Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Catzen20

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 19 chapitres

Publiée: 11-04-09

Mise à jour: 30-01-19

 

Commentaires: 92 reviews

» Ecrire une review

 

DrameRomance

 

Résumé: Qu'arrive-t-il quand la douleur devient trop forte... une nouvelle rencontre peut-elle aider Kaori ? Comment Ryô va-t-il réagir quand il l'apprendra ?

 

Disclaimer: The characters of "Title to change" belong exclusively to Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce que les ratings veulent dire?

 

La classification des fanfictions repose sur le système américain utilisé pour le cinéma et par simplicité ce système est repris pour le classement des fanfictions. Les classifications les plus courantes sont: - G : pas de violence, pas de situation ou de référence à caractère sexuel (pas de nudité, pa ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Quand la douleur est trop forte

 

Chapitre 7 :: Chapitre 7

Publiée: 17-05-09 - Mise à jour: 17-05-09

Commentaires: Voici le chapitre 7...merci pour vos reviews *bisous* et *bazooka*, c'est pas un peu trop quand même lol...Bon, je file...^_^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19


 

 

- Ce n'est pas ce que je crois, murmura Ryô qui avait beaucoup de mal a dissimulé sa colère. Ce n'est pas ce que je crois ? Kaori ! Répéta-t-il plus fort. Tu me prends vraiment pour un crétin ou quoi ?  

 

A ces mots, il laissa exploser sa colère, il serra encore plus fort sa main autour du poignet de Kaori.  

 

- Je vous ai vus, dans le parc. Et tu oses me dire que ce n'est pas ce que je crois !  

 

Ryô était dans une telle fureur que Kaori se demandait comment elle allait pouvoir s'en sortir. Elle ne pensait même pas à le calmer. Cela serait vain, elle le sentait.  

 

Jamais, elle ne l'avait vu ainsi. Son regard était de la couleur des ténèbres, sa bouche était fermée mais on pouvait deviner qu'il serrait les dents avec une telle force, qu'elle s'étonna que sa mâchoire ne craque pas sous cette forte pression. Son expression exprimait une telle agressivité. Oui, à cet instant, elle put lire sur son visage de la colère mêlée à de la haine.  

 

Haine pour le sentiment de trahison qu’il ressentait. Haine pour ce sentiment d’abandon en faveur de ce type. Oui, il ressentait de la haine pour cet homme qui lui avait volé sa partenaire.  

 

De son côté, Kaori n'avait pas peur de lui. Elle savait, au fond d'elle que jamais il ne lui ferait de mal. Que jamais il ne lèverait la main sur elle, même si.  

 

Alors plutôt que de tenter de l'amadouer, elle fit ce qu'il lui semblait le mieux à cet instant, elle prit sur elle, et pria silencieusement pour avoir le courage de l’affronter voir le défier.  

 

- Dois-je comprendre que tu m'as suivie, lui rétorqua-t-elle sur un ton de reproches mêlé à de la colère.  

 

Elle vit alors dans les yeux du nettoyeur que sa question eut l'effet escompté. Pendant un très court instant, elle le sentit déstabiliser. C'est à ce moment, qu'elle en profita pour s'échapper de son étreinte. Elle fit quelques pas en arrière pour s'éloigner de lui, mais elle lui faisait toujours face. Elle massa légèrement son poignet rougit par la prise de son partenaire.  

 

Ryô avait vraiment été surpris par la question que venait de lui poser Kaori. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle l'attaque de cette façon. Car, il s'agissait bel et bien d'une attaque de sa part.  

 

- Alors ? S'impatienta la nettoyeuse.  

 

Elle mit ses mains sur ses hanches pour donner plus de poids à ses dires.  

 

- Tu essaies de changer de sujet Kaori ! Dit-il en faisant un pas en avant vers elle, mais elle ne bougea pas.  

 

Elle le toisait toujours et son regard commençait lui aussi à se remplir d'éclairs.  

 

- Pour répondre à ta question. NON. Je ne te suivais pas !  

 

- Et tu crois que je vais te croire ! Tu m'as suivi Ryô et, je veux savoir pourquoi ?  

 

Ryô ne savait pas comment, mais les rôles s'étaient inversés. Et il n'aimait pas cela. Décidément, Kaori était vraiment pleine de surprises, mais surtout exceptionnelle. Il était conscient qu'elle seule était capable de le déstabiliser comme elle venait de le faire. Et surtout de lui tenir tête.  

 

Comment avait-il perdu le contrôle de la situation, ou du moins une partie. Car, il ne s'était pas avoué vaincu, loin de là.  

 

- Très bien. Je vais de le dire.  

 

Kaori n'en crut pas ses oreilles, c'était trop beau, non seulement il semblait avoir abdiquer mais en plus il allait lui répondre. Malgré cela, elle resta sur ses gardes. Elle le connaissait trop bien pour savoir qu'avec Ryô cela était loin d'être aussi facile et qu'il n'était pas du genre à renoncer aussi vite.  

 

- Je voulais savoir ce que tu me cachais, et comme tu as l'habitude de te mettre dans des situations impossibles, je voulais savoir à quoi m'attendre cette fois-ci. Vu qu'à chaque fois, je dois te tirer du pétrin.  

 

- Oh, tu veux dire que tu t'inquiétais pour moi, lui dit-elle froidement ne croyant qu'à moitié ce qu'il venait de lui dire. Et depuis quand Monsieur s'inquiète pour moi ? Hein ? Parce que là c'est une première !  

 

- Dois-je te rappeler que tu es sous ma responsabilité Kaori.  

 

S'il voulait la blesser, c'était raté ! Vu que cette excuse avait été largement utilisée par le nettoyeur à chaque fois que la situation lui échappait.  

 

- Je t'en prie ! Soupira-t-elle blasée en levant les yeux au ciel. Cesse de me sortir la promesse faîte à mon frère. C'est du hyper-réchauffé !  

 

Ryô n'avait pas prévu cela, il pensait qu'elle allait mal le prendre, qu'utiliser le mot "responsabilité" allait l'ébranler, mais pas du tout. Cela semblait même avoir provoqué l'effet inverse.  

 

Il ne savait pas comment, mais il devait reprendre le contrôle de la conversation et vite !  

 

- Après tout tu as raison, attaqua-t-il, et puis de deux choses l'une, où il se sert de toi pour m'atteindre, ou bien il est complètement désespéré.  

 

Il sut qu'il avait fait mouche quand il vit son expression. Elle ouvrit grand ses yeux, sa respiration se fit plus intense, elle ouvrit légèrement sa bouche. La nettoyeuse luttait contre les larmes qui apparaissaient.  

 

- Quoi ? Demanda-t-il froidement, qu'est-ce que tu crois Kaori ? Enfin, sois réaliste.  

 

Elle baissa les yeux, puis répéta.  

 

- Réaliste.  

 

Elle eut un petit rire nerveux, Ryô ne savait pas pourquoi mais il n'apprécia pas son attitude. Cela ne semblait pas bon signe pour lui.  

 

Elle releva les yeux et les plongèrent dans les siens. Elle était déterminée, il l'avait poussée à bout, il était temps qu'il comprenne.  

 

- Réaliste tu dis.  

 

Puis elle se mit à éclater de rire, ses yeux toujours rivés sur les siens.  

 

- Mon pauvre Ryô. Commença-t-elle en croisant ses bras sur sa poitrine, cela fait maintenant SIX mois que je le connais, SIX mois que je vais le voir, SIX mois que je vais le rejoindre la journée et le soir pendant que toi tu fais la tournée des bars. SIX mois que tu ne te doutes de rien ! SIX mois que tu ne voies rien ! Et tu oses me dire que je ne suis pas réaliste.  

 

Elle se mit à pouffer de rire, mais cela était plus nerveux qu'autre chose.  

 

Ryô encaissa un à un les mots prononcés par Kaori. Il était resté bouche bée, ne s'attendant pas à cela. Elle avait à chaque fois bien insister sur le « six » de manière à bien lui faire comprendre son erreur et son manque de perspicacité malgré cette fameuse promesse que soit disant il respectait. Il devait avouer que sur ce coup là, il avait été pitoyable. Il n'avait rien remarquer sur ces six derniers mois. Rien.  

 

Et elle rajouta :  

 

- J'imagine la tête des malfrats du milieu s'ils savaient que durant six mois la partenaire du grand Ryô Saeba menait une sorte de double vie et que tu n'aies rien vu.  

 

S'en était trop pour le nettoyeur, il enrageait.  

 

- Tu t'es bien moquée de moi. Ca t'as fait du bien de me ridiculiser de la sorte !  

 

Kaori mit la main sur son front, elle était lasse, de toute façon il ne pourrait ou ne voulait pas comprendre. Néanmoins, elle voulait encore lui dire une ou deux petites choses.  

 

- Ryô déjà, tout n'est pas centré autour de toi. Et autre chose, cette fois-ci elle fit un pas en avant vers lui pour appuyer ses dires, et son ton était devenu quelque peu menaçant. Ne t'avises pas d'aller le voir, de le menacer ou autre car, crois-moi je te le ferais regretter.  

 

Ryô fut surpris par sa détermination. Elle protégeait cet homme. Il n'en pouvait plus, c'était trop. Il la fusilla du regard. Toutes les personnes le connaissant ou connaissant sa réputation aurait pu jurer qu'à cet instant précis, l'ange de la mort avait fait une apparition, fugace certes, mais bien réelle.  

 

Kaori ferma les yeux et prit une profonde inspiration, elle les rouvrit et d'une voix redevenue plus calme, voire monotone, elle l'informa qu'elle allait dans la cuisine préparer le dîner. En réalité, elle avait besoin de quitter cette pièce devenue soudain trop petite pour eux deux. De plus, la conversation avec Ryô l'avait épuisée physiquement et psychiquement.  

 

Ryô n'avait pas desserré les poings.  

 

- Ne te fatigues pas pour moi, je sors.  

 

Sa voix était dure. Il n'était pas prêt à digérer leur conversation et tout ce qu'elle venait de lui dire où plutôt révéler. Comment avait-elle pu lui faire cela ? Et surtout, pourquoi n'avait-il rien vu ?  

 

A ce moment précis, il la haïssait de la même force qu'il pouvait l'aimer.  

 

Il la regarda quitter la pièce et gagner la cuisine. Après quelques instants, il prit la direction de la porte d'entrée. Quand il arriva au niveau du canapé, le téléphone sonna. Il le fixa intensément mais le laissa sonner. Puis il se décida à décrocher, sans savoir réellement pourquoi, avant que le répondeur ne se mette en marche.  

 

- Allô ! Fit le nettoyeur.  

 

Puis n'obtenant aucune réponse, il répéta de manière plus agressive et agacée.  

 

- Bon… Bonsoir. Répondit en bégayant son interlocuteur avant de poursuivre. Pourrais-je parler à Kaori ?  

 

Sa voix était à peine audible. Ryô ouvrit grand les yeux lorsqu’il réalisa que c'était une voix d'homme. Se pourrait-il ? Il serra le combiné. Il osait appeler ici… Chez lui… Chez eux… Dans leur antre.  

 

Kaori sortit de la cuisine, elle avait entendu la sonnerie du téléphone mais elle n’avait pas eu le temps de répondre. Elle osa un regard vers Ryô. Il était immobile mais elle pouvait voir la rage qu'il l'animait.  

 

Il leva les yeux sur elle, il jeta le combiné dans sa direction et avec une agressivité audible lui lança :  

 

- Ton amant. Lui dit-il en se dirigeant vers sa chambre afin de se changer pour sortir  

 

Kaori ramassa par terre le combiné jeté auparavant par Ryô. Elle l'approcha de son oreille et parla à son correspondant.  

 

- Kenjin, c'est toi ?  

 

Ryô se trouvait à la moitié des escaliers quand la voix terrifiée de Kaori l'interpella. Elle parlait toujours au téléphone, mais la détresse qu'il l'y entendit le rendit curieux autant que les mots qu'elle prononçait.  

 

- Non, Kenjin, je t'en prie… Ne fais pas ça… Non, écoutes… S'il te plaît… Je serai là dans moins de dix minutes… Je t'en prie, non… J'arrive… KENJIN  

 

Ryô qui avait suivit la conversation trouva cette dernière étrange. Quelque chose n'allait pas. C'était loin d'une conversation de deux amants. Se pourrait-il ?  

 

Dans son âme et dans son cœur, il ne sut pas comment, mais une infime lueur d'espoir se manifesta. Peut-être ne l'avait-il pas perdue ? Peut-être lui avait-elle dit la vérité ? Son cœur se gonfla vite à cet infini espoir. Sa lumière n’avait pas entièrement disparu alors, il devait simplement la raviver.  

 

« Ce n'est pas ce que tu crois ». Ses mots résonnèrent en boucle dans sa tête.  

 

Il devait savoir, connaître le fin mot de cette histoire. Savoir pourquoi elle lui avait délibérément cacher ces six derniers mois. Car, en y réfléchissant bien, ce n’était pas dans les habitudes de Kaori de lui cacher ses faits et gestes. Sauf si cela concernait le bien être d’un ami.  

 

Il se retourna, et là. Il la vit. Affolée. Elle venait de raccrocher et cherchait partout ses clés de voiture. Il l'entendit se parler à elle-même.  

 

- Où sont-elles ?…Vite… Pourvu que je n'arrive pas trop tard.  

 

Le son de sa voix était tremblant. Ryô révisa son jugement, elle n'était pas affolée, mais… Terrifiée. Quelque chose de grave semblait arriver. Sans savoir comment ni pourquoi, il descendit les marches, se dirigea vers elle et lui prit le bras.  

 

Kaori sursauta en sentant la main de son partenaire, elle ne s'était pas aperçue qu'il se trouvait toujours dans la pièce. D'un regard distant mais emplit d'inquiétude, elle lui dit.  

 

- Ryô, ce n'est pas le moment !  

 

Puis elle se mit de nouveau à la recherche de ses clés.  

 

Le nettoyeur pu voir toute l’inquiétude de sa partenaire se refléter dans ses yeux. Elle semblait si fragile suite à cette étrange conversation que son cœur se serra. Elle n’avait plus rien de la femme sûre d’elle, qu’elle était il y a encore quelques minutes. Non. Là elle était la femme qu’il aimait et qu’il voulait protéger à n’importe quel prix.  

 

-Tu n'es pas en état de conduire. Je t'emmène. Lui dit-il simplement.  

 

Kaori n'avait pas percuté ce que Ryô venait de lui dire. Ce ne fut que quand elle sentit de nouveau sa main sur son bras, et qu'il l'emmena vers la porte d'entrée qu'elle réalisa.  

 

Elle le regarda, il semblait calme et l'aura de colère qui l'entourait encore quelques minutes auparavant, semblait avoir disparue.  

 

Elle se laissa guider vers la sortie de leur appartement, prenant au passage son sac à main.  

 

 

 

A SUIVRE…  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de