Chapitre 12 :: Chapitre 12

Publiée: 03-04-11 - Mise à jour: 03-04-11

Commentaires: Coucou tout le monde, oui je maje le chap 12 ! Comment dire ce n'est pas que... en fait, j'ai la flemme de majer CH *voilà c'est dit !* Et puis, cela fait pas aussi longtemps que cela.... si *regarde le ciel innocemment* D'un autre côté, il faut voir le bon côté, ce n'est pas parce que je ne maje pas que je n'écris pas *j'ai dit flemme de majer ^_^* Merci beaucoup pour vos reviews *bisous* Voilà je vous laisse avec ce chapitre en espérant que vous vous souvenez encore de quoi je parle *g*

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CHAPITRE 12  

Des bruits sourds venant de la salle à manger tirèrent Ryô de ses pensées. Il releva la tête et son regard se dirigea vers l'origine de ces bruits. Ils venaient de l'autre côté de la porte de la cuisine. Il fixa celle-ci comme s'il pouvait voir à travers ; en fait de bruits, il réalisa qu'il s'agissait de voix, suivis par moment de petits éclats de rire.  

Eclats de rire qu'il connaissait si bien.  

Pour lui, les éclats de rire de sa partenaire étaient une si douce musique à ses oreilles. Il aimait les entendre. Il aimait s'y perdre.  

A ce moment, il prit conscience qu'il ne les avait plus vraiment entendus depuis quelques temps déjà. Depuis plusieurs mois même.  

Un voile de tristesse emplit son regard en réalisant cela, mais aussi sur le fait que la présence de ce Kenjin fasse de nouveau résonner le rire cristallin de sa partenaire.  

Une vague de jalousie emplit le cœur du nettoyeur à la pensée que lui, avait certainement entendu le rire cristallin de son ange durant ces derniers mois.  

D'un pas lourd, il se décida à les rejoindre.  

Une fois passé la porte, le spectacle auquel il assista fit augmenter de plus belle sa jalousie déjà bien présente. Car ce qu'il avait entendu n'était rien comparé à ce qui se jouait devant lui.  

Kaori et Kenjin étaient installés à table, l'un en face de l'autre.  

Apparemment, ils n'avaient toujours pas commencé à manger ; peut-être  

l'attendait-il ?  

A cette pensée, le cœur du nettoyeur se gonfla d'un peu de joie. Oui, son ange n'aurait jamais commencé à dîner sans lui. Surtout s’il y avait un invité chez eux. Elle mettait toujours un point d'honneur à jouer les hôtes exemplaires.  

Mais ce qui mettait à rude épreuve Ryô en cet instant, était leur complicité qui ne cessait d’envahir le salon.  

Ils se souriaient sans aucune retenue.  

Kenjin avait certainement dû dire ou faire quelque chose et Kaori se mit de nouveau à rire.  

Ryô la contempla, elle était si belle.  

A ses yeux, elle était ce qu'il avait pu voir de plus beau dans toute sa vie. Un regard posé sur elle, et toutes les horreurs dont il avait été témoin dans le meilleur des cas, disparaissaient.  

Elle était la plus belle de toutes les femmes que son regard avait croisées.  

C'est vrai qu'il en avait rencontré de très belles femmes, ça il pouvait le dire ; mais, comparées à Kaori, elles étaient si fades, si quelconques.  

Kaori, elle, était le naturel et le charme incarné. D'une telle beauté intérieure et extérieure. Une grâce d'une pureté inégalée. A ses yeux, elle était la femme la plus belle et la plus désirable du monde.  

Et là, elle riait.  

Comment cela pouvait-il être possible ? Quand elle riait, elle était encore plus belle.  

Elle riait comme si tout était simple, comme si elle était heureuse.  

Ryô serra le poing.  

Il rageait.  

Ce Kenjin la faisait rire.  

Il ferma les yeux de douleur ; c'était à lui de la faire rire, c'était son rôle à lui. Il était en colère contre lui-même. Mais en même temps, il se jura que plus jamais son ange ne souffrirait à cause de lui. Et que dorénavant, il ferait tout pour que le rire de sa belle résonne à tout jamais.  

Kenjin observa Ryô qui se tenait toujours dans l'embrasure de la porte.  

Kaori se retourna, voyant son ami regarder à côté d'elle.  

- Ryô, sourit-elle, tu en as mis un temps. Un peu plus et on allait commencer sans toi.  

Ryô ouvrit les yeux au son de la voix de son ange. Leur regard bloqué l'un sur l'autre, ils restèrent ainsi quelques secondes.  

Puis sans un mot, il se dirigea vers la table et prit place à côté de Kaori ; ce qui la surprit quelque peu. Habituellement, il se plaçait toujours de l'autre côté de la table.  

Le repas se passa relativement bien; Ryô resta la plupart du temps silencieux, tout en observant du coin de l'œil Kaori.  

Cette dernière et Kenjin parlaient de tout et de rien. A aucun moment, ils n'évoquèrent ce qui s'était passé plus tôt.  

D'ailleurs, Ryô était persuadé que si l'un de leurs amis arrivait maintenant, aucun ne soupçonnerait la scène dont il avait été témoin plus tôt dans la soirée.  

Kenjin était conscient des regards fugaces de Ryô envers sa partenaire, et laissa échapper un léger sourire qui ne resta pas inaperçu par le couple de nettoyeurs. Kaori le regarda intriguée, quant à Ryô, il lui lança encore une fois, un regard noir.  

Le pauvre Kenjin plongea la tête vers son assiette et ne releva plus son nez. Mais cela ne l'empêchait pas d'avoir remarqué le doux et si tendre regard de Ryô envers Kaori. A l'opposé total de celui qu'il recevait de la part du nettoyeur.  

La fin du repas arrivée, Kenjin dit avec le grand naturel et un large sourire,  

- Comme toujours, c'était délicieux Kaori.  

- Merci, rougit légèrement celle-ci au compliment de son ami.  

Ryô, lui, allait enfourner sa dernière bouchée, mais stoppa net sa fourchette en l'air aux mots de Kenjin.  

Voyant la fourchette comme suspendue dans les airs, Kaori lui demanda si tout allait bien. Cependant, elle savait pertinemment que la réaction de son partenaire était due au compliment de Kenjin et de ce qu'il sous-entendait. Kaori, épuisée émotionnellement de la journée ne souhaitait pas entrer une nouvelle fois dans une discussion avec Ryô.  

- Oui, répondit-il avant de mettre sa fourchette dans la bouche.  

Les derniers mots de Kenjin retentirent dans sa tête. "Comme toujours", cela signifiait que Kaori lui avait déjà fait à manger. Et pas qu'une fois !  

Son regard s'obscurcit de nouveau, Kenjin le sentit. Tel un mantra, il ne cessa de se répéter, "Il ne me fera rien, Kaori est là."  

Kaori avait bien vu Kenjin changer de couleur, et se doutait bien de la raison. Franchement, elle tourna la tête sur sa droite et jeta un œil réprobateur à son voisin.  

Sentant le regard de sa belle sur lui, Ryô tourna la tête vers elle et arbora une expression de chien battu qui signifiait, "Je n'ai rien fait."  

- Mouais, Kaori sourcilla.  

Ryô, lui, faisait son plus beau sourire enjôleur envers sa belle.  

Il eut un regard de satisfaction quand il vit Kaori légèrement rougir à son sourire et regard, puis elle détourna les yeux. Il lui était difficile de soutenir son regard.  

Elle secoua la tête, elle se demandait bien ce qui arrivait à son partenaire. C'était bien la première fois qu'il se laissait aller à la regarder de cette façon. Du moins, sans se cacher.  

De l'amour. Du désir. Voilà ce qu'elle avait vu dans ses prunelles sombres.  

Elle s'éclaircit la voix pour s'adresser à Kenjin,  

- Souhaites-tu faire quelque chose ce soir ?  

Kenjin réfléchit un peu avant de répondre sous l'œil attentif de Ryô,  

- Pour tout te dire, je ne voudrais pas paraître impoli, mais je souhaiterais me reposer. Lui répondit-il avec un léger sourire.  

En son for intérieur, Ryô pensa avec un plaisir mal-contenu : "Non, non. Pas impoli. Mais perspicace ! Il n'est pas aussi stupide que cela après tout !"  

Le nettoyeur ne put réprimer un sourire béat, les yeux fermés et un doigt grattant son menton rien qu’à l’idée de passer la soirée seul avec son ange. Là, il pourrait tout mettre en œuvre pour lui montrer à quel point elle comptait pour lui. Mais aussi, essayer de comprendre ce qui se passait.  

Cependant, il cessa de jubiler quand il entendit Kaori,  

- En fait, moi aussi. Il faut dire que la journée a été assez riche en émotions.  

Kenjin se leva et commença à débarrasser la table sous l'œil surpris de Ryô. Kaori, elle, lui fit un léger sourire et se leva aussi pour se diriger vers la cuisine, emportant avec elle les verres.  

Ryô était toujours assis, marmonnant que ce Kenjin l'énervait à agir comme s'il était chez lui ! Mais, ce qui l'agaçait encore plus, c'était la complicité affichée entre la femme qu'il aime et ce morveux. Ils ne faisaient rien pour la dissimuler. Cela semblait si naturel pour eux. Le cœur de Ryô se serra à cette pensée.  

Quelques minutes plus tard, il les vit sortir de la cuisine. Arrivée à sa hauteur, Kaori lui dit,  

- Ryô, pour une fois, essaye de ne pas faire un bruit d'enfer quand tu rentreras.  

Le jeune homme la regarda interloqué,  

- Quand je rentrerai, ne put-il s'empêcher de répéter dans un murmure.  

Kaori ne releva pas et se dirigea vers les escaliers où se trouvait déjà Kenjin.  

Ryô entrouvrit la bouche et pensa,  

- Je rêve ou quoi ! Elle me vire !  

Il la regarda avec des yeux ronds, grands ouverts alors qu'elle et Kenjin étaient dans l'escalier pour rejoindre leur chambre respective. Quand elle sortit de son champ de vision, son regard se voila d'une profonde tristesse ainsi que d'une peur qu'il n'avait jamais ressentie auparavant.  

Tout ceci était si nouveau pour lui.  

A l'étage, devant la porte de la chambre de Kenjin, Kaori et lui s'étaient souhaités bonne nuit.  

Kaori se dirigeait vers sa chambre quand Kenjin l'interpella…  

A SUIVRE…  

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