Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: 1grisou

Beta-reader(s): TOKRA

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 14 chapitres

Publiée: 04-03-09

Mise à jour: 04-07-10

 

Commentaires: 179 reviews

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ActionDrame

 

Résumé: Quand le temps vous est compté...

 

Disclaimer: Les personnages de "Enterrer" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Enterrées

 

Chapitre 6 :: Une idée de génie

Publiée: 31-03-09 - Mise à jour: 31-03-09

Commentaires: Coucou tout le monde. Merci de me suivre encore et de me laisser vos impressions. Cela me fait très plaisir. Un grand merci à tokra qui corrige toujours mes timbres poste ;) Merci la miss. Alors bonne lecture à vous kiss.

 


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Kaori et Miki se figèrent. Elles se regardaient toutes deux avec des grands yeux écarquillés. Kaori avait toujours les mains en l’air. Elle n’osait plus bouger. Elle était comme paralysée. Cette voix était bizarre et sortait de nulle part. Ni l’une ni l’autre ne pouvaient dire si s’était une voix féminine ou masculine. Elle devait être déformée grâce un programme informatique.  

 

Mais en plus cela signifiait que quelqu’un les observait depuis le début. D’un côté, elle y avait pensé quand elle avait cru que Miki était son agresseur. Mais là de savoir qu’il pouvait les voir et leur parler, sans qu’elles puissent y faire quelque chose était déroutant.  

 

- C’est bien ! J’espère que le décor vous plait. Surtout la vue !, ricana la voix, avant de reprendre sur le même ton ironique et sadique. Vous ne semblez peu réceptives les filles.... Mais bon passons ! Je suppose que vous souhaitez connaître les règles du jeu. Mais avant, je vous autorise à bouger. Vous allez prendre des crampes à rester dans la même position ! Rit de plus bel la voix.  

 

Kaori et Miki n’avaient toujours pas bougé. Elles étaient comme figées. Comme si d’un coup, la réalité reprenait le dessus. Elles étaient suspendues aux phrases de leur interlocuteur. Elles allaient enfin savoir la ou les raisons de leur présence ici ! Elles allaient connaître leur futur, même si celui-ci elles le savaient sombre et macabre.  

 

Puis, sans savoir pourquoi. Lorsque la voix leur dit qu’elles pouvaient bouger, elles obéirent. Comme si leurs volontés et leurs corps étaient guidés par cette voix. Kaori baissa ses bras et se rassit comme il faut sur la banquette à côté de Miki, sans pour autant la quitter du regard. La barmaid, elle se cala plus confortablement contre la portière et ramena ses jambes à elle afin de laisser plus de place à la nettoyeuse. Elle également, ne quittait pas son amie des yeux. Chacune d’elle puisait dans le regard de l’autre la force qui lui manquait. Le courage qu’il fallait pour ne pas monter sa peur, son angoisse.  

 

Puis, une question leur traversa l’esprit. Comment savait-il qu’elles étaient réveillées ? Ou alors qu’elles étaient immobiles ? Elles étaient de moins en moins rassurées. Elles regardèrent de partout. Cherchant le moindre indice concernant une éventuelle trace de fils, caméra, micros… Elle regardèrent le plafond, les angles des portes. Mais rien de suspect.  

 

- Allons mesdemoiselles ! Détendez-vous ! Le principal c’est que je vous vois. Non ? Demanda la voix.  

 

Les deux jeunes femmes ne savaient plus quoi penser. Depuis le début elles étaient observées. Il aimait les voir, comme cela apeurées, effrayées. Et Kaori qui se remémora ses scènes de « folies ». Elle lui avait donné ce qu’il voulait ! Elle était entrée dans son jeu. Elle… Elle… Elle se maudissait de s’être fait encore une fois avoir. Elle ne marchait pas, elle courait carrément.  

 

Il marchait à cela alors. Il aimait se sentir puissant. Avoir une impression d’être le dominant. D’être une personne supérieure. De voir ses proies, car oui elles étaient ses proies, partir lentement dans un monde de doute, de peur et d’inconnu.  

 

Kaori réfléchissait. Elle se demandait ce qu’il avait prévu de faire avec une caméra. Pas les surveiller car, elles ne pouvaient pas aller loin. Les voir mourir ? Sûrement ! Mais quoi d’autre ? Leur jouer de sales tours ? Probablement ! Car, s’il avait réussi à mettre une ou plusieurs caméras, qui plus est dans sa propre voiture. C'est qu'il avait donc préparé son coup depuis un moment. Par conséquent, leur séjour sous la terre n’allait pas être de tout repos.  

 

- Bon pour vous éviter de chercher, je vais vous donner un indice sur le lieu de la caméra. Comme cela vous pourrez faire un petit coucou à moi et à vos amis !, proclama-t-il alors que son rire diabolique raisonna une nouvelle fois dans l’habitacle. Regardez devant vous mesdames. La première est dans le rétroviseur intérieur.  

 

La première ! Donc il y en avait d’autres. Mais où ? Et puis, il avait dit vos amis !! Donc, Ryo pouvait la voir. Umibozu pouvait voir sa femme. Et les autres aussi. Toute la bande pouvait assister à leurs morts. A leurs descentes aux enfers. Regardaient-ils en ce moment ? Pouvaient-ils les entendre aussi ?  

 

Non, c’était trop dur à envisager. Il devait encore une fois dire des choses fausses pour leurs faire perdre la tête ! Non, il mentait ! Il devait mentir ! Pourquoi infliger autant de souffrance aux autres ? Par perversité ? Par sadisme ?  

 

- Bien ! Alors commençons maintenant !, retentit la voix. Cela fait maintenant à peu près cinq heures que vous êtes là. A la base, il ne devait y avoir qu’une seule personne. Mais comme vous étiez deux et, que je ne voulais pas laisser de témoin. J’ai du improviser. Par conséquent, il ne vous reste que sept heures d’oxygène. Ben oui. Vingt quatre diviser par deux comme vous êtes deux, moins cinq heures ou vous avez plus ou moins dormi, cela tombe à sept.  

 

Kaori était abasourdie. Elle le savait.... Elle en était convaincu depuis le début.... Miki ne devait pas être ici avec elle ! Elle aurait dû être seule face à ce monstre ! Seule dans cette tombe ! Son cœur se serra à l’annonce du temps qu’il leur restait à vivre. Sept heures et probablement pas une minute de plus ! Sept longues et à la fois courtes heures !  

 

Puis ce qui la frappa était le temps qu’elle avait passé enfermée dans le noir. Elle était persuadée d’y être depuis plus longtemps que cela. Et là, on lui annonçait que cela QUE Cinq heures ! Elle savait qu’être dans le noir lui avait fait perdre la notion du temps. Mais, devait-elle faire confiance à son agresseur ? Devait-elle croire qu’il leur disait la vérité ? Ou alors s’agissait-il d’une ruse pour les effrayer encore plus ?  

 

Les deux femmes se regardaient toujours les yeux dans les yeux. Elles avaient chacune le regard brillant. Annonçant l’arrivée des larmes. Miki avait l’air de ne pas trop mal encaisser la nouvelle. Elle n’avait pas éclaté en sanglot. Son visage ne reflétait pas d’expression particulière. En revanche il était devenu livide.  

 

Kaori se maudissait d’avoir entraîné sa meilleure amie à sa propre mort. Elle savait qu’elle allait mourir avec elle. Mais le plus triste était qu’elle ne connaîtrait pas les joies d’être mère. Qu’elle n’allait pas pouvoir tenir son bébé dans ses bras. Qu’elle n’allait pas le voir grandir, se marier… Il allait lui aussi mourir avant de naître. Elle avait condamné deux personnes.  

 

Puis, un sourire illumina son visage. Elle venait de trouver une solution à son problème. Elle avait trouvé comment sauver Miki et son bébé. Elle savait comment faire gagner du temps à la barmaid. Elle savait que cela laisserai un peu plus de temps aux autres de les trouver. Elle et le bébé. Elle donnait une chance supplémentaire à Miki. Umibozu allait pouvoir tenir sa progéniture dans ses mains et serrer sa femme dans ses bras ! Oui elle avait trouvé la solution à son problème ! Et cette solution était dans le coffre. Juste à côté de Miki. A quelque centimètres d'elle. Bien emballé dans un linge propre. Elle l’avait senti en cherchant la trousse de secours. Il était là et n’attendait plus qu’elle !  

 

Elle devait agir sans précipitation. Elle devait attendre un peu. Voir comme la situation allait évoluer. Voir si les hommes allaient venir à temps. Oui, elle devait attendre une heure voire deux avant de faire son cadeau à Miki ! Son dernier cadeau ! Mais le plus précieux qu’elle ne lui avait jamais fait ! Mais pour que cette idée fonctionne comme il se doit, elle ne devait rien dire à Miki. Elle devait garder son plan de secours pour elle. Car sinon, Miki serait capable de l’en empêcher. Et ça, elle ne le voulait pas ! C’était une façon de se faire pardonner de son pêché ! Une façon de rembourser sa dette qu’elle avait envers elle ! Son amie ! Elle qui l’avait si souvent épaulé, aidé lorsqu’elle avait le moral à zéro. Oui Miki le valait bien ! Elle méritait ce sacrifice !  

 

Kaori souriait toujours. Elle avait retrouvé le moral. Son cœur s’était d’un seul coup allégé. Elle se sentait libre et revivre ! Des larmes de joie perlaient le long de ses joues. Miki la regardait sans comprendre. Elle savait que Kaori était surprenante. Mais, sourire dans un moment pareil était des plus… inattendu.  

 

Néanmoins, son sourire lui fit du bien. Elle comprenait mieux pourquoi Ryo était tant attaché à elle. Elle venait de comprendre le sens des mots qu’elle avait entendu un jour lorsque Ryo était saoul et qu’il avait qualifié Kaori d’ange. Car oui, à ce moment précis, elle lui apparaissait comme un ange. Elle en avait d’ailleurs tout d’un ange. Une aura réconfortante, un sourire angélique, et les gestes tendres.  

 

Tout chez Kaori contrastait avec cette voix sombre, froide et glaciale. Kaori était heureuse. Elle savait ce qui lui restait à faire si l’heure fatidique arrivait vite. Alors elle s’approcha de Miki, la prit dans ses bras et la berça affectueusement. Miki étonnée, se laissa faire. Elle se sentait bien. La chaleur et l’amitié de Kaori la transperçaient. Elle se sentait rassurée. Protégée. Elle ne savait pas pourquoi, mais, à ce moment là, elle sut que tout allait bien finir.... Pour elle !  

 

Oui, elle sentait un changement en Kaori. Elle n’était plus comme au moment où elles s’étaient retrouvées. Ni comme elle était lorsque la voix avait retenti. Là, elle la trouvait sereine. Détendue. Comme si elle ne portait plus le poids du monde sur les épaules ! Elle était heureuse et radieuse.  

 

 


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