Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: 1grisou

Beta-reader(s): TOKRA

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 14 chapitres

Publiée: 04-03-09

Mise à jour: 04-07-10

 

Commentaires: 179 reviews

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ActionDrame

 

Résumé: Quand le temps vous est compté...

 

Disclaimer: Les personnages de "Enterrer" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment changer son pseudo?

 

Je n'autorise pas les gens à changer leur pseudo en ligne, mais je peux le faire si vous me contacter en me donnant votre ancien pseudo et votre mot de passe (question de securité) et ce quelque soit les changements (mettre une majuscule au début du pseudo, changer l'orthographe,...) Cela ne me prendra que quelques secondes.

 

 

   Fanfiction :: Enterrées

 

Chapitre 9 :: Le magasin

Publiée: 26-04-09 - Mise à jour: 26-04-09

Commentaires: Coucou tous le monde. Merci à Toto pour les corrections rapides et bonne lecture à vous. Kiss.

 


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C’est donc d’un pas décidé que les trois hommes montèrent dans la jeep du mercenaire et qu'ils prirent la direction du centre commercial. Dans la voiture régnait un silence de plomb, Umibozu était concentré sur sa conduite. Ryo, lui triturait le bout de papier en se demandant bien ce que tout cela voulait bien dire. Et à l’arrière du véhicule, Mick lui se demandait juste pourquoi d'un seul coup son acolyte était devenu aussi sérieux et comment une matinée qui avait si bien commencé tournait d'un seul coup au drame.  

 

Ils arrivèrent rapidement devant le centre commercial. Le barman partit se garer dans le parking souterrain car, dehors, les places se faisaient rares. Ils descendirent de la jeep, et sans échanger un seul mot, ils avancèrent silencieusement dans les allées. Puis, ils prirent l’ascenseur qui les mena à l’intérieur du centre commercial. Celui-ci se stoppa au rez de chaussé, les portes s’ouvrirent, dévoilant un centre commercial bondé.  

 

Ryo et Mick ne faisaient même pas attention aux jeunes femmes courtes vêtues qui peuplaient les allées. Les deux nettoyeurs étaient obnubilés par le ticket que Ryo tenait toujours entre ses doigts. Leur concentration était extrême. Tous deux attendant les réponses à leurs questions tout en suivant le barman.  

 

Puis soudain, ils se retrouvèrent devant la boutique photo. Alors que ses amis franchirent la porte, Ryo marqua un arrêt. Il avait le pressentiment que rien de franchement bon l'attendait derrière cette porte. Il restait là hésitant, ses doigts se crispant sur le ticket. Puis respirant un grand coup, il décida de rentrer dans la boutique à son tour.  

 

La porte s’ouvrit automatiquement à son approche. Une fois à l’intérieur, le nettoyeur rejoignit ses amis qui l’attendaient à la caisse. Le ticket toujours en main, il s'adressa au vendeur :  

 

- Bonjour, je viens chercher des photos.  

 

- Vous avez votre ticket s’il vous plait monsieur ?, demanda le gérant.  

 

- Oui.  

 

Un peu avec réticence, le nettoyeur lui tendit le bout de papier chiffonné. Après avoir jeté un rapide coup d'œil dessus, l’homme disparut derrière le comptoir. Il en sortit au bout de quelques secondes avec une pochette assez épaisse qu’il tendit au garde du corps. Les trois hommes suivirent du regard le paquet comme hypnotisés. Que pouvait-il bien contenir ?  

 

- Voilà vos photos monsieur SAEBA. Cela vous fera 1945 yens s’il vous plait !  

 

- COMBIEN ? ? cria le nettoyeur.  

 

Ryo mit sa main dans la poche interne de sa veste et en sortit son portefeuille. Mais celui-ci était désespérément vide.  

 

- 1945 yens monsieur. Pas d’argent pas de photos !, répondit le gérant qui posa sa main sur la pochette pour la ramener à lui.  

 

- Comment il m’a appelé ? demanda Ryo en se tournant vers ses amis.  

 

- Monsieur SAEBA., répondit Mick mort de rire devant l’air dépité du nettoyeur face au « monsieur » que l’on venait de lui servir.  

 

Mais ce n'était pas le fait que le gérant l'ai appelé Monsieur qui faisait que Ryo tirait une drôle de tête, la raison en était tout autre. Le nettoyeur, se retourna vers le gérant, d'un ton froid et tranchant, il lui demanda.  

 

- Comment connais-tu mon nom ? Je te l’ai pas dit il me semble !  

 

- Vous avez du me le donner lorsque vous êtes venu déposer la pellicule., répondit l’homme peu sûr de lui.  

 

- Je ne t'ai rien déposé moi !, répondit froidement le nettoyeur. Alors maintenant tu vas me dire qui est venu, qui a déposé la pellicule et me donner ces photos !  

 

Devant l’air terrifiant du garde du corps, le gérant commença à reculer. Mais le nettoyeur ne lui laissa pas le temps de s'enfuir. D’un geste rapide, il lui prit la main pour récupérer les photos et, l’attira à lui non sans au passage lui tordre délicatement les doigts sans pour autant les lâcher. Ce qui fit échapper un cri de douleur au gérant.  

 

Le gérant laissa échapper les photos, qui retombèrent sur le comptoir.  

 

- Vous avez les photos ! Vous pouvez me lâcher maintenant !, supplia l'homme.  

 

- Pas si vite bonhomme. J’ai quelques questions à te poser !, lui répondit Ryo sur un ton qui n’admettait aucun refus. Et crois moi ! Tu vas y répondre !  

 

Le gérant fit un léger signe de tête affirmatif en guise de réponse. Le nettoyeur desserra sa prise au grand soulagement de l’homme qui sentait ses doigts craquer sous la pression exercée. Ses doigts reprirent doucement leur couleur d’origine.  

 

- Qui t’a donné ces photos à développer ?  

 

- Je ne sais pas !  

 

- Comment ça tu ne sais pas ! Tu te fous de moi ? hurla le nettoyeur.  

 

- Non… Non, bégaya le gérant, alors que Ryo lui avait saisit le col de sa chemise pour le rapprocher de lui.  

 

- Alors répond ! Qui t’a donné cette pellicule ?  

 

- Je ne sais plus. Je vous jure !, répondit l'homme terrifié qui se tassait sur lui-même. J’ai juste noté votre nom pour les photos et donné le ticket. Vous savez, il y a beaucoup de monde qui passe ici et je ne peux pas me rappeler de toutes les personnes qui me déposent des pellicules !  

 

Ryo commençait à perdre son sang froid pourtant légendaire face à cet homme de petit taille qui rien que physiquement l’irritait déjà avec ses lunettes rondes. Il avait forcement vu la personne qui avait amené la pellicule à développer.  

 

Alors d’un mouvement rageur, le nettoyeur saisit le gérant par la nuque et lui plaqua violemment la tête contre le comptoir.  

 

- Maintenant tu arrêtes de te foutre de moi et tu vas me dire tout ce que tu sais.  

 

Mick et Umibozu avaient regardé le nettoyeur perdu dans ses pensées lorsque le gérant lui avait passé les photos. Il semblait comme hypnotisé par le paquet. Mick se demandait pourquoi son ami réagissait ainsi. Depuis le café, Ryo lui semblait différent.  

Puis très vite la situation évolua. Ryo fit exploser sa colère contre l’homme quand celui-ci reprit l’enveloppe. Son aura colérique au début devient plus menaçante. Puis lorsque Mick vit Ryo empoigner le gérant, il se jeta sur lui afin de le raisonner.  

 

- RYO ARRÊTE ! IL Y EST POUR RIEN !  

 

Mais le nettoyeur ne l’écoutait pas. Son mauvais pressentiment était de plus en plus fort et présent bien profond en lui. Une voix lui criait qu’il fallait se dépêcher avant de tout perdre. Mais perdre quoi ? Il ne savait pas et cela l’énervait encore plus.  

 

Mick s’interposa entre le nettoyeur et le gérant. Et, il réussit à le faire lâcher prise.  

 

- BON SANG RYO ! Qu’est ce qui t’arrive ?  

 

- IL A LES REPONSES !  

 

- Et tu penses les obtenir comme cela ? En employant la force ?, demanda l’Américain.  

 

Le gérant avait reculé contre le mur afin de mettre le plus possible d’espace entre lui et le garde du corps. Puis, il s’était laissé tombé contre celui-ci afin de se mettre un peu plus à l’abri, histoire de faire oublier sa présence à son tortionnaire. Mais cela ne retint pas Ryo, qui jeta un regard noir sur l'homme. Ensuite, le nettoyeur posa une main sur le comptoir et d’un coup de jambe passa par-dessus celui-ci et, atterrit de l’autre côté, juste à quelques centimètres de l’homme.  

 

Bien que le nettoyeur contenait sa rage, le gérant pu voir dans les yeux de l'homme qui lui faisait face, qu’il ne plaisantait pas. Le gérant déglutit péniblement face au regard noir du nettoyeur mais, surtout face au magnum qu’il avait juste eu le temps d’apercevoir lorsque le garde du corps avait sauté.  

 

Le gérant vit avec appréhension l'homme s’accroupir près de lui et approcher son visage du sien. Le regard noir du nettoyeur lui fit perdre ses moyens pensant sa dernière heure arriver. Alors il ferma les yeux de peur puis les rouvrit grand lorsqu’il entendit la voix grave du nettoyeur lui dire à voix basse.  

 

- Si tu m’as menti, je reviendrais !  

 

Puis, Ryo se releva. Il fit lentement le tour du comptoir et son regard se posa de nouveau sur la pochette de photos. Ryo resta un instant à la contempler. Les réponses se trouvaient à l’intérieur. L’enveloppe était épaisse. Elle devait donc contenir plusieurs photos. Mais les photos de quoi ? De qui ? Il fixait l’enveloppe avec insistance mais, rien. Aucune réponse. Pas d’indices même minimes lui sautèrent aux yeux. Le vide complet.  

 

Le mercenaire et le nettoyeur attendirent un instant. Puis, Mick voyant l’hésitation de son ami, se saisit de l’enveloppe et la glissa dans sa veste. Il regarda Ryo qui n’avait pas bougé d’un pouce. Il fixait à présent un point imaginaire sur le comptoir comme s’il n’avait pas conscience que les photos n’y étaient plus.  

 

Mick sortit alors son portefeuille et régla les photos à l’homme. Le gérant semblait soulagé de constater que les trois hommes allaient partir. Bien que le blond ait pris sa défense, il lui paraissait tout aussi dangereux que le brun ou, que le troisième. Même si ce dernier n’avait pas bougé ou dit un mot depuis le début, son physique parlait de lui-même. Alors de voir l’Américain lui tendre une liasse de billet lui avait gonflé le cœur. Le gérant n’avait pas mit longtemps pour lui rendre la monnaie afin que tout ce beau monde parte au plus vite de son magasin.  

 

Le nettoyeur, quant à lui, était à mille lieux de ses deux compères et de ce magasin. Il était pris dans ses pensées. Il cherchait au plus profond de lui à quoi pouvait correspondre le sable. Il repensait à chaque affaire qu’il avait traité. A chaque personne à qui il avait eu affaire. Une main sur l’épaule le ramena à la réalité, l’éloignant ainsi de ses pensées noires et lugubres quand lesquelles il était partit.  

 

Le petit groupe sortit du magasin de photo et se dirigea directement vers l’ascenseur afin de rejoindre le parking. Celui-ci était étrangement calme et vide. Le contraste entre le centre commercial et le parking était saisissant. Chacun trouva le calme et la sérénité qu’il lui fallait avant la tempête qui se préparait.  

 

Ryo était toujours aussi songeur. Mick cherchait des explications au comportement étrange de son ami. Et Umibozu ne disait rien. Toujours fidèle à lui-même. Pourtant lui aussi avait cette sensation étrange. Une sensation que les photos n’allaient pas arranger les choses. Bien au contraire.  

 

Et c’est dans cette ambiance étrange que les trois hommes montèrent en voiture afin de partir à la découverte des photos. 

 


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