Capitolo 9 :: La déclaration tardive……. Est-ce la fin?

Pubblicato: 17-03-08 - Ultimo aggiornamento: 17-03-08

Commenti: Bonjour tout le monde ! Voila le dernier chapitre…. Pour cette semaine.. je sais que nous ne sommes que lundi, mais voila, demain je part en Ecosse jusqu'à dimanche, donc je serais dans l’impossibilité de majer. Ne sortez pas les massues s’il vous plait !!!!!!!!!!! En plus je fais ma sadique, je vous laisse sur une fin… vous allez voir. Je vous avoue que c’est mon passage préféré, et j’espère que vous aussi allez l’apprécier. J’en profite aussi pour remercier mes revieweuses, que je vais citer (ça peut faire nunuche, mais bon ça fait tellement plaisir de vous lire) : Kaori62, RKever, Joya. Lady Gaby, Kaori4ever, Bulma, Sheena et Moon47. Soyez patiente, je vous souhaite une très bonne lecture et une bonne semaine. Big kissou, usakisa

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Nos trois compagnons de fortune rebroussaient chemin quand quelque chose d’imprévu se passa. Deux portes coulissantes commençaient à descendre du plafond. Ils se mirent à courir. Ryô était en tête, suivi de Mamoru puis de Kaori. Mais tous les événements avaient eu raison de notre nettoyeuse. Sa vision se brouilla et elle trébucha. Ryô s’en rendit compte immédiatement et revint pour la soutenir. Son teint livide lui fit peur.  

-Allez Kaori, fais un effort. Vous, continuez à courir, ordonna-t-il à son client qui s’était lui aussi arrêté, mais qui repartit aussitôt.  

Soutenant Kaori, Ryô se remit à le suivre. Ils passèrent l’une des portes sans encombrement mais la deuxième était presque baissée, Mamoru se jeta à plat ventre et la passa.  

Ryô, voyant l’état de sa partenaire, sut qu’elle n’y arriverait pas seule. Il l’allongea par terre le plus vite possible et la fit glisser sous la porte qui descendait de plus en plus. Mamoru saisit la jeune femme par un bras et la tira à lui d’un geste brusque, ce qui eut pour effet de la ramener sur terre. C’est la qu’elle le vit à travers la vitre qui ornait la porte et qu’elle comprit.  

La porte avait presque atteint le sol, et Ryô, trop large, ne pouvait plus passer dessous. Son regard était posé sur le visage de Kaori.  

-Pardon de ne pouvoir tenir ma promesse. Tu devras fêter ton prochain anniversaire sans moi.  

Il avait lu l’horreur dans ses yeux quand elle avait compris qu’il ne pouvait pas passer. Puis soudain c’est une lueur de détermination qui apparut.  

L’amour nous fait faire des choses incroyables.  

Se dégageant de Mamoru, elle plongea brusquement à l’avant et passa in extremis sous la porte. Alors que ses jambes allaient se faire écrasées, elle se sentie happer par deux bras puissants. Elle n’eut pas le temps de souffler que la porte du conduit s’ouvrait et que la ‘pièce’ qui venait de se former se remplissait d’eau.  

Elle s’était retrouvée plaquée contre le torse de Ryô. Ce dernier l’éloigna pour qu’ils puissent se faire face.  

-Mais tu es folle, pourquoi as-tu fait ça ?  

-Je n’allais pas te laisser tout seul. Je ne pouvais pas.  

-Imbécile, tu n’aurais pas du. Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, il n’y a aucune issue possible.  

C’était vrai. Les portes coulissantes étaient en fer. Aucune balle n’aurait pu les traverser. Il en allait de même pour la vitre qui était pare-balle. Le seul ‘trou’ dans cet espace était le conduit par où l’eau s’infiltrait à grande vitesse.  

Kaori regarda Ryô, les larmes aux yeux. Il ne comprenait vraiment rien. Et c’était le cas. Il ne comprenait pas pourquoi après tout le mal qu’il lui avait fait elle était quand même restée.  

-Je ne pouvais pas te laisser seul, répéta-elle. Nous sommes partenaires à la vie à la mort.  

Elle était prête à mourir avec lui tout simplement par amour.  

Ryô ne pouvait plus rien dire, et tandis que l’eau montait encore et encore, il prit Kaori dans ses bras. Elle ferma les yeux et se blottit contre son torse, résolue à mourir ainsi.  

- Pardonne-moi.  

Elle rouvrit les yeux, étonnée d’entendre ces paroles dans la bouche de Ryô. Elle se dégagea lentement et plongea son regard dans celui du nettoyeur.  

Il continua.  

-Pardon pour tout ce que j’ai pu te dire durant toutes ces années. Je sais que mon comportement te faisait souffrir, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’agir ainsi.  

Il fit une pause.  

-Tu avais raison tout à l’heure, je ne suis qu’un menteur. Je ne dis pas toujours la vérité, surtout quand c’est toi qui es concernée.  

Il allait tout lui dire. Il savait que c’était sa dernière chance, et il allait la saisir. Kaori le regardait toujours.  

-Je……..je…….. Que c’était dur.  

-Je n’ai jamais pensée que tu étais un garçon manqué ou une planche à pain. Au contraire, Kaori, tu es la plus belle femme qui m’ait été donnée de rencontrer. Mais j’avais peur, peur pour toi, qu’il t’arrive quelque chose si tu entrais un peu plus dans mon monde. J’ai été lâche toutes ces années. Je t’ai fait souffrir, et je t’ai fait pleurer, je le sais. Si tu savais combien je regrette tout ça Kaori.  

Ce que je t’ai dit il y a cinq mois c’était la vérité. C’est ce que je ressent pour toi, et je vais te le redire.  

Tu es la seule Kaori, la seule que j’ai jamais aimée et que j’aimerais toujours.  

Il posa sa main sur la joue de la jeune femme. Il pouvait lire de la joie dans ses yeux. Il se pencha.  

-Te rencontrer a été la plus belle chose qui me soit arrivée. Tu es mon ange de lumière qui m’a sorti des ténèbres. Tu m’as rendu humain et je te remercie pour ça.  

Il se pencha un peu plus et posa délicatement ses lèvres sur celles de Kaori. D’abord étonnée, elle ferma ensuite ses yeux et passa ses bras autour du cou de son amour.  

A cet instant il n’y avait plus qu’eux deux. Le monde s’était arrêtée de tourner. Ce fut Ryô qui mit fin au baiser. Ils souriaient tous les deux.  

-Moi aussi je t’aime Ryô.  

Que ces mots étaient doux à entendre.  

Hélas, ils durent revenir à la réalité. L’eau avait atteint les épaules de Kaori. Le nettoyeur se leva et aida sa compagne à en faire autant. Elle commençait à grelotter. Il la serra dans ses bras pour la réchauffer un peu.  

-Ryô, tu n’es qu’un imbécile.  

Il la regarda, surpris. Elle lui sourit.  

-Pourquoi faut-il toujours que tu attendes qu’on soit dans des situations critiques pour m’avouer tes sentiments ?  

-Ah…heu…bin.  

Il prit son air débile, ce qui eut pour effet de la faire rire. Au moins il arrivait toujours à détendre l’atmosphère, même dans les pires moments. Il se serra un peu plus contre elle. Il pouvait sentir les battements de son cœur et ce bruit l’apaisait.  

Il n’aurait jamais cru mourir noyé, encore moins avec Kaori.  

Mais il considérait que mourir dans les bras de son ange était une bénédiction.  

L’eau arrivait maintenant au visage de Kaori. Ryô la souleva afin que leurs têtes soient à la même hauteur. Elle enroula ses jambes autour de la taille de Ryô et se cramponna à son cou. Elle avait terriblement peur mais ne voulait pas le montrer.  

Elle sentie soudain l’une des mains de Ryô quitter son dos, il s’éloignait un peu d’elle.  

Kaori, vas falloir nager.  

Tandis que l’eau montait encore et toujours, nos deux héros tentaient tant bien que mal de rester la tête hors de l’eau. Mais bientôt le niveau atteint le plafond.  

Les deux nettoyeurs comprirent que la fin était arrivée. Dans une dernière marque d’amour, Ryô agrippa Kaori et l’embrassa, mettant toute la passion qu’il ressentait dans cet ultime baiser.  

L’oxygène commença à leur manquer, les ténèbres commencèrent à les envahir.  

Lentement, deux corps n’en formant plus qu’un s’enfoncèrent dans l’eau froide.  

A suivre……  

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