Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 39 chapitres

Publiée: 24-10-04

Mise à jour: 24-07-06

 

Commentaires: 212 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: et si l'amour pouvait surmonter tous les obstacles même ceux qui nous paraissent infranchissables.

 

Disclaimer: Les personnages de "Et si on arrêtait le temps..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Et si on arrêtait le temps...

 

Chapitre 20 :: Kaori a l'hôpital.

Publiée: 07-02-05 - Mise à jour: 07-02-05

Commentaires: Lol je c le titre es pa génial ms vu l'heure g pa 1 gde inspiration ! voila le chap 20 et je rentre ds la phase "je v recevoir d massues" lol bonne lecture et faites moi d reviews ca motive pour la suiteeeeeeee !!!!!!!! (autremen je boude na!)

 


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Tout était silencieux. Pourtant vu l’endroit où il se trouvait, ce n’était pas les bruits qui manquaient. Mais dans sa tête, c’était le silence. Un silence lourd et oppressant. L’angoisse était si grande qu’elle le paralysait. Il se surprenait même à trembler, lui qui n’avait peur de rien.  

Les poings serrés sur les jambes, la tête baissée et le dos courbé, Ryo fixait le sol les yeux vides. Assit dans la salle d’attente des urgences de l’hôpital de Shinjuku, il attendait depuis plus d’un quart d’heure.  

L’horloge indiquait 12h35. Le tic tac se fit entendre aux oreilles du nettoyeur en même temps que le toc toc des talons de l’infirmière qui se dirigeait vers lui.  

 

-Monsieur ?  

 

Il leva les yeux vers la femme habillée de rose et réalisant soudain qu’elle venait lui apporter des nouvelles de Kaori, il se leva précipitamment.  

 

-Oui !  

-la jeune femme que vous nous avez emmenée est hors de danger. Le docteur veut vous voir, suivez moi.  

 

Ryo suivit l’infirmière. Devant la chambre attribuée à sa partenaire, il retrouva le médecin.  

 

-Monsieur, Melle Makimura a subi une forte pression intracrânienne. C’est la cause de son évanouissement. Actuellement son état est stable, la pression est retombée. Il faut maintenant attendre qu’elle se réveille. Vous pouvez rentrer dans sa chambre et rester avec elle.  

-Que va-t-il se passer après ?  

-Nous allons la garder avec nous quelques temps… D’après son dossier, le traitement qu’elle subit, a pour conséquence de nombreux effets secondaires. Son médecin traitant va s’occupait d’elle dès son arrivée à l’hôpital, il vous en dira plus que moi. Si vous voulez bien m’excuser…  

 

Le médecin reparti dans les longs couloirs, laissant seul Ryo devant la porte de Kaori. La main hésitante, il tourna la poignée. Une odeur de médicaments lui saisit les narines au moment où il passa le seuil.  

Elle était étendue sur le lit blanc. L’air si calme, elle ressemblait à un ange. Elle est belle…c’est la réflexion que ce faisait Ryo en s’avança vers la jeune femme.  

Il s’assit sur le bord du lit et passa sa main sur son visage si calme.  

 

-Tu m’as fait peur…  

 

Les doigts de Ryo tremblaient sur la peau douce de Kaori. Il fut envahi par une vague d’émotion et sans pouvoir se retenir, des larmes coulèrent le long de ses joues.  

 

-J’ai eu si peur… Kaori si tu savais ce que j’ai ressenti quand je t’ai vu sans connaissance ? Je réalise que je risque de te perdre ! Et je ne peux rien faire !  

 

A bout de forces, les nerfs de Ryo lâchèrent et comme un enfant triste et seul, il sanglota tout contre l’épaule de sa partenaire.  

 

 

 

 

 

14h45.  

 

 

-Monsieur ?  

 

Ryo se réveilla. Il avait mal à la tête et se sentait désorientait.  

 

-Vous devriez prendre un peu l’air.  

 

Ryo se retourna vers l’infirmière qui se tenait derrière lui.  

 

-Quelle heure est-il ?  

-Presque trois heures. Votre amie dort toujours.  

 

Reprenant ses esprits, il remercia l’infirmière et se leva pour aller chercher un café. Il croisa son reflet dans une fenêtre et y vit une grande tristesse. Ses traits étaient tirés et fatigués.  

 

-J’ai besoin de me rafraîchir ! Ce n’est pas avec cette tête que je vais pouvoir draguer une belle infirmière !  

 

Mais malgré cette réflexion, il ne retrouva pas le sourire.  

Après être aller aux toilettes, il se trouvait devant la machine à café. Sa seule pièce retombait sans arrêt dans le retour de monnaie. Le nettoyeur gronda. Exaspéré, il cogna la machine.  

 

-Oh ! Du calme ! Je ne pense pas que ça vous servira de la frapper.  

 

L’homme se retourna vers la voix féminine qui lui parlait.  

 

-Frottez votre pièce sur la tranche avant de l’insérer dans la machine. Attendez, je vais le faire.  

 

La femme prit la pièce des mains de Ryo et la frotta énergiquement sur le côté de la machine. Puis, elle l’introduit dans la fente. La pièce tomba au milieu des autres pièces dans un petit fracas métallique.  

 

-Voilà ! Choisissez ce que vous voulez ! lança la femme avec un clin d’œil.  

-Merci.  

-De rien. Cette machine est capricieuse. Elle m’a souvent fait le coup alors j’ai pris le plie !  

 

Ryo détailla la femme. Elle était très jolie. La peau mate avec des très beaux yeux en amandes. C’était une asiatique mais elle s’était colorée les cheveux en auburn, et cette couleur la mettait en valeur. A peu près de la même taille que Kaori, elle avait des formes un peu plus généreuses. Mais ce qui troubla le plus Ryo, c’était le magnifique sourire qui illuminait son visage.  

 

-Vous travaillez ici ?  

 

La femme fixa Ryo et secoua la tête.  

 

-Non. Mais je suis là tous les jours.  

-Tous les jours ? s’étonna Ryo.  

-Oui…mon mari est hospitalisé ici.  

-Oh… il est là depuis longtemps ?  

-Assez… trois mois. Il est en phase terminale d’un cancer des poumons…  

 

Ryo ne savait pas quoi dire. Elle avait l’air si jeune et si rayonnante, qu’il n’aurait pas imaginé ça.  

 

-Je suis désolé…  

-Vous ne pouviez pas savoir. Vous n’avez pas choisit ?  

 

Ryo était déstabilisé.  

 

-Ah oui c’est vrai le café…  

 

Il sélectionna le café serré avec sucre. Un gobelet descendit et le liquide chaud commença à couler.  

 

-Et vous, que faites vous ici ? Si je peux me permettre…  

-Ma partenaire est malade…elle vient d’être admise aux urgences…  

-J’espère que ce n’est rien de grave…  

 

Ryo ne répondit pas. La femme senti son trouble.  

 

-Au fait je m’appelle Yukiko. Et vous ?  

-Ryo.  

-Enchantée.  

 

Yukiko tendit la main vers lui.  

 

-De même, répondit-il en serrant sa main.  

-Il est prêt !  

-Quoi ?  

-Votre café ! dit-elle en riant.  

-Oh, c’est vrai…  

 

Ryo prit son gobelet et le porta à ses lèvres.  

 

-Je vais en prendre un aussi…  

 

Elle sorti une pièce de sa poche et le fit glisser dans le fente.  

 

-Vous avez du courage d’être là tous les jours…cet endroit me donne la chair de poule…  

-Vous savez on s’habitue…et je ne veux pas laisser mon mari tout seul. Je suis tout ce qui lui reste. Et il est tout pour moi…  

 

Pour la première fois depuis qu’il l’avait vu, la jeune femme avait perdu son sourire.  

 

-Excusez moi, j’ai été maladroit…  

-Non, je vous comprends, je détestais les hôpitaux moi aussi avant d’y venir tous les jours. Mais l’être humain a une capacité d’adaptation incroyable ! Maintenant c’est presque ma deuxième maison… et puis sans ce lieu, beaucoup d’espoir s’envolerait.  

 

Yukiko s’installa avec son café sur un des fauteuils de la salle d’attente.  

 

-Je sais que mon mari ne guérira pas mais je tiens à être avec lui jusqu’au bout. Malheureusement, il ne peut pas rester à la maison…alors, je reste avec lui ici.  

-Vous devez beaucoup l’aimer…  

-Oui. Nous nous sommes mariés très jeunes et je n’ai connu que lui. C’est l’homme de ma vie… Si vous l’aviez vu il y a 5 ans ! enfin, avant qu’il soit malade… c’était un très bel homme, fringant et plein d’énergie.  

 

Yukiko soupira.  

 

-Ca ne sert à rien de penser à tout ça…Excusez moi, je vais retourner avec lui. Prenez soin de votre partenaire. Au revoir.  

 

La femme repartie en direction du service de cancérologie et disparue dans le couloir. Ryo resta seul un instant. Cette rencontre ne l’avait pas rassuré. Et si cela lui arrivait, et si Kaori…  

 

-Non ne pense pas à ça !!  

 

Il reparti à son tour en direction de la chambre de Kaori.  

 

 

 

 

 

17h00.  

 

 

Le corps de Kaori s’agita lentement. Elle se reveillait. Le soleil couchant éclairait la pièce avec des reflets cuivre chaleureux. Elle s’étira doucement et regarda autour d’elle. Elle ne savait pas où elle se trouvait et elle commença à paniquer.  

 

-Ryo ?  

-Oui, je suis là.  

 

Se levant du fauteuil qui se trouvait dans le coin de la pièce, Ryo s’avança vers son ange.  

 

-Où suis-je ?  

-A l’hôpital. Tu t’es évanouie…  

-Oh…  

-Comment te sens-tu ?  

-Fatiguée…et j’ai mal à la tête…  

-Le médecin va passer te voir.  

 

Il s’approcha lentement d’elle et passa ses doigts dans les cheveux fins de la belle brune.  

 

-Non Ryo ! Pas mes cheveux !  

 

Surpris, il arrêta son mouvement.  

 

-Qu’est-ce qui se passe ?  

 

Kaori tremblait.  

 

-Kaori ?  

-Je…ils tombent…  

 

Un moment de silence s’installa. Et puis avec infiniment de tendresse, Ryo passa sa main dans les cheveux de Kaori. La douceur de ce geste fit frissonner la jeune femme. Elle ferma les yeux et se laissa bercer par la chaleur de son partenaire.  

 

-C’est normal, murmura-t-il. C’est la chimio qui fait ça…bien sur que c’est dur pour toi mais tu verra tout se passera bien. Je suis là…  

 

Ils restèrent ainsi l’uns contre l’autre jusqu’à l’arrivée du médecin.  

 

 

 

17h30.  

 

 

-Melle Makimura, vous n’avez fait peur !  

 

Le docteur Hayashi se trouvait sur le seuil de la porte de la chambre de sa patiente. Les sourcils fronçaient, il avança dans la pièce.  

 

-Qu’est-ce que vous m’avez fait ?  

-Je ne sais pas docteur…  

-Bon, je vais vous ausculter et nous aviserons. Excusez moi monsieur, pouvez vous nous laisser ?  

 

Ryo ne répondit rien mais sorti en lançant un clin d’œil à sa partenaire.  

 

-Bon à nous !  

 

Le médecin s’occupa de Kaori et lui posa de nombreuses questions. Après près d’un quart d’heure, il se posa en face d’elle.  

 

-Je veux que vous vous reposiez, ok ?  

-Oui.  

-Je ne plaisante pas. Beaucoup de repos et prenez tous vos médicaments. Avec les séances de chimio et le traitement, il n’y a pas de progression alors nous allons continuer. Je sais que les effets secondaires vous font souffrir et je vais être direct, ce n’est que le début. Alors, prenez soin de vous !  

-Très bien.  

-En plus, je vois que vous n’êtes plus seule, je suis rassuré. Bon, on vous garde ce soir et demain vous pourrez rentrer chez vous ! Je viendrais vous voir demain matin. Au revoir.  

 

Hayashi quitta Kaori. Passant devant Ryo dans le couloir, ils croisèrent leurs regards.  

 

-Alors ?  

-Elle est fatiguée. Il faut qu’elle se repose et qu’elle prenne soin d’elle. Elle va rester à l’hôpital cette nuit.  

 

Le médecin traça sans plus d’explications, laissant Ryo seul.  

 

 

 

 

 

19h25.  

 

 

Kaori s’ennuyait. Ryo était parti lui chercher des affaires à l’appartement et depuis elle était seule. Bien que la télévision était allumée, son esprit n’arrivait pas à s’y fixer. Elle s’allongea et ferma les yeux. Ses pensées étaient toutes tournées vers son partenaire. La douceur et la tendresse dont il avait fait preuve tout à l’heure, la laissaient encore rêveuse.  

Son mal de tête était passé grâce aux médicaments.  

Sa rêverie l’emmenait loin. Elle s’imaginait dans les bras de Ryo, leurs deux corps enlaçaient. Leurs yeux plongeant les uns dans les autres, leurs nez se frôlant. Puis se fut au tour de leurs lèvres de se poser l’une sur l’autre. Kaori imaginait les mains de Ryo lui parcourrirent le dos. Elle en frissonna.  

Puis ses yeux s’ouvrirent et elle aperçu le plafond. Elle soupira. Elle était seule dans une chambre d’hôpital et elle était malade. A quoi pensait-elle ?  

Un bruit de pas résonna à ses oreilles.  

 

-Mademoiselle ?  

 

Une infirmière avec un plateau repas rentra dans la chambre.  

 

-Votre repas.  

-Merci.  

-Mangez bien tout. Vos médicaments sont forts, il faut que votre estomac soit plein pour les supporter !  

-Ok.  

 

L’infirmière sortie et Kaori fixa son plateau composé d’une entrée, une salade de riz, un plat de purée et du jambon. Pour le dessert, une compote de pomme et des petits gâteaux.  

 

-Youpi ! Ca me donne faim !  

-Toujours à faire la difficile !  

-Ryo !  

 

L’homme lui fit un magnifique sourire.  

 

-Voilà tes affaires…  

-Merci.  

-Humm dis moi ça à l’air appétissant !  

-Ne te fou pas de moi ! Tu sais bien que la nourriture de l’hôpital n’est pas terrible…  

 

Ryo éclata de rire :  

 

-Ca doit être meilleure que ce que tu prépare !  

-Ryo !!!  

 

Kaori se redressa sur son lit et fixa Ryo avec des yeux lançant des éclairs.  

 

-Je plaisante !  

-C’est ça oui !! se renfrogna la femme.  

-Comment te sens-tu ?  

-Mieux…ça m’embête de passer la nuit ici…  

-Oui je comprends. Mais les docteurs te l’ont dit, tu seras mieux ici.  

-Je sais…tu restes un peu ?  

-Jusqu’à 20h. C’est la limite des visites.  

 

Kaori fit la moue. Elle n’avait pas envie qu’il la laisse toute seule mais elle ne se sentait pas le courage de le lui dire.  

Comme s’il sentait son besoin, Ryo la regarda intensément.  

 

-Si tu me couvres, je feinte les infirmières !  

 

Kaori éclata de rire et s’effondra sur son lit. Entre deux éclats de rire, elle essaya d’articuler :  

 

-Ok…ok on verra…  

 

 

 

 

Finalement Ryo réussit à passer inaperçu aux yeux des infirmières jusqu’à 23h. Il avait attendu que Kaori s’endorme. Il l’avait senti fatiguée mais elle avait lutté pour pouvoir continuer à lui parler. Maintenant, elle dormait profondement. Son souffle était régulier et son visage serein. Ryo n’avait plus de regret à la laisser seule et il parti sur la pointes des pieds.  

 

-Bonne nuit mon ange, je serais là demain.  

 

 

 


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