Chapitre 4 :: Un moment de flottement.

Publiée: 29-10-04 - Mise à jour: 29-10-04

Commentaires: Comme je l'ai dit hier à Chanlyr, je suis déja en week-end ce qui me permet d'avancer dans mes chapitres alors voila pour vous tt chaud sorti de ma tête ;) Un grand merci à Clo, Sabi, Chanlyr et Black.Jack pour vos reviews ca fé super du bien de vous lire Continuezzzzzzzz !!!! (et je te pardonne Black.Jack pour ta review 1 peu tardive ;) quand aux autres allez y aussi votre avis es très improtant, il me permet de continuer ! 1 spéciale dédicasse à Kabuki ! Bon, l'histoire se met tout doucement en place et je suis désolée si certaines (et certains lol) d'entre vous trouvent mes chapitres tro court je fé ce ke je peu ! en tt ka je les fé avancé au rythme auquel je pense etre le mieux pour la suite de l'histoire. a bientot (très prochainement si tt ce passe bien) et a vos reviewssssssss ;)

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Lundi 10 mars. 10h15.  

Le week-end c’était déroulé comme tous les week-end depuis près de 8 ans. Kaori, bien que plus fatiguée qu’à son habitude, s’était occupée de son obsédé de partenaire, qui n’avait en rien changé ses habitudes. Avec Mick ils avaient fait le tour des cabarets pendant les deux soirs de vendredi et samedi. Et Kaori exaspérée, avait quand même préparé tous ses repas. La seule chose qui ennuyé Ryo c’est qu’elle n’était pas venue une seule fois le chercher dans les rues de Shinjuku. Il trouvait que sa partenaire ne lui prêtait plus autant d’attention.  

-Ai-je vraiment atteint les limites avec elle, qu’elle ne s’énerve même plus contre moi ? pensa Ryo alors qu’il avait enfin décidé de se lever.  

En arrivant dans le salon, les yeux de Ryo se posèrent sur la table base. Un mot y était posé. En s’approchant le cœur de Ryo se mit à battre de + en + vite.  

Ryo,  

Je ne rentrerais pas pour le repas de midi. Serre toi dans le frigo et ne vide pas le bar !!!  

Ses yeux se froncèrent et il soupira. Puis il se dirigea dans la cuisine pour rassasier son estomac.  

Tout en avalant son petit déjeuné, Ryo se rappela qu’une heure plus tôt le téléphone avait sonné. Bien que réveillé, il n’avait pas réussit à entendre la conversation. Pensif, il grogna puis se dirigea vers la salle de bain.  

10h40.  

Miki était très pensive. Quand elle était comme ça, mieux valait ne pas interférer avec ses pensées. Bien qu’il n’y avait personne dans le café, elle fixait la porte d’entrée. D’habitude à cette heure Kaori était avec elle pour se plaindre de Ryo mais depuis trois jours, il en était tout autre. Miki se faisait vraiment du souci. Pour elle il ne faisait aucun doute que quelque chose clochait. Son mari avait raison, Kaori n’était pas elle-même.  

-Chéri ?  

Falcon apparut de l’arrière boutique et regarda sa femme (enfin regarder n’est pas le terme qui colle le + ;) ).  

-Qu’y a-t-il ? demanda-t-il.  

-Je pense que je vais aller voir Kaori chez elle. Tu peux rester seul ?  

-Bien sur… Tu as une idée dans la tête ?  

-Je vais lui demander de venir faire les courses avec moi… et j’espère qu’elle se confira un peu à moi quand nous serons seules… soupira Miki, dont l’angoisse était vraiment très forte.  

-Très bien, je n’occupe de tout ! Prends ton temps.  

-Merci mon amour, ronronna Miki en regardant langoureusement son époux.  

Cette simple phrase réussie à transformer le mercenaire en grille pain en sur chauffe !  

10h55.  

Alors que Ryo s’apprêtait à sortir de l’appartement, il senti un doux parfum monter à ses narines.  

-Mikiiiiiii, cria-t-il tout excité.  

Mais avant qu’il est pu faire un geste, cette dernière l’immobilisa contre le mur.  

-Kaori est la ?  

-No….non, réussi à articuler la forme écrasée.  

-Non ?? Mais où est-elle ? Elle n’est pas venue au café et elle n’est pas ici ! Ryo, où est passé Kaori ??  

Le regard de Miki fit comprendre à Ryo qu’elle n’avait aucune envie qu’il plaisante en ce moment.  

-Je ne sais pas. Elle m’a laissé un mot pour me dire qu’elle ne rentrerait pas à midi. Je n’en sais pas plus.  

Au ton de sa voix, Miki compris que Ryo disait la vérité. Mais où était donc Kaori ? Chez Eriko. C’était possible mais Miki en doutait. Mais où était elle ?  

17h22.  

Le café était silencieux et ça exaspérait Miki. Il serait bientôt 17h30 et ils n’avaient toujours pas de nouvelles de Kaori. Bien sur il n’y avait rien de répréhensible au fait qu’elle vive sa vie mais il n’était pas dans ses habitudes de partir sans leur dire où elle allait. Elle était partie ce matin aux alentours de 9h00 et depuis pas de nouvelles…  

Elle avait beau se creuser la tête, elle ne voyait pas où cette dernière pouvait être. Ryo était parti depuis près d’une demie heure tout en essayant de rassurer Miki. Mais elle savait que lui aussi se posait des questions. Il leur avait parlé du coup de téléphone et ils s’étaient accordés à dire qu’il devait y avoir un rapport. Pourtant rien d’autre ne pouvait les éclairer.  

Falcon avait même proposé à Ryo de partir la chercher, mais Ryo avait déclaré qu’il ne fallait pas non plus tomber dans la paranoïa. Et Miki avait aussi espéré qu’il ne fallait pas en arriver la.  

Les aiguilles de la pendule, quant à elles, avançaient sans se préoccuper des occupants du café.  

-Si à 20h, elle n’est pas rentrée chez elle, je pars à sa recherche, lança Miki sans laisser le temps à Falcon de pouvoir la contredire.  

19h44.  

Mais que fait-elle ??  

Cette phrase revenait sans cesse dans l’esprit de Ryo. Depuis qu’il était parti du « Cat’s Eye », il n’avait pas arrêté de se poser cette question. Qu’elle parte la journée d’accord mais sans lui dire où elle allait et sans rentrer pour préparer le dîner, ça ce n’était vraiment pas dans ses habitudes.  

Bien qu’il n’avait pas envi de s’inquiéter pour rien, il devait admettre que depuis quelque temps Kaori n’était pas au mieux de sa forme. Ou si elle lui cachait quelque chose…et si elle avait un amant ??  

L’esprit de Ryo se brouillait complètement et il se mit à grogner en jetant sa cigarette par terre. Non, ce n’était pas possible, sa Kaori avoir un amant ? Non ce n’était pas possible…  

La nuit était tombée et elle ne savait pas depuis combien de temps elle avait marché dans les rues de la ville. Elle avait quitté le quartier de Shinjuku depuis fort longtemps et elle ne reconnaissait même plus les magasins qui l’entouraient.  

Ses pas devenaient de + en + lourds mais elle continuait à marcher. Son esprit était encore imprégné des paroles du médecin. Des paroles qui pour elle n’avaient aucun sens. Pourquoi fallait-il qu’elle passe tous ces examens ? Il lui avait bien dit que c’était par précaution mais tout de même il ne lui avait pas non plus affirmé qu’elle n’avait rien.  

Quand le téléphone avait sonné ce matin, elle avait étonné d’entendre son médecin en personne lui parler. Elle l’avait écouté sans rien dire et son cœur s’était affolé quand il lui avait dit qu’il voulait la voir ce matin même à la clinique pour des tests complémentaires.  

-Je ne veux pas vous affoler mais les examens que je veux vous faire passer sont assez complexes et l’équipement se trouve à la clinique. Plus tôt vous les passerez et plus tôt je serais fixé… venez quand vous serez prête je vous attends.  

Quand elle était arrivée à la clinique, une infirmière l’avait prise en charge et elle avait suivit une bonne dizaine d’examens. Après le médecin était venu la voir pour lui expliquer que son bilan sanguin lui avait semblé alarmant et en vu de son premier examen au cabinet, il lui avait semblait judicieux de la faire venir ici pour des tests complémentaires.  

-Comment mangez-vous ces temps-ci ? lui demanda-t-il.  

-En fait, comme je vous l’ai dis au cabinet, j’ai beaucoup de mal à trouver l’appétit et le peu que j’avale, je n’arrive pas à le garder…mais je vous en pris docteur dites-moi ce que vous pensez !  

La voix de Kaori était suppliante.  

-Je ne peux rien dire de certain Melle Makimura. Tout ce que je sais, c’est que les examens nous en dirons plus. Vos maux de tête sont fréquents depuis quelle période ?  

-Docteur, j’ai déjà répondu à toutes ses questions !  

-Je sais mais répétais moi tout s’il vous plait.  

-Les premières fois, je pense que ça remonte à la fin du mois janvier… Mais depuis une semaine c’est vraiment plus fort. Jeudi, j’ai vraiment cru que ma tête allait exploser…  

Le médecin regarda la jeune femme et lui sourit :  

-Je sais que vous devez vous poser beaucoup de questions mais s’alarmer à ce stade ne nous avancerait à rien. Je préfère tout de même vous dire que j’ai des craintes. Vos symptômes sont préoccupants. Surtout chez une jeune femme en pleine santé.  

Après, elle était sortie de la clinique vers 14h30. Depuis, elle n’avait pas cessé de marcher. Une phrase lui revenant toujours à l’esprit.  

« Tant que vous n’avez pas de perte de l’équilibre, je garde mes doutes pour moi ».  

Et il avait fallut que deux heures plus tard elle est une perte d’équilibre ! Bien sur, peut être qu’à force de ressasser tout ça, son esprit lui est joué des tours mais là elle en doutait. Elle le sentait en elle. Quelque chose n’allait pas. Et malheureusement, elle ne pouvait pas le contrôler. Une partie de sa vie lui échappait…une partie de sa vie n’était plus sous son contrôle…une partie de sa vie l’effrayait !  

20h08.  

-Ryo !!! Tu vas répondre oui !!!  

La voix de Miki était à son degré le plus aigu.  

Falcon essaya de calmer sa femme mais elle n’entendait rien.  

-Mais ce n’est pas vrai ça !! Où est-il lui aussi ?? hurla-t-elle en reposant bruyamment le combiné du téléphone.  

Un des rares clients présent dans la salle sursauta.  

-Chérie, tu devrais te calmer. Je suis sur qu’il n’y a aucune raison de paniquer.  

-Je voudrais être de ton avis mais là c’est moi qui est une mauvaise intuition, soupira le jeune femme. Comme j’aimerais être de cet avis…  

20h35.  

La, c’était vraiment trop !  

Aussi vite qu’il le pu, Ryo enfila sa veste et descendit les marches de l’immeuble. La, il faut vraiment que je la trouve et qu’elle me dise ce qui se passe.  

Finalement ses pas l’avaient conduit là… Là où dès que son esprit se brouille, elle se sent le mieux pour exprimer ses sentiments. Là où la seule personne sur terre est présente pour lui parler. Là où elle peut verser des larmes. Là où son frère repose…  

-Oh, Hideyuki ! Je ne sais plus quoi penser… je le sens. Je le sens, je ne vais pas bien… et ce médecin qui ne veut rien me dire ! Oh Hide… et si c’était grave ! et si tout ça était le début de quelque chose de terrible… Je ne me sens pas capable de…  

A ce moment la, ses yeux ne supportèrent plus la pression exercée sur eux et son visage se trouva inondé par les larmes. Ses sanglots raisonnés dans tout le cimetière et à bout de force, elle s’écroula sur la tombe de son frère  

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