Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 39 chapitres

Publiée: 24-10-04

Mise à jour: 24-07-06

 

Commentaires: 212 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: et si l'amour pouvait surmonter tous les obstacles même ceux qui nous paraissent infranchissables.

 

Disclaimer: Les personnages de "Et si on arrêtait le temps..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Et si on arrêtait le temps...

 

Chapitre 10 :: Une décision difficile à prendre.

Publiée: 20-11-04 - Mise à jour: 20-11-04

Commentaires: et voila le chap 10 !! lol merci a tous pour vos reviews, c'est super motivant malgré le thème que j'aborde... je fais un gros bizou a Noiny et j'esper ke cette histoire ne lui fera pa tro de mal... pour tous les autres dslée si je suis dure avec notre kaori ms moi aussi je l'aime !!!! ms mon histoire se déroule comme ça et je vous avoue ke je ne sais pa encor commen tout va se dérouler... par contre dslée sil y a des fautes d'ortho je fé de mon mieux ;) bonne lecture !!!

 


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Cat’s Eye. Heure inconnue.  

 

 

A peine Miki franchit la porte du café qu’elle se jeta dans les bras de son mari. Ce dernier fort surpris, ne comprit pas la détresse qui émanait d’elle.  

 

-Miki, qu’est ce qui se passe ?  

 

La jeune femme incapable de parler étouffait ses sanglots sur le torse de Falcon. Heureusement pour eux, aucun client ne se trouvait dans la salle.  

 

-Miki ?  

 

Refermant ses bras sur la jeune femme, l’éléphant serra son étreinte. Il sentait qu’elle avait besoin de son soutient et que de toute façon, quand elle voudrait lui parler, il l’écouterait.  

Au bout de quelques minutes, il remarqua que les sanglots diminuaient. Il desserra doucement son étreinte et caressa les cheveux de sa femme. Puis lentement il l’éloigna de lui. Miki avait les yeux rouges et quelques larmes encore glissaient sur ses joues.  

 

-C’est affreux mon amour…c’est affreux.  

 

De plus en plus inquiet l’éléphant regardait sa femme.  

 

-Miki dis moi ce qu’il y a ? Tu commences à me faire peur.  

-C’est Kaori…oh, Falcon, elle m’a fait promettre de ne rien dire mais je ne peux pas garder ça pour moi. C’est beaucoup trop dur…  

 

De nouveaux sanglots emportèrent Miki dans les bras de son époux.  

 

-Elle, elle va mourir…  

 

 

 

 

 

Jeudi 13 mars.  

 

Ryo n’avait pas vu Kaori de la soirée et il avait tapé plusieurs fois à la porte de sa chambre, mais elle avait refusé de lui ouvrir. Prétextant que sa grippe était très contagieuse, elle lui avait demandé de ne pas la déranger. Pourtant Ryo avait cru entendre des pleurs sortir de la pièce. N’insistant pas plus, il était retourné à ses activités favorites en attrapant des magasines coquins !  

Pourtant ce matin, il n’appréciait pas de trouver à nouveau la porte de la chambre de Kaori fermée.  

 

-Kaori ouvre moi !  

-Non, laisse moi me reposer ! Va t’en !  

-Je veux bien que tu te reposes mais ouvre moi cette porte ! Je ne veux pas que tu es encore une poussée de fièvre et que je sois obligé de défoncer la porte ! Kaori ouvre s’il te plait. Sa voix s’était radoucie mais restait ferme.  

-Après…va manger. Je vais prendre un bain et après je descendrais…  

 

Ryo soupira.  

 

-Je te laisse 30 minutes sinon après je défonce la porte.  

 

 

Kaori sentait que les larmes ne tarderaient pas à revenir. Toute la nuit elle avait lutté pour ne pas s’enfoncer dans des cauchemars, mais elle ne se sentait plus capable de rien. Pourtant, elle ne voulait pas que Ryo s’inquiète pour elle. Aussi elle enfila un peignoir et sortie de sa chambre. Vérifiant qu’il n’était plus à proximité, elle se précipita dans la salle de bain.  

 

-Kaori ! Il te reste 5 minutes, après quoi je monte te chercher !!!  

 

La voix de Ryo ne trouva pas d’écho. Alors qu’il allait remonter les escaliers pour exécuter sa menace, il la vit s’avancer vers lui.  

 

-Content ?  

-Oui…comment te sens-tu ?  

-Le bain m’a fait du bien, je crois que seul un peu de repos me sera plus bénéfique. Alors s’il te plait, ne cris plus pour rien.  

-Ok. Bon je t’ai laissé de quoi petit déjeuner moi je vais en ville…Ca va je peux te laisser seule ou tu veux que Miki vienne ?  

-Ca va Ryo je pense que je vais dormir alors ne te fais pas de soucis pour moi et part.  

 

La voix de Kaori était lasse et faible. Elle n’avait pas envie que Ryo la voit pleurer et qu’il parte la rassurait. Elle n’était pas encore prête à lui dire ce que le médecin lui avait révélé. Et comment lui dire. Devait-elle le faire pour elle ou pour City Hunter ? Dans son état, elle savait très bien que Ryo devait changer de partenaire, elle ne lui serait plus d’une grande aide. Mais toutes ses questions, elle ne voulait pas se les poser maintenant. Non maintenant elle voulait seulement pleurer.  

Ryo voyait bien que quelque chose tracassait son ange. Elle avait les yeux humides et le visage fermé. Ses mains agrippaient les bords de sa chemise nerveusement et elle évitait son regard. Il n’avait envie de la laisser comme ça mais son instinct lui disait qu’elle voulait rester seule.  

 

-Très bien, je ne rentrerais pas tard et j’amènerais le repas alors repose toi…  

 

Puis il franchit le seuil de la porte sans se retourner. S’il ne l’avait pas fait rapidement, il n’aurait pas pu la laisser seule. Il se sentait faible. Il enfonça les mains dans ses poches et il se dirigea vers la rue.  

 

 

 

13h45.  

 

Depuis ce matin le Cat’s Eye était silencieux. Falcon n’avait pas un seul client et il en avait profité pour astiquer toutes les tasses !  

Miki n’était pas descendu de l’appartement et il avait fait l’ouverture tout seul. Miki avait pleuré une grande partie de la nuit et avait fini par s’endormir d’épuisement. L’éléphant l’avait laissé dormir et s’était forcé à ouvrir le café. Lui-même ne se sentait pas bien mais avec son caractère d’homme fort, il avait fini par descendre dans le café.  

Au moment où il se disait que finalement ça lui avait fait du bien d’être là, il sentit la présence de Ryo.  

 

-Tiens, Falcon tu es tout seul ??  

 

En entendant le son de la voix de Ryo, l’éléphant comprit que ce dernier n’était au courant de rien.  

 

-Elle se sentait fatiguée, elle a préférait se reposer pour la matinée.  

-Aaaa, Kaori a du lui filer la crève…c’est bien ma chance, moi qui voulait un câlin !  

 

Falcon était agacé mais il devait se calmer.  

Attirée par les jérémiades de Ryo, Miki sortie de la réserve.  

 

-Ryo…  

-Miki mon…  

 

S’arrêtant dans son élan, Ryo remarqua les yeux rougis de la jeune femme.  

 

-Où est Kaori ? demanda-t-elle en essayant de parler normalement.  

-Toujours à la maison, elle se repose.  

-Tu…tu la laissé toute seule dans son état ???  

-Dans son état ? Miki, ce n’est que la grippe…  

 

Alors que Miki allait s’emporter contre Ryo, Falcon la colla contre lui et lui murmura à l’oreille.  

 

-Chérie calme toi… il n’est au courant de rien et ce n’est pas à toi de lui dire.  

 

Ryo regarda le couple avec beaucoup d’étonnement.  

 

-Qu’est ce qui se passe ?  

-Rien…pardonne moi Ryo. Je crois que j’ai attrapé la grippe de Kaori et je raconte n’importe quoi…  

 

Pourtant, cette excuse ne satisfaisait pas Ryo.  

 

-De toute façon, je vais rentrer. J’ai dis à Kaori que je lui apporterais le repas.  

-Tu lui amènes tard ! lança Falcon.  

-Elle s’est levée tard. Je ne pense pas qu’elle est très faim…  

 

Sur ses dernières paroles, Ryo regagna la sortie.  

 

-Prends soin de ta femme Falcon !  

 

 

 

 

14h.  

 

 

Kaori avait passé la matinée à pleurer. Elle s’en voulait d’être si faible, elle n’aimait pas avoir cet état d’esprit. Pourtant à chaque fois qu’elle essayait de reprendre courage, une ombre se glissait à son tableau. Comment le dire à Ryo ? Elle ne le savait pas et c’était son plus gros dilemme. Lui dire maintenant était sûrement le plus sage mais elle ne s’en sentait pas la force.  

Tout était allé trop vite et tout était brouillé dans sa tête.  

 

-Kaori…tu as l’air perdue dans tes pensées…  

 

Elle sursauta.  

Ryo se trouvait derrière elle et elle ne l’avait pas senti venir.  

 

-Oui…  

 

Il posa un sac fumant sur la table et s’approcha d’elle.  

 

-Tu veux en parler ?  

-Non. C’est seulement la fatigue…demain ça ira mieux.  

-Comme tu veux. Le repas est avancé ! A table, lança-t-il avec un clin d’œil à sa partenaire.  

 

Kaori n’en revenait pas, Ryo était aux petits soins pour elle. Depuis qu’elle vivait avec lui, c’était la 1ère fois qu’il était aussi sérieux si longtemps.  

 

-Je n’ai pas très faim…  

-Ahhhh, pas de ça ! Si tu veux reprendre des forces, il va falloir que tu manges.  

 

Les yeux de Ryo ne laissèrent pas la place à la discussion. Kaori du s’y plier.  

Le repas se déroula dans le calme et finalement Kaori se rendit compte que la nourriture lui faisait grand bien. Après avoir encore remercié Ryo, elle retourna dans sa chambre se reposer. Son sommeil fut sans rêves.  

 

 

 

 

19h.  

 

La maison était calme. Kaori regardait le plafond de sa chambre. Ryo était parti depuis 1 heure et le calme était maître en ces lieux. Ça lui permettait de réfléchir. Après le choc de l’annonce de son mal, Kaori avait eu du mal à gérer. Mais après 24h, elle se sentait plus préparée à réfléchir à la situation.  

Le médecin avait été clair, elle devait suivre des séances de radiothérapie et prendre des médicaments. Une opération pouvait être envisagée mais très risquée. Alors, elle ferma les yeux et soupira.  

 

-Je vais suivre le traitement et je verrais l’évolution… il ne me reste pas assez de temps pour tout…  

 

Kaori interrompit sa phrase, elle sentait à nouveau les larmes montaient.  

 

-Non. Je dois me calmer.  

 

Mais son plus gros problème c’était Ryo. Que devait-elle faire ? Non pas maintenant, ça elle ne le pouvait pas maintenant. Elle devait d’abord se sentir prête à l’accepter elle-même. Et seulement après, elle pourrait le lui dire.  

Ouvrant à nouveau les yeux, elle écouta le silence qui lui apportait enfin un vrai repos. L’esprit plus clair, elle se rendit compte qu’elle devait agir égoïstement.  

 

-Pardonne moi Ryo, mais c’est au dessus de mes forces de te le dire…  

 

 

 


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