Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 39 chapitres

Publiée: 24-10-04

Mise à jour: 24-07-06

 

Commentaires: 212 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: et si l'amour pouvait surmonter tous les obstacles même ceux qui nous paraissent infranchissables.

 

Disclaimer: Les personnages de "Et si on arrêtait le temps..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Et si on arrêtait le temps...

 

Chapitre 36 :: Toi, moi et ta maladie.

Publiée: 02-03-06 - Mise à jour: 02-03-06

Commentaires: voilà un petit chap et oui suite à vos reviews, je me suis lancé dans son écriture. surtout que la fin des vacances approche et ke j'aurai moins de tps après... pour l'instant la fin de l'hist approche à gd pas ms ce n'est pas encore écrit alors je ferais tt pour ne pas trop tarder. bonne lecture et continuez les encouragements ça fait chaud o coeur ;)

 


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Le réveil fut douloureux pour Ryo. Maux de tête, courbatures et froid. Il faut dire qu’il s’était endormi sur le bureau de la chambre de Kaori, épuisé par ses larmes.  

Il se leva, s’étira et regarda l’heure du radio-réveil posé prés du lit. 7h43.  

Un soupira s’échappa de sa bouche et il rentra dans la salle de bain se débarbouiller.  

Il ressorti plus frais et sans penser à se changer, il se précipita en direction des soins intensifs.  

 

Kaori était réveillée mais elle se sentait très faible. Le docteur était passé et bien qu’il avait eu des propos rassurants, elle savait que son corps lui faisait défaut.  

Ryo toqua, attendit quelques secondes quand une infirmière lui ouvrit la porte.  

 

-Vous pouvez rentrer mais on va bientôt la remettre dans sa chambre.  

 

Kyo se faufila à l’intérieur et regarda sa partenaire. Son teint était si pâle.  

 

-Bonjour Kaori.  

-Oh, Ryo, bonjour.  

-Comment vas-tu ma belle ?  

-Fatiguée mais ça va.  

 

Ryo voyait que Kaori se forçait à sourire pour le rassurer.  

 

-Et toi ?  

 

Cette phrase lui paraissait bizarre alors que lui allait bien.  

 

-Ca va mon ange.  

-Tant mieux. Il parait qu’ils me remettent dans ma chambre. Je préfère, ça fait moins hôpital.  

-Oui c’est vrai. Au fait, hier je n’ai pas pu te le donner mais tiens.  

 

Ryo sorti une enveloppe froissée de sa poche et la tendit à Kaori.  

Kaori regarda l’expéditeur et un sourire franc apparut sur son visage. C’était une lettre de Miki. Ni une ni deux, elle l’ouvrit et se mit à la lire.  

 

« Ma chérie,  

Comment vas-tu ?  

Désolée je n’ai pas pu t’écrire avant mais on a rencontré quelques petits soucis en ville mais rien de grave je te rassure.  

Je pense souvent à toi et je me demande comment tu vas et comment Ryo s’occupe de toi. Bien j’espère ou il aura affaire à moi ! Ici ce n’est plus pareil sans vous, le café me parait bien triste même si au moins je ne compte plus la vaisselle cassée ! Mick est de mon avis, votre présence nous manque. J’en profite pour t’envoyer des bisous de sa part et de celle de Kazue. Je ne m’avance pas trop en te disant que tu recevras sûrement une lettre de leur part bientôt.  

A Tokyo rien de nouveau, tout est à sa place. Mick et Kazue sont aux anges avec le ventre de Kazue qui s’arrondit de jour en jour. Mick s’est d’ailleurs calmé avec les femmes, il taquine toujours Kazue avec ça mais il n’agit plus comme un idiot.  

Quand à Saeko, elle attrape toujours les méchants. Je pense que vous lui manquez mais elle ne m’a rien dit. Je pense surtout que Ryo lui manque aussi car elle ne peut pas le manipuler ! Enfin, tu me comprends ;)  

Kazumi travaille toujours avec nous mais elle a rencontré un homme. Je ne sais pas encore si c’est sérieux mais elle prend plus de temps libre.  

Et puis Mary a téléphoné pour prendre de tes nouvelles, je me suis permis de lui donner l’adresse du centre. Elle va bien et coule le parfait amour.  

Et Eriko te fait de gros bisous, elle a lancé l’idée de venir te voir et nous sommes en train d’en discuter. Je te tiendrais au courant ma puce.  

En tout cas Falcon et moi-même nous t’envoyons nos encouragements et nos pensées. Tu sais que nous t’aimons et que nous pensons fort à toi. Prends soin de toi ma belle et garde courage, nous sommes avec toi.  

Ta Miki.  

Ps : Bisous Ryo, merci de bien t’occuper de Kaori. »  

 

Kaori retenait ses larmes. Un mélange de joie et de tristesse la parcourrait. Avoir des nouvelles lui faisait plaisir mais il montrait aussi à quel point tout cela lui manquait. Ryo s’en aperçu et posa sa main sur l’épaule de sa partenaire.  

 

-Ca va. C’est une lettre de Miki, tiens lis la aussi.  

 

Elle la donna à Ryo qui la lu rapidement.  

 

-C’est gentil de sa part de t’écrire. Tu devrais lui répondre, non ?  

-Si peut être.  

 

L’infirmière arriva à ce moment là et fit signe à Ryo de sortir.  

 

-Je t’attends dans ta chambre.  

-Ok, répondit Kaori.  

 

Ryo sorti, l’infirmière plaça Kaori dans un fauteuil roulant.  

 

-Allons-y.  

 

 

 

9h15.  

 

 

Ryo avait apporté le petit déjeuné autorisé pour Kaori dans sa chambre. Cette dernière était assise dans le lit, une couverture sur les jambes.  

 

-Mange Kaori, il te faut des forces.  

-Je n’ai pas très faim…  

-Peut être mais il faut que tu manges. Kaori…je sais que tu te sens très fatiguée mais c’est pour que tu ailles mieux que tu dois reprendre des forces.  

-Très bien, je vais prendre quelque chose.  

 

Kaori avala quelques bouchées et bu son jus d’orange. Ryo, lui, rangeait les vêtements.  

 

-Qu’est ce que c’est ? demanda Kaori alors qu’elle aperçut le paquet posé au pied du lit.  

-Ca ? C’est pour toi.  

 

Ryo lui tendit le paquet et sourit du coin des lèvres. J’espère que tu vas aimer.  

Intriguée, la jeune femme éloigna le plateau repas.  

En ouvrant le paquet, ses doigts touchèrent un tissu doux et soyeux. Elle sorti une robe couleur bleu nuit magnifique. Kaori poussa un petit cri de surprise.  

 

-Mais elle est magnifique !  

 

Ryo esquissa un sourire.  

 

-Pas autant que toi ma beauté. J’ai pensé qu’elle t’irait merveilleusement dès que je l’ai vu.  

-Mais tu es fou. Elle doit coûter cher !  

-Rien n’est trop beau pour toi.  

 

Kaori était sumergée par l’émotion.  

 

-Mais quand vais-je pouvoir la mettre ?  

-Dès que j’aurais la permission du médecin, je t’emmène en ville. Une petite soirée pour nous deux.  

-Merci Ryo, c’est un sublime cadeau.  

-De rien, tu la mérites.  

 

La matinée se fini plus joyeusement que la veille et Kaori reprit doucement des couleurs.  

 

 

 

15h00.  

 

 

Kyo avançait d’un pas décidé en direction de la chambre de Kaori. Il n’avait pas pu prendre de ses nouvelles avant et il s’en sentait coupable. Il ne savait pas pourquoi mais cette femme l’obsédait. Bien que lui aussi malade, il était en bonne voie de guérison et il comprenait parfaitement par quoi elle passait.  

Hésitant, il était posté devant la porte de sa chambre, le poing à quelques centimètres de toquer. Reprenant son souffle, il s’apprêta à taper quand la porte s’ouvrit.  

Kyo se trouva face à face à Ryo.  

 

-Que voulez-vous ? demanda Ryo de façon un peu agressive.  

-Prendre des nouvelles de Kaori…  

 

Kyo se trouvait mal à l’aise en présence de Ryo et il ne se l’expliquait pas.  

 

-Elle se repose. Laissez la dormir.  

-Très bien, je repasserais plus tard.  

-Ce n’est pas la peine.  

-Pourquoi ? demanda-t-il un peu outré.  

-Car je ne veux pas. Kaori n’a pas besoin de visite. Il faut la laisser tranquille.  

 

Kyo resta interdit. Le ton monocorde de Ryo le fit trembler. Il y avait quelque chose chez cet homme qui lui faisait peur. Mais il se devait de l’affronter :  

 

-Vous savez qu’elle est gravement malade ?  

-Qu’en savez-vous ?  

-Je suis passé par là…je le sais.  

-Peut-être mais nous n’avons pas besoin de vous.  

-Vous en êtes sur ? Je peux l’aider.  

-Non. Je suis là pour elle, je vous l’ai dis, nous n’avons pas besoin de vous.  

 

Sans demander autre chose, Kyo fit demi-tour.  

Ryo m’aimait pas cet homme, il le trouvait trop sur de lui et ça l’exaspérait.  

« Kaori est à moi ».  

 

 

 

17h00.  

 

 

Kaori sorti du sommeil par des coups répétés à la porte.  

 

-Oui…  

-Désolé Melle Makimura…le docteur vient vous voir.  

 

Une infirmière entra suivit par le médecin.  

 

-Melle Makimura comment vous sentez vous ?  

-Un peu mieux.  

-Très bien. J’ai vos résultats, nous allons en parler. Je vais allé droit au but, la tumeur a encore grossit. A ce stade, je ne peux rien faire. Je suis désolé mais à part continuer les médicaments et prier, je suis impuissant.  

 

Kaori qui avait retenu sa respiration, leva les yeux au ciel. Elle l’avait senti venir.  

 

-De plus, je dois vous prévenir la chimio va être arrêté un moment car vous ne la supportez plus, alors vous risquez des crises plus fortes qu’hier…  

-Je comprends…  

-Je vous laisse avec l’infirmière qui va s’occuper de vous. Bonne soirée.  

 

Le médecin sorti, laissant Kaori avec son désespoir.  

 

 

 

18h15.  

 

 

Ryo retourna auprès qu’une Kaori affaiblit et dont le moral n’était pas fort.  

 

-Kaori ? Tu as vu le médecin ?  

-Oui…je vais mourir Ryo…  

 

Ryo était sous le choc. C’est la première fois qu’il voyait Kaori baisser les bras.  

 

-Qu’est ce que tu dis !!??  

-La vérité Ryo…il ne faut plus se le cacher. C’est la fin.  

 

Ryo serra les poings et haussa le ton.  

 

-Je refuse que tu dises ça ! Rien n’est perdu ! Bats toi !!!!  

 

Kaori éclata en sanglots.  

Ryo prit quelques instants pour se calmer et il prit ensuite sa partenaire dans ses bras.  

 

-Ca ira, je te le promets. Je serais là pour toi comme promis et toi tu dois te battre, ok ?  

 

Kaori se blotti contre lui.  

 

-Ok ? S’il te plait Kaori, il faut que tu y crois… moi j’y crois. L’association City Hunter ne peut pas finir ainsi. Je le sais. Je le sens.  

 

Ryo embrassa le front tiède de Kaori et la berça doucement sur son cœur. Cette dernière sécha ses larmes et se laissa envahir par la chaleur de son homme.  

 

-Ne me laisse pas cette nuit…  

-Non, plus jamais je ne te laisserai.  

 

 


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