Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 39 chapitres

Publiée: 24-10-04

Mise à jour: 24-07-06

 

Commentaires: 212 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: et si l'amour pouvait surmonter tous les obstacles même ceux qui nous paraissent infranchissables.

 

Disclaimer: Les personnages de "Et si on arrêtait le temps..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Et si on arrêtait le temps...

 

Chapitre 28 :: Ailleurs?

Publiée: 18-04-05 - Mise à jour: 18-04-05

Commentaires: Bon, on va encore me dire que je fais sortir les mouchoirs ms il fo bien ke j'avance ds la maladie de kaori puiske c le theme de cet fic. ms en fait je me rend de +en+ compte ke cet fic es + orienté sur les sentiments de Ryo ke sur ceux de Kaori. ce n'es pa ce ke je voulai o dépar ms ca c fai comme ça san ke je m'en apperçoive ! lol les perso viven et évolu san moi ! come c zarb ! ;) enfin j'arrete ms délires et bonne lecture et faites moi pleins de reviews !!!!!!!!!

 


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Mardi 1er avril, 17h15. Centre ville.  

 

 

Mick se sentait suivit depuis près d’un quart d’heure mais il n’arrivait pas à repérer la personne en question. Il avait demandé à sa cliente de lui décrire le physique du garde du corps des Otô mais rien dans les alentours ne correspondait à cet homme. Il resta sur ses gardes et laissa son aura de professionnel mettre en garde quiconque voudrait s’en prendre à eux.  

Ryo qui poursuivait sa filature avec discrétion, trouva étrange le sérieux de Mick. Celui-ci se comportait comme si un danger éminent allait se produire. Il continua sa route de plus en plus intrigué.  

 

 

 

 

Appartement de City Hunter.  

 

 

Miki était arrivait depuis 1 heure chez Kaori et elles prenaient le thé. Kaori avait meilleure mine et son amie se sentait rassurée.  

 

-Il est vraiment magnifique ce pendentif ! Je n’en reviens toujours pas que Ryo t’es fais un cadeau pareil.  

-C’est vrai que c’est étonnant… ça me trouble beaucoup je dois dire. Je ne sais pas comment interpréter ce geste.  

-C’est clair. Il ne t’as rien dit d’autre ?  

-Non. J’ai juste profité du moment sans me soucier de la suite mais maintenant je me pose des questions…  

-Tu verras bien. En tout cas c’était une très belle fête d’anniversaire ! Je suis heureuse que ça t’es plu.  

-Oui c’était formidable ! J’ai…  

 

Miki regarda Kaori qui avait interrompu sa phrase pour mettre une main devant sa bouche.  

 

-Kaori ?  

 

Un filet de sang coula de sa main et Miki commença à s’affoler.  

 

-Kaori ? Qu’est ce que tu as ?  

 

Une forte quinte de toux empêcha Kaori de répondre et des gouttes de sang se répandirent sur le sol.  

 

-Kaori ?  

 

Miki se précipita à côté de son amie et lui frotta le dos. Mais cela ne lui fit aucun effet. Kaori continuait à tousser et à perdre du sang.  

Ne sachant que faire, Miki se leva vers le téléphone et appela Kazue en priant pour que celle-ci soit chez elle.  

 

-Kazue ? Tu peux venir au plus vite chez Kaori. Je ne sais pas ce qui se passe mais elle crache du sang…  

-J’arrive.  

 

Kazue pris juste le temps de mettre ses chaussures et d’attraper sa trousse médicale et elle se précipita hors de chez elle. Elle arriva complètement essoufflée dans l’appartement de City Hunter.  

 

-Kaori ? Tu peux me parler ?  

 

Kaori fit non de la tête entre deux quintes de toux.  

 

-C’est pas grave, reprends lentement ton souffle. Calme toi.  

 

Kazue commença à l’ausculter et au fur et à mesure Miki remarqua l’expression de gravité que prenait Kazue. Après avoir fini, Kazue prit Miki à part.  

 

-Je ne peux rien faire, il faut appeler une ambulance.  

-A ce point ?  

-Oui, j’ai peur de ne pas pouvoir faire quelque chose.  

-Très bien, je vais appeler l’hôpital et son docteur. Toi rassure Kaori.  

-Ok.  

 

Miki rattrapa à nouveau le téléphone quant à Kazue, elle s’assit aux côtés de Kaori et lui parlait d’une voix douce.  

 

Un quart d’heure après une ambulance arriva au pied de l’immeuble et deux brancardiers arrivèrent dans l’appartement. Kaori fit prise en charge et Miki et Kazue restèrent en arrière.  

 

-Essaie de trouver Ryo, moi je vais avec Kaori à l’hôpital…murmura Miki en attrapant sa veste.  

-Très bien, je te rejoins dès que je le trouve.  

 

Les deux femmes se séparent et l’ambulance s’éloigna gyrophares allumés.  

 

 

 

 

 

Ryo surveillé toujours Mick. Ils étaient rentrés dans une résidence assez chic et ressortis quelques minutes après. La jeune femme avait une valise avec elle.  

« Alors c’est vrai que tu joues les garde du corps Mick ! Il va falloir que je me renseigne sur ça… ».  

Il reprit sa filature en direction de leur quartier.  

 

Mick se sentait toujours observé et il ne pouvait toujours pas repérer son observateur. Il bouillait intérieurement. Il devait avoir affaire à un pro car celui-ci ne lui laissait aucune ouverture.  

 

Ryo s’amusait de la situation. Il voyait bien que Mick l’avait senti mais qu’il n’arrivait pas à le repérer alors il en rajoutait pour le stresser encore plus.  

Alors qu’il allait sortir son arme discrètement pour le déstabiliser, un homme s’avança vers lui.  

 

-Ryo ?  

-…Takeno ?  

 

Takeno était un indic de longue date de City Hunter. Il ne le voyait pas beaucoup en plein jour mais le visage grave de l’homme lui fit comprendre que quelque chose s’était passé.  

 

-Ryo…ta partenaire a été amenée à l’hôpital. Comme on arrivait pas à te trouver, Falcon m’a appelé.  

 

Ryo se figea. Kaori était encore à l’hôpital. Il se mit à craindre le pire.  

 

-Qu’est ce qu’elle a ? On te l’a dit ?  

-Non. C’est tout ce que je sais.  

-Merci.  

 

Le nettoyeur ne prêta plus aucune attention à Mick et il changea de direction pour prendre la route de l’hôpital.  

 

 

 

 

Hôpital de Shinjuku. Service des urgences.  

 

 

Miki était dans la salle d’attente depuis trop longtemps à son goût. Elle n’avait toujours aucune nouvelle de Kaori et Ryo n’était pas encore arrivé.  

Les mains crispées sur les genoux et le visage tendu, elle attendait.  

 

-Miki ?  

 

La jeune femme se retourna vers la voix.  

 

-Kazue…  

-Tu as des nouvelles ?  

-Non. Et toi, tu as réussi à trouver Ryo ?  

-Non mais j’ai appelé Falcon pour qu’il le trouve.  

 

Miki reprit sa posture courbée et les mains jointes en prière. Elle ferma les yeux et murmura :  

 

-Elle avait l’air si bien quand on discutait toutes les deux.  

-Tu sais Miki, Kaori est malade…même si elle donne l’impression d’aller bien, elle a un cancer.  

-Je sais…mais c’est si dur…  

-Je sais pour moi aussi c’est dur de la voir comme ça. On ne peut que prier pour elle et la soutenir de notre mieux.  

 

Kazue entoura de ses bras les épaules tremblantes de Miki.  

 

-Miki, Kazue !  

 

Les deux jeunes femmes levèrent la tête vers l’homme qui se précipitait vers elles.  

 

-Ryo…  

-Qu’est ce qui se passe ? Où est Kaori ?  

-Elle a été prise en charge par son médecin…depuis nous n’avons pas de nouvelles.  

 

Ryo s’assit à côté des deux femmes et laissa trembler une de ses jambes.  

 

Les minutes qui s’écoulées semblaient des heures. Ryo était de plus en plus impatient.  

 

-Ryo calme toi, tu vas faire un tremblement de terre !  

-Désolé Kazue.  

 

Il se leva pour cesse son tremblement et se mit à faire les cent pas dans la salle d’attente.  

 

Un homme en blouse blanche s’avança vers Miki.  

 

-Madame ?  

-Oui, répondit-elle en se levant.  

-La jeune femme que vous avez accompagnée a été prise en charge par M. Hayashi. Il vous attend, suivez moi.  

 

Miki fit signe à Ryo et il s’avança à son tour.  

 

-Je suis le partenaire de Melle Makimura…  

-Venez aussi alors. Suivez moi.  

 

L’infirmier marchait le long d’un long couloir sans couleur, Ryo le suivait les poings toujours crispés. Arrivés près de plusieurs portes de chambres, l’infirmier stoppa et appela le médecin. Le docteur Hayashi s’approcha et s’adressa à Ryo.  

 

-Elle est ici.  

 

Il montra la chambre du doigt.  

 

-Comment va-t-elle ?  

-C’est difficile à dire…elle dort. Les saignements de nez sont dus à la pression exercée par la tumeur. Malheureusement la tumeur a encore grossie et je dois vous avouer que je ne peux absolument rien faire…je suis désolé.  

-Opérer ?  

-Ca ne servirait à rien. Les zones touchées sont trop complexes à opérer, elle risquerait une mort cérébrale. Je ne peux rien faire…  

 

Le docteur Hayashi baissa les yeux. Miki étouffait un sanglot quant à Ryo, il était interdit, il ne savait pas quoi faire.  

 

-Comment… comment cela va-t-il se passer à son réveil ?  

-Tant qu’elle supportera la douleur, rien ne changera mais dès que ça deviendra insupportable, elle devra être hospitalisée. En attendant, restez auprès d’elle. Je reviens plus tard.  

 

Hayashi se retourna et parti voir ses autres patients.  

Ryo inspira profondement et poussa la porte de la chambre de Kaori.  

Elle était allongée dans un grand lit blanc la couverture montée jusqu’aux épaules. L’air si serein et reposé que Ryo eut un mouvement de recul. Cette image lui fit peur. Même s’il savait qu’elle était endormie, il eut l’impression de la voir sur son lit de mort. Il sentait tous ses membres trembler.  

Il s’avança doucement et tira lentement le fauteuil qui se trouvait à côté du lit. Il s’y installa et mit sa main dans la sienne.  

 

-Ma douce…  

 

Ryo resta auprès d’elle pendant plus d’une heure jusqu’à l’arrivée d’une infirmière.  

 

-Monsieur ?  

 

Ryo se tourna vers elle et leva un sourcil.  

 

-Pouvez-vous venir avec moi ? Le docteur Hayashi voudrait vous parler.  

-J’arrive…  

 

Ryo se leva et reposa délicatement la main de Kaori. Il l’embrassa sur le front et sorti sans aucun bruit de la chambre. Il trouva le médecin dans le couloir. Il parlait avec l’infirmière. Quand il aperçut Ryo, il congédia la jeune femme et s’avança vers lui.  

 

-M.Saeba ?  

-Oui.  

-J’ai pris la liberté de faire des recherches pour Melle Makimura. Un confrère m’a envoyé des documents sur le centre qu’il dirige et je voulais vous en parler.  

-Un centre ?  

-Oui…hum…  

 

Le médecin se racla la gorge.  

 

-Un centre pour les malades en phase terminale…  

 

Ryo se figea. Ses poings se crispèrent à nouveau. Ce qu’il venait d’entendre ne lui plaisait pas du tout.  

 

-Je vous demande pardon ? demanda-t-il avec le plus de calme qu’il le pu.  

-Je sais que c’est dur à entendre mais il faut vous faire à cette idée. Nous ne pouvons plus rien faire pour Melle Makimura… j’aimerais vous dire autre chose mais seul un miracle peut la sauver…  

 

Ryo en voulait à la terre entière. Il avait envie de hurler mais l’homme qui se trouvait en face de lui avait vraiment l’air de partager sa douleur et cela l’empêcha de se défouler sur lui.  

 

-Ce centre se trouve à Okinawa. Il est très bien équipé et de très bons médecins sont au service des patients. De plus les proches peuvent s’y installer aussi…  

-Merci mais je ne sais pas si c’est une bonne idée…  

-Ecoutez, je vous laisse les coordonnées de ce centre et parlez en avec Melle Makimura…c’est malheureusement tout ce que je peux faire pour vous…  

-…merci.  

 

Le docteur Hayashi posa une main sur l’épaule de Ryo en signe de soutien et il reparti dans le long couloir blanc, laissant Ryo seul avec son désespoir.  

 

 

 

 

 

Hôpital de Shinjuku. 22h30.  

 

 

 

Kaori se réveilla, sentant de forts battements dans sa tête. Elle tourna la tête vers la fenêtre et ne se sentant pas dans sa chambre, elle s’agita. Puis elle senti une présence auprès d’elle.  

 

-Ryo ?  

 

L’homme leva la tête et sorti de l’ombre.  

 

-Oui.  

-Où suis-je ?  

-A l’hôpital…  

-Encore…  

 

Ryo laissa ce mot en suspend ne sachant que répondre.  

 

-Comment vas-tu ?  

-Je ne sais pas…j’ai mal à la tête. Et j’ai froid.  

 

Ryo se dirigea vers l’armoire et sorti une des couvertures qui s’y trouvait dedans. Il l’ouvrit et l’étala sur le lit.  

 

-Merci…  

 

Ryo se contenta de sourire.  

Il s’installa sur le bord du lit.  

 

-Tu as faim ?  

-Non…  

 

Kaori refaisait surface et elle se rappela l’incident chez elle. Elle porta sa main à son visage. Elle tremblait.  

 

-Qu’a dit le docteur ?  

-La tumeur…elle a grossit. C’est à cause de ça que tu as eu des saignements de nez. Elle fait beaucoup de pression dans ton crâne…  

-C’est pour ça que j’ai l’impression d’avoir un étau qui me sert le crâne…  

 

La jeune femme soupira et se redressa lentement. Ryo l’aida.  

 

-Dis moi la suite…reprit-elle.  

-Quelle suite ?  

-Je sais que le médecin t’as dit autre chose, je le vois sur ton visage. Dis moi ce que c’est.  

-Il ne peut pas t’opérer alors il m’a parlé d’un centre spécialisé.  

-Un centre ?  

-Oui. Il se trouve à Okinawa. Il parait que de très bons médecins y travaillent.  

 

Kaori regardait Ryo et se demandait si cette idée lui convenait.  

Ryo, lui, ne voulait pas influencer Kaori mais cette proposition lui faisait peur.  

 

-Il va falloir que j’y réfléchisse.  

-Je comprends…bon, tu veux quelque chose ?  

-Non merci.  

-Miki a ramené tes affaires. Moi, je reste cette nuit ici avec toi…  

-Tu n’es pas obligé de rester.  

-Si. Ne t’es fait pas. Repose toi.  

 

Ryo borda son ange et resta près d’elle jusqu’à ce qu’elle se rendorme. Puis fatigué, il se leva pour chercher un café à la machine.  

 

 

 

 

23h15.  

 

 

 

-Je pensais être la seule ici à cette heure tardive.  

 

Ryo sursauta. Trop préoccupé par l’état de sa partenaire, il était vulnérable. Il n’avait même pas senti la présence près de la machine à café.  

Une femme sortie de l’ombre et Ryo la reconnu.  

 

-Yukiko, c’est ça ?  

-Oui. Bonsoir. Je suis flatté de voir que vous avez retenu mon prénom.  

-Je n’oublie jamais le nom d’une belle femme…  

-Merci.  

 

La femme se sentait flatté de ces paroles. Elle s’approcha du nettoyeur.  

 

-Que faites vous ici ?  

-Je vais prendre un café.  

 

Yukiko gloussa.  

 

-Certes et à part ça ?  

-Ma partenaire est en soin.  

-…pardon. Je n’ai pas été délicate.  

 

Ryo introduit la pièce dans le distributeur et sélectionna un café fort.  

 

-Vous voulez quelque chose ? demanda-t-il en fouillant dans ses poches.  

-Non merci. J’en suis à mon sixième café en deux heures. Je crois que ça suffit.  

-Votre mari, comment va-t-il ?  

-…mal…  

 

La voix de la femme s’éteignit.  

 

-Désolé.  

-Non. Je le sais, il va bientôt me quitter alors je reste avec lui jusqu’au bout. C’est tout ce que je peux faire…c’est tout…  

 

Ryo regarda la jeune femme et se senti envahi par une angoisse qui le prit aux tripes. Il se voyait dans la même situation que Yukiko et il ne savait pas s’il le vivrait comme ça. Il refoula cette impression et s’assit sur le banc qui se trouvait contre le mur.  

Lasse, il plongea son regard dans l’eau noir de son café.  

Yukiko s’assit à son tour et essuya ses yeux.  

 

-Excusez moi…  

-Ce n’est rien. Je vous comprends…  

-Votre partenaire ?  

-Elle est très malade…le médecin a parlé d’un centre spécialisé mais ça me fais peur.  

-Pourquoi ?  

-J’ai peur de la perdre…  

-Accompagné la.  

-Je ne sais pas. Je ne sais plus rien.  

 

Ryo faiblissait. Il avait les nerfs sur le point de craquer.  

Yukiko se pencha vers lui et lui murmura.  

 

-Laissez vous aller. Vous verrez ça vous fera du bien.  

 

Ryo l’entendit à peine mais son cœur se serra. Et en silence les larmes coulèrent sur ses joues.  

 

 


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