Capitolo 8 :: Prisonniers

Pubblicato: 17-03-08 - Ultimo aggiornamento: 17-03-08

Commenti: Bonjour tout le monde ! J’espère que vous allez bien. Voici la suite. Petite précision, le prochain chapitre vous réserve une petite surprise, mais en attendant que je le tape, et bien Enjoy celui-ci. J’espère aussi que le chapitre précédent ne vous a pas trop déçu, je sais que beaucoup d’entre vous auraient voulu qu’il se passe autre chose, mais j’ai perdu le contrôle des personnages. Lol. Bon je vous laisse à votre lecture, et à très vite. Et n’oubliez pas de laisser des petites reviews (je quémande ^_^). ( merci a celles qui m’en laissent) Bisoux usakisa

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Dans l’usine. Une pièce fermée.  

Kaori était assise par terre, dos contre le mur et ses jambes repliées sur elle. Elle n’avait pas prononcé une parole depuis qu’ils avaient étés enfermés dans la pièce. Mamoru se tenait en face d’elle est la fixait. Il avait mal pour elle. Il pouvait ressentir toute la peine de la jeune femme.  

Cette dernière était perdue dans ses pensées qui s’entremêlaient. Elle revoyait Ryô qui se penchait pour l’embrasser, Ryô qui lui lançait des piques, leurs coups de gueule et leurs fous rires. Ses pensées étaient encrées sur Ryô. Une main posée sur son épaule la ramena à la réalité.  

Mamoru. Elle l’avait oublié. Elle regarda autour d’elle. C’est vrai qu’ils étaient prisonniers. Bon sang, comment avait-elle pu se laisser aller dans un moment pareil ?  

-Je vais nous sortir de là, ne t’inquiète pas Mamoru.  

Un plan avait déjà germé dans son esprit. Elle en fit part au jeune homme. Puis elle se plaça contre le mur, près de la porte, de façon à ce qu’on ne puisse pas la voir en entrant dans la pièce. Mamoru se plaça au centre de celle-ci et se mit à pousser des cris. Alerté, le garde ouvrit la porte et s’avança dans la pièce, surpris de ne voir qu’un seul prisonnier. Il ne fit pas attention à la silhouette derrière lui, et la seconde d’après il se retrouvait encastré dans le sol en béton ; Kaori venait de lui administrer un magistral coup de massue.  

S’emparant de la main de son client, elle sortit de leur prison. Avisant d’un bref coup d’œil les lieux, elle aperçut un couloir sur sa droite qu’elle prit et se mit à suivre en courant. Arrivée à un tournant, elle s’arrêta, fit signe à Mamoru de ne faire aucun bruit. Elle s’agenouilla et regarda si la voix était libre. C’était le cas. Ni une ni deux, elle ordonna au jeune homme de la suivre. Ils arrivèrent dans une vaste pièce, quasiment vide à l’exception de quelques caisses entreposées ici et là. Un tremblement de terre les fit sursauter. Il fut suivi par des cris et des coups de feu.  

Ils entendirent des bruits de pas qui venaient dans leur direction.  

-Mais qu’est-ce qui se passe bon sang ?  

-Y’a un type qui a explosé le mur ouest avec un bazooka et un autre qui tire sur nos hommes.  

-Quoi ? Mais c’est qui ces gars ?  

Kaori avait compris. Il ne pouvait s’agir que de Ryô et Umibôzu. Elle tira son compagnon par le bras et l’entraîna derrière une caisse, a l’abri des regards, juste a temps. Une dizaine d’hommes venaient de débarquer. Ils couraient vers une autre porte qui se situait en face de celle par laquelle ils étaient venus.  

-Viens, intima Kaori en se dirigeant vers cette dernière.  

Ils franchirent le seuil. Un couloir s’étendait devant eux. Ils s’élancèrent.  

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Pendant ce temps, de l’autre côté de l’usine.  

Umibôzu avait tiré dans le mur. L’explosion avait alerté les gardes qui se précipitaient déjà sur lui.  

Ryô quant à lui avait déjà pénétré dans l’usine. Il s’enfonçait dans un dédale de couloirs, tirant sur chaque homme qui avait le malheur de croiser sa route. Il arriva bientôt devant une porte ouverte. Il entra et aperçut les pieds d’un homme qui dépassaient de dessous une gigantesque massue. Il sourit. Ca s’était tout Kaori. Bon, il fallait qu’il se dépêche à la retrouver, il pouvait sentir des auras meurtrières non loin de lui. Il prit donc le même chemin que sa partenaire et son client avaient suivi quelques instants auparavant. Il parvint à la grande pièce, vide. Il y avait deux autres portes. Ecoutant son instinct (mais aussi son cœur), il passa la même porte que Kaori. Le couloir qu’il suivait était très étrange. Il remarque deux fentes de chaque côté des murs, comme pour une porte coulissante, et un conduit qui n’était pas pour l’aération. Perplexe, il continua d’avancer, toujours sur ses gardes. Le couloir fit bientôt un coude. C’est là qu’il entendit le coup de feu.  

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Kaori et Mamoru couraient dans le couloir, mais ils n’allèrent pas très loin. En effet ils se trouvaient devant un mur. Il fallait rebrousser chemin. Kaori n’en pouvait plus. Elle n’avait presque plus de forces et avait du mal à se tenir sur ses jambes. En faisant demi-tour, elle chancela. Mamoru la retint.  

-Kaori, ça va ?  

-Oui, oui, ne t’inquiètes pas. Allez, viens vite, il faut sortir d’ici avant que quelqu’un n’arrive.  

-Je crois que c’est trop tard ma belle. Vous n’irez nulle part, fit une voix railleuse.  

Un homme se tenait devant eux. Il les avait aperçut dans la grande salle et les avait suivis. Il détailla Kaori.  

-Quel dommage de devoir te tuer. Tu sais que t’es pas mal ?  

-La ferme, espèce de salaud.  

Celui-ci sourit et pointa son arme sur la nettoyeuse.  

-J’ai horreur qu’on m’insulte. Pour la forme, tu vas y passer en premier.  

Il arma et tira.  

Deux secondes s’écoulèrent avant le second coup de feu.  

Ryô s’était élancé en entendant ce bruit si familier. Il tourna au coin et vit le truand bras tendu devant lui, de la fumée sortant de son pistolet. Derrière, Kaori et Mamoru étaient allongés.  

Sans même réfléchir, Ryô tira. La balle alla se loger dans la nuque du bandit qui ne l’avait pas senti arriver et qui s’écroula sur le sol, avec sur le visage un air étonné.  

Ryô se précipita vers Kaori, la croyant blessée.  

-Kaori !  

L’inquiétude transparaissait dans sa voix. Cette dernière se mit sur son séant.  

-Ca va, ça va. Mamoru, tu n’as rien ?  

Elle s’était tournée vers le banquier qui venait de se redresser.  

-Non, c’est bon.  

Ryô était perplexe. Il avait bien entendu un coup de feu et pourtant aucun des deux n’étaient blessé. Jugeant le moment inopportun pour se poser des questions, il aida Kaori à se remettre debout et tous les trois prirent la direction de la sortie.  

Hélas, le couloir était truffé de caméras, et un homme qui était resté a son poste de gardien les vit. Un sourire sadique s’afficha sur son visage.  

-Je crois qu’on va bien s’amuser les amis.  

Et il appuya sur un bouton.  

A suivre……  

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