Chapitre 7 :: En dehors

Publiée: 06-04-09 - Mise à jour: 06-04-09

Commentaires: Salut tout le monde. Voici un nouveau chapitre tout chaud. Merci à toto de l’avoir corrigé deux fois (toto je suis vraiment désolée). Alors gros bisous la miss. Sinon voici les hommes qui entrent en scène. J’espère que j’ai réussit à casser l’ambiance d’avant vu que l’on est à l’extérieur. Vous allez pouvoir respirer à plein poumon lol. Bonne lecture à vous. Kiss

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Ryo s’était réveillé comme à son habitude. Tard. Son esprit était focalisé sur sa partenaire tout comme son mokkori. Il attendait depuis un moment qu’elle vienne le réveiller. Il regarda son réveil. Il était 10 heures 30. Elle aurait du être là depuis longtemps.  

- Mais qu’est ce qu’elle fait ?, pensa Ryo.  

Plus il attendait et plus son cœur se serrait à l’idée qu’elle ne vienne plus le réveiller le matin. Il se concentra pour sentir sa présence. Mais l’appartement était vide de tout bruit et de tout être. Elle n’était pas là ! Un matin sans elle, sans ses réveils fracassants c'était comme si lui ,l'étalon, avait un mokkori sans vigueur. La journée commençait mal. Mais si son réveil se terminait d’habitude sous une massue, il aimait cela. Il aimait cette routine matinale. Il n’aurait jamais pu imaginer dire cela un jour.  

- Ta massue me manque Sugar.  

Et c’est avec cette triste réalité qui se leva et partit prendre une douche à la place d’une massue pour finir de se réveiller. L’eau lui fit un bien fou. La douceur et la chaleur de l’eau coulant sur sa peau lui donnaient l’impression d’être dans les bras de son ange. De ressentir les mains satinées de sa douce parcourir son corps sculpté. D’être lavé de tous pêchés. Il était tellement bien avec elle ! Certes, il ne pouvait pas lui avouer ouvertement ses sentiments mais, il ne changerait rien de sa vie actuelle. Cependant son mokkori qui venait de se dresser pensait l’inverse.  

- Couché !, lui ordonna-t-il tristement en tournant le robinet d’eau chaude dans le but de l’arrêter pour n’avoir que de l’eau froide afin de se remettre les idées en place. HAAAAAAAAAAA. Hurla-t-il à son contact glacé.  

La douche se solda par l’habillage. Comme d’accoutumé, il prit son jean, son t shirt rouge et pour finir, enfila son éternelle veste bleue. Maintenant, il était fin prêt pour partir à découverte des mini jupes qui, grâce à cette belle journée ensoleillée étaient de sorties.  

Le soleil déjà haut dans le ciel et projetait sa douce chaleur sur la ville. Les rues étaient animées. Des personnes de tous âges profitaient de cette belle journée. Certains se promenaient et s’arrêtaient de temps à autre pour admirer les vitrines. D’autres préféraient se reposer à l’ombre d’un parasol en sirotant tranquillement une boisson fraîche aux terrasses des cafés.  

Le nettoyeur marchait sereinement sans but précis, les mains dans les poches de son jean. Le regard perdu dans la foule sans réellement la voir avec comme bruit de fond, des murmures, des bouts de conversations et des cris d’enfants jouant dans parc, profitant simplement du moment.  

Arrivant à la hauteur d’un banc, il décida de s'y poser un instant. Il avait vue sur tout le parc ou presque. Il regarda les gens s’activer autour de lui.  

Des couples se promenant main dans la main, profitant simplement de la présence de l’autre. Sur sa droite, des petits enfants jouaient dans un bac à sable sous le regard protecteur de leurs parents. Les plus grands faisaient de la balançoire. Un marchand de glaces était posé de manière stratégique, à quelques mètres d'eux. Certains bambins pleuraient face au refus catégorique des parents pendant que d'autres exhibaient fièrement leurs desserts glacés.  

Ryo les regardait avec amusement. Lui qui n’aimait pas les enfants, ou du moins qui disait ne pas les aimer, se surprit à les contempler. A sourire de leurs mimiques. Il se sentait à la fois libre et à la fois détendu.  

Un ballon roula jusqu’à lui. Ce dernier fut suivi de près par une petite tête brune qui s’arrêta à quelque pas du nettoyeur. La petite fille ne devait pas avoir plus de cinq ans. Elle regardait Ryo avec de grands yeux et, n’osait pas s’approcher, bien que son précieux jouet soit à portée de main. Le garde du corps ressentit l’envie et l’hésitation de la fillette. Alors d’un geste lent et rassurant, attrapa le ballon et, le lui tendit. Elle baissa alors les yeux et le regarda à la dérobée tout en se dandinant. Elle faisait des petits gestes. Tantôt elle balayait le sable de l’allée avec le bout de ses pieds, tantôt elle triturait ses doigts.  

Face à cette attitude, le nettoyeur eu un franc sourire. Cette petite était le portrait craché de sa partenaire. A la différence de Kaori qui était réellement timide dans certaines situations, la fillette, elle, jouait maintenant la timide. Devant le sourire charmant que lui faisait Ryo, l’enfant attrapa rapidement son ballon avant de partir en courant vers ses camarades de jeux sous le regard amusé du nettoyeur.  

Ryo la suivait des yeux jusqu’au moment où une charmante femme passa devant lui. Il ne lui en fallut pas plus pour oublier la fillette. Les formes généreuses qu’elle affichait suffirent à lui faire perdre pied. En une fraction de seconde, il se retrouva à côté d’elle. Il la tenait dans ses bras tel un gamin cachant son visage de pervers au creux de l’opulente poitrine de la dame.  

- Kyaaaaaaaaa ! Hurla la jeune femme qui n’en espérait pas tant de la part d’un inconnu. Elle se mit alors à boxer le pauvre nettoyeur afin de lui faire lâcher prise.  

- Je monte une affaire, on pourrait s’associer tous les deux dans un love hôtel. Lui dit-il.  

- JAMAIIIIIS ! ! !  

Puis elle décrocha un puissant coup de genou sur la fierté de l’homme et se libéra de son emprise. Ensuite elle abattit avec rage son sac sur la tête du nettoyeur avant de partir en courant.  

Ryo, toujours les mains sur son précieux, rejoignit le banc qu’il avait délaissé quelques instants auparavant. Il s’y assit et bascula la tête en arrière. La douleur était forte. Son mokkori souffrait le martyre. Une grosse larme menaçait de tomber à tout moment.  

Puis soudain, une impression bizarre l’envahit. Une sensation désagréable grandissait en lui. Il regarda à droite puis à gauche. Il ne vit rien. Rien de suspect. Mais cette fois ci une aura meurtrière s’éleva dans le parc. Le nettoyeur se redressa. Mais plus rien, elle avait disparu.  

PAN  

Il n’en fallut pas plus pour le nettoyeur. D’un geste rapide, il fit une roulade sur le côté et dégaina son arme. Il était maintenant à couvert derrière un buisson. Il regardait de part et d’autre à la recherche du moindre indice lui indiquant ou se tenait son ennemi. Mais encore une fois, rien. Toutes menaces avaient disparu. Seul les bruits ambiants du parc raisonnaient à son oreille.  

Le bruit provenant d’un ballon qu’un clown avait donné à un enfant. Ce dernier l’avait laissé s'échapper. Laissant le ballon s’envoler et celui ci avait fini sa course dans une branche d’arbre qui le fit éclater. L’enfant pleurait à chaudes larmes tandis que le clown lui en faisait un autre en forme de chien.  

Le nettoyeur reprit place sur le banc. Il regardait avec attention les alentours. Quelqu’un le guettait, il en était sûr. A deux reprises, il avait eu un picotement au niveau de la nuque. Et, l’impression d’être épié se faisait de plus en plus grande. Le nettoyeur resta aux aguets.  

Un homme se posa à côté de lui et le salua.  

- Salut Mick.  

- Ben tu en fais une tête. Cela ne va pas ? Le questionna l’Américain.  

- Non rien un sentiment bizarre c’est tout.  

- Avoir ta tête, j’ai cru que tu t’étais encore disputé avec Kaori.... Tiens un chien violet bizarre comme couleur, non ?  

- Non je ne l’ai pas encore vu aujourd’hui. Elle est avec Miki. Cela me permet de draguer tranquillement sans risque de me prendre une massue. Répondit Ryo en se levant et en faisant mine de chercher sa future proie.  

- Mouais ! Tu dis ça mais, là je te signale que tu viens de louper deux magnifiques créatures. Lui fit remarquer son compère sur un ton moqueur.  

- Où ? Où ?  

- Trop tard ! Elles sont déjà loin !  

- Merde ! Tu aurais pu me le dire plus tôt ! Répondit le nettoyeur. Mais dis-moi ? Toi non plus tu n’as pas bougé, je te ferais remarquer !  

Mick était tellement concentré sur son ami, que lui non plus n’avait pas sauté sur l’occasion. La remarque de Ryo le blessa et c’est en pleurs qu’il se leva pour se faire consoler par une ravissante jeune femme qui passait. Le nettoyeur le regarda s’approcher d’elle en sanglotant. Mick commença à lui parler. Elle le regarda avec tendresse. La technique de drague de l’Américain avait l’air de fonctionner au grand damne du garde du corps. La jeune femme riait aux éclats. Tout se passait de façon normale.  

Mick posa sa main sur l’épaule de la femme et, de rapprocha d’elle. Sa main descendit lentement dans le dos de celle-ci et, fini sa course sur ses fesses. A ce contact, elle se mit à hurler alors que Mick tentait désespérément de l’embrasser. L’expression de pervers qu’il arborait fit pousser des cris de plus en plus forts à la jeune femme qui en même temps le frappait avec tout ce qu’elle pouvait. Jusqu’à présent, Ryo n’entendait pas ce qu’ils se disaient. Mais maintenant, il pouvait distinctement entendre des « pervers » et des « obsédé » voler de toute part. Le nettoyeur était plier en deux à force de rire.  

Mick se rapprocha de son ami avec plusieurs griffures, un œil au beurre noir et le nez en sang. Ryo criait toujours à gorge déployée. Et l’état dans lequel son jumeau revenait n’était pas fait pour l’aider à arrêter de rire. Mick de plus en plus vexé par son soi-disant ami, prit la direction de la sortie. Il ne fallut que quelques secondes pour que le nettoyeur arrive à sa hauteur.  

- Tu rentres déjà ? Demanda-t-il.  

- Oui j’aurais plus de chance avec Miki et Kaori. Je vais au Cat’s les attendre.  

- T’es en manque de massue c’est ça ? Rétorqua le nettoyeur.  

- Non ! Mais j’ai pas besoin d’un faux frère qui se moque de moi alors que lui-même boude du fait que sa partenaire lui manque.  

Ryo se figea. Il est vrai que Kaori lui manquait. Et que la chasse à la miss mokkori avait un goût amer sans elle. Mais il pouvait tout de même pas lui interdire de sortir sans lui. Surtout lorsqu’il lui rabâchait à longueur de temps qu’ils ne formaient pas un couple. Mais sans elle et ses massues, la journée était triste voire morose.  

Le tandem entra dans le café et assit au comptoir. Umibozu posa devant eux un café. Et, il remit également sous le regard étonné des deux convives un colis destiné à Ryo. 

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