Capitolo 6 :: Chapitre 6: Les nerfs de Ryô mis à mal et une panne de pyjam

Pubblicato: 16-03-08 - Ultimo aggiornamento: 16-03-08

Commenti: Je vous laisse sur votre faim, à vous de deviner la suite… lol biz

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17

-Ryô.  

La voix était des plus sensuelles.  

-Oh Ryô.  

La voix s’était faite un peu plus forte. Intrigué, Ryô se leva et jeta un coup d’œil en direction du lit. Il déglutit avec difficultés devant la vision qui s’offrait à lui. Les draps avaient été repoussés ; Kaori se tenait au milieu de celui-ci ; le haut de son pyjama s’était relevé, laissant entrevoir une petite partie de sa poitrine. La position dans laquelle elle se tenait ne laissait aucun doute possible quant au rêve qu’elle était en train de faire, ou plutôt sur ce que Ryô était en train de lui faire dans son rêve. Un « coucou » apparut immédiatement, mais Ryô ne pouvait s’empêchait de la regarder, elle était si désirable, là, si… si mokkori !  

Elle remua un peu plus et son pyjama se releva encore un peu. Ryô crut devenir fou : il se vit se jeter sur elle, tel un loup qui se jette sur une brebis égarée. Il parvint à se maîtriser au dernier moment. Mais avant de perdre à nouveau son sang-froid il remit en place et le pyjama et les couvertures, très vite, et il courut se coucher sous son drap. (Nda : Ryô qui a peur a la vue d’une femme, tordant !^_^)  

Cette vision le pourchassa néanmoins toute la nuit, et il ne dormit que très peu.  

De plus, Kaori émettait de temps en temps de petits cris de plaisirs.  

Heureusement pour les nerfs de notre nettoyeur tout ceci s’arrêta très tôt, ce qui permit aussi à Kaori de bien dormir (un peu quand même).  

A son réveil, Kaori fut surprise de ne pouvoir lire l’heure sur son réveil. Puis elle se souvint qu’elle se trouvait dans la chambre de Ryô. Elle s’étira ; elle se sentait bien dans ce lit. Elle pouvait sentir l’odeur de son partenaire sur les draps, et ça la rendait toute chose. Elle resta ainsi allongée pendant un petit moment, puis se décida à se lever. Elle sortit de la chambre sans bruit pour ne pas réveiller Ryô et alla s’habiller et préparer le petit-déjeuner.  

Une demi-heure après environ elle revint avec la ferme intention cette fois-ci de le réveiller. Elle s’approcha en douceur du divan et le contempla quelques instants. Il était vraiment beau quand il avait ce visage paisible. Mais Ryô, déjà réveillé, avait senti Kaori qui s’approchait, et il n’était pas le seul. Kaori s’était postée à côté de Ryô, qui se tenait sur le côté, et sans crier gare elle s’assit près de l’entrejambe du nettoyeur. Ce dernier, qui se remémorait la nuit passée eut du mal à se contenir et ce qui devait arriver arriva. Kaori sentie soudain quelque chose contre sa cuisse et quand elle aperçut le mokkori de Ryô, elle lui explosa la tête dans le divan avec une massue sur laquelle on pouvait lire « Obsédé dégénéré ».  

Le bruit occasionné réveilla Mamoru. Il rencontra une Kaori furibonde dans le couloir, qui ne s’aperçut pas de sa présence. Il l’entendit se diriger vers la cuisine tout en pestant contre la gente masculine.  

Intrigué, il se dirigea vers la chambre de son garde du corps. Une libellule passa derrière lui tandis qu’il voyait le malheureux ( ?) Ryô s’extirpait de dessous une monstrueuse massue. Apparemment il n’avait rien de cassé. S’apercevant de sa présence, Ryô s’adressa a lui :  

-Cette furie finira par me tuer. Je vous jure, tout ça pour une malheureuse érection matinale.  

Cette fois-ci se fut un corbeau qui traversa la pièce en dansant.  

-Bon c’est pas tout, mais j’ai une faim de loup. Si on allait manger ?  

Mamoru le suivit docilement jusqu'à la cuisine. Un copieux petit-déjeuner les attendait sur la table.  

-Waouh, Kaori, mais tu es vraiment un fille remarquable. Tout ça pour nous ?  

Mamoru n’en revenait pas. Kaori, qui n’était pas habituée à recevoir des compliments, rosit. Ryô, lui, ne dit rien du tout. Il se contenta d’avaler tout ce qui se trouvait a portée de main.  

La journée se déroula bien. Kaori, qui avait récupéré quelques forces, ne fut pas en reste de massues, mais elle passa le plus clair de son temps à parler avec son ami.  

Cela n’avait pas échappé à Miki, alors que nos trois compères se trouvaient dans son café. Au lieu de s’asseoir au comptoir, comme à son habitude, Kaori s’était dirigée avec son client vers une table qu’ils n’avaient plus quittée.  

Ryô était resté au comptoir et pour cacher sa mauvaise humeur il n’avait de cesse de draguer Miki et d’embêter Umibôzu.  

-Je trouve que Kaori est vraiment radieuse aujourd’hui. La présence de cet homme semble lui faire un bien fou, tu ne trouves pas ?  

-Hein ? Non pas spécialement.  

-Oh, mais c’est vrai que pour tout ce qui touche Kaori tu es aveugle. Mais fait attention, elle ne passera pas toute sa vie à t’attendre.  

Le plantant là, Miki alla à la remise.  

Ryô cogita sur ces paroles toute la soirée. Il ne fit aucun commentaire désobligeant à sa partenaire. En fait, il ne parlait pratiquement pas. Cette attitude inhabituelle intrigua fortement Kaori qui tenta de l’interroger, mais il l’esquiva, comme toujours.  

Un peu plus tard, après avoir pris sa douche, Kaori proposa un thé aux deux hommes qui acceptèrent. (Nda : un peu inhabituel de la part de notre Ryô, je sais mais bon….)  

Ils dégustèrent leur boisson en silence, puis Mamoru souhaita une bonne nuit aux deux nettoyeurs et monta se coucher.  

Kaori alla laver les tasses. Mais il y eut un problème.  

Le tuyau de l’évier se cassa et Kaori fut aspergée de la tête aux pieds.  

-Ryô ! cria-t-elle.  

Au cri qu’elle poussa il arriva python au poing, voyant ce qui se passait vraiment, il se précipita pour couper l’eau.  

Il se tourna vers sa partenaire complètement trempée et dut faire preuve de beaucoup de self-contrôle. En effet le pyjama de la jeune femme lui collait à la peau, faisant ressortir sa poitrine, pas si petite que ça d’ailleurs, mais aussi ses jolies fesses et cuisses.  

-Tu devrais aller vite te changer si tu ne veux pas attraper froid.  

Elle suivit son conseil et alla se sécher dans la salle de bain. Mais voilà, nouveau problème. Elle n’avait pas de pyjama de rechange et toutes ses affaires se trouvaient dans sa chambre ou Mamoru dormait.  

Enroulée dans une serviette, elle se faufila vers la chambre de Ryô. Elle s’arrêta sur le seuil : elle ne voulait pas entrer et qu’il la voie ainsi. Elle l’appela doucement.  

-Ryô.  

-Quoi !  

-Dis, est-ce que tu pourrais me prêter un pyjama pour la nuit ? Mes affaires sont dans ma chambre et je ne veux pas réveiller Mamoru.  

-Tu sais bien que j’en ai pas. Je dors tout nu ou en caleçon.  

C’est vrai, elle avait oublié ce léger détail.  

-Tu pourrais alors me prêter un T-shirt et un bas s’il te plait ?  

Sa voix s’était faite pressante. Elle commençait à grelotter vêtue ainsi dans le couloir. Elle l’entendit marmonner, ouvrir un tiroir puis le refermer. Il apparut soudainement devant elle.  

-Tiens.  

Elle prit ce qu’il lui tendait et s’enfuit prestement dans la salle de bain afin de s’habiller. Dans sa précipitation elle n’aperçut pas le visage pervers qu’arborait Ryô, a genoux, qui profitait un maximum de la vue qu’elle lui offrait. (Nda : Et bien et bien, mais Ryô reluque Kaori !!!Hihi, on n’est pas indifférent tout compte fait ! Oups, je me tais, je me tais, ne tirez pas seigneur tout puissant !!)  

Reprenant ses esprits il fit demi-tour. Lorsque Kaori revint, elle portait un T-shirt rouge de Ryô qui lui descendait juste en dessous des fesses, ainsi qu’un de ses caleçons. Le t-shirt était trop large et une de ses épaules était à découvert ; d’une main elle retenait le caleçon trop large.  

Elle se dirigea vers le lit mais s’arrêta en voyant Ryô dedans.  

-Je croyais que tu ne voulais pas dormir avec un travelo !  

-C’est vrai mais ce matin t’as explosé le canapé et je ne compte pas dormir par terre. Pourquoi ça te dérange de partager le lit avec moi ?  

-Non, non.  

En fait cela faisait plaisir à Kaori.  

-Mais t’as pas intérêt à me toucher.  

-Non mais, pour qui tu me prends ? (Nda : Hum hum, sans commentaires)  

Elle se faufila sous les couvertures.  

-Bonne nuit Ryô.  

-Bonne nuit Kaori.  

Et notre couple de choc s’endormit.  

Ryô dormait sur le côté quand soudain il fut réveillé par une main des plus audacieuses. En effet celle-ci s’était posée sur son torse et commençait à le caresser. Il sentit sa partenaire se coller contre lui et il put apprécier la douceur de ses seins contre son dos. La main, coquine, fila en direction de son bas-ventre. Elle allait se glisser sous son caleçon quand une autre main ferme l’arrêta.  

-Kaori, murmura Ryô.  

Pour toute réponse, Kaori lui mordilla l’oreille. Il poussa un râle extatique.  

Et avant qu’il n’est pu esquisser un geste il se retrouva allongée sur le dos, Kaori a califourchon sur lui.  

A suivre…….  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17