Chapitre 13 :: L'idée de mon partenaire.

Publiée: 12-12-04 - Mise à jour: 12-12-04

Commentaires: et voila un nouvo chap !!! on rejoind bientot le bebut de l'histoire. Je ne pensais pas ke la mise en place serai si longue ms les chap se son écrits comme ça ! ;) comme vs avez du le remarquer, g changer le rating ! comme l'hist avance lentemen et ke je ne sui pa encore rentré ds leur intimité, g préférer mettre ce ki étai + approprié. ms ça rechangera peu etre ;) en tt ka faites encore pleins de reviews pour ke g votre avi c important !!! comme le saven tt les autres auteurs c boustan !!! ^^

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Dimanche 23 mars. 11h15.  

Une journée de repos. Comme cela pouvait faire du bien !  

Elle se tenait devant la cuisinière et chantonnait. Une bonne odeur emplissait la cuisine ainsi que la voix mélodieuse de Kaori. Quelle chance d’être dimanche !  

Kaori se sentait de bonne humeur. Elle s’était levée tôt et avait attaqué le ménage. Puis après avoir fait quelques courses, elle s’était attelée à la cuisine. Rien de tel pour commencer une nouvelle journée. Cette semaine avait été difficile mais elle avait repris une certaine confiance en elle. Si elle n’avait rien su sur son état de santé, elle aurait pu penser que rien n’avait changé.  

Tout en remuant dans sa casserole, Kaori versa la crème fraîche et un peu de sel.  

-Je pense que ça va être succulent !  

Elle se tournant vers l’horloge et soupira.  

-Et Ryo qui n’est toujours pas levé !! Il va falloir que j’y aille !  

Il l’entendait chanter et l’odeur de sa cuisine montait jusqu'à l’étage. Depuis quand ne l’avait-il pas entendu chanté ? Et un vrai repas, quand pour la dernière fois, lui avait elle fait un vrai repas ?  

Depuis plus de dix jours, sa Kaori n’étais plus la même. Et aujourd’hui, elle faisait comme si de rien n’était !  

Il avait essayé de trouver ce qu’elle cachait mais sans succès. A chaque fois il s’était heurté à la malice de sa partenaire. Certes elle lui cachait quelque chose mais en tout cas, elle le faisait bien !  

L’homme qu’avait vu Mick était un médecin d’une quarantaine d’années environ, plutôt courtisait, on disait de lui qu’il était un très beau parti depuis son divorce. Ryo avait essayé de voir si sa partenaire et lui avait une liaison mais les seules fois où ils les vit ensembles, rien ne le laissait supposé. Mais rien non plus n’affirmait le contraire. Il avait aussi essayé de le faire avouer par Kaori mais cette dernière se refermait comme une huître dès qu’il plaisantait à demi sur ce sujet. Et puis lassait de son comportement, Ryo avait décidé d’arrêter son « enquête ». N’est t’es ce pas lui qui voulais plus que tout que sa partenaire est une vie normale ?  

Ryo grogna. Pourquoi sa tête et son cœur n’arrivaient-ils pas à se mettre d’accord ?  

Il se redressa sur son lit et attrapa son t-shirt.  

-J’allais venir te chercher ! lança Kaori en direction de Ryo, alors que celui-ci descendait les escaliers.  

-Mouai…c’est ton odeur de cuisine qui m’a réveillé.  

Kaori lui adressa un très beau sourire et l’invita à s’asseoir.  

-Je vais te servir…  

Ryo la regarda surpris. Elle était de bonne humeur et elle ne lui disait rien pour son levé tardif. Mais qu’avait son ange ?  

-Ryo ? Tu ne veux pas manger ?  

-Heu…si pourquoi ?  

-Et bien donne moi ton bol !  

Le repas se fit dans le calme. Ryo regardait Kaori à la dérobée. Elle chantonnait encore et même s’il trouvait sa peau très pale, il sentait que la femme qui se tenait devant lui, n’était plus la même.  

Il soupira. Si c’est un homme qui la rendait comme ça, il ne pouvait rien n’y faire. Pourtant une vague de tristesse l’envahit. Cet homme ce n’était pas lui.  

Kaori débarrassa la table et posa la vaisselle dans le lave vaisselle. Alors qu’elle allait retourner dans le salon, sa tête se mit violement à tourner. Elle s’appuya contre le mur et ferma les yeux. Une forte nausée s’empara d’elle. Posant sa main sur la bouche, elle repoussa cette envie. Des gouttes de sueur commençaient à perler sur son front et la migraine ne fut pas longue à arriver. Reprenant son souffle, elle se dirigea vers l’évier où elle fit couler de l’eau. Elle s’aspergea le visage et bu d’une traite un verre plein d’eau fraîche. Mais la nausée ne passait pas et la migraine s’amplifiait.  

Kaori appuya son front contre le carrelage et garda les yeux fermés. Au bout de quelques minutes, elle sentit que la pièce ne bougeait plus. Elle rouvrit les yeux et réussit à se remettre droite. Pourtant atteindre le salon, lui paraissait impossible.  

-Kaori ? alors ce café il vient ?  

La voix de Ryo était faussement froide pour masquer sa tristesse. Bien qu’il ait bien mangé, la boule qu’il avait dans la gorge, le faisait souffrir. Son ange si pur, si doux, le délaissait pour un autre, il en était de +en + sur. Bientôt elle le laisserait seule dans ce grand appartement et il retournerait dans l’obscurité de ce monde.  

-Kaori ?  

Ses yeux se posèrent sur la porte de la cuisine. Mais que faisait-elle ?  

-Kaori ! Mon café !!!  

La voix de Ryo lui parvenait encore plus forte que de réalité. Sa tête allait exploser.  

-Chut, murmura-t-elle.  

Tendant la main vers les tasses à café, elle les heurta et en fit tomber une par terre. Le bruit de porcelaine brisée, la fit sursauter. Devant ses yeux, des papillons transparents se bousculaient.  

-Kaori, qu’est ce tu fais ??  

La voix de Ryo se rapprochait.  

-Je…j’arrive…  

Les mains tremblantes, elle enclencha la machine à café. Sa nausée, la fit vaciller. Chancelante, elle se dirigea dans le salon et sans un regard pour son partenaire, elle articula difficilement :  

-Va te servir si tu veux ton café, j’ai autre chose à faire !  

Et s’appuyant sur la rampe, elle monta les escaliers et se rendit dans la salle de bain.  

14h55.  

Yuu décrocha le téléphone. La voix tremblante qu’il entendit au bout du fil, le fit frissonner.  

-Melle Makimura ??  

-Docteur…je…  

-Qu’y a-t-il ??  

-Je…j’ai une forte crise…je ne tiens plus debout…  

Yuu regarda sa montre, il était près de 15h00.  

-Depuis quelle heure cela dure-t-il ?  

-je…depuis plus d’une heure…  

-Prenez deux comprimés et restez couché. Si cela dure, je viendrais chez vous.  

-Non…deux vous dites ?  

Le médecin se massa les tempes. Sa patiente se comportait bizarrement, comme si elle reniait sa maladie.  

-Oui, deux et surtout restez couché. Et si cela ne passe pas, rappelez moi, compris ?  

-Oui…merci.  

Kaori raccrocha, laissant son médecin dans le doute.  

Il lui avait donné son numéro personnel au cas où elle en avait eu besoin. Cette jeune femme l’avait touché. Elle dégageait une telle aura de bonté. Et elle était belle. Oui, elle ne le laissait pas indifférent. Mais elle était malade. Très malade même.  

Yuu soupira. La vie était injuste.  

Ryo tiqua. Le téléphone avait été décroché. Kaori parlait avec quelqu’un. Il avait envie de l’espionner, il voulait savoir avec qui elle parlait. Se penchant en avant, il attrapa le téléphone avec rapidité, sans faire de bruit. Les premiers mots qu’il entendit raisonnaient encore dans sa tête à la fin de la conversation.  

« si cela dure je viendrais chez vous… ».  

Mais qui était cet homme ? Le médecin ? Qu’est ce qui dure ? Pourquoi voulait-il venir voir Kaori ?  

Tout ce bousculait dans sa tête. Kaori l’avait elle appeler pour se plaindre de lui ? Elle parlait tout bas, comme si elle ne voulait pas que son partenaire l’entende. Bien sur il n’avait pas surpris de mots doux ou de déclaration enflammée mais la voix de l’homme était douce et inquiète. Ryo rageait. Il n’en pouvait plus, il voulait savoir.  

18h05.  

Miki était lasse. Quand Mick rentra dans le café, elle le salua faiblement. Falcon, lui, essuyait les verres comme à son habitude.  

-Bonsoir ma belle ! lança l’américain.  

-Bonsoir Mick. Que nous vaut l’honneur de ta visite ? demanda Falcon.  

-Je passais dans le coin…mais merci pour l’accueil ! Grreuu quelle chaleur !  

Miki lui posa un café fumant devant alors qu’il s’installait sur un tabouret.  

-Merci ma belle. Tu n’as pas l’air bien toi ?  

-Si, ça va. La semaine a été longue…c’est tout.  

Depuis quelque temps, le regard de Miki était rempli de tristesse. Et Mick l’avait remarqué mais il ne savait pas pourquoi. La tension qui régnait dans le café était lourde. Mick bu une gorgée de café et fixa Miki. La jeune femme détourna le regard.  

-Je pensais trouver City Hunter mais je vois qu’ils ne sont pas là.  

Aucun écho ne raisonna.  

-Je trouve que Kaori se fait rare, non ? ironisa le blond.  

-Elle doit s’occuper de Ryo comme d’habitude, répondit Falcon.  

-Ou elle s’occupe de quelqu’un d’autre…  

Miki fixait Mick sans comprendre. Que voulait-il dire ?  

L’américain voulait savoir si le couple de mercenaire était au courant d’une éventuelle histoire d’amour de Kaori.  

Le couple lui, ne voyait pas où Mick voulait en venir.  

De longues minutes de silence s’installèrent. Une incompréhension s’installa entre eux. Et pour rendre l’atmosphère moins pesante, l’éléphant changea de sujet.  

20h00.  

-Kaori ! J’ai faim !  

Elle ouvrit les yeux. Le mal de tête était toujours là mais moins fort. Le réveil lui fit clignait les yeux. Son partenaire criait du salon. Des fois, elle avait envie de le laisser se débrouiller. A cette pensée, Kaori senti les larmes montaient à ses yeux.  

-J’avais oublier…  

Elle se mordit la lèvre inférieur.  

Se levant avec peine, elle alla dans la salle de bain pour se rafraîchir.  

-Kaori ???  

-Ca va !!!!! j’arrive !  

Le pas lourd, elle arriva dans le salon.  

-Si tu as faim, tu n’as qu’a te faire le repas !  

La voix de Kaori reflétait de la fatigue et de la pension. Ryo senti la frustration de son ange et alors qu’il allait arrêter de la taquiner, le téléphone sonna.  

-Oui.  

-…Melle Makimura, est-elle ici ?  

-…qui la demande ?  

Kaori frissonna.  

-Donne moi le téléphone Ryo !  

Le nettoyeur fixa sa partenaire mais attendait une réponse de son interlocuteur.  

-Yuu Hayashi.  

Le médecin. Ryo grogna mais passa le téléphone à Kaori.  

-Un certain Hayashi.  

Kaori se raidit.  

-Oui ?  

-Comment allez vous ?  

-Bien merci. Enfin mieux…  

-Votre voix est plus claire. Nausée, maux de tête ?  

-Je vais bien, je vous assure. Merci d’avoir appelé, mais je dois vous laisser.  

-Très bien… A demain, Kaori.  

Kaori rougie. Son médecin venait de l’appeler par son prénom.  

-Au…au revoir.  

Ryo vit le trouble de sa partenaire. Quand elle raccrocha, il lui lança un regard interrogateur. Kaori, elle, ne savait pas quoi raconter à Ryo.  

-Ca fait longtemps ?  

-Quoi ?  

-Que tu le vois ?  

Ryo s’étonnait lui-même de lui poser cette question.  

-De quoi tu parles, Ryo ?  

-Cet homme qui vient d’appeler, tu le vois depuis combien de temps ?  

Kaori n’en revenait pas. Ryo lui demandait si elle voyait quelqu’un ! elle !  

-Je ne vois pas ce que tu veux dire ?  

-Tu as quelqu’un dans ta vie, non ? Hayashi…ce médecin, vous etes ensembles ?  

Kaori vacilla. Ryo l’avait espionné et il pensait qu’elle avait une aventure avec son médecin. Elle hésitait entre être rassurer qu’il ne sache pas qu’elle était malade et vexée qu’il imagine qu’elle entretenait une aventure alors qu’elle lui avait avoué son amour.  

-Je…qu’est ce que tu racontes…  

La bulle protectrice de Ryo s’effritait. Il sentait sa carapace tomber. Il ne voulait pas la perdre mais il n’avait pas le droit de la garder. Pourtant sa jalousie était trop forte.  

-Pourquoi tu ne veux pas me dire depuis quand ça dure ?  

-Mais, Ryo je…  

-Un médecin ! tu vises haut ! toi, le garçon manqué ! Enfin, c’est lui qui a des goûts étranges.  

Kaori blêmit. Ryo était jaloux mais il avait été méchant.  

Les larmes perlaient sur les joues de la jeune femme. Pleine de rancœur, elle explosa à son tour.  

-Oui, j’en avais marre de t’attendre !! Il est cent fois mieux que toi !!!  

A bout de force, elle regagna sa chambre en pleurant. Ryo, lui, se dirigea vers le bar pour se servir un whisky.  

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