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Chapitre 14 :: Chapitre 14 Publiée: 01-05-11 - Mise à jour: 01-05-11 Commentaires: Coucou tout le monde ; un grand merci à ceux qui lisent et pour vos reviews. Cma, j'ai de nouveau vérifié *avec une loupe lol* et non, tout y est *nananère* Il manque rien, absolument rien ;). Kao, mais non, je joue pas avec tes nerfs… seulement mdr !!!! City, mais qui a dit qu'il y aurait une suite à ce rapprochement ?!? *okie même dans mes commentaires je deviens pas du tout sadique moi lol* ;) ; Aya, donc je suis pas la seule *super danse*… mais on remarquera que je me soigne *un peu* ; Indya, j'espère que la suite te plaira tout autant ^_^
Je vous laisse ainsi avec ce nouveau chapitre et vais m'en aller sur la pointe des pieds en vitesse *avant que vous ayez eu le temps de lire car...* Pas les massues !!!!!!!! Allez, bisous et à bientôt :)
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CHAPITRE 14
Ryô ne cessait de tourner et de se retourner dans son lit.
Une éternité s'était écoulée, du moins selon lui, et il n'arrivait toujours pas à trouver le sommeil. Quand il regarda de nouveau son réveil pour l'énième fois, il soupira de dépit. Deux heures… seulement deux petites heures s'étaient écoulées depuis qu'il avait gagné son lit.
- Qu'est-ce que qu’il m'a pris de me coucher si tôt, se lamenta-t-il.
En fait, il en connaissait pertinemment la réponse. Il avait été absolument hors de question pour lui ne serait-ce que d'imaginer sortir ce soir et faire la tournée des bars comme à son habitude ; alors qu'ils auraient été seuls à l'appartement.
Bien qu'il se doutât et surtout espérait, que ce qu'il y avait entre son ange et l'autre, n'était que de l'amitié.
Néanmoins, pas question pour le nettoyeur de les laisser seuls.
Non. Son ange et Kenjin ne passeraient plus de soirées en tête-à-tête à partir de maintenant ! Il fixa le plafond et à cette réalisation, il serra les draps.
Qu'avaient-ils bien pu faire durant toutes ces soirées où elle allait le retrouver ?
Rien que de les imaginer était une véritable torture pour Ryô.
Et il n'avait pas eu le moindre soupçon. Jamais, il n'aurait supposé qu'elle puisse sortir sans qu'il ne s'en aperçoive. Mais peut-être était-ce de sa faute à lui. Il prenait trop pour acquis ce qu'il avait. Qu'elle serait là, toujours à l'attendre gentiment qu'il rentre de sa tournée des bars.
Son ange.
A la pensée d'elle, un sourire illumina son visage. Non, il ne pouvait pas lui en vouloir. D'ailleurs, il n'en avait pas le droit, au vu de tout ce qu'il lui avait fait subir.
Instinctivement, il tourna la tête en direction de la chambre de sa belle, comme s'il pouvait la voir à travers le mur. Que faisait-elle ? Avait-elle réussi à trouver le sommeil ?
Il eut une sorte de réponse à sa question silencieuse quand il entendit une porte s'ouvrir. Non, il ne s'agissait pas de la porte de Kaori. Puis, il entendit des pas se diriger dans les escaliers, pour enfin entendre la porte qui donnait sur le toit s'ouvrir puis se refermer.
C'est alors que quelques minutes plus tard, il entendit de nouveau une porte s'ouvrir, des bruits de pas dans les escaliers, puis, la porte donnant sur le toit s'ouvrir et se refermer une nouvelle fois.
A ces nouveaux bruits, Ryô s'était assis sur son lit,
- Mais qu'est-ce que…?
Ni une ni deux, il se leva à son tour, bien déterminé à savoir de quoi il en retournait.
Pendant ce temps, Kaori avait rejoint Kenjin sur le toit. Celui-ci s'était retourné en entendant ses pas.
- J'espère que je ne t'ai pas réveillée ? Demanda Kenjin quand elle arriva à ses côtés.
- Non, rassure-toi. Je n'arrivais pas à trouver le sommeil.
- Même chose pour moi. Il posa de nouveau son regard sur la ville.
Puis, sans crier gare, elle lui asséna un coup de poing sur le bras.
- Aïe ! Kenjin cria de surprise et un peu de douleur aussi.
Il se mit à frotter son bras pour atténuer la sensation.
- Tu m'as fait peur, espèce d'idiot !
Elle se trouvait face à lui, les mains sur les hanches avec un regard colérique mais où Kenjin pouvait aussi y lire de la peur.
Peur qu'elle avait ressentie quand il l'avait appelée, peur qu'elle avait quand elle était entrée dans cet appartement et qu'elle ne savait pas ce qu'elle allait y trouver. Peur quand elle l'avait vu avec cette arme dans les mains.
Kenjin la trouva à cet instant d'une beauté incroyable. Il l'avait toujours trouvée très belle, naturelle et merveilleuse. La voyant ainsi, il n'avait plus aucun doute, si son cœur n'avait pas déjà été pris ; il savait qu'il serait tombé amoureux d'elle à l'instant où ses yeux s'étaient posés sur elle.
Il s'avança alors vers Kaori et la prit dans ses bras. Elle résista un peu, juste pour ne pas le laisser croire que cela pourrait être aussi facile ; mais elle passa ses mains autour de sa taille quand elle l'entendit chuchoter,
- Pardonne-moi.
La tête de Kenjin reposait sur la sienne, ses mains autour de sa taille. Ils étaient blottis dans les bras l'un de l'autre. Il tourna de nouveau la tête vers la ville illuminée et lui dit,
- Tu avais raison, la vue que vous avez d'ici est extraordinaire.
Kaori se blottit un peu plus dans ses bras et il la sentit légèrement acquiescer de la tête.
Ils profitaient de cet instant, calme, paisible, serein qui leur était donné sous le ciel étoilé de Tokyo où la Lune les éclairait de sa douce lumière.
C'est alors qu'ils entendirent la porte du toit s'ouvrir de nouveau. Tous deux savaient de qui il s'agissait.
Quand Ryô ouvrit la porte du toit, autant dire que le spectacle qui se jouait devant lui ne lui plaisait, mais alors pas du tout !
Au fur et à mesure qu'il s'avançait vers eux, il pensa,
- Elle aurait dû quitter ses bras en m'entendant ?…Pourquoi n'a-t-elle pas quitté ses bras ?…Elle devrait quitter ses bras, fut sa dernière pensée quand il les rejoignit.
Le nettoyeur faisait tout son possible pour ne pas exploser et du même coup exploser la tête de Kenjin.
Ryô se raisonna du mieux qu'il put, se disant que Kaori l'aimait. Oui, elle l'aimait, il l'avait toujours su.
Il se demanda aussi, quelle sorte de complicité les unissait. Complicité qui semblait si forte.
Ryô fit tout ce qu'il put pour masquer la jalousie qui commençait à parcourir tout son être.
- A ce que je vois, personne ne dort, Ryô tenta de prendre un air détaché en disant cela.
Il regardait la ville illuminée, les mains dans les poches à défaut d'avoir Kaori dans ses bras. Et puis comme cela, il pouvait serrer les poings aussi fort qu'il puisse, quitte à s'en faire broyer les phalanges.
Kaori fit un léger signe de tête sans pour autant quitter les bras de son ami.
Kenjin, lui, prenant son courage à deux mains, tourna la tête et regarda le nettoyeur.
Il déglutit, puis voulant détendre l'atmosphère, il avait bien remarqué le regard noir de Ryô, il dit,
- Je disais justement à Kaori que, vous aviez une vue magnifique.
A ces mots, Ryô le fixa, puis il descendit son regard vers la personne que Kenjin tenait dans les bras avant de répondre sur un ton doucereux,
- Oui, magnifique, en effet.
Kenjin qui le regardait encore, vit les yeux ainsi que l'expression de Ryô s'adoucir. Il sourit presque malgré lui à ce spectacle.
Ryô aimait Kaori, Kenjin en était convaincu. Il espérait sincèrement pour son amie, que cette fois-ci, Ryô se déciderait enfin à aller de l'avant. C'est alors qu'il la sentit frissonner.
- Tu as froid ?
- Un peu oui, elle ne put aussi réprimer un bâillement. Et puis, je crois que je commence à avoir sommeil, termina-t-elle doucement.
Kenjin se mit alors à bailler lui aussi,
- Je crois que d'avoir pris un peu d'air frais, m'a aidé moi aussi à trouver le sommeil.
- Kaori, Ryô prit la parole, mieux vaudrait rentrer dans ce cas, surtout avant que tu n'attrapes froid. Il avait posé sa main sur son dos.
Sans compter que comme cela, elle quitterait enfin ses bras, pensa Ryô. Plus qu'heureux qu'ils mettent enfin un terme à leur étreinte. Innocente, peut-être ; mais du point de vue du nettoyeur, cela était franchement intolérable et douloureux.
Et c'est ainsi que chacun regagna sa chambre et trouva, plus ou moins bien selon les personnes, le sommeil.
A SUIVRE…
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