Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: 1grisou

Beta-reader(s): TOKRA

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 14 chapitres

Publiée: 04-03-09

Mise à jour: 04-07-10

 

Commentaires: 179 reviews

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ActionDrame

 

Résumé: Quand le temps vous est compté...

 

Disclaimer: Les personnages de "Enterrer" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment changer son pseudo?

 

Je n'autorise pas les gens à changer leur pseudo en ligne, mais je peux le faire si vous me contacter en me donnant votre ancien pseudo et votre mot de passe (question de securité) et ce quelque soit les changements (mettre une majuscule au début du pseudo, changer l'orthographe,...) Cela ne me prendra que quelques secondes.

 

 

   Fanfiction :: Enterrées

 

Chapitre 2 :: Seule

Publiée: 09-03-09 - Mise à jour: 09-03-09

Commentaires: Coucou tout le monde. Je suis heureuse que cette fic vous plaise. J’avais peur du contraire. Vos reviews me font énormément plaisir. Alors merci et voici donc le second chapitre. Je remercie ma béta toto pour les corrections et les idées. Bonne lecture. Kiss

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

La jeune femme était affolée. Des larmes silencieuses coulaient le long de ses joues rougies. Elle ne pouvait pas arrêter de s’en vouloir d’avoir oublié Miki. Elle qui se disait sa meilleure amie, sa confiante. Elle l’avait d’un coup occulté, effacé de sa mémoire. Elle n’en revenait pas d’avoir été égoïste à ce point. Et, d’avoir pensé à ses petits « problèmes ».  

 

Elle avait l’impression de l’avoir trahie. Une boule se forma au niveau de son estomac. Plus elle pensait à Miki, plus son angoisse grandissait. Elle espérait de tout cœur que cette dernière allait bien, qu’il ne lui soit rien arrivé de grave. Avec un peu de chance elle avait peut être réussi à s’enfuir pendant que l’homme s’occupait d’elle. Oui, elle avait du s’en sortir. S’était obligé ! Elle voulait y croire et elle devait y croire dur comme fer. Avec un passé de mercenaire, Miki n’avait du faire qu’une bouchée de cet homme.  

 

Mais son timide sourire s’estompa aussi vite qu’il était apparu. Elle revoyait une image. Une image floue. Une image avant de perdre définitivement connaissance. Elle se souvenait qu’elle avait du mal à distinguer. Mais il lui semblait qu’elle avait vu deux paires de pieds. Par conséquent, il devait y avoir au moins deux personnes. Puis elle se rappela qu’elle avait entendu plusieurs voix. Deux, peut être trois. Elle ne savait plus ! Tout s’embrouillait. Les images....., les sons........  

 

Mais elle était sûre d’une chose. Elle avait bel et bien entendu un cri. Oui, il était si puissant qu’elle ne pouvait pas l’oublier. C’était un cri à vous fendre le cœur. Rempli de tristesse et de détresse. Un cri qui vous prend aux tripes.... Un cri qui vous glace le sang..... Un cri qui vous laisse envisager le pire ! Qui annonce le début d’un changement bon ou, comme ici, mauvais !  

 

Puis le brouillard se dissipa. Son esprit remettait certains morceaux du puzzle en place. Au moins deux hommes, un cri, Miki. Il y avait un lien. Elle en était sûre. Et si… Et si… Miki… Le cri. Non pas elle ! Pas Miki ! Pas dans son état !  

 

Face à cette pensée, elle se mit à trembler. Son corps tout entier était pris de spasmes à l’idée qu’il soit arrivé quelque chose à Miki. Si elle était blessée, elle ne s’en remettrait jamais ! Elle avait tellement insisté pour que la barman l’accompagne. Prétextant que cela lui ferait du bien. Et, que par la suite, elles ne pourraient plus être ensemble. Ou du moins, moins souvent.  

 

Quand soudain une idée germa dans sa tête, elle poussa un cri horrifié, Miki..... elle l'avait entendu crier mais après plus rien. Et si.... et si.... elle n'avait pas été blessé, et si....elle était.....morte.  

 

- NOOOON !, hurla la jeune femme. Elle ne peut pas être… Non, pas elle... Pas maintenant… Mon dieu ! Umibozu. Non ! ! Umibozu, pardon. Je te demande pardon. , pleura-t-elle. Je suis désolée. Tellement désolée Umibozu. C'est moi qui aurait du mourir… Pas elle !  

 

Puis elle réalisa, qu'Umibozu qui lui aussi avait insisté, pour que Miki vienne avec elle. Et, il avait fini par la convaincre.... Il n’allait jamais le lui pardonner. Elle non plus d’ailleurs. Comment le regarder en face après ? Comment SE regarder en face ? Il avait été son complice sur ce coup et là. Là… Il avait été le complice involontaire de sa perte. De la perte de sa femme.  

 

Elle ne s’en remettrait jamais d’avoir fait subir cela à Umibozu. Lui, qui malgré les apparences était très si gentil et attentionné. Bien qu’il ne le disait pas ouvertement, tout le monde savait qu’il aimait profondément Miki. Ses gestes et sa façon de rougir à chaque mot doux prononcé par sa belle, le trahissait à chaque fois.  

 

Tout comme au premier jour ils étaient amoureux. Elle les enviait. Et là elle avait tout brisé entre eux pour une simple journée shopping. Comment avait-elle pu faire passer ses besoins avant ceux de ses amis ? Avant la santé de Miki ? Avant la vie de Miki !Comment ?  

 

La jeune femme était énervée contre elle-même.  

 

- Tu parles d’une idée !, pesta-elle à voix haute.  

 

La jeune femme attrapa le volant avec rage et se mit à le serrer le plus fort qu’elle le pouvait. Ses ongles entrèrent dans la gomme de celui-ci. Mais elle ne se sentit pas pour autant soulagée. Sa colère se décuplait. Il fallait qu’elle sorte avant qu’elle n'explose et qu’elle ne pète les plombs.  

 

Puis, sous l’impulsion du moment, elle se mit alors à frapper le volant comme une furie. Tantôt avec ses poings, tantôt avec les paumes de ses mains. Elle aurait aimé l’arracher, le pulvériser, tout casser…  

 

Puis d’un coup, comme cela lui était venu, le besoin de se défouler disparu. Elle s’arrêta… Net. Un fou rire prit la relève brusquement. Un fou rire franc comme elle en n’avait jamais eu. Un fou rire où les larmes se mêlent au rire. Un fou rire qui vous fait vous plier en deux tellement vous avez mal au ventre à force de rire. Un fou rire certes ironique et jaune vu la situation. Mais, s’était un fou rire libérateur, voir purificateur.  

 

Il fallait qu’elle réagisse. Si ce n’était pour elle, elle devait le faire pour Miki. Alors du revers de sa manche, elle s’essuya les yeux d’un geste mou. Puis les ferma et bascula la tête en arrière. Elle prit à plusieurs reprises de longues et profondes inspirations. Sa poitrine se soulevait au maximum de ses capacités et s’abaissant lentement. Elle devait se calmer et récupérer un semblant de quiétude.  

 

Elle se sentait mieux. La relaxation par la respiration faisait des merveilles. Petit à petit, elle se détendait, elle faisait le vide dans son esprit. Occultant aussi bien le sable qui était répandu à ses pieds que le froid qui commençait à la gagner.  

 

- Pauvre fille...! Regarde-toi…! Hein ! Enfermée…! Seule...! T’es belle comme cela. Il faut toujours que tu te trompes. Que tu fasses des conneries ? Et cette fois-ci tu as fait fort ! Tu as entraîné dans ta chute ta meilleure amie ! Elle qui ne voulait pas venir ! Mais, il a fallu que tu insistes. Hein ! HEIN ? … T’ES CONTENTE DU RESULTAT ? REPONDS ! MAIS REPONDS !, s’époumona-t-elle avant de pleurer une nouvelle fois.  

 

Kaori, la tête posée sur l'appui-tête, avait les larmes qui coulaient abondamment sur ses joues.  

 

- Pourquoi ? Mais pourquoi ? J’en ai marre, je suis NUUULLEEEEE... Ryo a raison. Je suis bonne à rien… Si, dit-elle en relevant la tête. Je suis bonne qu’à une chose. Causer du tort aux personnes que j’aime. Je les conduis tous à leur perte à un moment ou à un autre. Je suis une catastrophe ambulante...... Je… Je… commença-t-elle avant de repartir dans un fou rire. Je suis pathétique ! Voilà que je me parle ! Pauvre fille, va !!! S’il te voyait, Ryo se moquerait de toi !!! Comme il y le fait si souvent ! Je comprends maintenant.... il a raison à cent pour cent ! En plus d’être nulle, une mauvaise partenaire. Je suis folle ! La folle à la massue ! Hahaha. La folle qui n’y a pas de massue ici pourtant. Donc pas la folle à la massue. Hahaha.  

 

Le fait d’être enfermée, d’être dans le noir commençait à la rendre folle. Elle ne pouvait pas dire quelle heure il était, ni depuis combien de temps elle était enterrée. Mais une chose était sûre. Elle se sentait perdre la tête. Si quelqu’un arrivait à la sauver, là, maintenant. Il la conduirait directement en hôpital psychiatrique. Elle en était sûre. Car, il faut avouer que voir une personne rire bêtement et sans aucune raison apparente, cela fait froid dans le dos. Surtout, si la personne passe encore plus facilement des larmes avec violence et rage au fou rire hystérique et nerveux.  

 

Le silence revient petit à petit. Entrecoupé par moment, des quintes de rire et des quintes de toux, dues à la poussière qu’elle provoqua en étalant le sable à ses pieds. Puis la sérénité revient enfin plutôt le calme. Car côté quiétude et sérénité il fallait repasser. Car être enfermée dans une voiture qui était enterrée sous du sable à je ne sais quelle profondeur, ce n’était pas l’idéal pour être posée ou même détendue. Bien au contraire.  

 

Alors elle se reposa sur le siège et écouta le silence qui régnait dans la voiture. Même si celui-ci était pesant. Puis, elle remarqua qu’il était entrecoupé par certains moments par de petits bruits. Elle pouvait percevoir un léger bruit régulier. Comme un sifflement ! Oui, un sifflement ! Fin et strident qui provenait de derrière elle.  

 

Elle se concentra pour connaître la position exacte du bruit. Il aurait certainement été plus facile de se retourner et d’aller sur la banquette arrière mais, non. Quitte à être enfermée autant s’occuper pour passer le temps. Alors, elle tenta d’isoler le bruit. De le séparer de sa respiration. Elle chercha à en définir précisément la source. Que se soit la distance entre elle et le son. Ou, que se soit la provenance du bruit.  

 

Elle se focalisa sur le bruit. Rien d’autre n’avait d’importance. Elle s’était prise au jeu qu’elle s’était lancée. Elle tendait l’oreille.  

 

Un… deux… trois… quatre… sifflement.  

 

Un… deux… trois… quatre… sifflement.  

 

Il était lent et régulier. Il revenait toutes les quatre secondes environ. Et durait tout autant. Elle pensa un instant qu'elle entendait le souffle d’une personne. Mais le bruit provenait de trop au fond de la voiture pour être cela. Alors elle passa en revue tout ce qu’elle avait dans le véhicule. Une trousse de premier secours, des sacs pour les courses, un triangle de signalisation, un cric, une roue de secours…  

 

Oui, pourquoi pas ?! La roue qui se dégonflait. Tout simplement. Mais pourquoi à intervalle aussi régulier ?!  

 

- Bizarre très bizarre ! Pensa-t-elle.  

 

Mais elle ne put approfondir plus loin sa réflexion car un bruit immense et aigu retenti sur le côté gauche de la voiture et la fit sursauter.  

 

 


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