Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 39 chapitres

Publiée: 24-10-04

Mise à jour: 24-07-06

 

Commentaires: 212 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: et si l'amour pouvait surmonter tous les obstacles même ceux qui nous paraissent infranchissables.

 

Disclaimer: Les personnages de "Et si on arrêtait le temps..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Et si on arrêtait le temps...

 

Chapitre 17 :: Nous deux face à la maladie.

Publiée: 16-01-05 - Mise à jour: 16-01-05

Commentaires: Me revoila avec mon chap 17 ke je ne pensai pa pouvoir écrire avan mes partiels et pourtan g pa pu tenir !!! c grace a vos reviews ! je commence a exploiter les sentiment de Ryo et ca devien difficile pour moi car je v devoir bientot faire un choix très important ! en tt ka bonne lecture et faites moi pleins de reviews pour le chap 18 ki risque lui vraimen d'arriver + tar vu ke mes partiels son de mercredi a vendredi 28 :( bizou a tlm !!!

 


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Le cœur de Kaori battait fort dans sa poitrine. Son étreinte avec Ryo l’avait réchauffé mais cette douce chaleur lui faisait peur. Elle qui avait toujours redouté ce moment, devait y faire face.  

Elle se décolla légèrement de son partenaire et murmura :  

 

-J’avais peur…je ne voulais pas te faire souffrir.  

 

Ryo fixait Kaori. Son regard essayait de déchiffrer le cœur de son ange. D’après ce que lui avait dit Miki, la maladie de Kaori était grave et c’était pour lui qu’elle s’inquiétait ! Décidément Kaori pensait toujours à lui avant elle.  

Il soupira.  

 

-Racontes moi tout…s’il te plait.  

 

La main de Ryo était posée sur l’épaule de son ange comme pour la soutenir. Il la regardait avec tendresse et douceur.  

Kaori prit une grande bouffée d’air et commença par lui parler des doutes d’avait eu son docteur et ensuite du jour où elle a apprit la terrible nouvelle. Au fur à mesure qu’elle parlait, elle sentait que le poids qu’elle avait porté tout ce temps, s’apaisait un peu.  

 

-Une tumeur…le médecin en est sur ? demanda Ryo, la voix un peu fébrile.  

-Oui…il n’y a pas de doute possible…  

La voix de Kaori se brisa. Sentant sa partenaire flancher, Ryo la prit dans ses bras.  

 

-Chut…je suis là.  

 

Ryo berça doucement la jeune femme contre lui. Elle tremblait légèrement mais ne sanglotait pas. Elle se laissait soutenir par le nettoyeur et cette sensation de protection, lui apportait du réconfort. Ces dernières semaines lui paraissaient moins lourdes à porter. Comme si maintenant, elle avait quelqu’un sur qui se poser. Toute la tension accumulée retombait peu à peu. La fatigue, le stress et la peur commençaient à abandonner Kaori et elle se laissa aller dans les bras de son partenaire.  

Dans sa tête, Ryo ne savait plus quoi faire. Il se sentait impuissant face à cette nouvelle. Lui qui pouvait se battre contre les pires criminels, se sentait incapable de protéger sa partenaire. Un sentiment d’injustice le gagna. Il sentait la colère l’envahir. Il du faire un effort pour ne pas la laisser sortir. Pourtant des frissons le parcoururent, ce qui fit reprendre ses esprits à Kaori.  

 

-Ca va ? lui demanda-t-elle d’une toute petite voix.  

-Je…c’est impossible. Je n’ai rien vu ! Tu as l’air tellement comme d’habitude. J’ai du mal à croire que tu sois malade. Je…j’aurais du…  

 

La voix de Ryo se perdit dans le cou de la jeune femme. Elle senti que son partenaire pouvait craquer. L’émotion était élevée. Et ce fut au tour de Kaori de rassurer Ryo.  

 

-Puisque tu n’as rien vu, c’est que le traitement marche bien !  

 

Un sourire éclaira le visage de Kaori.  

Le nettoyeur leva les yeux vers elle et fut touché par sa sollicitude. Elle était magnifique. Ca le révolta encore plus. Il avait envi de hurler. Mais il ne pouvait pas faire ça devant elle. Elle lui avait caché ça pour le protéger et s’il craquait devant elle, lui risquait de la faire culpabiliser. Et il refusait qu’elle est ça en plus sur son cœur.  

De longues minutes passèrent, Ryo se calma un peu et Kaori sentait le sommeil la gagner.  

 

-Il est très tard. Tu devrais aller te coucher. Tu dois aller à l’hôpital demain ?  

-Oui…  

-A quelle heure ?  

-11h00.  

-Très bien, je viendrais avec toi.  

-Oh Ryo… ne te sens pas obligé de faire ça…  

-Kaori, je ne me sens obligé de rien. Je vais venir avec toi c’est tout.  

 

Le ton de Ryo était ferme et n’impliquait aucune autre remarque.  

 

-Aller au lit !  

 

Ils se levèrent du canapé et Ryo tendit la main à sa partenaire. Elle accepta sa main et ils se dirigèrent vers sa chambre. Passant la porte, Kaori lâcha la main de Ryo et lui sourit.  

 

-Merci.  

 

L’homme ne savait pas quoi répondre mais il voulait lui poser une question qui faisait battre son cœur à toute vitesse.  

 

-Kaori…et pour la guérison…comment…  

 

Kaori se figea et du faire un effort pour sourire :  

 

-On en parlera demain d’accord ?  

 

Ryo voyait que Kaori évitait la question mais il ne voulait pas insister. Il déposa un baiser sur le front de la jeune femme et parti en direction de sa chambre.  

 

-Dors bien. Lança-t-il avant de disparaître du couloir.  

-Toi aussi…  

 

Les deux portes se fermèrent presque en même temps, laissant les deux City Hunter repenser à cette soirée.  

 

 

 

 

3h00.  

 

 

Les yeux fixant un point imaginaire du plafond, l’homme était allongé sur le lit dans le noir. Il faisait chaud. Le chauffage avait été monté. Il avait tiré les draps pour échapper à cet air si lourd. Le poing gauche serré derrière la tête, il n’arrivait pas à dormir. Son esprit était occupé par la femme qui se trouvait derrière la cloison de sa chambre. Il soupira. Se retourna pour la énième fois et ferma les yeux. Toutes ses pensées se brouillaient. Il sentait un poids sur son cœur. Il avait mal. Sa gorge était nouée et les yeux commençaient à lui piquer.  

 

-Comment est-ce possible ? pourquoi cela arrive-t-il à Kaori ? elle est si jeune ! elle n’a pas encore vécu…  

 

Ryo était surmergé par une tonne d’émotions. Silencieusement de discrètes larmes coulèrent sur le visage de l’homme. Il attrapa son oreiller et le serra très fort. Puis à bout de force, il s’écroula de sommeil.  

 

 

 

Jeudi 27 mars. 8h55.  

 

 

Kaori s’étira lentement. La nuit avait été courte et malgré la difficile soirée quelle avait passé, les heures de sommeil lui avaient fait du bien. Elle se releva et senti un léger malaise arriver. S’appuyant sur le matelas, Kaori essaya de se stabiliser. Quelques minutes suffirent pour qu’elle arrive à se lever. Elle parti vers la salle de bain. Passant devant la porte de Ryo, elle eut envie de voir s’il dormait mais elle renonça. Elle continua sa route pour aller prendre sa douche.  

De l’autre côté de la porte, Ryo avait senti l’hésitation de la jeune femme. Il se leva à son tour et enfila son T-shirt. Arrivé dans la cuisine, il prépara le petit déjeuné et mis la table.  

 

-Tu es déjà levé ?  

 

Ryo se retourna et fit face à une Kaori à l’air plutôt fatiguée. Ainsi ce n’était pas un cauchemar ? Il se força à lui sourire et enchaîna :  

 

-Oui, ton rendez vous est pour bientôt alors il fallait que je sois prêt. Manges, pendant que je vais me préparer et après on y va.  

 

Ne lui laissant pas le temps de répondre, Ryo se dirigea vers les escaliers et disparu dans le premier étage. Kaori obéi à Ryo et avala avec difficulté quelques bouchées de son repas. Depuis quelques jours, elle avait du mal avec la nourriture mais ce matin s’était différent, elle sentait que les aliments ne voulaient pas rester. Pourtant, elle se força un peu et bu quelques gorgées de café fort pour tout faire passer.  

 

 

Ryo enfila une chemise et s’assit sur le bord de son lit. Lui non plus n’avait pas passé une bonne nuit et affronter l’hôpital lui faisait peur mais il devait parler au médecin de Kaori. Il voulait savoir…  

 

 

 

 

Hôpital de Shinjuku. 10h55.  

 

 

 

-Ne te sens pas obligé de venir jusqu ‘à la salle d’attente…  

-Je te l’ai dit non ? je viens avec toi !  

 

Kaori soupira mais elle était très heureuse que Ryo veille sur elle ainsi. Passant les portes coulissantes de l’hôpital, une forte odeur de médicaments, la fit tousser.  

 

-Ca va Kaori ?  

-Oui, oui ce n’est rien.  

 

Le couple s’installa dans la salle d’attente du service de cancérologie. L’ambiance était plutôt lourde et Kaori se sentait mal à l’aise. Elle n’osait pas regarder son partenaire et elle fixait le bureau des infirmières. Ryo quant à lui s’installa avec un magasin de décoration intérieur. Il ne regardait même pas les images, son esprit était trop angoissé. Il se sentait si impuissant à cet événement que l’idée de regarder les belles infirmières ne lui était même pas venue. Ils sursautèrent tous les deux quand une voix amicale s’adressa à eux.  

 

-Kaori…Ryo…  

 

Kazue se tenait devant eux, les mains jointes et le sourire crispé.  

 

-J’ai hésité à venir vous dire bonjour…  

 

Les yeux de la jeune femme passaient de Kaori à Ryo sans s’arrêter.  

 

-Ca va Kazue ne t’en fais pas…je vous expliquerais tout moi-même.  

 

La voix de Kaori tremblait légèrement mais elle arrivait à regarder Kazue dans les yeux.  

 

-Très bien…je vous laisse.  

 

Kazue reparti presque aussi vite qu’elle était arrivée. Kaori sourit en pensant à tous ses amis qui devaient s’inquiéter pour elle. Et aussitôt, elle pensa à Miki. Elle avait été égoïste en lui demandant de ne rien dire à tout le monde et surtout à Ryo. Elle devait se faire pardonner.  

 

-Melle Makimura ?  

 

Kaori se leva et se dirigea vers l’infirmière. Puis se retournant vers Ryo, elle ajouta :  

 

-C’est plutôt long, tu devrais rentrer. Je rentrerai à pied…  

-Non, je vais t’attendre. Et ne t’en fais pas je laisserai les infirmières tranquilles !  

 

Une libellule passa derrière Kaori. Mais cette remarque eut l’effet de la faire rire.  

 

-Comme tu veux.  

 

 

 

 

11h35.  

 

 

Le docteur Hayashi venait de quitter la pièce où se tenait Kaori. Sa patiente n’avait pas la forme et il se sentait impuissant. Cette jeune femme le touchait beaucoup et il ne savait pas pourquoi. Il parti en direction de son bureau et se trouva nez à nez avec un homme brun assez imposant.  

 

-Je peux faire quelque chose pour vous ?  

-Pour moi non. Mais pour quelqu’un qui m’ai chère oui. C’est bien vous qui vous occupez de Kaori Makimura ?  

 

Le docteur Hayashi resta interdit quelques instants au contact des yeux de l’homme qui se trouvait en face de lui. Il dégageait un tel magnétisme et une telle aura qu’il en était paralysé.  

 

-Oui c’est moi…pourquoi ?  

-Je veux tout savoir sur son traitement et ces espoirs de guérison.  

-Je suis désolé mais je ne peux pas vous en parler. Ca relève du secret professionnel.  

De plus qui etes-vous ??  

 

Ryo serra les poings. Il n’aimait pas cet homme. Même maintenant qu’il savait qu’il n’était pas l’amant de son ange, il ne pouvait se résigner à l’aimer.  

 

-Dites moi ce que je veux savoir.  

 

Le ton était calme mais froid.  

 

-Vous devriez demander à la principale intéressée non ?  

-Non, moi ce que je veux savoir, c’est ce qu’il y a à faire pour la sauver.  

-Malheureusement je fais déjà tout ce qui est en mon pouvoir…  

-Ne peut-on pas opérer ?  

 

Hayashi soupira. Cet homme n’avait pas l’air de vouloir le laisser sans avoir eu ce qu’il lui demandait. Il se résigna.  

 

-Comme je l’ai dit à Melle Makimura, une opération serait trop risquée vu la région où se situe la tumeur. Tout ce que nous pouvons espérer, c’est qu’elle va diminuer avec la chimio… Je vous en ai déjà trop dit, veillez m’excuser.  

 

Ryo laissa passer le médecin mais dans un souffle lui demanda :  

 

-Combien de temps a-t-elle si la tumeur ne diminue pas ?  

 

Hayashi s’arrêta. La voix qu’il venait d’entendre était très différente de celle d’avant. Cet homme était inquiet. Non cet homme avait peur.  

 

-Si vous l’aimez, je vous conseille de profiter de chaque instant passé avec elle…  

 

Le docteur repris sa marche vers son bureau et laissa seul Ryo dans le couloir.  

 

-C’est ce que je vais faire. Je ne la laisserais plus seule. Ce sera nous deux, je te le promet mon ange…  

 

 


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