Chapitre 4 :: Il y a quelqu’un ?

Publiée: 17-03-09 - Mise à jour: 17-03-09

Commentaires: Coucou à tous et à toutes. Voici un nouveau chapitre pour vous « rassurer » sur la suite des évènements. Merci à toto pour ses corrections et pour ses idées kiss la miss. Alors maintenant bonne lecture à vous.

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Les grognements se firent de plus en plus présents. Kaori en vint à la conclusion suivante : elle n'était pas seule dans la voiture !  

La pression exercée sur le siège était de plus en plus forte, c'était comme si quelque chose l’attirait vers l’arrière de la voiture ! Les battements de cœur de la nettoyeuse se firent encore plus forts, et ils n'étaient pas réguliers. Sa respiration se fit plus courte, et saccadée. Elle sursauta violemment, et retint un cri, quand le frottement qu’elle avait perçu contre son épaule gauche, venait de passer à sa droite.  

D’abord aérien, il devint plus présent, jusqu'à devenir pesant, oppressant....  

Elle ne pouvait voir ce qui se passait et cela était pire. Son imagination était trop florissante. Sans parler de son corps qui réagissait beaucoup trop à chaque contact avec la… la… Chose. Elle était véritablement à fleur de peau. Elle savait qu'il fallait qu'elle garde son calme, mais chaque instant de plus, passé à être aux aguets, la faisait faiblir peu à peu. Il fallait à tout prix qu'elle se reprenne ! Qu'elle soit la digne partenaire de Ryo ! Que ferait Ryo s'il était dans le même cas qu'elle ? D'abord il resterait calme et ensuite il chercherait à analyser la situation !  

Alors elle respira un grand coup, essayant de réguler ses battements cardiaques. Puis une fois qu'elle fut à peu près calmé, elle mit tous ses sens en éveil.  

Elle percevait un léger courant d’air proche de son cou. Les mouvements derrière son dos étaient plus nombreux, et des gémissements aussi s’élevaient dans les airs. A quoi pouvait correspondre tout cela ?  

En premier lieu elle pensa à un animal. Mais elle abandonna bien vite cette hypothèse car il serait venu plus tôt se jeter sur elle. Cette théorie était donc plausible mais absurde.... Quoique....... En y réfléchissant un peu plus, les gémissements pouvaient bien être celui d’une bête..... Tout comme le souffle qu'elle ressentait au niveau de son cou.....  

Mais, après mûre réflexion, elle réalisa que tout cela pouvait être le fait de la présence d'une autre personne ! Mais qui ? Son agresseur ?  

Et si l'un des hommes était resté avec elle depuis le début. Tapis derrière elle, il l’observait ! Et voyant qu'elle s'était réveillée, il se jouait d’elle ! Et que pour pimenter le tout il avait décidé de se monter ! Et maintenant qu'il avait comprit dans quel état de panique elle était, et après avoir bien joué avec elle, il allait vouloir certainement finir ce qu’il avait commencé, faire certainement ce qu'il voulait faire depuis le début : La tuer.  

Puis d’une petite voix elle s’entendit dire :  

- Il y a quelqu’un ?  

Mais, pour seule réponse, il y eut une longue lamentation, et la pression au niveau de son épaule gauche augmenta, lui arrachant un cri qui raisonna dans l'espace clos.... Un cri de peur mais également de douleur. Son épaule la faisait toujours souffrir depuis qu’elle s’en était servie de bélier.  

Elle crut reconnaître ce qui la touchait. Il lui semblait que cela était une main. Donc il y avait bien quelqu’un avec elle depuis le commencement. Qui pouvait être avec elle ? Elle tenta de se défaire de son emprise, chose qui fut étonnement facile à faire, ensuite, elle chercha à tâtons une arme pour se défendre. Se collant le plus possible au tableau de bord afin d’être moins à portée de l’individu.  

Rien ! Il n’y avait strictement rien. Pas un seul objet suffisamment imposant, contondant ou dur pour se défendre. Soudain sa main toucha une lanière de cuir, sa main glissa et elle comprit que c'était son sac à main ! Son sac à main ? Son agresseur lui avait laissé son sac à main ? Mais pourquoi ? Elle en resta un instant perplexe. Mais, il fallait faire vite ! Ce n’était pas le bon moment pour se poser des questions sur le pourquoi du comment.  

Elle cherchait toujours quelque chose, lorsqu’elle entendit un petit tintement qu’elle venait de provoquer avec sa hanche. Elle posa directement sa main sur l’objet pour étouffer le bruit. Et le retira délicatement : c’était ses clefs de voiture. Elles étaient restées sur le démarreur ! Quelle chance ! Grâce à elles, elle avait un petit moyen de défense. Qui tenait dans une main ! Donc plus difficile à se faire prendre. Avec des stries qui pouvaient causer les blessures plus ou moins importantes suivant l’endroit où elle frapperait.  

- Parfait !, pensa-t-elle avec un sourire en coin. L’arme idéale vu la situation. C’est mieux que rien.  

Au moment où elle changeait de position pour revenir sur son siège conducteur, elle se tapa la tête contre une chose dure. Tandis qu’elle porta sa main libre à sa tête, elle réalisa que s’était le plafonnier. Le plafonnier, mais bien sûr ! Comment avait-elle pu l’oublier celui là ? Car maintenant, elle réalisa que si l'individu qui se trouvait avec elle ne répondait pas, elle pouvait peut-être le voir.  

Tandis qu’elle prenait son courage à deux mains, elle actionna l’interrupteur. La lumière fusa dans le véhicule. Kaori fut éblouie par la lumière soudaine et vive. Elle porta sa main à ses yeux pour se cacher de cette brutale agression. Elle n’y avait pas pensé. Elle s’était elle-même portée un coup bas. Au lieu d'être un avantage pour elle, maintenant elle était en position de faiblesse. La personne qui était dans la voiture pouvait en profiter pour l’agresser à tout moment.  

Néanmoins, il ne se passa absolument rien. L’autre personne aussi serait-elle incommodée par cette luminosité inattendue ? D’un autre côté, s’était normal finalement. Si elle était présente depuis le début dans la voiture, elle avait du elle aussi s’habituer au noir, et l'éclairage soudain dans le véhicule l'avait également aveuglé temporairement.  

Kaori s'accoutumait progressivement à la lumière. Ses yeux s’ouvraient doucement. Ils ne lui brûlaient plus et clignaient beaucoup moins. Alors elle se tourna vers la personne avec qui elle partageait le véhicule.  

Du côté de cette autre personne, la réaction fut identique à celle de Kaori. Elle lâcha un râle de mécontentement et porta machinalement les mains devant ses yeux. Tourna la tête sur le côté à la recherche de plus de pénombre. Elle avait mal à la tête. Douleur causée par la lumière mais pas seulement. Elle sentait un liquide couler le long de son front. Finissant sa course dans un petit « Flop ».  

Kaori ne vit pas de suite la personne puisque cette dernière était allongée. De plus, elle constata qu’elle était sur le côté. Elle lui tournait le dos. Cependant, la nettoyeuse reconnut immédiatement les vêtements. Oui, elle les reconnaîtrait entre mille. Cette robe d’été, longue, tombant sur les chevilles. Ample pour des mouvements plus faciles vu son gros ventre. Légère pour ne pas qu’elle souffre trop de la chaleur vu son état. Oui cette robe était la robe qu’elle lui avait offerte. La première d’une longue liste qu’elle lui avait acheté pour sa grossesse. A ce moment Kaori n'avait plus aucun doute concernant l'identité de celle qui se trouvait enterrée avec elle !  

Alors, elle se redressa. Tendit un bras en direction de la personne et, le posa délicatement sur l’épaule de celle-ci. Et sans mouvement brusque, elle retourna la femme qui était allongée sur la banquette arrière. Son visage lui apparu enfin.  

- Miki ! Bredouilla-t-elle.  

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