Chapitre 2 :: A la maison.

Publiée: 26-10-04 - Mise à jour: 28-02-06

Commentaires: Bon ben voila mon 2eme chap ! j'espère qu'il vous plaira aussi. Merci bp à Joyce, Spot2001, Beautiful Strangeran, Clo, Sabi, Lexine et Mopsime pour leurs encouragements ! ça motive encore plus pour continuer !! L'histoire se met tout doucement en place... bonne lecture.

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15h40.  

Quand il rentra dans l’appartement tout était calme. Il sentait une présence mais pour quelqu’un d’ordinaire, cet appartement aurait pu sembler vide. Mais pour lui, c’était presque impossible de ne pas la sentir.  

Il était l’homme que tout le milieu craignait, il était celui dont le nom fait frémir une fois la nuit tombée.  

Ses pas avancèrent en haut des marches de l’escalier et le dirigeaient vers la porte de sa chambre. Il tendit la main vers la poignée et l’ouvrit lentement.  

Son regard se posa sur la forme étendue sur le lit. Il s’en approcha sans faire de bruit et la regarda. Il était rare qu’elle s’assoupisse en plein milieu de l’après-midi. Portant elle était la, le souffle régulier et les yeux fermés…endormie.  

Son corps était recroquevillé dans le centre du lit, elle avait l’air si vulnérable et si fragile qu’il senti que son cœur allait le lâcher. Tout en elle lui faisait penser à la perfection. Il avait beau lui dire toujours le contraire, elle était pour lui la plus belle femme de la planète. Son corps était parfait. Il parcouru du regard ses formes et soupira, comment pouvait elle croire qu’elle le laissait indifférent.  

S’asseyant sur le bord du lit, il monta la couverture vers ses épaules et la regarda en silence. Un sourire vint se dessiner sur son visage. Dieu qu’elle était belle. Ses cheveux courts tombant sur le devant de son visage pale, son nez fin et ses joues légèrement rosies, lui donnait une expression angélique.  

Il ne pu s’empêchait de passer ses doigts dans ses mèches rebelles pour dégager le haut de son front.  

Le sentiment qu’il pouvait rester ainsi toute sa vie lui frôla l’esprit et il se mit à penser que si elle n’était pas là, il ne pourrait pas avoir la vie qu’il a ni le bonheur qu’il ressent à cet instant. Pourtant cette pensée le bouleversa d’autant plus qu’il s’était jurer de ne pas la laisser vivre dans son monde.  

Son cœur jouait avec tant de contradictions qu’il ne s’aperçu pas qu’elle commençait à s’agiter. Il voulu se lever mais il remarqua qu’elle ne se réveillait pas mais qu’elle s’agitait dans son sommeil.  

Son agitation le surpris mais il remarqua qu’elle transpirait. Passant sa main sur son front, il compris qu’elle avait de la fièvre. Ne sachant que faire, il se dirigea vers la salle de bain et rapporta un gant de toilette humide qu’il posa sur son front.  

La fraîcheur du gant eut l’air de lui faire du bien et elle se calma presque instantanément.  

Il resta auprès d’elle sans regarder une seule fois l’heure. Il ne se lassait pas de la regarder même si son état l’inquiétait un peu. Plusieurs fois il toucha son front et changea son gant.  

Vers 18h00, il remarqua que la température avait finalement disparue et il sorti de sa chambre. Fatigué, il se dirigea vers le toit pour fumer une cigarette.  

Quand Kaori ouvrit les yeux la 1ere chose qu’elle vit ce fut son radio réveil. Il indiquait 18h16. Elle songea d’abord à un mauvais rêve puis elle se rappela qu’elle était rentrée en début d’après-midi car elle ne se sentait pas bien.  

-J’ai dormie tout ce temps…Oh ma tête ! j’ai l’impression qu’elle va exploser !  

La douleur était telle qu’elle eut du mal à se redresser sur son lit.  

-Ohh, on dirait que j’ai la gueule de bois alors que je n’ai pas bu…  

Je crois qu’il va me falloir une aspirine.  

Kaori se leva avec un peu de mal et se dirigea vers la salle de bain. Son reflet était toujours aussi pale mais il était moins inquiétant que quelques heures auparavant. Elle attrapa la boite d’aspirine et avala deux comprimés.  

Ces derniers temps, le mal à la tête était très fréquent chez elle et elle commença à se demander si cela était normal.  

-Oh, ça doit être à cause de l’autre idiot qui m’en fais voir de toutes couleurs ! pensa-t elle.  

En descendant les escaliers, elle se rendit compte que son partenaire devait être rentré puisque sa veste se trouvait sur le canapé. Elle avait une folle envie de lui dire ses quatre vérités mais se sentant encore fatiguée, elle préféra s’abstenir.  

Elle se dirigea vers la cuisine et se décida à préparer le repas pour le soir.  

Ca faisait maintenant presque 1h qu’il était sur le toit et au moins 10 cigarettes. Ryo soupira. La nuit tombée sur sa ville et des milliers de lumières s’allumaient les unes après les autres, de quartiers en quartiers. La brise du vent du soir s’était levée et le fond de l’air se rafraîchissait de + en +. Il voulait savoir si Kaori allait mieux mais il sentait que sa partenaire ne serait pas tendre avec lui à son réveil.  

-Tu fuis encore… Quand vas-tu te décider à agir honnêtement pour une fois. Miki a raison, ça devient ridicule.  

Inspirant profondément, il décida de redescendre dans l’appartement et de voir si son ange était réveillé.  

Quand il rentra dans le salon, il fut surpris de voir qu’elle avait déjà mis la table et qu’une odeur de cuisine se répandait un peu partout. Son regard se posa sur l’horloge et il vit que 19h05 était passé de peu.  

Il s’approcha de la cuisine et risqua un coup d’œil. Kaori était devant la cuisinière et retournait l’omelette avec vigueur.  

Se geste le rassura quant à la forme de son ange et il reparti dans le salon où il alluma la télé.  

A peine étendit-elle le son de la télé qu’elle apporta le repas dans le salon.  

-C’est bien que tu sois là, ça m’évitera de te chercher partout pour le repas.  

-Je vois que tu as l’air de bonne humeur, se risqua de lancer Ryo.  

-J’ai décider de ne plus m’énervé contre toi ! C’est moi que ça rend malade alors j’ai décidé de ne plus me fatiguer inutilement !  

Ryo se retrouva surpris et en regardant son expression il se rendit compte qu’elle avait l’air très sérieuse. Son cœur se serra. Quand Kaori s’énervait contre lui, ça voulait dire qu’elle était jalouse et être jalouse voulait dire qu’elle avait pour lui beaucoup d’affection. Alors si elle décidait de ne plus se mettre en colère peut être qu’elle n’aurait plus cette affection pour lui. Il essaya de gardait son calme et il décida de la provoquer :  

-Pourtant d’après ce que ma dit Miki, tu n’as qu’une envie, c’est de me tordre le cou !  

Kaori lui lança un regard noir et reparti dans sa cuisine.  

Ryo quant à lui ferma à demi les yeux, pensant prendre un bon coup de massue. Mais rien… il regarde autour de lui… elle n’est plus là.  

Son cœur se serra, a-t-elle vraiment décidé de jouer les indifférentes ???  

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