Chapitre 13 :: Chapitre 13

Publiée: 10-04-11 - Mise à jour: 10-04-11

Commentaires: Coucou tout le monde et merci infiniment pour vos reviews. Ma Sao, et oui nous sommes atteintes du même mal… quoique pour ma part, on note que j'essaie de me soigner (je sais pas combien de temps cela va durer remarque lol), merci pour ta superbe review ; Cma, alors, j'ai vérifié au cas où HFC serait un chap-vore ^_^ et *ouf* non, non, tout y était lol, merci et j'espère que ce nouveau chap te plaira tout autant (faut croire que le regard suppliant a marché *peut-être pas trop s'y habituer* ;) ) ; Kao… pourquoi je coupe comme cela, déjà comme je le dis toujours, faut bien couper quelque part et puis… non, je n'ai rien d'autre à ajouter ou je vais me recevoir une super massue (me connaissant tu dois te douter de ce que je n'ai pas dit lol *mais j'ai ai l'impression que tu vas encore me le demander… sais pas pourquoi *regard innocent*), et Ryô touchera pas à Kenjin ou il aura affaire à Kao !! Non mais, mon petit Kenjin il est tout mimi…merci ! ; Fanatik-Manga, merci pour ta super review ^_^ (peut-être as-tu raison, peut-être as-tu tort, nul ne le sait ; enfin si moi *hehe*) ; Aya, merci :) et je l'ai pas arrêté si vite que cela !! *lol* ; City, merci beaucoup pour cette super review. Petite question, tu en est sûre, cela se soigne ?!? *ai des doutes* lol WOW, je crois que c'est l'un des plus grands, non le plus grand commentaire que j'ai fait !! Du coup, va falloir que je m'en remette moi…Bisous tout le monde et, je vous laisse avec le chap 13.

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CHAPITRE 13  

- Kaori, il sourit timidement avant de poursuivre, je…Je suis heureux qu'on ait fait cette promesse, tu sais.  

Il fit un pas en avant dans sa direction tout comme Kaori.  

- Oui, moi aussi.  

Ils se regardaient droit les yeux qui pétillaient.  

Cette promesse, celle de s'appeler quand l'un des deux serait sur le point de faire quelque chose d'irrémédiable. Quand l'un des deux ne pourrait plus supporter la douleur qui les tiraillait. Douleur que tous les deux connaissaient et qu'ils partageaient. Cette promesse qu'ils s'étaient faîte peu après leur rencontre. D'être là pour l'autre à n'importe quel moment.  

- Merci, dit Kenjin doucement.  

- Tu n'as pas à me remercier Kenjin. Elle le prit dans ses bras et là, il se laissa aller.  

Elle se mit à lui caresser le dos et lui, la serrait comme si elle était son souffle de vie.  

Ce qui en soi n'était pas si loin de la vérité, du moins à ce moment précis.  

Se séparant, leurs yeux se fixèrent de nouveau.  

- Kenjin, elle posa une main sur sa joue. Si tu as besoin de parler, je suis là. Tu le sais. Ma chambre est juste à côté, elle finit sa phrase dans un large sourire.  

- Et toi, il lui répondit avec un aussi large sourire, si tu as besoin, ma chambre est juste là. Il lui fit un clin d'œil complice.  

Elle ne put s'empêcher de légèrement rougir.  

Il l'embrassa sur son front en lui murmurant "Dors bien ma belle" ; puis il se dirigea vers sa chambre avant d'y disparaître. Il entendit un "Toi aussi" juste avant de refermer sa porte.  

Kaori souriait. Cela faisait du bien et tellement chaud au cœur que quelqu'un, non un homme, agisse de la sorte envers elle. Il lui donnait la sensation d'être importante et surtout elle ne subissait pas des constantes remontrances dont son partenaire était friand. Kenjin, lui, pouvait se montrer tendre, présent, et ne prenait pas un malin plaisir à la rabaisser ; bien au contraire.  

Oui, cela faisait du bien d'être traitée ainsi même si, elle aurait tellement voulu que cet homme soit son partenaire qui agisse de la sorte.  

Elle soupira de défaite, elle rêvait et elle en était consciente. Jamais son partenaire n'agirait de cette façon surtout envers elle.  

Elle se retourna et laissa échapper un petit cri de surprise en voyant son partenaire en haut des escaliers qui la regardait. Elle était tellement perdue dans ses pensées, qu'elle n'avait pas senti sa présence, pourtant si proche.  

Ryô quant à lui, n'avait pas bougé. Il se tenait toujours en haut des escaliers, une main sur la rampe qu'il serrait à s'en faire éclater les jointures de la main. Il les avait suivis quand son ange était montée avec Kenjin ; pas pour les espionner, en aucun cas. Non. C'était juste parce que lui aussi souhaitait gagner sa chambre pour s'y reposer.  

Et là il les avait vus, et entendus. Au fond de lui, il aurait aussi voulu dire à Kaori, que si elle avait besoin, il était là. Ne le savait-elle pas ? Cela lui faisait mal de penser qu'elle pensait qu'elle ne pouvait pas venir lui parler, se confier à lui. Il était là, non. Depuis la mort de son frère.  

A cette réalisation, il avait secoué la tête. A qui pouvait-il faire croire cela ? Il était là, certes, mais l'écoutait-il vraiment ? D'ailleurs, ces derniers mois passés, aussi douloureux soit cette réalisation, lui montrait à quel point il n'avait rien vu. Pas la moindre suspicion de ce qu'elle traversait ou faisait. Rien. Il avait tellement érigé de barrières pour la protéger…Mensonge ! Pour se protéger, lui ! Pas elle. Lui.  

Pourquoi ? Il pensait à tort à l'époque, que s'il se retrouvait seul sans elle, cela lui serait plus supportable. Stupide ! Voilà ce qu'il était. Car il avait ouvert les yeux, et savait, que jamais, il ne survivrait sans elle. Maintenant, il en était conscient.  

Il espérait juste qu'il ne soit pas trop tard.  

Surtout après les avoir vus, dans les bras l'un de l'autre. Ryô avait tout fait pour contenir sa fureur, ne pas montrer sa présence. Mais le spectacle sous ses yeux avait été insoutenable.  

Sur le moment, quand il avait vu ce freluquet serrer dans ses bras Kaori, sa Kaori, Ryô avait vraiment été pris d'une envie de meurtre. Mais, il s'était dit que même si cela pouvait le soulager sur l'instant, il n'était pas sûr que cela l'aiderait dans sa relation avec Kaori. De plus, elle n'apprécierait peut-être pas.  

Ils étaient toujours en train de se fixer, aucun des deux n'osant dire ou faire quoi que ce soit.  

Ce fut Kaori qui brisa le silence,  

- Tu…Tu n'es pas sorti ?  

Mentalement, elle se rabroua ; question stupide puisqu'il se trouvait juste en face d'elle.  

- Non, il s'avança vers elle.  

Elle déglutit, le voyant ainsi s'approcher d'elle tel un félin. Les yeux de Ryô ne la quittaient pas. Elle pouvait y discerner une lueur étrange. Lueur, qu'elle lui avait déjà vue. Mais, qu'il n'avait ou s'autorisait, que quand il pensait que personne, et surtout elle, ne la voyait.  

Le nettoyeur s'arrêta juste à quelques centimètres de sa belle, si proche qu'elle pouvait sentir son souffle chaud sur sa joue. Lentement, il leva sa main vers la joue de Kaori et délicatement, sa paume rencontra la joue de son ange, ses doigts l'effleurant doucement tel une plume la caressant, son pouce frôlant à peine sa peau.  

Le regard fiévreux de Ryô ne la quittait pas.  

Involontairement, comme pour amplifier la sensation, Kaori avait fermé les yeux. Profitant de chaque instant, de chaque douce caresse que lui prodiguait Ryô. C'était comme si le temps était suspendu.  

Plus rien d'autre ne comptait, à part cette merveilleuse et extraordinaire sensation qu'elle ressentait sur sa joue.  

Ryô ne put empêcher un faible sourire. Il était plus que ravi de voir l'effet qu'il lui faisait rien qu'avec si peu.  

Soudain, il vit Kaori prendre une profonde inspiration puis ouvrir ses yeux sur les siens. Elle aussi arborait une lueur dansante dans ses prunelles, lueur qui transporta de bonheur son partenaire.  

Elle le désirait autant qu'il pouvait la désirer.  

Ce moment était magique et intense.  

Réalisant enfin la situation, Kaori ne put s'empêcher de rougir puis baissa les yeux. Mais ils s'arrêtèrent sur le torse puissant et musclé qu'elle devinait aisément sous le tee-shirt de son partenaire.  

- Euh, commença-t-elle maladroitement. Sa timidité avait refait surface.  

- Kaori, l'appela-t-il doucement. Il déplaça sa main pour venir la positionner sous son menton qu'il lui releva avec délicatesse et tendresse.  

Les yeux de Kaori avaient de nouveau regagné les siens.  

Elle crut défaillir en y voyant ce qu'ils reflétaient. Une seule chose, simple, pure, infinie et si puissante.  

L'Amour.  

Les yeux de Ryô lui montraient tout l'amour qu'il ressentait pour elle.  

Elle rougit de plus belle. Ryô la trouva encore plus adorable, et sa lueur dans ses prunelles augmenta, si cela était possible, d'intensité.  

Ils restèrent ainsi encore quelques instants avant que Kaori ne brise de nouveau ce silence,  

- Je crois que je devrais…Qu'il vaudrait mieux que… Décidément, elle n'arrivait pas à formuler une phrase correcte.  

Comme s'il avait lu dans ses pensées, Ryô lui sourit amoureusement, puis approcha sa bouche du front de son ange où il y posa doucement ses lèvres. Il apprécia chaque seconde de ce baiser, ses lèvres posées sur la peau délicate de son ange.  

Ce simple baiser enivra totalement le nettoyeur. Jamais il n'avait ressenti autant d'émotions, de bonheur, de plaisir. Et pourtant il ne s'agissait que d'un simple baiser sur le front de son ange.  

Cela lui prodiguait plus d'émotions que tout ce qu'il avait pu vivre auparavant.  

Au vu de ce qu'il ressentait, la tentation d'embrasser réellement Kaori sur ses lèvres effleura son esprit. Mais, il y renonça, pour le moment.  

- Bonne nuit, lui murmura-t-il alors que ses lèvres abandonnèrent à regret son front.  

Il s'écarta lentement d'elle pour voir sur le visage de sa belle un superbe petit sourire.  

- Bonne nuit Ryô, lui dit-elle d'une petite voix pleine d'émotions.  

Elle détourna alors son regard, puis au moment d'ouvrir sa porte, Ryô l'arrêta en posant sa main sur son bras.  

- Kaori, dit-il d'un ton qu'il se voulait sûr de lui, alors qu'au fond il était tétanisé ; mentalement, il trouva cela si ironique !  

Lui, qui à lui seul faisait trembler la pègre japonaise tout entière. Il était pétrifié de ce qu'il s'apprêtait à lui dire, pourtant ce n'était pas si extraordinaire.  

Cette dernière avait détourné la tête en l'entendant prononcer son prénom, et attendait patiemment et en silence qu'il finisse.  

- Si…Si tu as besoin je suis là, tu le sais, n'est-ce pas ? Son regard était presque implorant.  

Elle écarquilla les yeux, non seulement sur ce qu'il venait de lui dire, elle ne s'attendait pas vraiment à cela ; mais surtout, à cause de l'intonation qu'il avait employée. Sa voix avait été douce mais aussi suppliante, avec une certaine pointe de peur. Que lui arrivait-il ? Se demanda-t-elle ; c'était bien la première fois qu'il parlait de la sorte.  

Elle posa sa main sur la sienne qui tenait son bras, et lui fit un très léger signe de tête. En réalité, elle ne savait pas quoi lui répondre. Oui, il était toujours là pour elle, quand elle se faisait enlever, il avait été là à la mort de son frère.  

Mais pouvait-elle dire qu'il était là pour elle tout simplement.  

Sa réaction ne rassura pas vraiment le nettoyeur, même elle lui déchira le cœur telle une pointe acérée qu'on lui aurait enfoncée. Mais, il décida que mieux valait en rester là pour le moment. C'était donc une autre chose en plus de son amour pour elle, qu'il devrait lui prouver. Peu importe, car dorénavant, il se promit de s'employer à ces tâches de toutes ses forces.  

Kaori se détourna de nouveau et cette fois-ci ouvrit la porte de sa chambre ; Ryô libéra son bras et la laissa y pénétrer.  

Elle se retourna, et ferma la porte doucement en levant timidement sa main pour lui faire un signe tout en lui murmurant bonne nuit.  

Ryô ne bougea pas tant que la porte n'était pas complètement fermée. A cet instant, il posa sa main sur celle-ci et fermant les yeux, il imagina son ange à l'intérieur. Puis, au bout de quelques secondes, il murmura à son tour,  

- Bonne nuit, mon ange, avant de rejoindre sa chambre.  

A SUIVRE…  

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