Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: 1grisou

Beta-reader(s): TOKRA

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 14 chapitres

Publiée: 04-03-09

Mise à jour: 04-07-10

 

Commentaires: 179 reviews

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ActionDrame

 

Résumé: Quand le temps vous est compté...

 

Disclaimer: Les personnages de "Enterrer" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Enterrées

 

Chapitre 11 :: 11 Que la chasse commence

Publiée: 15-02-10 - Mise à jour: 15-02-10

Commentaires: Bonjour lecteurs et lectrices de HFC. Et non, vous ne rêvez pas. C’est bien une maje qui suit. Je tiens à m’excuser pour cette longue absence. Mais une grossesse un peu difficile, un manque d’idées et intérêts peuvent l’expliquer. Cependant le tout est revenu. Il me reste juste à trouver le temps pour écrire lol. Voilà, j’espère que ce chapitre vous plaira car c’est le calme avant la tempête (si j’arrive bien à retrouver le ton de fic après cette pause). Bonne lecture même si je continu mon timbre-poste comme le dit si bien ma béta toto que je remercie d’avoir accepté de continuer à corriger. Kiss grisou.

 


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11 Que la chasse commence  

 

 

Durant tout le temps de la réflexion des deux nettoyeurs, le barman était resté silencieux. Il avait suivi d’une oreille la discussion car, ses pensées s’étaient très vite tournées vers sa femme. Lui aussi avait un très mauvais pressentiment depuis l’arrivée du colis au café, et connaissant le nettoyeur et sa fâcheuse habitude de se fourrer dans des situations impossibles et explosives, le pire était à envisager.  

 

De plus, si le nettoyeur disait vrai au sujet de sa partenaire, et cela ne semblait faire aucun doute vu que ses intuitions étaient toujours confirmées, il y avait également un risque pour Miki puisqu’elles étaient ensemble. Mais cela, tout le monde semblait l’avoir oublié. Tous sauf Umibozu…  

 

Le barman mit le contact et démarra sur les chapeaux de roues à la grande surprise des deux nettoyeurs. Sous le coup de l’accélération, l’Américain se trouva projeté sur la banquette arrière tandis que le Japonais était scotché au siège.  

 

- Non mais ça ne va pas tête de poulpe ? Tu pourrais prévenir. ragea Mick. Si tu fais la même chose dans l’intimité avec ma pauvre Miki je la pl…  

 

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il se retrouva cette fois-ci encastré dans le pare-brise après un long crissement de pneus. Le barman le saisit alors par le col et l’approcha de son visage.  

 

- Ne parle plus jamais de ma femme… vociféra ce dernier.  

 

- Mamour, ça ne va pas ? ironisa l’Américain.  

 

Mais cette remarque ne fut pas au goût du barman qui d’un coup sec lui donna un magistral coup de tête, et, c’est en se tenant le nez ensanglanté et en marmonnant des jurons que Mick reprit place sur la banquette arrière du véhicule. Le barman porta alors son attention sur son copilote afin de vérifier s’il avait quelque chose à ajouter.  

 

Ryo avait l’impression que le temps s’écoulait au ralentit. C’est avec une lenteur calculée qu’il sentit le regard noir de son ami glisser sur lui. Il pouvait voir son visage apeuré se refléter dans les verres fumés des lunettes noires de ce dernier. Il n’osait dire mot. Son seul réflexe, fut de se faire tout petit au fond de son siège acculé contre la portière. Le nettoyeur avait prit son air de petit garçon sage afin de ne pas recevoir lui aussi les foudres du barman.  

 

Voyant que l’acolyte du blondinet se tenait tranquille, Umibozu reprit sa route. Un silence religieux régnait dans le véhicule. A chaque grognement du barman, les deux nettoyeurs retenaient leur souffle en suant à grosses gouttes. Tous deux se demandaient ce qui avait bien pu mettre Umibozu dans cet état. Lui qui, en temps, ordinaire était d’un calme olympien, lorsque les deux mokkori man ne le cherchait pas, était plus qu’irritable. Il émanait de lui une inquiétude sans égale. Mais pourquoi ?  

 

Puis Ryo eu une révélation. Miki bien sûr ! Comment avait-il pu oublier Miki ? Elle était partie avec Kaori faire du shopping. Donc, s’il était arrivé quelque chose à Kaori, il était forcement arrivé la même chose à Miki ! Et vu son état, la pauvre ne pouvait pas se défendre aussi bien qu’avant.  

 

Il connaissait exactement ce que ressentait le barman, et savait que tout ce qu’il aurait pu dire n’aurait pu apaiser l’angoisse qu’il avait de vivre dans la peur de perdre sa moitié. Alors il ne se lança pas dans de longs discours et se contenta de lui dire :  

 

- On va les retrouver !  

 

Pour seule réponse, il eut un hochement de tête affirmatif de la part de son ami.  

 

Le nettoyeur ne put s’empêcher de retenir un soupir de frustration. Miki avait Umibozu. Tous deux connaissaient l’amour que lui portait l’autre. Tous deux savaient que sa moitié ferait tout et n’importe quoi pour le retrouver s’il lui arrivait quelque chose. Chacun était près à sacrifier sa vie pour sauver l’autre. Et tout cela uniquement par amour. Cela était encore plus vrai maintenant que Miki allait donner la vie.  

 

Mais Kaori, elle, ignorait tout. Elle ne savait pas que Ryo ferait de même, qu’il irait même la chercher en enfer s’il le fallait ! Non pas à cause de la promesse faite à Hide, mais bien par amour. Elle ne connaissait pas l’angoisse permanente qui habitait Ryo. Elle ne se doutait pas des remords qui hantaient le nettoyeur pour avoir fait rentrer un ange en enfer.  

 

Non. Elle ne savait rien. Lui avait toujours pensé que cela valait mieux pour elle qu’elle reste dans l’ignorance. Qu’elle ne sache pas à quel point il tenait à elle. Qu’elle était plus pour lui qu’une simple partenaire. Il avait réussit ! Mais à quel prix ? Maintenant c’était trop tard ! Jamais elle ne le saurait ! Le sentiment d’impuissance et de mort qu’il percevait était de plus en plus fort et, lui faisait regretter sa lâcheté envers sa partenaire. Non, il n’était pas trop tard ! Il pouvait encore sauver Kaori ! Même s’il y n’y avait qu’une minuscule chance de la sauver, il devait y croire ! Pour elle, pour Miki et pour Umibozu il n’avait pas le droit de baisser les bras !  

 

Le trajet avait été rapide. Les trois hommes étaient arrivés au café. Umibozu avait disparu dans la réserve et avait placé au préalable l’écriteau « Fermé » sur la porte tandis que Mick, s’était dirigé derrière le bar afin de nettoyer le sang séché de son visage. Ryo, quant à lui, s’était installé sur la première table qui s’était présentée et, avait étalé les photos devant lui pour les examiner correctement.  

 

Le nettoyeur s’intéressa de plus près à la première pile. Bien que chaque photo représentait des objets différents, il remarqua néanmoins, deux points communs pour chacune d’entre elles. Tous les objets étaient photographiés sur un fond blanc parsemé de petites tâches rouges comme des gouttes de sang. Il y avait également un « XYZ » noté dans chaque angle.  

 

- Etrange, s’étonna le nettoyeur. Pourquoi mettre le code sur les photos d’objets et non sur les autres ?  

 

- Car ces photos sont la clef de l’énigme. répondit Umibozu qui venait de faire son apparition, les bras chargés d’armes et de munitions.  

 

- Il a raison. répliqua l’Américain. Nous devons retrouver chaque objet. C’est en quelque sorte un jeu de piste. A chaque fois que nous trouvons l’un de ces objets, nous nous rapprochons de Kaori.  

 

- Et de Miki ! ajouta son homologue.  

 

- Miki ? ? s’étonna l’américain.  

 

- Elles sont parties ensemble ce matin… affirma Umibozu.  

 

- Mais…  

 

- Leur dernière journée shopping avant l’arrivé du bébé.  

 

- Je suis désolé Umi. Je ne savais pas. dit tristement l’Américain. Excuse-moi pour tout à l’heure, je n’aurais pas du.  

 

- Tu ne pouvais pas deviner.  

 

Après un silence remplit de gêne et de tristesse pour son ami, le nettoyeur américain rejoignit ses compères près de la table. L’ambiance était lourde et pesante, tellement l’aura des deux hommes était tendue et sombre.  

 

Ryo avait fait deux tas avec les clichés. La première pile regroupait les photos de tous les objets aussi étranges soit-ils. Certains étant extravagants aux yeux des nettoyeurs comme le porte-clefs en forme de tête de mort, la casquette avec des oreilles de lapins, le masque de Batman… Ils ne comprenaient pas leurs utilités. Les autres étaient plus classiques comme par exemple une clef USB, une petite voiture, un lecteur DVD portable… Pour eux, tout était beaucoup plus claire pour leur utilisation.  

 

Le second groupe de photos correspondant à des lieux de la capitale. Les hommes y reconnurent la gare de Shinjuku, la mairie, le commissariat de police…  

 

- Nous avons donc une clef de consigne à trouver, un lecteur DVD portable, une bouteille d’oxygène, une paire de lunettes… Pfffff… s’esclaffa le nettoyeur. Il n’y a pas de logique dans toutes ces photos.  

 

- Tous cela n’a aucun sens. s’étonna Mick. Pourquoi t’envoyer des clichés comme cela ?  

 

Mais la question resta sans réponse. Bien au contraire, elle offrait plus de questions que de réponses. Aucun des trois hommes ne pouvait expliquer les photos, leurs significations ni même leurs utilités. Avaient-elles un sens logique ? Les lieux étaient-ils associés à un objet ? Y avait-il un ordre précis ?  

 

Le temps s’écoulait inexorablement. Ryo pouvait entendre l’inlassable tic tac de la montre à gousset le rappeler à l’ordre. Il résonnait dans sa tête jusqu’à occulter tout les bruits qui l’entourait. Les battements de son cœur se calquèrent sur ce bruit strident.  

 

Rien ne lui venait à l’esprit. Rien… Lui qui en temps ordinaire avait un esprit de déduction implacable, séchait sur de simples clichés.  

 

- Prends en une au hasard représentant un lieu et allons voir là bas ! proposa Umibozu qui avait deviné le sentiment d’impuissance et d’incompréhension du nettoyeur.  

 

- Oui et après ?  

 

- Nous aviserons.  

 

- Commençons par la plus proche. dit le japonais. Allons à la gare.  

 

Le nettoyeur ramassa d’un geste rapide les photos et quitta le café suivit de près par ses compères, le coffre remplit d’armes, prêts à faire face, à ce qu’ils allaient trouver.  

 

 

 

 


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