Chapitre 5 :: Miki

Publiée: 24-03-09 - Mise à jour: 24-03-09

Commentaires: Coucou à tous et à toutes. Voici un nouveau chapitre pour vous « rassurer » sur la suite des évènements. Merci à toto pour ses corrections et pour ses idées kiss la miss. Alors maintenant bonne lecture à vous.

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- Miki ! Bredouilla-t-elle.  

Elle était bien là. Devant elle. Vivante ! Se fut un énorme soulagement. Une délivrance pour Kaori. Miki était vivante. VIVANTE ! Mais son euphorie ne dura qu’un temps. Oui elle était vivante. Mais le hic, c'est qu'elle était avec elle dans la voiture. Enterrée, elle aussi. Et maintenant, c’était encore pire ! Elle ne pouvait plus imaginer Miki auprès des autres. Auprès d'Umibozu. Dans le calme et sécurité d’un endroit sûr. Tel son café. Tout espoir de la savoir en sécurité venait de partir en fumée. D’un autre côté, elle était soulagée de la savoir vivante. Mais, elle aurait préféré la savoir ailleurs !  

Elle laissa tomber ses clefs, puis elle posa la main sur la joue de son amie et, lui caressa le visage avec son pouce. Miki, s’était habituée à la lumière et lui sourit. Cela réchauffa le cœur de la nettoyeuse. Miki semblait aller bien malgré sa blessure à la tête. Une mèche de cheveux était collée sur son front à cause du sang.  

La barmaid essaya tant bien que mal de se redresser. Mais Kaori s’y opposa et la força à se rallonger et à se détendre. Le rude réveil et le coup qu’elle avait reçu, finirent de la convaincre. Alors elle se remit sur le dos. Posant ses mains sur son ventre bien arrondi.  

Miki attendait un heureux événement comme on dit dans ce cas là. Elle avait réussi à convaincre Umibozu d’avoir un enfant. Elle avait du négocier dur. Car à chaque fois qu’elle laissait la conversation sur ce sujet, il partait en courant. A se demander s’il n’avait pas autant peur des enfants que des chats. De plus, Ryo et Mick n’avaient pas beaucoup aidé Miki.  

FLASH BACK  

Ryo était assis au comptoir du café à côté de sa partenaire. Il sirotait le café que lui avait posé la barmaid. Et, il écoutait d’une oreille distraite la conversation des filles. Elles discutaient chiffons, vaisselles… Pas très intéressant en fait. Jusqu’au moment où, elles se mirent à parler à voix basses. Alors intrigué, il fit comme si de rien était et se concentra sur leur voix.  

Le professionnel qu’il était, n’eut aucun mal à comprendre de quoi les deux jeunes femmes parlaient. Alors, quand Umibozu revint de ses courses et entra dans le café. Il ne put plus se retenir de rire et le voyant. Il en tomba de son siège. Il riait aux larmes en disant « Umi-chou papa ».  

Pour couronner le tout, l’ancien mercenaire se mit à rougir et serra un peu plus fort contre lui ses sacs de courses avant de disparaître dans la réserve. Kaori et Miki jetèrent au nettoyeur un regard noir. La nettoyeuse descendit de son tabouret et prit son partenaire par le col de sa veste.  

- Ryo tu arrêtes tout de suite des conneries, sinon…, dit-elle tandis qu’une massue fit son apparition dans son autre main.  

- Oui ! Oui ! J’arrête Kao chérie, répondit celui-ci tout penaud  

La nettoyeuse le regarda peu convaincue mais le lâcha tout de même. Elle se rassit au comptoir et reprit sa conversation avec Miki tout en gardant un œil sur son partenaire qui bavait maintenant sur une jeune fille qui passait dans la rue.  

La clochette de la porte tinta annonçant l’arrivée d’un nouveau client. Kaori qui était de dos reconnut tout de suite l’aura mokkorienne de Mick. Et sans se retourner s’arma d’une massue qui accueillit ce dernier. Ryo lui sauta dessus heureux de lui faire part de sa nouvelle concernant Umibozu.  

Et c’est entre les moqueries des deux pervers, les coups de massues, les attaques de plateau et les coups de soleil d’Umibozu que se passa l’après midi et les jours suivants.  

Mais Umibozu ne se laissait pas faire et un jour, alors que tout le monde était réuni au Cat’s, Miki leurs annonça la bonne nouvelle. Mick et Ryo se moquèrent bien sûr de lui mais, le barman trouva la parade contre Ryo en lui disant.  

- Moi au moins monsieur, la personne que j’aime est heureuse avec moi. Regarde !  

Sur ces derniers mots, Ryo regarda alors sa partenaire qui, malgré son air enjoué, avait un regard triste posé sur le ventre de Miki  

FIN DU FLASH BACK  

Mais voilà malgré tout elle était enceinte. De son premier enfant. Elle en était à son dernier mois de grossesse. Elle avait voulu avoir la surprise du sexe d’un commun accord avec Umibozu. L’accouchement était pour bientôt...  

Kaori qui avait retrouvé son sac à main le prit et, en sortit un paquet de mouchoir pour essuyer le front de son amie. Elle le passa le plus doucement possible pour ne plus voir la grimace de douleur qui était apparue sur le visage de Miki au moment du contact entre le mouchoir et sa blessure.  

- Ça va ? Je ne te fais pas trop mal ?  

- Non. répondit Miki d’une voix faible. Kaori où est-ce que l’on est ?  

La nettoyeuse ne savait pas quoi répondre. Mais elle devait lui dire la vérité car elle comprendrait rapidement la situation. Alors elle prit une grande bouffée d’oxygène pour prendre contenance et se lança.  

- Miki… Ma chérie… - Oui elle commençait plutôt bien. Mais le plus dur arrivait-. Nous sommes… Comment dire ? Euuuh… Dans une voiture. Oui c’est ça ! Nous sommes dans ma voiture et…  

- Dans ta voiture ?la coupa Miki. Je le vois bien que l’on est dans ta voiture ! Mais pourquoi fait-il si noir ?  

- Noir ?, répéta bêtement Kaori qui ne savait pas quoi lui répondre.  

La question était posée. Elle devait tôt ou tard y passer de toute manière. Alors autant répondre tout de suite, alors elle ajouta :  

- Il fait noir car nous sommes… Euuuh.......... Comme qui dirait… Enterrée.  

Miki blêmit. Elle avait bien entendu ce qu’avait dit Kaori. Elles étaient enterrées !  

- Tu rigoles j’espère ? répondit Miki, qui sous le choc de la nouvelle pâlissait de plus en plus. Kaori ?  

- Non hélas , répliqua tristement la nettoyeuse. Nous sommes bel et bien enterrées !  

- Mais pourquoi ? Où ? Quand ? Comment ?  

- Doucement Miki. Calme-toi ! -Et c’est moi qui dit ça pensa Kaori-. Ne t’énerves pas. Pense au bébé Miki !  

Kaori avait raison. Elle devait se reprendre et penser au bébé. A son bébé. Oui mais, ce n’était pas chose facile ! Savoir que l’on a un petit être en soi qui va mourir avant d’être né si personne les retrouve à temps. Cette pensée la démoralisait au plus profond d’elle-même. Le destin n’avait pas été tendre avec elle. Mais elle pensait être sortie de toute cette noirceur en quittant ce monde de mercenaires et de nettoyeurs. Elle avait ouvert un café avec l’homme qu’elle aimait. S’était mariée et, maintenant attendait un enfant. La vie lui souriait. Jusqu’à… Maintenant. C’était trop beau pour durer !  

- Tu as mal à la tête ? Demanda Kaori.  

- Oui un peu.  

- Attends. Mets toi sur le côté. Je vais essayer d’atteindre la coffre pour prendre la trousse de secours. OK ?  

Miki se contenta d’un signe de tête positif tout en se décalant sur le côté pour laisser Kaori passer à l’arrière du véhicule. La barmaid s’adossa à la portière et, laissa vagabonder son regard. Elle observa avec une attention toute particulière les vitres de l’habitacle. Elle constata qu’elles étaient entourées de sable. Et, qu’il y en avait également à l’intérieur de la voiture, du côté conducteur. Que la manivelle qui sert à ouvrir la fenêtre était cassée ! Elle reporta un regard interrogateur sur la nettoyeuse.  

Cette dernière, était face à Miki. Elle se battait avec le dossier des places arrières. Elle tentait de le tirer à elle. Mais, elle n’y parvenait pas. Quelque chose devait coincer le mécanisme. Et la position dans laquelle elle se trouvait pour faire cette action, ne l’aidait pas non plus. Sans parler de son épaule qui la lançait. Sentant le regard de Miki sur elle, elle tourna la tête dans sa direction.  

- Kaori ?  

- Oui ?  

- C’est quoi tout ce sable ? Là ?  

- Le sable ? Euuuuh. Ria bêtement Kaori, elle devint très rouge et elle prit un coup de chaud. La question à ne pas poser était… Posée. Et bien... pour être honnête. Commença la nettoyeuse en se triturant le bout des doigts. Je pensais être seule et je me suis un petit peu laissée aller… J’ai paniqué. Je pensais t’avoir perdue… Et qu’il t’était arrivé quelque chose par ma faute. Alors… Et il n’y avait pas de lumière au début. J’étais tellement perdue que je ne savais pas quoi faire, et j'ai fait un peu n'importe quoi. Avoua-t-elle honteuse.  

Miki la regarda avec tendresse. Kaori était toujours la même. Même dans des situations comme celles là, elle rougissait, se triturait les doigts et était gênée. Même si ça réaction était « normale ». Kaori reprit le cours de sa mission. Il fallait qu’elle arrive à débloquer le dossier pour pouvoir passer dans le coffre. Elle s’acharna dessus et y mit toute sa force. Il le fallait ! Pour Miki !  

Puis l’opération réussit. Si bien qu’elle se retrouva coincée. Les fesses par terre sur le plancher, en position assise, les jambes sur la banquette arrière. Le dos contre le fauteuil conducteur. La tête entre les genoux et, le dossier de la banquette arrière dans les mains. A la vue de cette scène, Miki ne pu retenir un éclat de rire. La scène était drôle. Kaori d’abord surprise, ne put résister au rire de sa partenaire de galère. Le véhicule fut vite envahit de deux rires cristallins.  

Kaori arriva avec beaucoup de peine à se remettre sur pied. La voiture était petite. Il était donc difficile de bouger. De plus, elle devait faire attention de ne pas donner de coups à Miki. Mais après beaucoup d’efforts et avec un coup de pouce de la barmaid, elle se retrouva dans sa position de départ. Elle enfouit la tête dans le coffre et en ressortit au bout de quelques secondes avec une petite mallette blanche où une grosse croie rouge était peinte dessus.  

La nettoyeuse sortie le nécessaire pour soigner la blessure de son amie. Elle commença à désinfecter la plaie. Doucement pour ne pas trop lui faire du mal. Comme pour se rattraper de ce qu’elle lui faisait injustement subir. Miki grimaçait de temps en temps suite au passage du coton imbibé d’alcool. Ensuite la nettoyeuse sortit de la trousse une bande qu’elle passa au tour de la tête de son amie. Elle allait faire un nœud lorsqu’elle entendit une voix raisonner dans le véhicule.  

- Alors mes jolies, on est réveillé à ce que je vois !  

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