Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 39 chapitres

Publiée: 24-10-04

Mise à jour: 24-07-06

 

Commentaires: 212 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: et si l'amour pouvait surmonter tous les obstacles même ceux qui nous paraissent infranchissables.

 

Disclaimer: Les personnages de "Et si on arrêtait le temps..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Et si on arrêtait le temps...

 

Chapitre 39 :: Dernier chapitre. Conclusion.

Publiée: 24-07-06 - Mise à jour: 25-07-06

Commentaires: Bon je sais que bp d'entre vous vont me détester mais je savais la fin de mon histoire avant de l'écrire en entier lol pardon à tous ceux à qui j'ai fais de la peine mais j'espère ke ça vs a plu. Laissez moi des reviews et faites moi part de vos réactions. Ca me donneras du courage pour écrire une autre histoire ! Merci de m'avoir suivit pendant tout ce temps et bonne lecture ;)

 


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Une agitation sans nom régnait dans la villa. Des rires de jeunes femmes, des cris d’enfants, des serments de parents ennuyés et une douce musique arrivant du jardin.  

La villa était bordée de très grands arbres centenaires. Située en hauteur de colline, elle était invisible de la route.  

Elle possédait un grand living, une grande cuisine et une véranda au rez de chaussée, ainsi que quatre chambres dont deux avaient un balcon, au premier étage.  

Miki et Falcon l’avaient achetée quand l’Eléphant avait pris sa retraite. Et maintenant, c’était le lieu de prédilection pour toutes les réceptions de la bande.  

 

Aujourd’hui était un grand jour et tout le monde était au comble de l’excitation.  

 

Samantha finissait d’enfiler sa robe de demoiselle d’honneur. La jeune fille, qui maintenant avait déjà 25 ans, était tout le portrait craché de son père. Blonde aux yeux marron clairs, la taille fine. Parmi ses trois enfants, Mick ne pouvait pas dire que son aînée ne tirait pas de lui. Elle avait un côté très américain qui l’avait beaucoup gênée dans sa jeunesse. Mais maintenant au contraire, elle en jouait.  

Rose pâle avec de fines dentelles, voila comment était sa robe. Samantha se trouvait particulièrement belle habillée ainsi. Souriante, elle se dirigea vers la coiffeuse pour se maquiller. La tension montait peu à peu.  

 

 

 

Yoshiki se plaignait encore. Le nœud papillon que son père lui forçait à mettre, lui gratter le cou. Et sans parler du costume dans lequel il se trouvait ridicule. Mais pourquoi donc était-on obligé de s’habiller comme cela pour un mariage !  

Rallant de plus belle, il jeta un œil à George qui lui, avec sa grâce naturelle, semblait tout droit sorti du dernier magasine à la mode.  

 

-C’est pas juste ! grogna Yoshiki.  

-Quoi ?  

-Pourquoi à toi ça te va bien !  

 

George éclata de rire et moqueur il expliqua :  

 

-Tout simplement parce que moi je suis beau !  

 

Vexé Yoshiki arracha le nœud papillon et se mit en garde devant George, les poings levés.  

 

-Répète !  

 

Miki entra à cet instant dans la pièce et se plaça devant son fils.  

 

-Yoshiki calme toi ! Que se passe-t-il ici ?  

-Rien, Tati on blagué, répondit George taquin.  

-Oui…il n’y a rien maman.  

-Je préfère ça et met ton nœud de papillon Yoshiki.  

 

Sur ces mots fermes, Miki reparti non sans lancer un regard menaçant à son fils.  

 

-Pfff, c’est pas juste c’est toujours moi qui prend.  

-Privilège de l’âge ! ricana George.  

 

En effet Yoshiki avait tout juste un an de plus que George et il était souvent, en tant que tel, le plus responsable donc celui sur qui tout tombait en cas de problème.  

Bien que lui et George n’était pas frères, ils avaient été élevés ensembles.  

George était le deuxième enfant de Mick et Kazue alors que Yoshiki était le fils unique de Falcon et Miki. Pourtant étant les deux seuls garçons du groupe, ils traînaient toujours ensembles. Maintenant âgés respectivement de 20 et 19 ans, les deux garçons étaient pourtant encore assez immatures. Kazue aimait à dire que c’était parce qu’ils avaient été trop couvés.  

 

Mick toqua deux fois avant de rentrer dans la pièce. Alerté par Miki, il venait surveiller les deux troubles fête. Elégamment habillé, il dégageait encore pour son âge, une prestance incroyable. Les rides qui bordaient son visage, lui donnaient un charme fou et l’américain savait qu’il pouvait encore faire des ravages. Malgré tout, il restait fidèle à la même femme depuis plus de 25 ans.  

 

-George, Yoshiki ! Que se passe-t-il ?  

-Rien papa, répondit George, en finissant d’enfiler sa veste de costume.  

-Je préfère. N’oubliez pas, je ne veux pas d’histoires aujourd’hui. C’est un jour très important. Finissez de vous habiller et allez aider Umi. Et toi George, après tu vas voir si ta petite sœur est prête.  

-Elle est pas avec maman ?  

-Si mais demande où elles en sont, ok ?  

-Ouai.  

 

Mick quitta la pièce, les laissant râlant et contrariés.  

 

 

 

 

Kazue finissait de lui arranger sa coiffure.  

 

-Tu es magnifique ! s’éclama Ryoko.  

 

Kazue regarda sa fille et sourit tendrement.  

 

-Toi aussi tu te marieras un jour, ma puce.  

-Oh non, je suis trop jeune maman ! Je n’ai que 13 ans !!  

 

Kazue se mit à rire.  

 

-Je le sais bien ! je ne parle pas de maintenant.  

 

Ryoko rigola à son tour et continua à fixer la future mariée.  

Ryoko était la cadette de Kazue et de Mick. Beaucoup plus tipée japonaise que sa sœur et que son frère, elle avait beaucoup de sa maman. Brune, les cheveux lisses et longs. Les yeux en amandes noirs profonds. Sa mère la surnommer, ma petite muse.  

 

-Mais tu sais toi aussi maman, tu es magnifique.  

-Merci ma chérie.  

 

Kazue portait une robe bleue qui mettait son teint en valeur. Bien que les années avaient passées, l’âge mur lui allait bien. C’était aujourd’hui, une femme accomplie, elle avait eu trois beaux enfants et elle avait fêté ses 25 ans de mariage dans l’année. Elle exerçait toujours son métier d’infirmière mais en prenant plus le temps de vivre. Et aujourd’hui, elle avait la lourde tâche d’habiller la mariée.  

 

-Ryoko, ma puce va chercher les pétales que tu dois semer sur le chemin et demande à ton frère de t’aider.  

-D’accord maman !  

 

Ryoko sortie de la chambre en courant et laissa les deux femmes seules.  

 

-Comment te sens-tu ma chérie ? demanda Kazue à la future mariée qui tremblait un peu.  

-Stressée. Hésitante. Effrayée !  

-C’est normal !! rigola Kazue en apportant la touche finale à sa coiffure. Je me souviens à mon mariage, je voulais disparaître le plus loin possible pourtant tu peux être sure que ça a été l’un des plus beau jour de ma vie !  

 

Kazue regardait la jeune femme les yeux pleins d’émotion. Qu’est ce qu’elle était belle. Son doux visage lui était si familier. Si pur.  

 

-Dis moi Kazue…je peux te poser une question ?  

 

Sortant de sa rêverie, Kazue répondit par un sourire.  

 

-Maman…comment était-elle ? Je veux dire, physiquement ? Papa me dit souvent que je lui ressemble mais quand je regarde les photos, je n’arrive pas à comprendre…  

 

Kazue fut surprise. Depuis qu’Ai était en âge de poser des questions sur sa mère, c’était la première fois qu’elle lui demandait cela.  

 

A son retour du centre, Ryo était revenu avec une magnifique petite fille dans les bras. Seule Miki était au courant de ce fait nouveau. C’est d’ailleurs elle qui était partie le chercher dans son lieu de retraite.  

Kaori avait donné naissance à une merveilleuse enfant avant de partir au ciel. C’est en lui donnant la vie qu’elle avait donné ses dernières forces et qu’elle était morte.  

Les huit derniers mois, Kaori avait arrêté son traitement et elle était très suivie pendant sa grossesse. Les médecins lui avaient d’ailleurs dit que c’était très risqué pour elle de mener cette grossesse à terme. Mais elle n’avait rien voulu savoir et après de longues discutions avec Ryo, ils décidèrent de garder l’enfant, tout en sachant ce que cela impliquait. Kaori avait ainsi tenu le plus longtemps possible mais à bout de force, la petite Ai naquit prématurément au bout du huitième mois. Et sa douce maman partie, la laissant seule avec son papa Ryo.  

Ryo avait élevé Ai entouré de ses amis et des enfants de ces derniers. Elle n’avait jamais manquée de rien sauf peut-être de sa maman. Mais Ryo entretenait son souvenir.  

 

-Ma puce… oui… oui, tu lui ressemble. Tu as les mêmes yeux qu’elle. La même expression de douceur émane de toi. La même gentillesse et la même sensibilité. Si ta maman se tenait près de toi aujourd’hui, tu verrais à quel point vous êtes pareille toutes les deux. J’étais d’ailleurs en train de voir ta mère en te voyant ainsi.  

 

Ai semblait perturbée par ces paroles. Pour elle Kaori avait toujours été présente dans sa vie car Ryo lui parlait souvent d’elle. Et son absence en ce jour était difficile pour la jeune femme.  

 

-Ai…depuis 24 ans, Ryo s’occupe de toi avec tout l’amour que ta maman t’aurait donné. Et elle est là, en toi, dans ton cœur. Ton prénom veut dire amour, tu le sais non ? A ton avis pourquoi, Ryo t’a-t-il donné ce nom ? Parce que tu es le plus beau cadeau d’amour que ta maman lui a donné.  

 

Ai commença à ressentir du piquant dans les yeux.  

 

-Oh non ma belle ne te mets pas à pleurer ou ton beau maquillage va disparaître !  

 

Ai esquissa un petit sourire et retenu ses larmes.  

 

-Bon je vais chercher Miki et toi tu restes là, d’accord ?  

 

La future mariée répondit un oui de la tête tout en se contemplant dans le miroir.  

 

 

 

Yosuke faisait les cent pas dans la véranda. Tout se mettait en place. Les dernières chaises devant l’autel et les dernières fleurs étaient ajustées. Le futur marié était à la fois tout excité et anxieux.  

Umibozu vérifié une dernière fois le buffet quand il senti le trouble chez le jeune homme. Le géant ne semblait pas avoir prit de l’âge, ses traits semblaient identiques sauf peut-être qu’il avait l’air moins musclé.  

 

-Que t’arrive-t-il ?  

 

Yosuke sursauta.  

 

-Nerveux ?  

-Oui…très…  

-Normal.  

-C’est ce qu’on dit.  

-Ne t’en fais pas, ça passe très vite ! Au fait où se trouve ton futur père ??  

-Ryo ? Je ne sais pas, pourquoi ?  

-Il va falloir qu’il aille chercher sa fille.  

 

 

 

 

L’ancien nettoyeur se tenait à l’écart de la réception. Il avait du mal à se faire à l’idée que sa petite fille allait le quitter pour vivre avec un autre homme.  

Saeko s’avançait à pas de loup vers lui le détaillant du regard. Il portait un costume bien taillé que sa fille avait acheté exprès pour l’occasion. Cela le mettait en valeur et faisait ressortir les mèches grisonnantes de ses cheveux. Appuyé contre un arbre, on pouvait deviner le corps robuste de l’homme. Toujours bien entretenu et sûrement encore très ferme. Son regard pétillait et il avait gardé intact son charme absolu qui avait fait de lui l’étalon n°1 du Japon.  

Saeko avait toujours en tête l’image d’un Ryo jeune et coureur de jupons pourtant les années avaient passées et Ryo s’était calmé de ce côté-là. Il était devenu un excellant père et avait calmé toutes ses ardeurs d’antan. Malgré la solitude qui avait du lui peser pendant toutes ses années, il était aussi resté fidèle à Kaori. Et en souvenir de son ange et pour pouvoir élever sa fille dans de bonnes conditions, il avait abandonné son boulot de tueur.  

Aujourd’hui, il mariait leur fille et il se senti nostalgique du temps où elle était encore enfant et où elle lui avait donné la vie dure !  

Soupirant, il ne s’aperçu pas de l’arrivée de Saeko.  

La policière, elle, avait prit un bon coup de vieux mais restait tout de même très charmante. Elle était devenue commissaire et elle avait adopté une petite fille vietnamienne. Elle ne s’était jamais mariée malgré les protestations de son père et les nombreux prétendants qui avaient sonné à sa porte. Mais elle aimait sa vie et le fait d’avoir vu Ryo, plein de courage après la mort de Kaori, lui avait donné l’envie de se battre et de faire de même.  

 

-Ryo ?  

 

Ce dernier surprit de ne pas l’avoir entendu venir, se retourna.  

 

-Saeko ?  

-Que fais-tu là tout seul ?  

-Je me remémore le passé… et toi ?  

-Je regarde les préparatifs. Tout est bientôt fini. Ça va bientôt commencé… ça va Ryo ?  

 

L’homme émit un faible sourire mais se ravisa de se plaindre.  

 

-Ca va…je me sens un peu triste de voir mon bébé partir…c’est normal, non ?  

 

Saeko se mit à rire et tapota l’épaule de Ryo.  

 

-Oui c’est normal. Mais tu sais, elle est en de bonnes mains. Yosuke est un amour.  

-Ouai…il l’est. Bon je vais voir Ai.  

 

Ryo s’éloigna et Saeko rigola de plus belle voyant sa mine déconfite.  

 

 

 

Yosuke salua un Ryo pressé qui traça rapidement vers le premier étage. Falcon ria et rassura le jeune homme qui paniquait de plus en plus.  

 

 

 

Miki entra dans la chambre. Ai était devant son miroir. La ressemblance entre la jeune femme de maintenant et le souvenir plus que vivant de Kaori frappa Miki.  

Elle se mit la main devant la bouche pour étouffer l’émotion. La future mariée était magnifique et Miki ne pu retenir ses larmes.  

« Oh…Kaori…Tu la vois ? Elle est sublime. Elle te ressemble tellement. Elle est aussi belle que toi, aussi douce et aussi généreuse. Tu dois être fière d’elle. »  

 

Ai se retourna.  

 

-Oh, tu es là Miki ?  

 

Pour Ai, Miki avait toujours été comme une mère. Les deux femmes étaient très proches et Ai se confiait souvent à elle.  

 

-Oui ma chérie. Comment vas-tu ?  

-J’ai peur…  

-C’est normal.  

 

Miki s’approcha d’elle.  

 

-Ne t’en fais pas. Tu aimes Yosuke ?  

-Oui.  

-Alors tout se passera bien. J’ai un cadeau pour toi.  

 

Miki sorti un bracelet bleu.  

 

-C’est bleu et c’est vieux, dit elle avec un clin d’œil. C’est un cadeau que m’avait fait ta maman. Je veux que tu le prennes.  

 

Ai, les larmes aux yeux et les mains tremblantes, récupéra le bracelet et le regarda lentement.  

 

-Il est magnifique. Merci…  

 

Miki se contenta de lui placer au poignet. La jeune femme déjà très ému, embrassa Miki.  

 

-Merci.  

-Soit heureuse Ai.  

 

 

 

Ryo frappa à la porte. Il découvrit sa fille dans une superbe robe blanche immaculée, avec de multiples dentelles bleues. Des boutons de roses blanches et roses dans les cheveux, tirés en arrière. Et le voile avec une longue traîne retenu en arrière. Quand Ai se tourna vers lui, il eut le visage de Kaori qui se superposa au sien. Il avait imaginé son ange, tellement de fois habillée ainsi, étant à son bras. Que voir sa fille dans cette situation, le déstabilisait un peu.  

 

-Papa ?  

-…hum oui mon ange ?  

-Ca va ?  

-Oui…tu es si belle qui je ne savais pas quoi dire…  

 

Miki passa près de Ryo et l’embrassa sur la joue. « Prends soin d’elle, je descends tout mettre en place. Après c’est à vous. » Ryo acquissa. Le père et la fille se retrouvèrent seuls.  

 

-Ma chérie…tu es prête ?  

-J’espère…non je suis prête, papa…  

-Alors ça y est ma petite fille va quitter le nid. Je suis fier de toi. Tu es devenue une merveilleuse jeune femme.  

-C’est grâce à toi papa.  

 

Ryo prit sa fille dans ses bras.  

 

-Et grâce à maman…  

 

A cet instant Ryo cru voir le reflet de son ange dans la fenêtre. L’image était douce et rayonnante. Le sourire aux lèvres et les cheveux remuant au vent, elle était là près des deux êtres qu’elle aimait le plus. Il serra un peu plus fort sa fille et chuchota :  

 

-Oui grâce à Kaori.  

 

 

 

Les premières notes de la marche nuptiale résonnèrent dans le jardin. Yosuke retint son souffle.  

Ryo et Ai apparurent. S’avançant vers l’autel, Ryo allait laisser sa fille au jeune homme.  

Tout le monde était présents de chaque côté de l’allée centrale et regardait la jeune mariée s’avancer.  

La petite Ryoko semant les pétales de fleurs avant le passage d’Ai et de Ryo. Miki, Kazue et Saeko retenant leurs larmes et Mick et Falcon dissimulant leur émotion.  

Ca y est l’un des premiers enfants passait un nouveau cap. Et commencer une nouvelle vie.  

Toute l’assemblée retenait son souffle.  

 

Ai leva les yeux vers son futur époux. Elle était tremblante mais heureuse. Au moment où elle lâcha le bras de son père, elle vu une image angélique lui sourire. Elle comprit que c’était sa mère et lui rendit son sourire.  

 

« Ma chérie… commence cette nouvelle vie qui sera rempli de bonheur ».  

 

Ryo la voyait et il senti son cœur se serrer. Pourtant heureux à cet instant, il murmura un « merci » que seule son ange entendit.  

 

 

 

END.  

 

 


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