Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Catzen20

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 19 chapitres

Publiée: 11-04-09

Mise à jour: 30-01-19

 

Commentaires: 92 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Qu'arrive-t-il quand la douleur devient trop forte... une nouvelle rencontre peut-elle aider Kaori ? Comment Ryô va-t-il réagir quand il l'apprendra ?

 

Disclaimer: The characters of "Title to change" belong exclusively to Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Quand la douleur est trop forte

 

Chapitre 17 :: Chapitre 17

Publiée: 20-10-11 - Mise à jour: 20-10-11

Commentaires: Coucou à tous^_^ Tout d'abord merci à Kao, Indie et Aya pour vos reviews qui sont toujours super appréciées ! Ma Indie, tu savais pas que c'était fichu de fichu *lol* En discutant avec Indie et Sunny, bizarrement, j'ai eu envie de majer *c'est donc elles qu'il faut blâmer pour cette maje ;)* Un voile va donc se lever sur le comment de la rencontre entre... A bientôt.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19


 

6 mois auparavant…  

 

Kaori marchait dans la rue sans but précis. Le regard perdu dans le vide. Elle avait besoin de s'aérer la tête, de se changer les idées et surtout de s'éloigner de son partenaire.  

 

Elle avait l'impression de suffoquer à ses côtés. Aujourd'hui encore, elle venait de partir en claquant la porte, si fort qu'elle se demandait s'ils avaient encore une porte d'entrée en un seul morceau. Et tout cela pour une broutille dont elle ne se souvenait même plus.  

 

Elle s'arrêta de marcher. Ses yeux étaient humides mais elle refusait de laisser les larmes couler.  

 

Elle repensa à ce qui s'était passé il y a quelques jours, l'anniversaire de Ryô. Elle avait tout organisé, tout fait toute seule, elle voulait qu'il ait la plus belle des soirées, un souvenir mémorable et cela n'avait été qu'une horrible soirée, du moins pour elle. Il n'avait pas cessé de faire l'idiot, encore plus que d'habitude ; il lui avait démontré que si, cela était possible ; de draguer à outrance et de complètement l'ignorer. Mais pas avant de lui avoir lancé quelques piques comme sur le choix du restaurant, de sa robe, de la peinture sur son visage qui la faisait ressembler à un clown.  

 

Elle n'avait rien dit, juste encaisser. C'était son anniversaire, sa soirée. Elle n'avait pas envie de lui envoyer massue sur massue ; pourtant, il les aurait toutes méritées. Toutes les personnes présentes avaient été plus qu'étonnées par sa réaction ou plutôt non-réaction et, à chaque fois, elle avait juste haussé les épaules et regardé ailleurs, faisant comme si cela ne l'atteignait pas. La vérité était qu'elle n'avait pas l'énergie de répondre à ses attaques. Car il s'agissait bel et bien d'attaques de Ryô envers elle. Moins elle répondait et plus il y allait fort. Comme pour la pousser hors de ses limites.  

 

Oui, cette soirée avait été mémorable mais pas dans le sens qu'elle l'avait souhaité.  

 

Bien sûr, le lendemain, le couple de nettoyeurs fit comme si rien ne s'était passé. Enfin presque. Ryô s'était montré quelque peu gentil à son égard. Comme s'il se sentait un peu coupable de la façon dont il l'avait traitée lors de cette soirée. Cette journée se passa, et l'attitude de Kaori envers Ryô sembla le rassurer. Elle le vit surtout quand elle lui adressa un petit sourire. Mais ce qu'ignorait Ryô était que ce sourire n'était qu'une façade.  

 

Elle était fatiguée. Fatiguée de faire comme si les paroles qu'il lui lançait ne la touchaient pas. Fatiguée de croire qu'un jour il la verrait, la regarderait. Fatiguée de penser qu'elle comptait à ses yeux, qu'il la voyait autrement que comme une promesse faite à un ami disparu. Fatiguée d'attendre un jour qu'elle savait n'arriverait jamais.  

 

Elle avait perdu l'espoir.  

 

A cette réalisation, Kaori s'arrêta de marcher. Elle releva la tête et s'aperçut que ses pas l'avait conduite au port. Combien de temps avait-elle marché ? Combien de kilomètres avait-elle parcouru ?  

 

Elle ne saurait le dire.  

 

C'était comme si plus rien n'avait d'importance, elle ignorait même comment elle réussissait à tenir debout. Comment elle arrivait même à respirer. Cela était si éprouvant, si insoutenable, cette douleur qu'elle endurait.  

 

Le regard perdu au loin, elle mit sa main sur sa poitrine, serra ce cœur qui lui faisait si mal. Si seulement il pouvait s'arrêter, si seulement il pouvait cesser de battre pour lui. Si seulement elle avait encore de l'espoir, même infime. Elle pourrait encore faire face, combattre cette douleur qui la tiraillait, cette voix qui lui murmure que quoi qu'elle fasse, il ne l'aimera jamais. Car avec de l'espoir, elle savait que c'était faux.  

 

Au fond d'elle, elle savait.  

 

Mais sans cet espoir qu'un jour il l'accepte, qu'un jour il s'ouvre enfin à elle, Kaori ne pouvait plus faire face. Elle avait l'impression d'étouffer, de suffoquer sous cette douleur intense, immense, impalpable qu'elle ressentait. Elle n'arrivait plus à la combattre. Elle avait rendu les armes.  

 

Le bruit d'une sirène de bateau au loin la fit sortir de ses pensées. Elle n'avait même pas réalisé que les larmes avaient gagné et qu'elles s'étaient mises à couler sur ses joues. Elle ferma un peu les yeux, puis prit une profonde et lente inspiration, la bouche légèrement entrouverte. Puis, quand elle rouvrit les yeux, elle vit le bateau qui s'éloignait du port, doucement. Sans s'en rendre compte elle fit un pas en avant, puis un autre et encore un, les yeux rivés sur ce bateau qui s'éloignait. Inconsciemment, elle tendit la main vers ce bateau, comme pour essayer de le toucher, de l'empêcher de s'éloigner. Elle continua d'avancer. Un pas après l'autre.  

 

Arrivée au bord, les yeux fixés sur l'horizon, elle ne s'arrêta pas.  

 

Elle n'entendit pas la voix qui la sommait d'arrêter, qui lui hurlait qu'elle allait tomber dans l'eau. Elle n'entendit pas les bruits de pas rapides qui se dirigeaient vers elle. Mais de toute façon, il était trop tard. Enfin, enfin cette douleur qui la tiraillait depuis des mois allait peut-être enfin disparaître. Enfin, allait-elle pouvoir respirer sans sentir ce poids dans sa poitrine à chaque mouvement de sa cage thoracique.  

 

Enfin, elle allait peut-être pouvoir… vivre.  

 

Même l'eau glacée qui l'entourait ne la fit pas réagir. Au contraire. Et elle se laissa couler, elle se laissa aller.  

 

Quand soudain, elle sentit une main la retenir et la tirer pour la ramener vers le haut.  

 

Elle ouvrit les yeux dans cette eau glacée, mais ne distingua qu'une vague silhouette.  

 

Kaori reprit ses esprits alors qu'elle était assise sur le bitume, tremblante de froid,  

au côté de l'inconnu qui l'avait extirpée de l'eau.  

Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne put en sortir, ses yeux se remplirent de larmes, le regard qu'elle portait sur lui était une expression d'incompréhension.  

 

Péniblement l'inconnu qui était lui aussi transit de froid, se releva et tendit la main vers Kaori,  

 

- On va rejoindre ma voiture, dedans on pourra essayer de se réchauffer un peu en attendant qu'on atteigne mon appartement, il se trouve pas très loin d'ici.  

 

Kaori regarda le visage de cet homme, interloquée, ses yeux glissèrent vers cette main tendue vers elle. Elle hésitait, elle releva la tête et eut un léger mouvement de recul.  

 

- Allons, ne vous inquiétez pas. Je ne vous veux aucun mal. Juste vous aider, sa voix était douce, calme, apaisante.  

 

Voyant qu'elle hésitait, il continua,  

 

- Croyez-moi, je n'ai pas l'intention de m'en prendre à vous de quelque façon que ce soit. Et puis, j'en serais bien incapable ; l'eau froide vous savez à tendance à calmer les ardeurs, alors glacée, il finit par un petit clin d'œil et un sourire. Il espérait avoir allégé un peu l'atmosphère et qu'elle se déciderait à le suivre, et le plus vite possible serait le mieux pour tous les deux. Il était complètement frigorifié.  

 

Kaori se mordit les lèvres et acquiesça avant de prendre cette main qui était tendue vers elle. Cette même main qui l'avait ramenée hors de l'eau. En plaçant sa main dans la sienne, Kaori ne saurait expliquer comment, mais cela la réchauffa à l'intérieur. Son corps était transi de froid, mais en prenant cette main de cet inconnu, une douce chaleur l'enveloppa, en y réfléchissant, quand elle l'avait sentie dans l'eau, elle avait ressenti cette même sensation. Oui, elle pouvait avoir confiance en lui, elle ne savait pas comment l'expliquer mais elle le savait, le ressentait.  

 

Il l'aida donc à se relever, et toujours sa main dans la sienne, ils gagnèrent sa voiture au plus vite. Installés à l'intérieur, il mit le chauffage à fond, démarra puis se dirigea vers son appartement.  

 

Le trajet fut court et dans un relatif silence. Seul le bruit de la climatisation automatique pouvait se faire entendre. L'homme conduisait tout en tremblotant un peu et Kaori, elle, était perdue dans ses fraîches pensées.  

 

Et c'est dans ce même silence qu'ils gagnèrent l'appartement. Arrivés à l'intérieur, l'inconnu lui dit d'aller prendre une douche bien chaude, il lui prépara des serviettes, et des vêtements de rechange, un long tee-shirt, un pantalon dont il était sûr serait deux fois trop grand pour elle et un pull. Au cas où, une veste bien chaude.  

 

Il se prépara aussi des vêtements bien chauds ; puis en attendant qu'il puisse aller se réchauffer lui aussi sous une bonne douche bien chaude ; il alla dans la cuisine préparer un chocolat bien chaud.  

 

Bien que la sensation de l'eau chaude qui s'écoulait sur sa peau était plus qu'agréable, surtout après un petit passage par l'eau glacée du port ; Kaori n'oubliait pas que l'inconnu aussi devait attendre avec impatience de pouvoir en profiter.  

 

C'est donc au bout d'une dizaine de minutes que Kaori sortit de la salle de bains, et trouva l'homme dans le salon, une tasse entre les mains. Son regard se portait sur cette tasse qu'il avait, il était si perdu dans ses pensées qu'il n'entendit pas Kaori s'approcher et lui dire que la salle de bains était libre. Ce ne fut que quand elle posa sa main sur son épaule qu'il releva la tête et pris conscience de sa présence dans la pièce.  

 

Il hocha légèrement la tête avec un faible sourire puis, et après avoir posé sa tasse sur la table basse, il se leva pour se diriger vers la salle de bains.  

 

Pendant qu'il était sous la douche, Kaori s'assit dans le canapé et se servit, elle aussi, une tasse de chocolat bien chaud. Elle avait la tasse entre ses deux mains, elle l'approcha de son visage et huma délicatement la bonne odeur du chocolat. Il sentait merveilleusement bon.  

Le calme régnait dans l'appartement, même le bruit sourd de l'eau de la douche qui s'écoulait au loin ne pouvait briser ce silence. Kaori était perdue dans ses pensées et commença à réaliser ce qui venait de se produire. Sa tasse toujours entre les mains, les yeux rivés sur celle-ci, les pensées de Kaori s'envolèrent. Elle se retrouva face à elle-même, face à ce qui venait d'arriver. Et ce fut à cet instant qu'elle prit conscience de ce qui venait de se passer. Des larmes commencèrent à couler sur ses joues, elle ne tenta rien pour les retenir, pour les effacer. Elle était si perdue dans ses pensées, qu'elle n'entendit pas la voix qui l'appelait. Ce ne fut qu'en sentant délicatement une main se poser sur son épaule, qu'elle sortit de ses pensées et l'entendit. Elle releva la tête et le regarda dans les yeux.  

 

- Tout va bien ? Sa voix était douce mais aussi emplie d'une certaine inquiétude à l'égard de Kaori.  

 

A sa question, elle hocha la tête puis se remit à fixer sa tasse. L'inconnu n'insista pas et alla prendre place en face d'elle dans le fauteuil puis se servit une autre tasse de chocolat.  

 

Le silence régna de nouveau, et cette fois-ci il était beaucoup plus pesant qu'auparavant. Kaori avait toujours la tête baissée et les yeux sur sa tasse.  

 

- Je… commença-t-elle maladroitement, je n'ai pas voulu… c'est juste que-  

 

- Je m'en doute, l'inconnu l'interrompit.  

 

Kaori releva la tête et le regarda avec curiosité mais aussi un certain relief.  

 

- Comment ? Fut son seul mot de surprise.  

 

L'inconnu la regarda et avec une certaine tendresse lui répondit,  

 

- J'en sais rien. Vous m'avez l'air d'être une jeune femme pleine de vie, mais vous sembliez si perdue tout à l'heure.  

 

Kaori eut un faible sourire,  

- J'ai eu de la chance que vous soyez là. Je crois que je ne vous ai même pas remercié pour… ce qui vous avez fait. Elle finit sa phrase timidement.  

 

L'inconnu eut lui aussi un faible sourire, puis tourna la tête sur le côté et se mit à regarder au loin, à travers la fenêtre.  

 

- Peut-être que je devrais aussi vous remercier, sa réponse était très énigmatique et Kaori écarquilla les yeux d'incompréhension.  

 

Il haussa les épaules avant de poursuivre,  

- Disons qu'il y avait aussi une raison certainement semblable à la vôtre, à ma présence sur place. Parfois, on a si mal que… qu'on sait plus. Il finit la fin de sa phrase dans un murmure tandis que son regard était toujours rivé sur l'horizon.  

 

Maintenant Kaori comprenait pourquoi elle avait ressenti une sorte de lien avec lui, pourquoi elle lui avait fait confiance, pourquoi elle l'avait suivi sans aucune crainte. Son regard, dans son regard elle pouvait y voir refléter une tristesse qu'elle ne connaissait que trop bien. Dans les yeux de cet inconnu reflétait la même souffrance que dans ce qu'elle pouvait discerner dans son miroir, quand elle était seule et qu'elle pouvait laisser tomber sa garde.  

 

Puis, il tourna la tête en direction de Kaori et avec une certaine malice dans les yeux,  

- Mais grâce à vous, je peux dire que cela m'a refroidi pour un temps d'aller faire un tour sur le port.  

 

Kaori se mit à sourire et à rire, et cela lui faisait tellement de bien. C'était la première fois depuis si longtemps, elle ne pouvait l'expliquer, mais elle se sentait si légère, comme si elle ne portait plus ce poids toujours omniprésent de cette oppression qu'elle ressentait de plus en plus.  

 

Pourtant, au fond il n'y avait pas de quoi rire ou de se sentir heureuse, la situation était tragique ; et malgré cela, à cet instant précis, elle se sentait bien et surtout, comprise.  

 

- Kenjin.  

 

- Kaori. Décidément, nous ne faisons vraiment pas les choses dans l'ordre, et elle se remit à rire de plus belle.  

 

- C'est vrai, Kenjin se mit lui aussi à rire.  

 

Et c'est ainsi que deux cœurs et âmes torturés se trouvèrent.  

 

Fin du flash-back  

 

A la fin du récit de Kaori, le silence avait rempli le Cat's. Même Miki pourtant si loquace avait la gorge nouée et aucun son n'arrivait à en sortir. Mick, quant à lui, avait les yeux fixés sur le bar et Falcon avait même laissé de côté son assiette.  

 

Le silence régnait en maître dans le café quand tout à coup la sonnette de la porte tinta. Kaori n'avait pas besoin de se retourner pour savoir qui se trouvait à la porte.  

 

Et c'est dans ce même silence que Ryô entra dans le café…  

 

A SUIVRE  

 

 

 

 

 

 

 

 


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