien. Un gémissement étouffé lui parvint, qui cessa vite. Le pied de Ryô retomba mollement par terre.  

 

-Ryô ?  

 

Aucune réponse.  

 

- Ryô, ça va ?  

 

Toujours efficace, Umibozû alla chercher une échelle. Il descendit et repoussa la massue plus loin. Ryô gisait inerte sur le sol. Il le retourna sur le dos et se pencha dessus pour voir si tout allait bien. A ce moment là, Ryô ouvrit les yeux et approcha ses lèvres en forme de cœur vers le mercenaire.  

 

- Un bisou ma luciole, pour m’avoir sauvé !  

 

Une grosse main s’abattit sur son visage.  

 

- Dégage sale cafard, ne me touche pas.  

 

Miki se frappa la tête devant cette scène.  

 

Falcon saisit le nettoyeur par le col de sa chemise et le lança en l’air, puis il remonta. Ryô atterrit lourdement sur ses fesses, et s’ écria mécontent :  

 

- Mais heu, tu pourrais faire attention, franchement t’as failli m’abîmer.  

- C’était le but recherché.  

- Pff, grosse brute !  

- Pardon ?  

-STOP! Ca suffit vous deux. Bon Ryô, si tu m’expliquer ce que tu as fait à Kaori pour qu’elle soit si énervée ?  

-Bah, rien ma Miki adorée.  

- Ryô, ne m’énerve pas. Et c’est quoi cette histoire de rêve ? Et pourquoi t’étais tout nu dans votre chambre ? Je veux des explications, et t’as intérêt à me les donner maintenant sinon je dit à nounours qu’il te fasse exploser avec son bazooka.  

- Ca va, ça va, ne t’énerve pas.  

 

Ryô n’avait pas le choix que de répondre, il était cerné par ses amis, et ne voyait aucune échappatoire. Il promena son regard dans la pièce, mais sa partenaire l’avait quittée depuis un moment. Il soupira, s’assit en tailleur et commença son récit. Il leur raconta que Kaori était sujette à des rêves qui la fatiguaient, mais oublia de préciser la nature de ces rêves, que tout à l’heure elle l’avait surpris alors qu’il s’apprêtait à se changer, et que étant si timide, elle n’avait pas supporté la vue de son beau mokkori. Il changeait les faits, il ne voulait pas dévoiler la vérité sur leur relation à ses amis car il voulait profiter un peu de sa belle, et car il savait qu’elle voudrait le leur annoncer elle-même. De plus, il trouvait ça plus excitant. Ayant terminé son histoire il se releva, et voyant que tout le monde semblait accepter cette version, il s’excusa auprès d’eux et prétexta une envie pressante pour rejoindre Kaori qui s’était réfugiée dans le jardin.  

 

Il la trouva en contemplation devant des lys. Il s’approcha doucement d’elle. Elle était plongée dans ses pensées et ne l’avait pas entendu arriver. Elle n’arrêtait pas de ressasser ce qui venait de se passer, ce qui lui fit pousser un long soupir de dépit. Elle sursauta quand elle sentit une main se poser sur son épaule. Elle sut tout de suite qui était là, mais elle ne se tourna pas pour autant. Elle lui en voulait un peu d’agir avec elle comme il le faisait avec ses clientes. Pourtant, c’est ce qu’elle avait toujours eu envie en secret. Mais là, elle voulait qu’il la considère autrement. Il brisa le silence en premier.  

 

- Tu m’en veux ?  

 

Elle ne répondit pas. Il prit ça pour un oui.  

 

- Ecoute, je suis désolé pour tout à l’heure, je n’aurai pas dû agir ainsi. Mais bon, que veux tu, je ne peux jamais rester sérieux très longtemps, tu le sais non ?  

- Ca ne te donne pas le droit de débarquer comme tu l’as fait dans la salle de bain.  

- C’est vrai. Mais quand il y a une belle miss mokkori dans les parages, je ne répond plus de rien. Je ne réfléchis plus et je fonce c’est tout.  

 

Kaori rougit. Il venait de dire qu’elle était une miss mokkori. Elle lui fit face. Il la regardait avec un air doux, les yeux brillants d’amour. C’était un visage qu’elle n’avait jamais vu et elle fondit sur place. Voyant qu’elle ne répondait toujours pas, il enchaîna.  

 

- Tu me pardonnes ?  

 

Elle sourit en guise de réponse, se mit sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur les lèvres du nettoyeur. Quand elle se sépara de lui, Ryô s’aperçut avec amusement qu’elle était toujours rouge. Il adorait la voir ainsi. Elle était sublime tout simplement.  

 

- Ca va mieux sinon ?  

-Oui, mais j’ai peur de refaire des rêves et des crises. J’aimerais bien que tout s’arrête.  

-Tu sais ce qu’a dit Doc. Il n’y a qu’un moyen pour stopper ça.  

-Je… je sais.  

 

Kaori s’éloigna un peu. Elle était gênée de devoir aborder ce sujet, elle qui n’y connaissait rien. Ryô le sentit.  

 

- Je sais que ça te fais peur, mais on ira à ton rythme. Je te promet d’être le plus doux des amants, et de ne plus me comporter comme je l’ai fait.  

- Mouais. Je te connais Ryô, tu ne pourras jamais rester sérieux très longtemps.  

- Hahaha ! Kaori, c’est pas gentil.  

- Mais c’est la vérité, tu l’as dis toi-même.  

- Peut-être, mais tu es la seule personne pour qui je peux faire cet effort. Tu me crois ?  

- Oui.  

 

Il se rapprocha à nouveau d’elle et la serra dans ses bras. C’était la seule place où elle devait être. Ils restèrent silencieux un moment, puis sentant un frisson parcourir sa moitié, Ryô déclara qu’il était temps de rentrer, surtout que leurs amis devaient se demander où ils avaient disparus ainsi. Ils rejoignirent donc les autres qui s’étaient installés dans la bibliothèque et qui discutaient calmement. Quand les deux nettoyeurs pénétrèrent dans la pièce, le silence se fit. Miki le rompit en s’adressant à son amie pour savoir si elle allait mieux. La fin de l’après-midi se déroula calmement, sans une aucune incartade de la part de Ryô, qui se tint sage comme une image. Quant aux autres, eux non plus ne dire rien sur ce qu’ils savaient.  

En effet, Miki, inquiète pour Kaori, avait décidé de partir à sa recherche, et c’est là qu’elle avait vu les deux partenaires s’embrasser. Sous le choc de sa découverte, elle s’était précipitée à travers la clinique en poussant des cris surexcités pour raconter la scène à laquelle elle venait d’assister par hasard. Falcon l’avait calmée, mais surtout empêchée de sortir déranger le nouveau couple. Kazue dut admettre qu’elle et Doc s’en doutait déjà au vue du comportement du pervers un peu plus tôt dans la journée. La conversation dévia donc sur City Hunter, et depuis quand ils étaient ensemble, et comment ça c’était fait etc….  

C’étaient plus les deux jeunes femmes qui se faisaient leur cinéma. Falcon lui surveillait du coin de l’œil Doc qui voulait sortir discrètement. Il n’avait pas oublié sa précieuse pièce qui était à moitié détruite. C’est alors que le sujet de conversation fit son entrée. La discussion stoppa net. Ils avaient décidé de faire comme si de rien n’était, et de laisser du temps aux nettoyeurs. Après tout ce temps à se courir après, ils méritaient bien d’être un peu tranquilles.  

Vers 7h, le couple de mercenaires décida de rentrer.  

Ryô se tourna vers Doc et lui demanda quand eux aussi pourrait retourner chez eux. A sa grande surprise, ce dernier lui répondit qu’ils pouvaient quitter la clinique le soir même.  

C’est un Ryô tout excité qui partit chercher leurs affaires. Comme ils étaient arrivés dans la jeep de Falcon, ils n’avaient aucun moyen de locomotion pour rentrer : Miki leur proposa donc de les déposer.  

La jeep se gara devant l’immeuble de briques rouges. Deux silhouettes en descendirent et marchèrent vers l’entrée où elles disparurent.  

Notre couple pénétra dans son appartement.  

 

- Enfin à la maison, s’exclama Kaori, ravie d’être de retour. Rien de tel que d’être chez soi.  

- Ca c’est bien vrai. Et puis ici au moins, on ne risque pas de se faire déranger.  

 

Ce disant, il attrapa la jeune femme par la taille et l’embrassa tendrement et longuement. L’estomac de Ryô mit fin à cet échange. C’est avec un petit rire que Kaori se sépara de lui et commença à se diriger vers la cuisine.  

 

- Hé ! Mais où tu vas comme ça ?  

-Je vais te faire à manger, espèce d’ogre. Ton ventre crie famine.  

-Moi j’ai plutôt faim d’autre chose.  

-Ryô ! Laisse moi préparer le repas !  

-Ok.  

 

Et tandis que la jeune femme préparait le dîner, notre nettoyeur monta déposer les affaires dans leurs chambres. Il ne put s’empêcher de sourire en voyant l’état de la sienne, avec le sofa en morceau. Il redescendit tout guilleret en repensant à cette nuit qu’il avait passé dans son lit. Il savait que d’autres n’allaient pas tarder.  

Le repas se passa dans une ambiance bonne enfant, Ryô faisant le pitre, mais gentiment. Kaori faillit même s’étouffer en rigolant trop. Ce qui permit à son partenaire de tenter de faire du bouche-à-bouche, mais il ne réussit à embrasser qu’une massue.  

Lorsque Kaori monta se coucher, un bras lui barra le passage devant sa chambre.  

 

-Ryô ! Laisse moi passer, j’ai sommeil.  

-Mais où comptes-tu dormir ?  

-Et bien dans ma chambre voyons !  

-Il en est hors de question. A partir de maintenant tu dors avec moi.  

-Et puis quoi encore ? Si j’ai envie de dormir dans mon lit, j’y dormirais. C’est pas toi qui m’en empêcheras.  

-Mais Kaori, mon lit est ton lit maintenant.  

 

Il se mit à faire les yeux de cocker battu.  

 

- En plus, tu peux plus dormir dans le tien, vu qu’on homme y a dormi et que t’as pas eu le temps de changer les draps.  

-Oh, alors c’est ça, Monsieur est jaloux !  

-Mais non, pas du tout. S’il te plait, je vais avoir froid moi dans ce grand lit, tout seul. Viens avec moi !  

-Non, et c’est mon dernier mot ! Bonne nuit Ryô.  

 

Elle entra dans la pièce et ferma la porte qui claqua contre le nez de Ryô.  

Ce dernier tourna les talons, la tête basse, reniflant. Il se coucha à son tour.  

 

 

Plus tard dans la nuit, Kaori se réveilla en sursaut. Elle venait encore de faire un rêve et une crise, vu qu’elle était tombée par terre. Elle souffla de dépit. Apparemment ça n’allait pas s’arrêter comme ça. Elle se leva et descendit boire un verre d’eau. En remontant, elle s’arrêta devant la porte de la chambre de son partenaire. Il devait dormir. Est-ce qu’il rêvait d’elle ? elle posa la main sur la poignée, mais au moment de pousser la porte, elle stoppa son geste.  

Dans la pièce, Ryô retenait son souffle. Il avait entendu Kaori descendre et là il sentait son aura derrière la porte. Elle avait suspendu son geste, et il se demandait ce qu’elle pouvait bien faire.  

En fait, Kaori repensait à tous ses rêves. Maintenant que Ryô et elle était ensemble, pourquoi ne pas sauter le pas dès à présent ? Elle avait attendu des années qu’il se déclare, elle ne devait pas attendre davantage. Vu leur métier, on ne sait pas de quoi est fait le lendemain.  

Résolue, elle finit par entrer dans la pièce, et se dirigea vers la forme allongée. Elle s’assit à côté et le contempla quelques instants. Soudain deux bras la firent basculer sur le lit et avant qu’elle n’ait pu prononcer un mot, des lèvres s’étaient posées sur les siennes.  

 

- Si un jour on m’avait dit que tu me rendrais une visite nocturne, petite coquine !  

-Ryô, s’offusqua Kaori.  

-Je plaisante.  

 

Il se recula afin de d’admirer ce visage rougissant.  

 

- Puis-je savoir que me vaut l’honneur de ta visite en pleine nuit ?  

-Et bien….  

 

La timidité reprenait le dessus. Non, il ne fallait pas. Kaori respira un bon coup et se lança.  

 

-J’ai encore fait un rêve, et, en fait, heu, je me disais que peut-être on pourrait tenter le remède de Doc ?  

 

Sa phrase s’était terminée dans un murmure, et elle avait fini par fuir le regard de Ryô, qu’elle trouvait bien trop insistant. Il lui prit le menton entre le pouce et l’index, et c’est d’un ton doux, le regard amoureux qu’il lui demanda si c’était vraiment ce qu’elle voulait. Elle répondit que oui. Alors il l’embrassa doucement, et c’est lentement qu’il commença à partir à la découverte du corps de sa partenaire. Il ne voulait pas la brusquer, ni lui faire peur. Il y allait en douceur, mettant tout son amour dans chaque baiser et chaque caresse. Il fallait qu’elle s’habitue, car après cette nuit, il recommencerait tous les soirs.  

 

Et c’est ainsi que City Hunter devint un couple à part entière, dans le travail et la vie.  

 

Pourtant le lendemain, ils reprirent bien vite leurs habitudes. Ryô se jeta sur Miki, comme à l’accoutumée, et une massue de 100 tonnes l’envoya bouler dans le mur en face, sous le regard dépité du couple de mercenaire. Tout semblait redevenu comme avant.  

 

- Au fait Kaori ? Et tes rêves , tu en fais encore ?  

Hein ? oh non, ça y’est, ça m’a passé. C’est pas trop tôt. Je dois t’avouer que je commençais à en avoir marre d’être fatiguée. En plus je ne pouvais pas punir Ryô correctement.  

- Ouais, bin moi je préférais quand elle t’étais fatiguée. Au moins je pouvais draguer tranquillement.  

 

Il reçut en guise de réponse une claque derrière la tête.  

 

- Arrête ton char. Mais bon, tout est redevenu à la normal, comme notre manque de clients. Je sens qu’on va encore avoir un passage à vide. Et bien sûr Ryô commence déjà à dépenser notre argent gagné dans ces fichus cabarets. Alala.  

 

La cloche de la porte tinta soudain. Les jeunes femmes se tournèrent pour voir le client, mais elles constatèrent avec stupeur que ce n’était que Ryô qui venait une nouvelle fois de partir à la suite d’un beau derrière.  

 

- Celui là alors.  

 

Une massue apparut dans les mains de Kaori qui se précipita à sa suite.  

 

- RYOOOOOOOOOOOOO, reviens ici immédiatement !  

- Noooooooon, pas la massue, mademoiselle, s’il vous plait, sauvez moi de ce monstre !  

- Qui est un monstre ? tiens, prends ça !  

 

Un grand boom se fit entendre dans toute la rue. Le Cat’s Eye fut remplit de corbeaux qui piaillèrent tandis que la moitié féminine de City Hunter passait devant, traînant l’autre moitié par le col, une massue sur l’épaule, sous le regard ébahie des passants.  

 

On dirait bien que rien n’a changé, pas vrai nounours ?  

Humph.  

Bah, c’est comme ça qu’on les aime.  

 

Et c’est ainsi que la vie reprit son cours, mais avec quelques changements, dont seul l’immeuble de briques rouges étaient témoin.  

 

 

 

FIN  

 

 


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