Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Catzen20

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 19 chapitres

Publiée: 11-04-09

Mise à jour: 30-01-19

 

Commentaires: 92 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Qu'arrive-t-il quand la douleur devient trop forte... une nouvelle rencontre peut-elle aider Kaori ? Comment Ryô va-t-il réagir quand il l'apprendra ?

 

Disclaimer: The characters of "Title to change" belong exclusively to Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Quand la douleur est trop forte

 

Chapitre 8 :: Chapitre 8

Publiée: 23-06-09 - Mise à jour: 23-06-09

Commentaires: Bonjour tout le monde, tout d'abord je m'excuse d ne pas avoir majer plus tôt ; mais, comme certaines d'entre vous le savent, je ne pouvais pas. En effet, depuis le 29 mai je n'avais plus Internet (dû à des travaux pour le dégroupage puis ensuite disons qu'il faut garder son calme ;) Bon, tout cela est fini maintenant...) Voilà le chapitre 8, j'espère que vous aurez plaisir à le lire. Merci Tokra, Kaori62, Saoria, 1Grisou (ma super beta), Tennad et Kaori86 pour vos reviews. Elles me touchent beaucoup. Et maintenant, le chapitre...^_^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19


 

Une fois installés dans la voiture, Ryô demanda à Kaori où il devait aller. Elle lui indiqua l'adresse d'une petite voix. Puis, elle ne décrocha plus un mot durant tout le trajet. Elle avait la tête posée contre la vitre. Elle regardait le paysage défiler sous ses yeux mi-clos. Mais ses pensées étaient ailleurs. Elles étaient sombres et tourmentées.  

 

"Pourvu que j'arrive à temps." Pensa-t-elle.  

 

Ryô ne cessa de lancer des regards furtifs envers sa partenaire. Non… Plutôt envers la femme qu'il l'aimait plus que tout et pour qui, il serait prêt à tout. La femme qu’il pensait avoir perdue et pour laquelle il se battrait jusqu’au bout pour la reconquérir.  

 

Son regard s'attendrit en se posant sur elle. Il ne savait pas pourquoi il était dans cette voiture à la conduire vers cet homme. Mais le fait est qu’il y était. Sa jalousie était encore bien présente. Mais au-delà de cela, son instinct s'était réveillé, et lui disait que malgré les apparences, tout n'était peut-être pas aussi limpide. Surtout après la conversation qu’il avait surprit auparavant. Quelque chose clochait et, il ne savait pas quoi. Mais foi de Saeba, il allait tout faire pour le découvrir.  

 

L’habit ne fait pas le moine. Ce dicton prenait tout son sens lorsque son regard se posait sur sa partenaire. Un espoir naissait au fond de lui.  

 

"Que me caches-tu, mon ange ? Pourquoi ne veux-tu rien me dire ?" Ces questions ne cessaient de se bousculer dans la tête du nettoyeur.  

 

A la voir ainsi, son cœur se déchira. Et, il s'en voulait. Il s'en voulait de ne rien avoir remarqué ces derniers mois. Il était si sûr de lui, si certain de l'amour qu'elle lui portait, que quoiqu'il fasse, elle serait toujours là, à ses côtés, supportant ses frasques, ses insultes, son indifférence ; qu’il n’avait rien vu venir.  

 

Plus il la regarda, et plus il était persuadé que quelque chose s'était passée.  

 

Pour la première fois, depuis qu'ils étaient ensemble, Ryô se sentait exclu. Et cela, il ne l'acceptait pas. Mais pour le moment, il ne pouvait rien faire pour y remédier…  

 

Le silence qui régnait dans la voiture lui pesait. Il aurait tellement aimé qu'elle lui parle, qu'elle lui dise ce qui se passait. Mais rien. Elle semblait si loin de lui en ce moment que cela le meurtrit encore plus. Et il se jura, que dorénavant, plus jamais, il ne la laisserait s'éloigner de lui comme elle l'était à présent.  

 

Il avait besoin d'elle. De son sourire, de sa joie de vivre, de sa foi en l'humanité, de sa douceur, de sa générosité, de sa bonté, de ses colères aussi… Mais par-dessus tout, il avait besoin de son amour. Grâce à elle, il se sentait vivant.  

 

Il ne survivait plus. Non, avec elle il vivait !  

 

Se doutait-elle de tout ce qu'elle lui avait appris ? Savait-elle tout ce qu'elle lui avait apporté ? Grâce à elle, ses cauchemars étaient moins terrifiants, plus supportables. Elle avait réussi l'impossible à les éloigner. Grâce à elle, il se mettait même à rêver…  

 

Dans son métier, il était certes le meilleur, le numéro un. Mais, dans le domaine de la vie, c'était elle la meilleure.  

 

Ryô jeta un dernier regard vers sa bien-aimée avant qu'il ne se gare. Il l'entendit pousser un léger soupir de soulagement lorsqu’elle aperçut l'immeuble de Kenjin.  

 

A peine eut-il coupé le moteur que Kaori était déjà descendue de voiture. Elle se précipita vers la porte d'entrée. Quand Ryô la rejoignit, elle venait d'entrer le code et la porte s'ouvrait.  

 

Il la suivit jusqu'aux ascenseurs où elle appuya sur le bouton sans perdre un instant.  

 

Tout le corps de Kaori exprimait une telle anxiété. Elle se tenait droite, les yeux rivés sur cette porte qui ne s'ouvrait pas. Elle laissa échapper un gémissement de frustration tandis qu'elle avait joint ses mains et ne cessait de les bouger.  

 

Etait-elle seulement consciente de la présence de Ryô à ses côtés ? Le nettoyeur n'en était pas sûr.  

 

- Enfin ! S'exclama-t-elle quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent.  

 

A peine étaient-elles ouvertes, qu'elle s'engouffrait dans l'ascenseur et tapa sur le numéro de l'étage de Kenjin.  

 

Ryô n'eut que le temps de rentrer dans l'ascenseur.  

 

C'est à ce moment-là, qu'elle réalisa qu'il était à ses côtés.  

 

Elle le regarda avec un air surpris et interrogateur.  

 

La vérité était qu'elle ne pensait pas qu'il l'accompagnerait. Elle était certaine qu'une fois arrivés, il repartirait, la laissant seule.  

 

Elle ne savait pas si elle devait se réjouir, ou bien être en colère qu'il soit là.  

 

- Ryô ? ! Soupira-t-elle.  

 

A l'évocation de son nom, il tourna son regard vers elle, quelque peu soulagé qu'elle réalise enfin sa présence à ses côtés.  

 

Il ne dit rien, il la fixa avec une certaine tendresse, ce qui surpris Kaori. Elle plissa légèrement les yeux, et retint quelques larmes qui étaient apparues dans ses prunelles noisette.  

 

Ils restèrent ainsi, sans un mot. Cela sembla une éternité.  

 

Au bout d'un moment, elle détourna son regard du sien.  

 

Puis, enfin ils étaient arrivés à l'étage de Kenjin.  

 

Ils sortirent sans perdre une seconde. Alors qu'ils arrivaient à la porte, Kaori posa son bras sur celui de son compagnon.  

 

- Ryô ?  

 

- Oui, lui dit-il en se retournant.  

 

Ce qu'il vit le déstabilisa un peu. Kaori regardait vers le sol. Et après une légère mais profonde inspiration, elle leva la tête et le regarda droit dans les yeux avec détermination mélangée à une certaine crainte, en plus de l'inquiétude visible qu'elle éprouvait.  

 

- Je… Je voudrais y aller seule.  

 

Elle attendit sa réaction avant d'ajouter,  

 

- Je souhaiterais que tu restes dans le couloir et que quoiqu'il se passe, quoique tu entendes, tu… Tu n'interviennes pas.  

 

A ses paroles, Ryô n'avait pas sourcillé. Il l'avait écoutée sans laisser paraître la moindre émotion, alors qu'à l'intérieur, il hurlait de désespoir. Elle le tenait à l'écart, une fois de plus, il se sentait exclu.  

 

Malgré ce sentiment, il comprit ses raisons. Il hocha la tête en signe d'acceptation.  

 

C'est alors qu'il vit la crainte de Kaori quitter ses yeux.  

 

Elle fut soulagée. Il respectait son désir, bien qu'elle se doutait qu'il n'était pas vraiment d'accord.  

 

Arrivés devant la porte, Kaori fouilla dans son sac pour y prendre les clés.  

 

Ryô la regarda faire, et quand il la vit prendre les clés, il ne dit rien mais n’en pensa pas moins. Elle avait les clés de son appartement. Elle avait les clés d’un autre homme. Il était quelque peu ébranlé par cela. Il ne savait vraiment pas quoi penser. Les apparences étaient finalement vraies.  

 

Il soupira en signe de défaite et pour respecter son souhait de la laisser seul, il s'appuya contre le mur, les bras croisés sur son torse.  

 

Kaori jeta un dernier regard vers son partenaire et lui fit un léger sourire.  

 

Puis, elle mit les clés dans la serrure et ouvrit la porte.  

 

Quand elle pénétra dans l'appartement, elle constata qu'aucune lumière n'était allumée, et si cela n'avait pas été une nuit de pleine lune, l'appartement aurait été entièrement plongé dans le noir.  

 

Elle se trouvait toujours dans l'embrasure de la porte quand elle aperçut Kenjin, assis, dos à la fenêtre, la tête baissée.  

 

Elle rentra dans le logement, et fit les quelques pas qui le séparaient de Kenjin. Une fois devant lui, elle l'appela doucement pour attirer son attention.  

 

- Kenjin, lui dit-elle presque dans un murmure.  

 

- Kaori ? Il leva légèrement sa tête. Tu n'aurais peut-être pas due venir.  

 

- Ne dis pas n'importe quoi, lui sourit-elle légèrement.  

 

- Kaori, j'ai si mal. Des larmes coulèrent sur ses joues.  

 

- Je sais. Mais… Kenjin, tu sais bien que cela n'est pas la solution.  

 

- Comme si tu n'y avais jamais pensé, répondit-il en baissant les yeux.  

 

- Tu sais bien que oui, murmura-t-elle.  

 

A l'extérieur, Ryô avait écouté attentivement ce qui se déroulait entre sa partenaire et Kenjin. La dernière phrase de ce-dernier l'avait quelque peu surpris. Que voulait-il insinuer ? Et surtout le fait de ne pas avoir entendu la réponse de Kaori, l'intrigua.  

 

Il sortit des ses pensées lorsqu'il entendit Kaori parler.  

 

Kaori tendit sa main vers Kenjin et avec douceur lui demanda,  

 

- Kenjin, s'il te plaît… Tu veux bien me donner ton arme.  

 

 

A SUIVRE…  

 

 


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