Chapitre 5 :: Nuit blanche à Shinjuku.

Publiée: 31-10-04 - Mise à jour: 31-10-04

Commentaires: Voila mon 5eme chap et j'espère kil vous plaira autant ke ça ma plu de l'écrire ! ;) je c kil es un peu court mais comme j'essai de maintenir 1 certain suspense, g fé 1 chap où Ryo dévoile un peu + c sentiments... faites moi pleins de reviews pour me dire ce ke vous en penser !!!

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La lune.  

Quand on regarde cet astre, on se sent si petit.  

Elle joue avec le ciel. Tantôt petite, fine ou inexistante, tantôt grosse et imposante. Elle peut aussi bien éclairer le chemin des voyageurs perdus que rendre fou. Son aura peut rendre fébrile aussi bien qu’il puisse rendre fort. Et sa douceur peut rendre nostalgique. La lune. Combien d’homme on rêvait des fouler un jour son sol, combien d’enfants se sont passionnés pour ses contours déformés, combien de vœux a-t-elle reçu ?  

Des vœux… ce soir si elle devait en recevoir, elle aurait ceux d’un homme perdu à recueillir. Un homme qui, à force de ne vouloir croire en rien, se tourne vers elle. Ce soir ses vœux s’envolent vers l’astre lumineux qui lance sur la capitale nippone ses reflets d’argents.  

Marchant d’un pas rapide, il la cherche des yeux. 1heure plus tôt, il s’était décidé à partir à sa recherche. Et vu son état, il n’avait pas encore réussi à la retrouver.  

Son premier vœu : la rejoindre.  

Le froid. C’est ce qu’il y a de pire en cette saison. Et c’est ce qui le rend nerveux. Il n’aime pas le froid. Ça rend les réflexes moins surs et ça l’irrite. Le froid. Quand c’est pour soi, on n’y fait plus attention mais quand c’est pour quelqu’un qui vous est cher, on se demande si cette personne n’a pas trop froid.  

Oui, son deuxième vœu serait qu’elle n’est pas froid.  

Et puis, après l’irritation du froid, il se rend compte qu’il est irrité qu’elle soit partie sans rien lui dire. Et s’il y avait quelqu’un d’autre ? Une personne, un autre être qui la ferait rire. Un homme. Non, il ne peut pas y avoir un autre homme. Pas pour son ange. Egoïstement, il veut être le seul.  

Oui le seul.  

Son troisième vœu, il voudrait être le seul.  

Quand il pénétra dans le cimetière, il le su. Elle était là. Pourquoi n’était-il pas venu directement ici ? Il ne le savait pas mais l’important maintenant c’était de la voir. Et il la vit. Et son cœur se serra. Sur la tombe d’Hideyuki, une forme était étendue.  

-KAORI !!!  

Aussi vite qu’il le pu, Ryo se précipita vers elle. Il se pencha sur son corps et la pris dans ses bras.  

-Kaori !!! Kaori réveille toi !!! Kaori…  

Son corps était glacé mais elle avait une forte fièvre.  

Paniqué, il inspira fortement puis se redressa. Plus vite qu’il ne l’aurait pensé, il se dirigea vers leur appartement.  

Ryo l’allongea sur son lit et la déshabilla. Chacun de ses gestes étaient tendres et précis. Pendant que ses mains s’afférées, ses yeux parcourraient son corps de + en + dénudé. Dieu qu’elle était belle. Cette réflexion, Ryo se la faisait très souvent mais là il admirait encore plus sa beauté. Son cœur s’emballa et il du faire un gros effort pour reprendre son contrôle.  

Il lui enfila une chemise de nuit puis il la recouvrit de deux couvertures.  

En prenant un gant de toilette humide dans la salle de bain, il avala une gorgée d’eau fraîche. Si l’état de Kaori ne s’arrangeait pas, il devait penser à appeler le doc.  

Retournant auprès d’elle, il s’assit sur le bord du lit. Il posa le gant sur son front.  

-Kaori, ma douce, murmura-t-il. Il faut que tu sois forte… Mais qu’est ce que tu faisais dans le cimetière à cette heure-ci ?  

Le corps de Kaori fut parcouru de forts frissons. Ryo passa ses doigts dans ses cheveux.  

-Elle transpire… il faut que je fasse descendre sa température.  

Retirant sa veste, il se glissa sous les couvertures. Il s’approcha de Kaori et la serra contre lui. Le contact de leurs deux corps le fit frémir. Il passa son bras sous ses épaules et glissa sa main sur son ventre. Le souffle de Kaori se posa sur sa joue et il senti des picotements montaient tout le long de son corps. Il frémit.  

Après tant d’années à éviter tous contacts rapprochés entre eux, ce moment le bouleversait. La proximité de leurs peaux et le doux parfum de sa partenaire réveillé en lui toutes ses pulsions refoulées. Il ferma les yeux. Bien qu’il est connu de nombreuses femmes, jamais aucunes ne lui avaient fait l’effet que Kaori lui faisait. Pour lui, elle représentait toute l’innocence et toute la grâce du monde. Et l’avoir dans ses bras le rendait à la fois heureux et à la fois triste. Il savait qu’il n’avait pas le droit d’avoir de telles pensées pour elle mais même lui sentait qu’il avait besoin d’être aimé par un ange.  

La tête de Kaori bascula sur le torse de Ryo et le gant glissa.  

Il ouvrit les yeux. Son regard plongea sur ses lèvres. A cet instant, seul son cœur agit. Il pressa ses lèvres contre les siennes. Cette sensation lui réchauffa tout le corps.  

Kaori s’agita. La fièvre avait diminué et son corps s’était réchauffé.  

Ryo était toujours étendu à coté d’elle et veillait sur son sommeil. Plusieurs fois il avait voulu se lever mais à chaque fois elle l’avait retenu.  

-Kaori si tu te réveilles maintenant, je vais passé un sale quart d’heure, plaisanta-t-il pour lui-même.  

Mais il n’en avait rien à faire. Quoiqu’elle puisse faire, ce ne serait rien en comparaison avec le moment qu’elle avait passé dans ses bras.  

Son regard se posa un instant sur le réveil. 5h36. La nuit avait été courte mais il ne ressentait aucune envie de dormir. Rester à la regarder, lui convenait amplement. De plus, la diminution de la fièvre le rassurait.  

-Maintenant mon ange, reposes toi. Je serais toujours là pour toi…  

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