Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: 1grisou

Beta-reader(s): TOKRA

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 14 chapitres

Publiée: 04-03-09

Mise à jour: 04-07-10

 

Commentaires: 179 reviews

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ActionDrame

 

Résumé: Quand le temps vous est compté...

 

Disclaimer: Les personnages de "Enterrer" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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La classification des fanfictions repose sur le système américain utilisé pour le cinéma et par simplicité ce système est repris pour le classement des fanfictions. Les classifications les plus courantes sont: - G : pas de violence, pas de situation ou de référence à caractère sexuel (pas de nudité, pas de sexe, pas de drogue, ...) - Tout public - PG: Accord parental souhaitable - Abscence de scènes de sex ...

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   Fanfiction :: Enterrées

 

Chapitre 8 :: Le colis surpris

Publiée: 13-04-09 - Mise à jour: 13-04-09

Commentaires: Coucou les miss. Voici la suite j’espère que cela vous plaira toujours autant. Un grand merci à toto pour sa correction toujours aussi efficace. Bonne lecture et que le jeu de piste commence hahahaha. kiss

 


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Ryo et Mick regardaient tour à tour le paquet et Umibozu. Les deux hommes n’y comprenaient rien. La voix bourrue du barman les fit sortir de leur torpeur.  

 

- Un coursier est venu il y a une heure pour te donner ce colis., expliqua le mercenaire. Je lui ai dit qu’il pouvait le laisser ici car je savais que tu allais venir.  

 

- Il t’a dit de qui il venait ? demanda le nettoyeur de plus en plus étonné.  

 

- Non il est parti avant que je puisse lui poser la question.  

 

- Etrange ! !  

 

Le nettoyeur se pencha vers le paquet. Il le regarda sous tous les angles d’un drôle d’air. Il ne lui inspirait pas confiance. Pourquoi lui envoyer un colis ? Pourquoi le laisser à son attention ici ? Dans le bar de ses amis ? Non, cela n’avait aucun sens ! Cela cachait quelque chose de louche. Il avait un drôle de pressentiment en regardant ce colis.  

 

- Il n’est pas piégé j’ai déjà vérifié, rétorqua Umibozu.  

 

La remarque fit sourire les deux pervers qui levèrent la tête simultanément pour regarder le barman. Connaissant le mercenaire, ils se doutaient que s’était la première chose qu’il avait du faire après avoir accepté le paquet. Et le voir astiquer encore plus assidûment son assiette les fient rire de plus bel alors que le barman était rouge de confusion.  

 

- Ben quoi ! Je tiens à mon bar. S’il explose Miki ne me le pardonnera pas., se justifia-t-il. Et à vous non plus d’ailleurs.  

 

- Mais oui. On te croit, répondirent en cœur les deux nettoyeurs qui tentaient désespérément de se retenir de rire.  

 

Cette petite pause permit de détendre un peu l’atmosphère qui était devenu tendue voir, électrique.  

 

D’un geste mal assuré, le nettoyeur se décida enfin à saisir le colis. Malgré sa petite taille, il était assez lourd. Voir très lourd. Ce qui le surprit. Comment un cube d’une trentaine de centimètres de côté pouvait être aussi lourd ? Ryo le regarda sous toutes les coutures, espérant trouver le nom de l’expéditeur quelque part. Mais en vain.  

 

Seul était marqué sur la face avant au feutre noir « RYO SAEBA » sur le papier marron glacé qui emballait entièrement le paquet. Oui, il n’y avait aucun doute possible le paquet était bien pour lui. Le nettoyeur le fixait intensément comme si celui-ci pouvait lui dévoiler son contenu. Lui dire qui lui avait envoyé.  

 

Il avait envie de l’ouvrir. De déchirer ce papier qui semblait le narguer. Mais, plus il regardait la boite, plus son mauvais pressentiment grandissait. Un infime malaise s’empara de lui. Tout son corps fut parcouru par un léger tremblement. Partant de ses jambes, remontant le long de son dos qui sous son effet, fit cambrer le nettoyeur. Le tremblement se changea en frisson lorsqu’il atteignit ses bras. Ses poils se hérissèrent alors et, formèrent un tapis d’une multitude de petites aiguilles lui lançant une décharge électrique.  

 

- Bon tu comptes le regarder jusqu'à demain ?, lui demanda Mick désireux de connaître le contenu de cet étrange colis.  

 

Au son de la voix de son compagnon de beuverie, le nettoyeur sursauta et reprit pied à la réalité. Son regard passa de la boîte à ses amis qui le dévisageaient.  

 

- Oui ! Oui ! C’est bon je vais l’ouvrir., répondit le garde du corps sur un ton de reproche. Si on peut même plus réfléchir tranquillement maintenant.  

 

Il avait peur qu’en ouvrant le paquet, une triste vérité éclate. Il savait qu’il était annonciateur d’une douloureuse nouvelle. Que le contenu allait changer leur vie, leur existence. Que quoi qu’il se passe, personne ne pourra faire marche arrière !  

 

Le nettoyeur se saisit du couteau que lui tendit Umibozu. Et commença à le passer entre les deux feuilles de papier, et le fit glisser sur toute la longueur de la boite. Les morceaux de scotch sautèrent les uns après les autres. Il répéta les mêmes gestes jusqu’à faire apparaître la couleur grise d’une boite métallique.  

 

Le nettoyeur retira le papier et le tendit au barman qui le jeta par automatisme à la poubelle. Trois têtes regardaient maintenant la boite. Aucun ne voulait la lâcher du regard. Comment un objet aussi banal pouvait avoir une emprise aussi forte sur les trois hommes ?  

 

Le nettoyeur souleva d’un geste lent le couvercle. Ses yeux s’écarquillèrent en découvrant le contenu. Il comprenait mieux pourquoi la boite était si lourde. Mais pourquoi mettre cela dans une boîte ? Et pourquoi lui faire parvenir ça ? Non, il n’arrivait pas à comprendre. Qui pouvait lui envoyer ça ? Une femme désireuse de lui rappeler leur rencontre ? Un instant de sa vie qu’on voulait qu’il se souvienne ? Un message caché ? Une invitation dans un lieu paradisiaque ?  

 

Décidément, cette boîte amenait trop de questions et aucune réponse.  

 

- Bon tu nous montres ce qu’elle renferme au lieu de gober les mouches., s’énerva à son tour le mercenaire.  

 

Ryo enleva alors le couvercle et dévoila enfin l’intérieur de la boite à ses amis. Cette dernière était remplie de sable. Les trois hommes étaient perplexes. Ils fixaient la boîte comme ci cette dernière était un extraterrestre ou une curiosité sortie de nulle part. Ce qui d’un côté était vrai. Aucun d’eux n’osait prendre la parle. Un silence de plomb s’était installé dans le café. La tension était palpable.  

 

Angel fut le premier à réagir. Il porta sa main dans la boite et toucha du bout des ses doigts gantés le sable.  

 

- Du sable ! Pourquoi du sable ?, demanda-t-il perplexe.  

 

Mais, il n’eut aucune réponse. Ryo et Umibozu regardaient inlassablement cette masse beige. Alors que Mick prenait une poignée de sable qu’il laissa glisser tel le temps qui s’écoulait dans un sablier. Ne sachant pas à ce moment précis que le temps lui était déjà compté. Ryo remarqua une petite partie foncée qui contrastait avec le sable.  

 

Approchant sa main et l’enfonçant dans le sable, il en sortit un petit morceau de feuille qui y était ensevelit. Le nettoyeur la déplia et y lut :  

 

- « Vivre ou mourir »  

 

Net, clair et précis. Tout était dit en trois mots. Trois simples et pauvres mots.  

 

Le barman fit le tour du comptoir et se dirigea vers la porte du café. Il donna un tour de clef et tourna la pancarte afin d’indiquer aux clients potentiels que le café était fermé. Puis, il reprit place derrière le comptoir et continua à essuyer son assiette.  

 

- Tu a raison nounours nous serons bien mieux tranquilles. Quoi qu’avec toi derrière le comptoir on ne risquait pas d’être dérangés par les clients !, fit remarquer l’Américain.  

 

- Humph !, fut la seule réponse du mercenaire.  

 

Alors que le nettoyeur avait posé la feuille pour replonger la main dans le sable. Mick prit celle-ci et relut lui aussi les mots.  

 

- Tu as une idée de ce que cela peut bien vouloir dire ?  

 

- Non., répondit simplement Ryo alors qu’il sortait cette fois-ci une montre à gousset de la boite.  

 

Un léger tic-tac se fit entendre lorsqu’elle se retrouva dans la main du nettoyeur. Comme ci le décompte commençait à partir du moment ou il l’avait tenu en main ! Comme si la chaleur de sa main la faisait vivre de nouveau !  

 

Les trois hommes regardaient attentivement la montre. Elle était en argent. Une chaîne était accrochée à son sommet. Le dessin d’une voiture était représenté sur le clapet. Les hommes pouvaient entendre un tic tac régulier mais stressant émaner de cette dernière.  

 

En l’ouvrant, tous purent voir que les chiffres étaient remplacés par des petits saphirs. Par un jeu de transparence ils pouvaient même voir le mécanisme de la montre. Mais une chose étrange attira le regard des nettoyeurs.  

 

- Tiens ! C’est bizarre cela !, fit Ryo  

 

- Quoi donc ?, demanda le barman.  

 

Les aiguilles avançaient dans le sens inverse de leur sens d’origine. Elle semblait vouloir remonter le temps.  

 

- Oui maintenant que tu le fais remarquer. Les aiguilles tournent dans le sens inverse.  

 

- Un problème de fabrication sans doute., répondit Umibozu  

 

- Non impossible !, rétorqua Ryo.  

 

Le nettoyeur écarta de suite cette possibilité. Pourquoi lui faire parvenir un colis avec une montre à gousset qui ne marcherait pas correctement ? Cela n’avait pas de sens. De plus on pouvait voir distinctement que le mécanisme était monté à l’envers. Le nettoyeur remarqua également une petite éraflure sur le verre qui séparait les aiguilles de la partie mécanique. Puis soudain, avec certitude il lâcha.  

 

- C’est un compte à rebours !  

 

Sa voix était calme et posée. Non pas imperturbable ou sérieuse. Seulement calme et posée, elle semblait presque désintéressée. Aucun sentiment n’y transparaissait. Même dans son regard et dans ses traits. Rien de visible en tout cas. Seul son cœur battait plus vite. Seul son cœur hurlait sa détresse. Seul son cœur appelait sa partenaire. Seul son cœur lui criait qu’elle était en danger.  

 

A l’annonce du nettoyeur, le silence regagna le groupe. Le temps était donc compté. Il ne restait que dix heures avant…  

 

- Avant quoi ?, osa demander l’Américain.  

 

- On va voir, lui répondit le barman délaissant assiette et torchon pour un gros plateau où il vida le contenu de la boite. Il ne voulait tout de même ne pas en mettre partout sur le comptoir.  

 

Les deux nettoyeurs le regardaient faire. Se demandant ce qu’il voulait faire avec un plateau vu qu’il n’y avait personne et qu’il avait fermé le café. Puis lorsqu’ils le virent vider la boite dans le plateau, ils se regardèrent étonnés. Comment une personne qui ne faisait pas dans la dentelle aux combats, pouvait être aussi maniaque dans sa vie de tous les jours ?  

 

- Pourquoi vous vous marrez vous deux ?  

 

- Pour rien ! dirent en cœur les deux hommes. Avant de repartir de plus bel dans un fou rire.  

 

Rien qu’un regard leurs suffisait pour repartir au quart de tour. Umibozu qui ne comprenait pas la raison de leur hystérie, continuait à vider, avec une infinie précaution, le sable dans le plateau qu’il remplit bien vite.  

 

Alors que les derniers grains de sable tombaient, un petit ticket gris finit sa chute au sommet de la dune artificielle. Les deux nettoyeurs dont le regard fut attiré par ce bout de papier qui glissait dans l’air tel une feuille morte s’arrêtèrent rapidement de rire.  

 

Sur celui-ci on pouvait lire « Centre Commercial Shinjuku Mitsukoshi » « Vos photos développées en une heure » Il y avait également l’heure du dépôt 11 heures 36.  

 

- Il y a deux heures environ., fit remarquer le garde du corps qui s’était déjà levé.  

 

Il enfila sa veste et quitta le café suivit de près par ses amis. Le petit groupe prit la direction du centre commercial Shinjuku Mitsukoshi qui se trouvait à quelques pâtés de maisons du Cat’s. Ne se doutant pas que la machine était lancée et qu’ils partaient pour une étrange aventure. 

 


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