Capitolo 11 :: Le réveil

Pubblicato: 03-04-08 - Ultimo aggiornamento: 03-04-08

Commenti: Coucou les amies !! Et voila un nouveau chapitre tout frais tapé. J’espère qu’il vous plaira. Je précise que maintenant j’essaie de retrouver l’humour du manga, ce qui est très difficile, et l’inspiration n’est pas vraiment au rendez-vous. Mais je me creuse les méninges afin de ne pas trop vous faire attendre entre chaque chapitre. Bonne lecture, et encore merci pour les reviews. Je suis contente d’avoir réussi à vous faire peur ^_^. A très vite, tout plein de kissous usakisa

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Trois jours passèrent. La petite bande se reliait au chevet des deux nettoyeurs qui ne s’étaient toujours pas réveillés. On les avait installés dans la même chambre, côte à côte.  

Soir du troisième jour.  

Kazue avait du s’absenter et Doc veillait donc tout seul sur le couple.  

Soudain Ryô remua et ouvrit les yeux.  

-Baby Face ! Enfin tu te réveilles !  

-Doc ?  

Ryô avait la bouche pâteuse et du mal à parler.  

-Qu’est-ce que je fais ici ?  

-Tu ne te rappelles de rien ?  

-Heu…. Si… de l’eau qui monte et … Kaori !!  

Malgré son état de faiblesse, il avait bondit de son lit et son visage exprimait une réelle inquiétude.  

-Calme-toi Ryô, elle va bien, elle est juste à côté de toi.  

L’interpellé tourna la tête et vit sa partenaire allongée à sa gauche. Il poussa un soupir de soulagement et ses traits se détendirent.  

-Vous l’avez échappé belle. Tu peux remercier Falcon et ton client, car sans eux vous seriez morts.  

-Je le ferais.  

-Bon, maintenant rallonge-toi et reste tranquille, je dois te faire des examens.  

-Ah non alors, moi je veux une jolie infirmière sexy pour me soigner !  

-Arrête ou j’appelle Falcon pour qu’il vienne m’aider.  

-Quoi, cette tête de poulpe ? Non ! C’est bon, allez-y.  

Doc fit son travail tandis que Ryô rouspétait.  

-Je vois que tu récupères vite.  

-C’est que j’ai beaucoup de filles à combler encore. Je suis l’étalon de Shinjuku, je ne peux pas les laisser toutes seules quand même.  

-Et oui, l’homme le plus frivole du Japon. En attendant, veille plutôt sur ta partenaire.  

Sur ces mots le vieil homme sortit, laissant Ryô surveiller sa belle pendant une bonne partie de la nuit.  

Lendemain matin.  

Tout était silencieux dans la maison. Kazue, qui venait d’arriver, se dirigea droit vers la chambre des nettoyeurs afin de s’assurer que tout aller bien. Elle s’avança tout d’abord vers Kaori. Elle se tenait par conséquence dos à Ryô. Son attention fut attirée par la main de son amie qui bougea un peu. Trop concentrée sur cette dernière, elle ne vit pas la forme derrière elle. Soudain elle sentie deux mains sur ses fesses. (tripote, tripote). Surprise, elle sursauta et ne put s’empêcher de crier.  

-Ah ma petite Kazue, quelle douce sensation au réveil !  

-Ryô !!  

Revenant de sa surprise elle sortit de la pièce en courant afin d’aller chercher le Doc, mais celui-ci, alerté par son cri, arrivait déjà. Il comprit ce qui venait de se passer en voyant Ryô assis dans son lit, le sourire aux lèvres.  

-Alors, Baby Face, tu ne peux pas rester tranquille ?  

-Que voulez-vous, je ne peux pas rester insensible aux charmes de ma douce Kazue.  

-Mais…  

Celle-ci ne comprenait rien. Quand elle avait quitté la maison, Ryô était encore dans le coma, et là il se tenait frais comme un gardon devant elle. Devant son air interloqué, Doc lui expliqua que le nettoyeur s’était réveillé la veille au soir.  

-Bon puisque tu es réveillé je te refais un rapide examen.  

Ce mot fit rappeler à l’infirmière qu’elle avait vu bouger la main de Kaori. Elle se rapprocha une nouvelle fois du lit mais fut très vite stoppée.  

-Ah non Doc, ne m’approchez pas ! Je ne veux être ausculté que ma douce Kazue, hein ?  

Avant que cette dernière n’ait pu réagir, il avait collé sa tête entre ses seins.  

-Oh, ça va beaucoup mieux, on se sent très bien ici. Hum hum.  

Tout à coup, une aura monstrueuse emplit la pièce. Ryô mode pervers se décomposa et recula de quelques centimètres. Il tourna la tête et déglutit avec difficultés.  

Kaori, qui venait de se réveiller et avait assisté à la scène, se tenait debout sur son lit et brandissait une énorme massue ; ses yeux lançaient des éclairs. Doc et Kazue essayèrent de la stopper : son corps était encore faible, elle ne devait pas faire d’efforts.  

Mais quand il s’agit de punir Ryô et de refreiner ses ardeurs, personne ne peut arrêter la jeune femme.  

La massue partit et écrasa le nettoyeur dans son lit d’hôpital. Kaori venait de dépenser ses seules forces et elle tomba à la renverse. Doc eut juste le temps de la rattraper. Il l’aida à se rallonger mais reçut une mini massue pour avoir tenté de la tripoter.  

-C’est pas vrai ça, je ne suis entourée que de pervers.  

Sa voix était faible et son visage encore un peu pale.  

-Mais vous êtes pas croyables tous les deux, s’emporta Kazue. Vous avez échappé de justesse à la mort et tout ce que vous trouvez à faire en vous réveillant c’est de vous disputer ! Vous êtes vraiment pas normal.  

-F’est elle qu’est fas normal. On fraffe fas un fovre malafe.  

Kazueeee ! Kaori a fait bobo à Ryô chou !  

-Tu l’as mérité, espèce de sale pervers ! Je vais t’apprendre à me traiter d’anormal !  

Kaori voulut se relever une nouvelle fois mais fut stoppée par Ryô qui l’attrapa doucement par les épaules afin de la rallonger.  

-Kaori.  

Redevenu sérieux, il avait son visage proche de celui de la jeune femme et il la regardait tendrement. Il lui sourit.  

-Heu… oui Ryô ?  

-Ne fais pas d’efforts pour rien, tu as besoin de repos.  

-Tout comme toi Baby Face.  

-Oh mais moi je récupère très vite. D’ailleurs je vais me dégourdir les jambes.  

Et il se dirigea vers la porte sans avoir avant tendrement mais discrètement caressé la main de Kaori.  

Au moment de franchir le seuil, Doc lui dit :  

-Hum, Ryô, tu ne voudrais pas passer un caleçon d’abord ?  

Et oui, Ryô ne portait qu’une chemise d’hôpital, ouverte dans le dos. Il avait donc le derrière a l’air. Un corbeau passa.  

Kaori, qui avait baissé les yeux, les releva et senti la colère l’envahir.  

Son partenaire se gratta la tête, nullement confus.  

-Ah, oui, peut-être. Mais bon je me sens plus libre comme ça. Vous devriez essayez aussi Doc.  

Boum. Trois paires de jambes lui faisaient face.  

-Grr, t’es pas croyable toi !  

L’ombre d’une massue commençait déjà à pointer son nez. Ryô se dépêcha de fuir la chambre avant de se la recevoir.  

Doc se releva et secoua la tête.  

-Kaori, je compte sur toi pour garder le lit, et pad d’efforts surtout, tu m’as compris ?  

-Oui, Doc.  

-Ca veut dire plus de massue.  

-Très bien.  

Le vieil sourit en quittant la pièce avec son infirmière. La jeune femme abhorrait la mine d’un enfant à qui l’on vient de confisquer son jouet préféré.  

A suivre….  

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