Chapitre 2 :: Chapitre 2

Publiée: 13-04-09 - Mise à jour: 13-04-09

Commentaires: Coucou, merci beaucoup pour vos reviews, bienvenues et encouragements ^_^ Bisous :)

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CHAPITRE 2  

Ce soir là, il était rentré un peu plus tôt qu'à son habitude. Non pas que la soirée lui déplaisait, mais quelque chose en lui, lui disait qu'il devait rentrer. Une impression de manque, d’éloignement. Et c'est ce qu'il fit, poussé par ce sentiment qui ne le lâchait pas. Au plus grand désespoir de Mick.  

Il entra dans l'appartement, et tout de suite il sentit qu'elle n'était pas là. Celui-ci était plongé dans le noir. Le silence y régnait en maître. L’aura si tendre et si rassurant de sa partenaire qu’il affectionnait tant lorsqu’il rentrait de ses virées nocturnes ne l’accueillit pas. Ce qui approfondit son impression de manque. Certes il avait bu, mais il pouvait encore tenir debout et cela n’affectait pas son jugement.  

Il s'adossa alors à la porte d'entrée.  

- Où pouvait-elle bien être à cette heure ci avancée ? Pensa-t-il. Puis, en titubant légèrement, il gagna le canapé pour s'y allonger. Il attendrait ici l’explication.  

Il ferma les yeux quelques instants. Il ne cessait de se demander où pouvait bien être sa partenaire. Que faisait-elle et surtout… Etait-elle seule ?  

Rien qu'à cette idée, une vague incontrôlable de jalousie vint le submerger.  

Le bruit de pas dans les escaliers le sortirent de ses pensées.  

Il resta les yeux fermés lorsqu'il l'entendit ouvrir la porte d'entrée. Il pouvait la voir évoluer dans l’appartement. Il la sentit entrer. Voulant attirer son attention, il se mit à pousser un léger grognement.  

L’obscurité lui permit d’entrouvrir légèrement les yeux pour la regarder sans qu'elle ne le perçoive. Quelle ne fut pas sa surprise de la découvrir ainsi !  

Elle était divine, tout simplement sublime. Légèrement maquillée, ce qui n'enlevait rien à sa beauté naturelle, bien au contraire.  

Il se demandait comment cela était possible ? Comment pouvait-elle être encore plus belle qu'elle ne l'était ? Comment faisait-elle ? Mais peut-être, qu'elle-même l'ignorait. Elle était inconsciente de sa beauté. Heureusement pour lui d'ailleurs, car sinon, le peu de force qu'il avait pour se retenir se serait évaporé en un rien de temps. Déjà qu'il était quasi impossible pour le nettoyeur de lui résister en temps normal… Alors, imaginer si elle était consciente de sa beauté.  

Il la détaillait avec envie. Une envie qu'il n'avait jamais éprouvée auparavant pour aucune femme. Il la désirait à un point que cela lui faisait mal.  

Elle portait une longue robe noire qui contrastait avec sa couleur de peau. Une robe qu'Eriko avait faite pour elle. Il était évident que la styliste y était pour quelque chose. Car, elle seule savait mettre la nettoyeuse en valeur avec autant de naturel.  

Il était si perdu dans sa contemplation, qu'il ne réalisa pas ce qu'elle venait de lui murmurer. Bien qu'en réalité, c'était plus pour elle-même.  

Puis, la voyant approchée de son visage, il n'y tenait plus. Sa libido se réveillait.  

- Que va-t-elle faire ? Et surtout vais-je tenir ? Pensa Ryô quelque peu affolé de voir les lèvres de sa partenaire s'approcher aussi dangereusement de son visage.  

Il savait que si elle l'embrassait, il serait incapable de se contenir. Il ferma les yeux pour ne pas qu'elle se doute qu'il était réveillé. Et même bien réveillé, ainsi que son ami !  

Heureusement pour lui que le salon était plongé dans le noir, sinon, elle s'en serait certainement aperçut et, lui aurait fait par de son mécontentent avec une belle et grosse massue. Elle aurait supposé à tort, qu’il rêvait d’autres femmes.  

Ce fut avec un certain soulagement, mais aussi une petite déception qu’il sentit ses lèvres effleurer son front. Bien que le fait de sentir ses lèvres sur sa peau était en soi un supplice. Il n’en fallut pas plus pour le chambouler. Ses lèvres étaient si douces, et son baiser emplit d'une telle douceur que son cœur en rata un battement.  

Rien qu'avec un baiser sur son front, elle le chamboulait complètement, alors, qu'est-ce que cela serait si elle l'avait embrassé sur ses lèvres ! Il commença à imaginer ce que cela pouvait donner si elle l'embrassait aussi sur tout le reste de son corps. Heureusement pour lui, elle ne remarqua pas ni la fièvre qui venait s'emparer de son corps, ni ses yeux de braise. Car il était persuadé que même les yeux fermés, elle aurait pu le remarquer.  

Il la sentit s'éloigner. Alors il rouvrit un peu les yeux pour la contempler de nouveau. Si de devant, la robe mettait Kaori en valeur, sa taille fine, sa poitrine. De dos il en était de même.  

On pouvait apercevoir son dos nu jusqu'à la chute de ses reins, entre les lacets de la robe. Et puis il y avait cette fente sur le côté droit qui remontait jusqu'à sa cuisse. A chacun de ses pas, on pouvait y distinguer ses superbes longues jambes. Ryô n'y tenait plus ! Et heureusement pour lui, Kaori ne vit pas la bave qui commençait à dégouliner le long de sa bouche ainsi que le regard de pervers qui venait de faire son apparition…  

Une fois qu'il entendit la porte de sa chambre s'ouvrir et se refermer, il put laisser échapper un énorme soupir.  

- Elle aura ma peau ! Marmonna-t-il.  

C'est alors qu'il referma les yeux afin de se détendre face à son envie d’elle. C’est à ce moment-là qu’il se remémora tout ce qui venait de se passer quand subitement, plusieurs questions traversèrent son esprit.  

Pourquoi était-elle habillée de la sorte ? Pourquoi rentrait-elle si tard ? Elle était peut être sortie avec Eriko. Pourquoi pas après tout ? Mais dans ce cas, pourquoi ne lui avait-elle rien dit ?  

Peut-être qu'elle n'avait pas souhaité le lui dire car le connaissant, il aurait tout fait pour tenter de l'accompagner. Surtout si elles étaient allées à une réception où se trouvait beaucoup de miss mokkories. A cette idée, son expression libidineuse refit surface…  

Et puis, c'est là qu'il se souvint de ce qu'elle avait murmuré, sur le coup il n'y avait pas prêté attention. Il faut dire que son attention était portée sur autre chose. Mais, alors qu'il revivait la scène, il se souvint de ses paroles : "pourras-tu un jour me pardonner."  

Lui pardonner ? Mais quoi ? Que pouvait-elle bien avoir à se faire pardonner ?  

Cette fois-ci il en était certain, elle lui cachait quelque chose. Et si, elle n'était avec Eriko, avec qui pouvait-elle bien être ?  

- Non, non, non… Il secoua la tête afin de chasser cette hypothèse. Ce n'est pas possible.  

Non !  

Mais peine perdue. Il venait de se rendre compte qu'elle aurait très bien pu passer cette soirée avec…un homme !  

A SUIVRE  

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