Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: usakisa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 17 capitoli

Pubblicato: 13-03-08

Ultimo aggiornamento: 04-01-09

 

Commenti: 82 reviews

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General

 

Riassunto: City Hunter doit protéger un jeune homme qui n’est autre que le nouvel ami de Kaori. Mais cette dernière n’est pas au meilleur de sa forme a cause d’étranges rêves qui l’empêchent de bien dormir la nuit.

 

Disclaimer: Les personnages de "Drôles de Rêves" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the author ...

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   Fanfiction :: Drôles de Rêves

 

Capitolo 16 :: La résolution des rêves!

Pubblicato: 05-11-08 - Ultimo aggiornamento: 05-11-08

Commenti: Coucou tout le monde!! Waouh,je m'épate moi-même d'avoir majé aussi vite! C'est un vrai miracle xD! Bon, je sais, j'avais dit que ce chap devait être le dernier, mais voilà, j'ai écouté Anne et j'ai sauté sur mes stylos, du coup il fait 10 pages!! Et comme j'ai encore quelques petites choses à dire, et bien je vais écrire un vrai dernier chapitre, épilogue (si si je vous jure, et avant Noël en plus ^^) Et bien sûr je vous remercietoutes pour ces gentilles reviews, ça fait toujours autant paisir!!! Je vous laisse maintenant lire et découvrir ce chapitre, qui j'espère vous plaira !! a très bientôt pour la fin de cette fic je vous à toutes de gros gros bisous^_^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17


 

Dans le bureau de Doc, quelques instants plus tard.  

 

 

Kaori était assise sur une chaise. Elle faisait face au Doc qui se trouvait de l’autre côté du bureau. Il la regardait par-dessus ses lunettes.  

 

-Si j’ai bien compris, tu aimerais me parler de quelque chose qui t’arrive ces derniers temps, c’est bien ça Kaori ?  

-Heu, oui, c’est ça.  

 

Kaori se sentait mal à l’aise, elle ne cessait de se triturait les doigts. Ca n’allait pas être facile de se confier, mais si elle voulait que tout rentre dans l’ordre, elle se devait de tout lui raconter. Elle jeta un coup d’œil à Ryô qui se tenait devant la fenêtre. Ce dernier lui rendit son regard, et lui sourit en signe d’encouragement. Malgré cela, la jeune femme n’était pas totalement rassurée. Doc sentit bien cela. Mais il se méprit et crut que Kaori avait du mal à lui parler à cause de la présence de son partenaire. En général, les patients ont beaucoup plus de mal à exprimer leurs problèmes en présence d’une tierce personne. Il se tourna alors vers son ancien protégé, et lui dit :  

 

- Ryô, s’il te plaît, pourrait-tu sortir et nous laisser seuls tous les deux ?  

- Bah, pourquoi ça Doc ?  

- Parce que je te le demande.  

- J’aimerai rester si ça ne te fais rien.  

 

Doc se leva, et s’approcha du nettoyeur.  

 

- Viens avec moi s’il te plaît.  

 

Bien qu’étonné, il suivit le vieil homme dans une pièce à côté, sans toutefois avoir jeté un dernier regard à sa partenaire qui ne comprenait rien à ce qui se passait.  

 

- Bon, qu’est qu’il y a le vieux ?  

- Rien, mais je préfère rester seul avec Kaori, j’ai l’impression que ce qu’elle a à me dire est assez difficile, elle se sentira plus en confiance si tu n’est pas là.  

- Hein ?  

- Tu m’as très bien compris. Je sais que tu te fais du souci pour elle, mais j’ai pensé à toi. Regarde autour de toi.  

 

Ryô fit ce que Doc lui demandait, et son visage se transforma. Cette pièce était tout simplement un trésor des plus sacré. Deux des murs étaient chargés d’étagères remplies de magazines pornographiques, une télé se situait au centre du troisième mur, avec un magnétoscope et pleins de cassettes vidéos X. Au dessus de la télé, il y avait quelques posters de jeunes femmes nues. Le rictus caractéristique de Ryô apparut soudainement, ses lèvres s’étirèrent, de la bave commença à perler du coin de sa bouche, ses yeux s’étaient agrandis.  

Incroyable, cette pièce était tout simplement le paradis à ces yeux !!  

 

- AHHH ! Mais, dis-moi vieux schnock, comment as-tu réussi à créer une pièce pareille ? C’est tout bonnement MAGNIFIQUE !!!!!!  

Kazue t’as laissé faire ?  

 

Il regarda Doc d’un air suspicieux.  

 

-Voyons, Ryô, Kazue ne me contrôle pas. Je suis encore ici chez moi.  

-Mais oui, bien sûr, avoue-moi plutôt comment t’arrives à lui cacher tout ça ?  

-Ahaha, je ne peux rien te cacher… bon, en réalité je lui fait croire que c’est ici que je stocke tous mes souvenirs de mon passé en Amérique centrale.  

Et comme c’est une bonne fille, elle n’entre jamais ici.  

-Héhé, mais y’en a là-dedans, dis-moi ! Je devrais peut-être faire croire un truc comme ça à Kaori, au moins j’aurais la paix toute la journée, humhum !!!!  

- Bon en tout cas, je m’occupe de ta partenaire, alors fais toi plaisir mon petit Ryô, profites-en ! En plus, regarde, j’ai mis un carton remplis de sous-vêtements dans le coin, là-bas ! Amuse-toi bien !  

 

Il fit un clin d’œil au nettoyeur, qui n’en eu cure vu qu’il nageait déjà en l’air, flottant en direction des petites culottes et soutifs de toutes les couleurs.  

Doc retourna dans son bureau où Kaori l’attendait avec impatience maintenant. Elle s’étonna de le voir revenir seul.  

 

- Où est Ryô ?  

- Oh, j’avais une petite mission à lui confier, ne t’inquiètes pas, il n’est pas très loin.  

- Ok.  

- Bon, si on revenait à ton problème, Kaori ?  

- Heu, oui.  

 

Elle se jeta à l’eau et commença à lui raconter ce qui lui arrivait depuis un moment, ses drôles de rêves et ses mini-crises de somnambulisme, d’après ses peu de souvenirs et ce que son partenaire lui avait raconté.  

 

Pendant ce temps, dans la pièce d’à côté : mission spéciale de Ryô !  

Notre nettoyeur préféré nageait, faisait de l’apnée dans son carton de sous-vêtements. Il avait l’impression de vivre dans un rêve magnifique et que les petites culottes l’appelaient : « Viens Ryô, nous sommes toutes à toi, viens nous chercher ! »  

 

- Humpf humpf humpf!  

 

Il était en pleine extase. De plus, il s’imaginait très bien Kaori en face de lui, portant ses sous-vêtements, lui envoyant des baisers ; puis elle se tourne et se dirige vers un lit qui vient d’apparaître comme par enchantement. Elle s’assoit dessus dans une position langoureuse, replie une jambe. Elle tend son bras et fait signe à Ryô de venir la rejoindre.  

Ni une ni deux, il se jette vers elle, tout en se déshabillant. Il atterrit en caleçon…..  

….sur le carrelage froid ! (alala, Ryô et ses délires pervers ^^)  

 

- Aieuh ! Ca fait mal !  

 

Il s’assit sur ses fesses et se gratta la tête, l’air stupide.  

 

-Mais qu’est-ce que je fais ici ?  

 

Libellule, libellule, libellule.  

 

Son regard fit le tour de la pièce et il se souvint d’être venu avec Doc. Il se mit à rire bêtement.  

 

- Hahahahaha, il m’a bien eu le sale ancêtre. Il a osé utilisé mon point faible pour m’enfermer dans cette chambre. Il a voulu rester seul avec Kaori ?  

 

Il se releva avec la ferme intention de retourner dans le bureau d’à côté.  

Mais ses yeux tombèrent sur un très joli soutien-gorge en dentelle noire. Il se jette dessus sans aucune hésitation et commença à danser dans la pièce en frottant le vêtement sur sa tête. C’est à ce moment précis que Kazue choisit d’entrer.  

En effet, en passant à côté de cette pièce elle entendit un étrange bruit, et sachant que Doc était avec Kaori, elle se demanda qui pouvait être à l’intérieur. Elle tourna donc la poignée, ouvrit la porte en grand et tomba sur un Ryô en mode Mokkori, frétillant, avec un soutien-gorge sur son crâne.  

Un corbeau passa derrière elle. Puis elle reconnu le vêtement, et la colère s’insinua en elle !  

 

- RYO !!!!!! Je peux savoir ce que tu fait avec mes habits ?  

 

Le nettoyeur, prit de cours, s’arrêta immédiatement de sautiller, et se tourna vers la nouvelle venue.  

 

- Ah, ah, Kazue, mais qu’est-ce que tu fais là ?  

- J’ai entendu du bruit et je me suis inquiétée, alors je suis venue voir ce qui se passait ici. Et je vois que j’ai bien eu raison.  

- C’est pas ce que tu crois, et puis t’as pas le droit d’être là, alors sors vite d’ici.  

- Je ne crois que ce que je vois, Ryô, et je peux t’assurer que tu vas passer un sale quart d’heure.  

 

Ryô se jeta à ses pieds, mains jointes, et se mit à la supplier :  

 

- Non, s’il te plait, je ferais tout ce que tu veux, mais ne dis rien à Kaori, je t’en prix ma Kazue d’amouuuur !  

- Ah, mais lâche voyons ! Je n’ai pas l’intention de dire quoi que ce soit à Kaori, elle a encore besoin de ménager ses forces. Mais si tu ne te calmes pas, il me reste toujours des seringues.  

 

Ryô devint blafard et se mit à reculer à la vitesse de l’éclair.  

 

- Nooooooon, pas les seringues, pitiéééééééééééé !  

- Alors calme toi.  

 

C’est alors que Kazue remarqua pour la première fois la pièce dans laquelle elle se trouvait.  

 

- C’est pas vrai, mais c’est pas vrai ! Alors là Doc va me le payer très cher, de s’être ainsi moquer de moi !  

 

La colère montait en elle.  

Soudain, un cri se fit entendre dans la pièce d’à côté !  

Ryô se précipita comme un fou vers l’origine du bruit. Il avait reconnu la voix de Kaori.  

Il défonça la porte d’un coup de pied, et stoppa net devant la scène qui s’offrait à ses yeux.  

Kaori se trouvait assise par terre, avec le Doc à ses pieds. Mais ce dernier disparaissait sous la table qui l’avait aplatie comme une crêpe.  

Il se précipita vers sa partenaire et l’aida à se remettre debout.  

 

- Est-ce que tout va bien Kaori ?  

- Oui, oui, ça va.  

- Mais bon Dieu, qu’est-ce qui s’est passé ?  

 

Et oui, que c’était-il passé pendant que Ryô vivait ses délires ?  

 

Dans le bureau de Doc.  

Kaori avait finit de raconter son histoire. Elle regardait par terre, le rouge aux joues et attendait le verdict du vieil homme. Ce dernier se leva et s’approcha de la jeune femme. Il mit sa main sur son épaule .  

 

- Ton histoire est vraiment très intéressante. Je dois t’avouer que c’est la première fois que je dois faire face à une telle situation.  

- Est-ce que ça signifie que vous ne savez pas ce qui m’arrive ?  

- Je n’ai pas dit ça voyons, il va juste falloir que je fasse quelques petites recherches. Mais est-ce que tu pourrais me décrire encore une fois tes rêves ? Mais avec tous les détails cette fois-ci.  

- Heu, c’est-à-dire que j’aimerais mieux pas.  

- Oh, c’était seulement pour savoir à quoi m’en tenir. Mais si tu es gênée de me décrire tes actions avec ton partenaire, moi je propose que nous les fassions tous les deux, n’est-ce pas ma petite Kaori ? Viens vite dans mes bras, viiiiite !!!  

- KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!  

 

Doc venait de plaquer sa tête entre les seins de la pauvre nettoyeuse. Profitant du fait qu’elle soit surprise et qu’elle ne réagisse pas, il se mit à tripoter sa cuisse et à remonter sa main sous la chemise d’hôpital de Kaori. Ce fut le déclic pour elle. Elle se releva d’un coup et sans réfléchir se saisit de la table et la fracassa de toutes ses forces sur le crâne du pauvre Doc qui s’écroula sous le choc de l’impacte.  

La jeune femme tomba lourdement à terre, choquée, mais aussi éreintée par l’effort suprême qu’elle venait d’accomplir. (Nda : c’est clair, soulever une table de bureau comme ça, je trouve ça effrayant :p)  

La porte derrière elle s’ouvrit avec pertes et fracas et Ryô accourut vers elle. Il l’aida à se remettre sur ses pieds. Il lui demanda ce qui venait de se passer, mais elle ne put répondre.  

Elle fuyait son regard. Regardant plus attentivement sa partenaire puis son vieil ami, la vérité se fit tout à coup jour dans l’esprit du nettoyeur. Le vieux débris avait tenté d’abuser de son ange. Ca n’allait pas se passer comme ça ! Kaori sentie une aura de fureur emplir l’homme à ses côtés, et comprit qu’il avait deviné ce qui venait de se dérouler dans la pièce. Ce qui signifiait qu’il allait faire sa fête au docteur.  

 

- Sale vieux débris !! Qu’est-ce que tu as fait à ma partenaire ?  

 

Il se saisit du pauvre homme par le col et se mit à le secouer comme un prunier.  

 

- Hein ? Qu’est-ce que tu as fait ? Tu vas voir ce qu’il en coûte de t’en prendre à Kaori !  

- Ryô, arrête, tu vas lui faire mal. Arrête, je t’en prie.  

 

Kaori s’était suspendue à son bras et tentait tant bien que mal de lui faire lâcher prise. Son pied glissa sur un stylo, elle perdit l’équilibre mais fut retenue par deux bras puissants. Ryô avait laisser tomber le Doc pour rattraper sa partenaire. Kazue, qui avait suivit Ryô, en profita pour se précipiter vers le Doc et lui prodiguer les premiers soins après l’avoir fait s’asseoir sur une chaise.  

 

Kazue : Mais ça va pas Ryô ? Tu aurais pu lui faire très mal !  

Ryô : Je m’en fous Kazue, ce vieux fou à voulu toucher à Kaori.  

Doc : Bah, je voulais juste avoir un peu de réconfort dans ce monde de brute, c’est tout. Je pensais que toi au moins tu m’aurais compris. Snif.  

Ryô : Arrête ton char vieux débris, ou je t’explose la tête.  

Kaori : Du calme Ryô, c’est rien. Et puis j’ai réussi à me défendre.  

 

La jeune femme lui sourit tendrement, ce qui eut le don de l’apaiser.  

 

- Mais dis-moi Baby Face, c’est bien la première fois que je te vois prendre la défense de Kaori. Tu n’aurais pas oublié de nous parler de quelque chose ?  

- Je ne vois pas de quoi tu parles.  

- Allez, allez, tu étais prêt à m’exploser le visage pour avoir tenter de la toucher. D’habitude tu joue les indifférents, mais là ton comportement démontre tout le contraire.  

 

Il prit son air de pervers et lança :  

 

- Dis-moi, qu’est-ce qui s’est passé entre vous deux ? Oh, les rêves de notre jeune demoiselle seraient devenus réels ? Petit coquin, tu cachais bien ton jeu.  

- N’importe quoi, tu sais bien que Kaori est la seule femme pour qui je ne bande pas.  

Arghhh.  

 

Sa tête venait de disparaître sous une massue.  

 

- Kaori, je t’ai pourtant dit de ne pas utiliser tes massues, c’est trop fatigant pour toi. Déjà que tu viens de soulever une table !  

- Excuse-moi Kazue, mais c’est plus fort que moi.  

- C’est pas gentil Kaori chérie. Ouin, ça fait mal !  

- Tu l’as bien cherché Ryô, tu es encore à me dénigrer, mais je te rappelle que ce n’est pas du tout ce que tu m’as dit hier ! Espèce de menteur !  

- Mais pas du tout ma Kaori d’amour, je t’ai dit la vérité !  

- Mouais ! puisque c’est comme ça je retourne dans ma chambre !  

- Attend Kaori, c’est juste l’habitude, tu dois me croire ! Kaori, attend moi s’il te plait ! Kaoriii !  

 

Les deux nettoyeurs avaient quitté le bureau, et on entendait Ryô supplier sa belle de lui pardonner dans le couloir. Les deux médecins laissés seuls dans la pièce se regardèrent, entourés par une poignée de corbeaux qui dansaient la carioca, une grosse goutte derrière la tête.  

 

-Dis moi Kazue, j’ai bien entendu ?  

- Je crois que oui Doc. Il semblerait bien que ces deux là soient ensemble.  

- Quel dommage, une belle jeune femme de moins à courtiser. Héhé.  

-Mmm. Aidez-moi plutôt à ranger cette pièce. Au fait Doc, vous vous êtes bien moquez de moi avec la pièce à côté ! Je croyais que vous y entreposiez vos souvenirs ?  

- Mais c’est le cas ma chère Kazue, c’est le cas.  

- Vous osez vous moquez encore de moi ?  

 

Paff.  

 

- Je vois que tu as pris des cours avec Kaori.  

- Oui, elle a était très gentille de m’apprendre l’art de manier les massues. Que je ne vous y reprenne plus à me mentir. Allez, au boulot !  

 

Et c’est avec une mini massue sur le crane que le Doc se mit à ranger son bureau.  

 

A l’autre bout du bâtiment, dans la chambre de nos nettoyeurs.  

 

Ryô se tenait à genoux devant sa belle et tentait de se faire pardonner ses paroles.  

 

- Mais voyons Kaori, tu sais bien que je ne pensais pas du tout ce que j’ai dit ! Tu es la plus belle des femmes !  

- Mmm. qu’est-ce qui me dit que cette fois tu me dis la vérité ?  

- Allons, après tout ce qui vient de se passer entre nous, comment peux-tu en douter ?  

- Mais Ryô, dois-je te rappeler la façon dont tu m’as traitée toute ces années ? Tu me dis qu’à ce moment là tu mentais mais je n’ai pas la preuve que là tu me dis la vérité.  

 

Une libellule tomba sur le crane du nettoyeur : « c’est pas vrai, elle va se méfier jusqu’à quand ? alala, c’est pas gagné ! »  

Telles étaient les pensées de Ryô. Celles de Kaori étaient totalement différentes.  

« Hihi, ça ne te fais de mal d’être un peu tourné en bourrique ! Voyons voir jusqu’où tu vas aller pour te faire pardonner ! »  

( Nda : olala, alors tous les deux, ils font vraiment bien la paire !)  

 

- Kaori chériiiiiiiie ! S’il te plait ! Tu dois me croire ! Je t’ai bien défendu devant l’autre pervers !  

- C’est vrai !  

- Alors tu vois bien que je n’ai d’yeux que pour toi !  

 

Les joues de la jeune femme se teintèrent légèrement et elle lui fit son plus beau sourire.  

 

- Mais est-ce que tu te rends compte que maintenant Doc et Kazue vont comprendre que nous sommes plus que des partenaires de travail ?  

- Ah, ah, ah, zut, j’avais oublié ce détail.  

 

Il frappa son poing dans sa main.  

 

- Cela signifie que Kazue ne voudra plus jamais tirer un coup avec moi ! Vite, je dois lui faire croire le contraire !  

- Ryô, tu n’oublierais pas quelque chose ?  

 

La voix de la jeune femme était bien trop calme.  

 

- Quoi donc Kaori chéri ?  

- Moi, par exemple !  

 

Et elle se rappela à lui grâce à une massue de 100 tonnes.  

 

- Tiens, c’est pour avoir osé parler de tirer un coup avec Kazue, et devant moi en plus !  

 

Elle se jeta sur son lit et s’enfouie sous les draps  

Quel goujat quand même ! Il ne changerait vraiment jamais. Elle sentie le lit plier sous le poids de Ryô qui venait de s’asseoir à côté d’elle.  

 

- Va-t-en !  

- Allons Kaori, tu me connais, tu sais bien que je plaisantais !  

- Et bin, c’est pas le genre de blagues que j’affectionne le plus !  

- Gomen ma Kao d’amour. Allez, sors ta tête de la dessous.  

 

Elle obéit et tourna son visage vers son partenaire. Ses yeux lançaient encore des éclairs.  

 

- Bah, c’est quoi ce regard de démon ? Tu vas faire fuir les gens si tu les regardes de cette façon.  

- Grrrrr, laisse-moi tranquille !  

 

Elle le poussa, et le pauvre homme se retrouva les quatre fers en l’air sur le sol.  

 

- Oh, pardon Ryô, ça va? Tu n’as rien ? Ryô ?  

 

Aucune réponse ne lui parvint. Elle s’approcha du bord et jeta un coup d’œil par-dessus. Son partenaire gisait inerte sur le sol. Elle se rapprocha immédiatement de lui.  

 

- Oh mon Dieu, Ryô !! Répond moi je t’en prie, oh, pardon, pardon ! Mais dis quelque chose !  

 

La panique commençait à s’emparer d’elle. Ryô ne bougeait toujours pas. Elle se pencha un peu plus sur son visage et commença à le lui caresser.  

 

- Ryô, réveille toi, s’il te plait !  

 

Soudain elle sentit deux bras entourer sa taille, et elle se retrouva sur le torse de Ryô, qui la serra encore plus fort contre lui. (Nda : ça me rappelle une scène qui s’est déjà déroulée dans les mêmes conditions ^^)  

 

- Hum hum hum ! Que c’est bon !  

- Ryô ! Tu m’as fait peur ! En fait tu te jouais de moi !  

- Hi hi, oui, c’est vrai, c’était le seul moyen de pouvoir te serrer dans mes bras.  

- Oh, Ryô !  

- Et puis, quelle poitrine alléchante! Hum hum ! J’adore la sentir contre moi.  

- Mais c’est pas vrai ! Alors toi ! Espèce de satyre, lâche moi tout de suite !  

 

Kaori était à nouveau furieuse, elle voulut se relever mais en fut empêchée par son partenaire qui la ramena à lui. Il colla son visage sur son cou et se mit à respirer son odeur.  

 

- J’adore ton parfum. Quand quelque chose ne va pas j’aime le sentir, il m’aide à m’apaiser, à me sentir mieux. Car il me rappelle toi.  

 

La jeune femme avait cessé de se débattre. Ce qu’elle venait d’entendre la touchait profondément. Ryô venait encore de se dévoiler devant elle. C’était tellement rare, mais si doux à entendre. Elle mit ses bras autour du cou de son homme et ils restèrent ainsi un long moment, à seulement profiter l’un de l’autre. Finalement, ils se séparèrent, et se relevèrent. Ryô se pencha et captura les lèvres de sa bien-aimée.  

 

- J’adore aussi tes lèvres, tu sais !  

- J’ai cru comprendre !  

- Au fait, Doc t’as expliqué le pourquoi de ces rêves ?  

- Non il ne l’a pas fait. J’espère qu’il va trouver ce qui cloche, j’en ai marre de me réveiller fatiguée.  

- Ne t’inquiètes pas, tout va s’arranger.  

 

On toqua à la porte. Doc fit son entrée.  

 

- Je ne vous dérange pas ?  

- Y’a intérêt pour toi que tu nous apporte une bonne nouvelle !  

 

Le ton employait par Ryô était assez cassant.  

 

- Calme toi Baby Face, je suis venue pour vous dire que j’avais trouvé le pourquoi des rêves étranges de notre petite Kaori.  

- C’est vrai ? Vous avez trouvé Doc ? C’est merveilleux !  

- Mais en échange je voudrais un petit baiser !  

 

Il approcha ses lèvres dangereusement de celles de la jeune femme. Il rouvrit les yeux en sentant un métal froid contre sa peau. Il ricana bêtement en voyant le python du nettoyeur contre lui.  

 

- Tu as fini de faire le pitre ?  

- Oui, oui, range-moi cette arme où tu vas blesser quelqu’un.  

- Dis-nous plutôt ce que tu as trouvé.  

- Ca va, ça va, pas la peine de s’exciter. Bon, comme je te l’ai dit Kaori, c’est la première fois que je dois faire face à une telle situation. j’ai donc du faire des recherches, et j’ai appelé un ancien collègue à moi qui vit aux Etats-Unis. Il m’a beaucoup aidé et j’ai enfin pu comprendre ce qui t’arrivait.  

Alors voilà.  

Tout d’abord, il semblerait que tes rêves résultent tout simplement du manque d’affection que te témoignait ton partenaire. Quelque chose à dut se produire qui t’a peut-être fait croire le contraire, mais son comportement t’as conforté dans l’idée que rien ne pouvait survenir entre vous. Poussée à bout, plus le stress de ton travail, tout ça a fait qu’en quelque sorte tes fantasmes se retranscrivent durant ton sommeil. Tu t’ es créé un monde où ce que tu aurait aimé qui se produise s’est réalisé. Un monde ou toi et Ryô ne font plus qu’un. Cette privation d’affection s’est aussi traduite par quelques crises de somnambulismes. Il faut savoir qu’il y a plusieurs causes pour cet état, dont l’un n’est autre que la privation que ressent le sujet de la part de son entourage. C’est aussi parce que tu as été privée de contacts physiques satisfaisants !  

En bref, si tu es dans cet état, c’est à cause de Ryô !  

- PARDON ? Non, mais de quoi je me mêle le vieux ! Je te signale que je n’ai jamais déçu personne môa ! Je suis l’étalon de Shinjuku, et toutes les filles ne peuvent être que satisfaites ! D’ailleurs, je vais le prouver sur le champs. Viens ma douce Kazue allons nous détendre à côté.  

- RYÖOOOOOOOOOOO ! Tu la vois ma massue ?  

- OH, ma reine, je plaisantais, il n’a que vous que je vois, ma belle et tendre partenaire, je vous en pris, ayez pitié !  

 

Ryô s’était jeté à genou devant sa belle pour échapper au châtiment qui l’attendait. Rien ne vint. Kaori n’avait pas sortie son arme, au contraire, elle le regardait et semblait pensive. Elle se tourna vers Doc, ignorant son partenaire, et lui demanda :  

 

- Mais, qu’est-ce qu’il faut faire pour que tout ça s’arrête ?  

- Et bien c’est simple, il suffit que tu te sentes aimé par une certaine personne, et que vous mettiez en pratique ce qui se passait dans tes rêves.  

 

Sur la fin, ses doigts s’étaient mis à frétiller, ses yeux à s’agrandire et ses lèvres à baver. Caractéristique du pervers en somme.  

Une petite massue lancée par Kazue et un python sur le crane le firent redevenir sérieux.  

 

- Sérieusement, je ne vois que cette solution. Je ne pense pas qu’il y ait autre chose à faire.  

- Merci Doc.  

 

La jeune femme avait le rose aux joues. Maintenant qu’elle se souvenait de ces rêves, savoir qu’elle devrait faire la même chose la rendait bien plus que nerveuse. Kazue sentie bien cela et tenta de la réconforter.  

 

- Allez Kaori, courage, tu vas voir que tout va s’arranger ! Je sais ce sont tu as besoin. D’un bon bain pour te rafraîchir les idées. Allez suis moi.  

 

La belle infirmière saisit son amie par le bras et la poussa hors de la chambre, direction la salle de bain.  

Laissés seuls, les deux hommes restèrent silencieux un moment. Doc connaissait très bien son ancien protégé et savait que ce dernier devait assimiler la nouvelle.  

 

- Alors Baby Face ? Que vas-tu faire maintenant ? Vas-tu prendre tes responsabilités ?  

- Pff, que veux-tu que je fasse. Il s’agit de Kaori.  

- Tu ne me la fais pas à moi. Alala, tu es un sacré petit veinard, tu vas pouvoir voir Kaori toute nue. Avoir une aussi belle femme dans son lit, n’importe qui en rêverait.  

 

Un sourire se dessina sur les lèvres du nettoyeur.  

 

- En effet, je suis l’homme le plus chanceux de la terre.  

- Oh, Ryô, avant de te laisser, tiens, voilà le plan de la maison. La croix, c’est la salle de bain, et là je t’ai dessiné le passage secret. Bon, je dois retourner à mon travail.  

 

Il quitta la pièce. Ryô se tenait debout, le bout de papier dans la main. Un sourire lubrique vint peindre sa face de pervers, il se mit à sautiller sur place et à taper des mains, tel un gamin qui s’apprête à recevoir le cadeau qu’il avait toujours rêvé de recevoir pour Noël. Et c’est tout guilleret qu’il sortit à son tour et qu’il se mit en quête de ce fameux passage secret……….  

 

 

A suivre…  

 

 


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