Chapitre 14 :: En ce jour de Mars.

Publiée: 17-12-04 - Mise à jour: 17-12-04

Commentaires: C'est les vacances !!! Wouaaaaa ça fé tro du bien !! alor pour fêter ça voila un petit chap ! lol malheureusemen c pa 1 chap trè gai ! nous voila enfin revenu o debu de mon histoire ainsi je cloture ma 1ere partie avec ce chap. Par contre comme c les vacance je sui désolé ms je ne v pa pouvoir faire de maj pdt c vacance... je rentre chez ma mere et laba il n'y a pa d'ordi arggg ms je ferai de mon mieux pour vous mettre la suite o + vite !! bonne lecture, bonnes vacances et bonnes FETES a tlm !!! ;)

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Lundi 24 mars. 14h15.  

Hôpital de Shinjuku.  

-Melle Makimura, le docteur va vous recevoir dans quelques instants.  

-Merci.  

Kaori regarda sa montre. Elle était partie très tôt ce matin pour ne pas croiser Ryo. Elle l’avait entendu sortir hier soir et il n’était pas encore rentré quand elle avait franchi le seuil de la porte. La scène qu’ils avaient eut, l’avait empêché de dormir et elle avait de grandes cernes. Son visage paraissait encore plus blanc et fatigué. La migraine s’était installée et ne paraissait pas vouloir partir. Toute la matinée, elle avait airé dans les rues, avant de se poser à la terrasse d’un café. Elle n’avait même pas eu le courage d’aller à la gare vérifier le tableau des messages. Elle était fatiguée, triste, désemparée. Le temps lui avait parut long avant d’arriver à l’hôpital. Mais maintenant, elle avait envie de rentrer chez elle.  

-Kaori ?  

La voix la fit sursauter. Elle leva les yeux vers son interlocuteur et vit le sourire sympathique de son médecin.  

-Bonjour docteur.  

Yuu tendit la main vers sa patiente et l’aida à se lever.  

-Allons y.  

Dans le cabinet de consultation, Kaori se détenti un peu. Le visage chaleureux de son médecin n’y était pas pour rien. Cet homme respirait la douceur.  

-Comment vous sentez vous ?  

-Très fatiguée. J’ai toujours la migraine mais elle est beaucoup moins forte qu’hier…  

-Je vois. Des nausées ?  

-Non plus maintenant.  

-Bon. Comment supportez vous les médicaments ?  

-Plutôt bien, je crois. Ils ne m’ont pas coupé l’appétit comme vous me l’aviez dit, même si je mange moins… je pense que je les assimile bien pour l’instant.  

-Oui. Cela ne fait que 10 jours de toute façon. Et la radiothérapie ? Vous avez des sensation de brûlures ? Perte de cheveux ?  

-Brûlure…non. Mais il est vrai que j’ai l’impression d’avoir les cheveux plus fragiles…  

-C’est normal. La concentration est élevée. La racine des cheveux en est fragilisée. Je vais vous ausculter, suivez moi.  

15h30.  

Miki regardait Ryo du coin des yeux. Il était arrivé au café très tôt, presque à l’ouverture. Et il n’avait pas bougé depuis. Au début, Miki pensait que Ryo était au courant de la maladie de Kaori et que c’était pour ça qu’il était amorphe. Mais maintenant, elle voyait que ce n’était pas ça. Elle soupira. Kaori ne lui avait encore rien avoué. L’état de Ryo la préoccupait. Le couple City Hunter était menacé, elle le voyait et elle s’en sentait complice. Elle frissonna. Elle devait faire quelque chose. Elle ne pouvait plus se taire.  

-Ryo…  

Il leva les yeux vers la jeune femme.  

-Je…je dois te dire quelque chose…  

Miki se figea. Ryo souriait. Pourquoi ?  

-Ce n’est pas la peine Miki. Je sais tout…  

-Quoi ?  

-Je sais que Kaori voit un autre homme. Et je n’ai pas envi d’en parler…mais merci.  

Miki retenait sa respiration. Mais que diable c’était mis en tête cet idiot de Ryo. Elle eu pas le temps de demander plus d’explications, ce dernier se dirigea vers la sortie.  

-Ryo, attend !  

Mais la silhouette de l’homme était déjà loin.  

17h00.  

Kazue était pressée. Et très en retard. Elle courut aussi vite qu’elle le pu et s’arrêta devant l’hôpital, toute essoufflée. Passant devant les infirmières sans leur jeter un regard, elle se fit interpeller par l’une d’elles.  

-Madame où allez vous ?  

Kazue se retourna et regarda la femme habillée de blanc qui se trouvait derrière elle.  

-Je suis en retard pour mon rendez-vous…répondit elle à bout de souffle.  

-Avec qui avez-vous rendez-vous ?  

-Le docteur Miyamoto…  

-Le docteur est en salle d’opération pour une urgence. Tous ses rendez-vous sont reportés.  

Kazue souffla.  

-Oh.  

-On a du essayer de vous joindre pour vous le dire, madame ?  

Kazue accompagna l’infirmière jusqu’au comptoir pour changer le jour de son rendez-vous. Reprenant un rythme cardiaque plus normal, elle s’excusa encore à l’infirmière qui la grondait gentiment.  

-Dans votre état, vous ne devriez pas courir ainsi.  

-Oui, je sais mais je pensais être très en retard.  

-Même si cela avait été le cas, ne le faites plus, d’accord ?  

-Oui. Merci.  

Kazue repartait vers la sortie quand elle vit une personne familière.  

-Kaori ?  

La jeune femme ne l’avait pas entendu et se dirigeait vers un long couloir. Kazue la suivit des yeux et lu l’inscription du service : « Cancérologie ». Elle sursauta. Que venez faire Kaori ici ?  

Mardi 25 mars.  

Ryo n’avait pas croisé Kaori de la journée et il ne l’avait pas vu non plus au Cat’s Eye. Sa partenaire l’évitait et lui faisait de même. Accoudait au rebord de la balustrade du toit, il sorti une cigarette. Le ciel se couvrait. Cette nuit, Tôkyô ne verrait pas les étoiles. Le nettoyeur était nostalgique. L’arrivée du printemps avait toujours été pour lui une saison magique. Les femmes s’habillaient moins chaudement. Il adorait les voir en mini jupes ! Pourtant, il sentait que cette année, il ne pourrait pas en profiter.  

Tirant sur sa cigarette, il ferma les yeux. Son ange lui manquait au point de lui laisser une boule dans l’estomac. Qu’est qu’il n’aurait pas donné pour qu’elle soit près de lui maintenant. Mais elle devait être avec ce médecin. Cet homme qui la lui volait. Ryo grogna. Une goutte d’eau atterrie sur son visage. Puis deux, puis trois. Il ouvrit les yeux et vit le ciel pleurer pour lui.  

L’averse s’intensifiait mais il ne bougeait pas. Bientôt complètement trempé, il fixait les nuages. L’eau ruisselait sur son corps mais il ne bougeait toujours pas.  

Il était près à rester comme ça quand il entendit des pas montés jusqu’à lui.  

-Ryo !!  

Les yeux tournaient vers la porte, il la vit. Son ange, sa lumière était là et ce n’était pas une illusion, elle était réelle.  

-Ryo ! Mais qu’est ce que tu fais ? Tu vas attraper la grève si tu restes sous la pluie ! Rentre vite.  

La voix de Kaori était faible mais elle trahissait son inquiétude.  

-Ryo !!  

Malgré lui, son corps avança vers la porte. Arrivé à la hauteur de Kaori, il ne savait plus quoi faire.  

-Rentre vite ! Je vais te faire couler un bain. Mais qu’est ce qui t’a pris ??  

Les yeux fermés, entouré de vapeur, il se réchauffait. Après être rentré, il avait suivit Kaori sans faire d’histoire. Elle lui avait passé une serviette et pendant qu’il se déshabillait, elle lui faisait couler un bain. Maintenant, il se laissait bercer par la douce chaleur de l’eau.  

-Ryo ?  

Il ouvrit les yeux. Kaori lui parlait à travers la porte.  

-Faisons une trêve, ok ?  

Son regard se fixa sur la poignée de la porte mais il ne répondit pas.  

-Pourquoi es-tu resté sous la pluie ?  

Kaori attendait mais il ne lui répondait toujours pas.  

-Ryo ?  

-Je réfléchissais et je ne me suis pas aperçu qu’il pleuvait autant…  

Kaori s’appuya contre la porte de la salle de bain et renversa sa tête en arrière.  

-Je suis désolée…pour la dispute…  

Ryo fixait toujours la poignée. Comme s’il attendait que la porte s’ouvre mais il savait qu’elle ne ferait pas ça.  

-Je suis fatiguée ces derniers temps et je n’énerve facilement. Pardon. Oublions ça, ok ?  

-Ok…  

Ce fut à peine si Kaori entendit la réponse mais elle s’en contenta.  

-Je vais préparer le dîner. Réchauffe toi.  

Ryo fixait toujours sa poignée. Il soupira puis se laissa happer par l’eau.  

Kaori avait envie de pleurer. Elle n’en pouvait plus. Mentir à Ryo devenait trop dur pourtant lui dire la vérité était encore plus difficile. Finalement, le fait qu’il croit qu’elle avait un amant pouvait être bénéfique. Il souffrirait moins que s’il savait qu’elle allait mourir…  

L’esprit de Kaori était en ébullition. Lui mentir, lui dire la vérité ?? Elle ne savait plus quoi faire.  

Les pas de Ryo la firent revenir dans le présent. Elle arrêta le feu de dessous la casserole et versa la soupe dans les bols. Retournant dans le salon, elle vit Ryo assit sur le canapé. Elle s’approcha de lui et lui tendit le bol fumant.  

-Tiens. Attention, c’est très chaud.  

-Merci.  

Ryo posa le bol sur la table base et regarda sa partenaire. Elle avait l’air si fragile.  

Kaori, elle, s’était installée à coté de lui, son bol à la main. Elle sentait le regard de Ryo sur elle mais elle n’osait pas l’affronter. De longues minutes s’écoulèrent. Un silence pesant et froid s’était installé. Kaori mangeait doucement et Ryo la regardait. Des milliers de questions tournaient dans sa tête mais il ne voulait pas les poser. Finalement il se mit à son tour à manger. La soupe se répandait dans son corps comme une douce chaleur bienfaitrice.  

-Je suis fatiguée. Je vais me coucher. Ca va toi, tu es réchauffé ?  

-Oui… bonne nuit.  

Kaori déposa les bols dans la cuisine, fit rapidement la vaisselle et se dirigea vers sa chambre.  

Ryo, alluma la télé et se calla dans le canapé. Il n’écouta pas le film. Son esprit était plongé dans ses questions et ne semblait pas vouloir en sortir.  

Mercredi 26 mars. 15h50.  

-Tu es sur que Kaori ne t’as rien dit ??demanda Mick à l’Eléphant les yeux grands ouverts.  

-Rien, je te l’ai déjà dit.  

Mick se gratta la tête. Il se tourna alors vers Saeko qui était accoudée au bar.  

-Toi non plus ?  

-Non. Rien.  

L’américain chercha du regard une autre personne et soupira :  

-Et toi Kasumi ?  

Cette dernière lui fit signe que non de la tête.  

-Mick, on te l’a tous dit ! Kaori ne nous a rien dit. De toute façon, elle ne vient plus trop au café en ce moment…conclua Miki.  

Mick se gratta à nouveau la tête. Kaori ne pouvait tout de même pas avoir oublier ça !  

-Ne te prends pas la tête ! Peut être qu’elle veut faire ça toute seule.  

Saeko lui fit un sourire charmeur.  

-Il est temps qu’elle passe à l’attaque non ?  

-Tu crois ? lança Kasumi de +en+ amusée. J’aimerais bien voir ça !  

-Arrêtez toutes les deux ! grogna Falcon.  

-Pourquoi ? lancèrent elles en cœur.  

-Ca ne nous regarde pas.  

-Bien sur que si ! depuis toutes ces années, s’il se passe quelque chose, je veux être au premier rang ! rigola Kasumi.  

Miki laissa tomber un verre sur le sol. Le bruit fit tourner tout le monde.  

-pardon…  

-Laisse je vais ramasser.  

Falcon se baissa pour récupérer les bouts de verre.  

Miki, elle disparut dans la réserve.  

-Je me demande ce qu’à Miki en ce moment. Je la trouve étrange, demanda Mick.  

-C’est vrai qu’elle n’a pas l’air au mieux de sa forme. Falcon ?  

-Elle va bien, se contenta de répondre ce dernier.  

Personne n’osa poser d’autres questions.  

19h00.  

La table brillait. Les couverts en argent avaient été sortis et un bouquet de diverses fleurs était posé en son centre. Des bougies parfumées venaient d’être allumées. Tout semblait parfait.  

Dans la cuisine une marmite mijotait.  

Dans sa chambre, Kaori se regardait dans le miroir. Elle avait minci. Et la robe qu’elle portait ne l’arrangeait pas. Le noir faisait ressortir sa pâleur. Elle décida de se changer. Elle opta pour un chemisier rose et une jupe marron clair. L’ensemble était plus harmonieux et après quelques touches de maquillage, Kaori semblait en meilleure forme.  

Elle retourna dans la cuisine pour finir le repas et elle vérifia une dernière fois que tout était en place dans le salon.  

Pendant qu’il montait les escaliers, il sentit sa présence dans l’appartement. Ainsi elle était là. Elle ne l’avait pas oublié. Malgré lui, il sourit.  

Passant la porte d’entrée, il vit une table magnifiquement dressée. L’odeur de cuisine était très agréable et l’ambiance douce. Il posa sa veste sur le porte manteau et s’immobilisa devant la table.  

-Ah ! tu es déjà la ?  

Ryo se tourna vers elle. Elle était magnifique.  

-Surprise ! Bon anniversaire Ryo.  

Il lui sourit.  

-Merci.  

-Assis toi. J’ai presque fini.  

-Tu ne veux pas un coup de main ?  

-Non, lui répondit elle avec un clin d’œil.  

La soirée était agréable. Ils avaient récupéré leur complicité. Kaori rigolait aux pitreries de Ryo et lui la taquinait comme à son habitude. A 21h35, Kaori apporta le dessert.  

-Tadam !  

-Wouaaa ! Un gâteau au chocolat !! mais ce n’est pas raisonnable pour ta ligne ça !  

-Ryo ne me cherche pas où le gâteau va atterrir sur ta tête !  

-Ah non moi je veux le manger. Je n’ai pas de kilos à perdre !  

-Ryo ! rigola Kaori en posant le gâteau devant lui.  

-Mais c’est quoi ça ?  

-Quoi ? Les bougies ?? Ben ton age non ?  

Ryo hurla et commença à pleurnicher.  

-Mais non j’ai 20 ans moi !!!!!!  

Kaori éclata de rire et rentra dans son jeu.  

-Ah bon ! Mais tu es plus jeune que moi ! Tu exagères quand même !  

Ryo était à nouveau avec son ange. Cette pensée lui faisait vraiment du bien. Elle était si merveilleuse. Elle était son ange, à lui.  

Pris d’une pulsion incontrôlée, il l’attira contre lui.  

Kaori se raidit. Ryo la prenait dans ses bras. A son contact, elle frissonna.  

-Ryo…  

-Chut.  

Ses mains glissèrent le long du dos de la jeune femme. Elle frémissait. Ryo ferma les yeux et l’attira sur ses genoux. D’abord hésitante, Kaori se laissa tomber sur Ryo. Il leva les yeux vers elle. Elle semblait perdue. Troublée. Il sentait son cœur battre à tout rompre. Il posa ses mains sur sa taille. Et appuya son front contre le sien. Les yeux dans les yeux, il n’avait qu’une envie, l’embrasser.  

Kaori, elle, ne savait plus quoi faire. Ryo, son Ryo devenait entreprenant. Elle savait qu’il était prêt à aller plus loin. Elle en avait toujours rêvé pourtant là, elle ne savait pas si elle en avait le droit. Elle voulait se laisser aller mais son esprit la fit revenir à la réalité. Non elle n’en avait pas le droit. Les mots de son médecin lui revenaient : « Ca dépend de la propagation des tissus cancéreux mais s’ils progressent à ce rythme, je dirais moins d’1 an… ». Il ne lui donnait pas un an. Elle ne pouvait pas s’investir avec Ryo. Pas pour s’y peu de temps.  

Alors que leurs lèvres allaient se toucher, Kaori repoussa Ryo. Elle se releva et fixa un point à l’horizon.  

-Je suis désolée Ryo, je ne peux pas…  

Ryo ne savait plus où il était. Deux secondes avant il était au paradis et là il retombait dans l’incompréhension.  

-Pourquoi ?  

Kaori bloqua sa respiration. Que devait-elle lui dire ?  

-A cause de lui ? Tu l’aimes vraiment ?  

Kaori était troublée. Devait-elle lui mentir ?  

-Réponds moi !  

Le ton de Ryo était monté d’un cran.  

-Kaori ! Réponds moi !!!  

Des larmes perlaient sur les joues de la jeune femme.  

-oui…répondit elle faiblement  

-Quoi ? oui tu l’aimes ?  

Kaori savait qu’elle n’avait que ça à faire. Elle le fixa dans les yeux :  

-Oui, je l’aime !!!!!  

Ryo regardait la femme qui était devant lui. Quelques minutes auparavant, elle était tout pour lui et là elle lui disait qu’elle en aimait un autre. Que c’était-t-il passé ? Comment en étaient-ils arrivés là ? La rage montait en lui.  

-Pourquoi ?  

Mais Ryo n’attendit pas la réponse de Kaori. Il avait trop mal pour en entendre plus. Il devait partir avant de devenir fou. Il se dirigea vers la porte et sans se retourner, il l’ouvrit et la fit claquer en la fermant.  

Le bruit raisonna dans tout l’appartement. Seule devant la table, Kaori regardait la porte qui venait de se fermer. Ses larmes coulaient encore, en silence.  

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