Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author: cecoola

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 14 chapters

Published: 15-03-04

Last update: 24-06-04

 

Comments: 33 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Bon, voyons voir. Trois papa, trois mamans... Deux jeunes étudiants et tout plein d'enfants ! Ok, on est bon pour le troisième volume.

 

Disclaimer: Les personnages de "A la vie, à l'amour" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A la vie, à l'amour.

 

Chapter 5 :: Chapitre 5 : Bienvenue chez nous !

Published: 27-04-04 - Last update: 27-04-04

Comments: Coucuo, je suis de retour avec un petit chapitre. Alors voilà, pour ceux et celles qui préfèrent un peu d'action, je peux vous prédire que l'on va seulement rentrer dans la véritable histoire. En fait, je désirais surtout parler de la relation qui s'était bien développée entre tous les membres du groupe (même si j'ai plutôt eu tendance à les relier directement à Emeraude). En fait, j'y peux rien. La jeune demoiselle a pris elle-même une place importante dans cette histoire. Elle a de qui tenir me direz-vous. Bon, et bien je vous dis à la prochaine et bonne lecture ! Et merci pour toutes vos reviews passées et futures !

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

Deux motos foncent à toute allure sur l’autoroute du nord. Il est environ trois heures du matin et, mise à part l’un ou l’autre véhicules, la route est complètement dégagée. Tant mieux pour les deux jeunes qui dépassent largement la limitation de vitesse normale. Certaines voitures se sont d’ailleurs amusées à accélérer pour montrer à ces jeunes ce que signifie la vitesse, malheureusement, Emeraude a un caractère encore plus combatif qu’eux. Quant à Toya, disons que cette allure effrénée ne le laisse pas si indifférent qu’il pourrait le prétendre.  

Cependant Emeraude n’est pas seule. D’accord, Toya l’accompagne sur l’autre deux roues, roulant à la même vitesse folle. Mais derrière elle, sur la deuxième place habituellement libre, Mick s’accroche comme il le peut. Il a l’habitude des motos, mais d’ordinaire, c’est lui qui tient les rênes.  

- Emeraude ?  

- Je t’écoute, répond celle-ci dans le micro de son casque.  

- Kazue est à l’avance, non ?  

- Oui, neuf semaines pour être exact. Je vois que tu sais compter.  

- Ah, ne te moque pas ! Dis-moi simplement si ça signifie qu’on va lui retirer son enfant pour le mettre en cloche ?  

- Je suppose que oui. Mais elle n’a pas encore accouché, Mick. Il s’agit simplement de contractions.  

- Et alors ? Ca ne devrait pas tarder !!!  

- Ah, mais calme-toi, futur papa. Si tu continues à gigoter ainsi, on t’amènera à l’hôpital dans une civière et tu ne seras pas plus avancer.  

L’américain ronchonne intérieurement mais ne déchaîne pas un nouveau combat entre lui et la jeune fille.  

Logiquement, les trois femmes devaient rentrer le lendemain soir, ou disons plutôt ce même jour en soirée. Mais il y a à peine une heure, Miki a contacté son mari pour annoncer que Kazue venait d’entrer d’urgence à l’hôpital de Sapporo à cause de violentes contractions. Ce dernier a immédiatement averti Mick qui a téléphoné d’urgence chez Emeraude, premier numéro qui lui soit venu à l’esprit en fait. Un petit quart d’heure plus tard, elle et Toya étaient devant chez lui avec leur moto et voilà comment ils se retrouvent à foncer ainsi dans la nuit.  

Pauvre Mick, n’empêche. Pour la première fois qu’il sera papa – on peut toujours espérer pour lui qu’il le sera encore après - 800 kilomètres le séparent de son épouse.  

- A ton avis, on sera à Sapporo pour quelle heure ? demande Toya, juste à côté.  

- Si tout va bien, on devrait pourvoir prendre le premier ferry de la journée pour Hokkaido. Il ne nous restera plus qu’une bonne demi-heure de route pour rejoindre l’hôpital ensuite.  

- C’est pas pour dire, mais on n’arrivera jamais à temps, ronchonne Mick derrière elle.  

- Ne t’en fais pas ! Certains accouchements durent plus de 12 heures, tu sais. Et puis, rien ne dit qu’elle va accoucher. Les médecins vont peut-être réussirent à stopper les contractions. De toute façon, tu connais un meilleur moyen de locomotion ?  

En effet, la moto est ce qui est le plus pratique à l’instant même. L’avion est sans doute bien plus rapide, mais avec les horaires, les dizaines de papiers à signer, on a plus de chance de partir à pied. Et les trains ne roulent pas encore à cette heure-ci du matin, du moins sans réservation. Il restait encore sa bonne vieille BMW, mais il a fallu qu’il l’amène à l’entretient la veille. Pauvre Mick Angel, la chance ne lui sourit pas vraiment pour l’instant.  

- Merci quand même de t’être pressée ainsi.  

L’américain devine facilement le grand sourire qu’il ne peut voir sous le casque bleu de sa conductrice.  

- Tu me payeras une glace en échange un de ses jours, d’acc ?  

- Autant que tu en voudras !  

- Méfie-toi Mick, elle va vider ton portefeuille.  

- Ah mais il y en aura pour toi aussi, Toya. Je ne vois pas pourquoi je devrais t’oublier alors que tu fais le chemin avec nous.  

- Boh, on avait justement décidé de s’offrir une petite ballade à moto un de ses jours. Disons simplement qu’il est arrivé un peu plus tôt que prévu.  

- L’autoroute n’est peut-être pas le lieu de référence pour profiter d’une randonnée à moto, fait remarquer Mick.  

- T’en fais pas pour ça, on se rattrapa au retour, n’est-ce pas Toya ?  

- Si tu le dis…  

Mick rigole intérieurement. C’est bien plus qu’une sacrée entende qui règne entre ces deux-là. En fait, c’est un autre couple City Hunter, avec les disputes en moins… Après tout, Kaori et Ryô s’entendent à merveille eux aussi. Et ce cher Etalon suit sa maîtresse à la laisse depuis trois ans. Les coups de massues sont surtout restés de purs réflexes chez Kaori. Tant mieux, on l’aurait complètement perdue si elle avait abandonné l’idée de corriger son partenaire, devenu époux.  

- Qu’est-ce qui te fais rire ?  

- Oh rien.  

- Bon, accroche-toi alors, on va passer à la vitesse supérieure ?  

- Dis, tu ne crois pas qu’on risque déjà de nombreux flash ? Si tu veux que je t’offre ta glace, il vaudrait peut-être mieux que tu ne dépenses pas tout maintenant.  

- T’inquiètes pas pour ça Mick. Je t’ai promis de t’emmener le plus rapidement possible à Sapporo, oui ou non ? Et ne t’en fais donc pas, mon petit écran chéri m’indique qu’il n’y aura plus un seul radar avant une bonne centaine de kilomètres. On va en profiter pour roder un peu les motos.  

- La tienne me semble déjà très bien rodée. Et c’est quoi ce fameux écran au fait ? Je n’ai jamais vu un truc pareil sur une moto.  

- Hahaha… Disons qu’il s’agit de quelques petites bricoles maisons. Très utile pour repérer les flash routiers.  

Ce mot ne dit rien mais signifie tout. L’américain ne connaît que trop bien les « petites bricoles maisons » d’Emeraude, bourrée d’explosive à faire s’effondrer la Tour de Tokyo.  

- Au fait tu portes encore tes boucles d’oreilles spéciales.  

- Non, mes boucles d’oreilles ont tout de ce qu’il y a de plus ordinaires. Mise à part que se sont des petits amours qui me les ont offertes et qu’elles ont donc une valeur inestimable à mon cœur.  

 

- Tu sais, moi aussi j’aimerais que mes enfants s’entendent aussi bien que vous trois, enfin vous quatre avec Angélica.  

- Je peux te dire un secret, que tu n’iras pas hurler aux oreilles de mon père, je veux dire.  

- Hahaha… C’est promis.  

- Toya, je peux décrocher le micro deux minutes ?  

Mais apparemment, le garçon avait déjà fait la manœuvre puisqu’il lui adresse un signe de la main et se détache un peu vers l’avant.  

- Tu sais Mick, quand on a été à la plage, tu m’as demandé comment je faisais pour m’entendre aussi bien avec deux ouragans pareils.  

- Heu, tu sais, c’était juste pour plaisanter.  

- Oui, je m’en doute. Mais je voulais te dire que pour moi, être grande sœur m’a permis de jeter tous mes vieux souvenirs à la poubelle. Si je ne porte plus d’arme sur moi, c’est à grâce à eux. Car je me suis juré de ne jamais leur montrer mon côté tueuse. Je ne veux pas leur mentir, mais je refuse qu’ils découvrent à travers moi une femme noire et sans sentiment.  

- Qu’est-ce que tu me chantes là ? soupire Mick. Et ce que tu éprouves pour Toya, c’est pas du sentiment ça ?  

- Si, mais je te dis la vérité, Mick. Avoue que même si vous avez décidé de rompre avec votre monde, aucun de vous trois ne pouvez en réchapper. Moi, personne ne me connaissait, j’ai donc un peu plus de chance que vous. Tout ce que je désire, c’est m’en aller loin de cet univers. C’est pour ça que mes deux petits amours me sont indispensables. Quand j’écoute leur rire, les vois vivre gaiement, je me dis que la vie ne mérite pas qu’on la gâche stupidement. Et puis, il y a cette promesse faite à mon père : je lui ai promis d’abandonner toute trace avec mon monde de capitaine.  

- Je vois. A moi de te dire un petit secret, Emeraude.  

- Hum ?  

- Ben, voilà… Tu es la première personne à qui j’en parle, mais je suis sur le point de signer un contrat avec le directeur d’une boite de vente de voiture de collections ?  

- Tu te convertis en mécanicien ?  

- Pas uniquement. Je dois non seulement restauré, mais en même temps créer des nouvelles tendances. Un peu comme tu l’as fait avec ta moto. Et… ben voilà quoi. Tu crois que j’ai mes chances ?  

- Ecoute, Mick. Quand je voyais avec quel enthousiasme tu nous aidais volontiers moi et Toya pour notre D&A, je me demandais pourquoi tu n’en ferais pas une passion. Comme quoi, j’étais sur la bonne voie sans même le songer.  

- Ben, c’est que passer de nettoyeur à bricoleur, c’est quand même différent.  

- C’est le monde opposé, je sais. Mais accroches-toi, Mick. Ce ne sera pas facile de travailler sous les ordres d’un patron, mais si ça te plait, poursuis cette voie. Bon, j’accélère. Accroche-toi, papa !  

Mick ignore si elle a dit ça pour qu’il s’agrippe à sa nouvelle vie ou à sa taille. Quoiqu’il en soit, il ne regrette pas cette conversation. Il paraît que c’est le destin qui dessine à l’avance nos pas. Un nettoyeur n’est pas du genre à croire en ces futilités, bien au contraire, on lui apprend à s’en moquer. Mais, est-ce vraiment son imbécillité qui l’a amené à appeler Emeraude si tôt ce matin ?  

- Le destin… Hum… Il faudrait peut-être que je regarde la définition de ce mot au dictionnaire.  

 

Le téléphone se met à sonner, réveillant ainsi le beau au bois dormant. Ruminant déjà contre celui qui a eu la mauvaise idée de le réveiller, Ryô décroche l’appareil d’une oreille encore sur l’oreiller.  

- Saeba à l’appareil, j’écoute.  

- Ah, c’est toi Ryô. Sois prêt dans une demi-heure, je t’emmène en promenade.  

- L’Eléphant ? Mais qu’est-ce que tu me ramages ? Tu sais qu’il n’est encore que six heures du mat’ ?  

- Dis-toi simplement que t’as pas le choix et que toi et tes enfants avez intérêt à être prêt d’ici là.  

- Eh mais attends.  

- TUT TUT.  

- Ah, l’idiot ! Mais pourquoi est-ce qu’il raccroche. Et c’est quoi cette histoire ? Oh et puis mince, je m’en fiche… DODO.  

Quelques minutes plus tard, Ryô entend des petits coups à la porte et les deux jumeaux entrent sur la pointe des pieds dans la chambre. Au grand étonnement de Ryô, ils sont habillés, coiffés… Bref, prêts à partir.  

- Dépêche-toi papa. Tonton Falcon a bien qu’il serait là d’ici une demi-heure ?  

- Et ça fait déjà dix minutes qu’il a sonné.  

- Quoi ? Mais comment vous… ? Ah oui, juste. Il y a un téléphone dans votre chambre. Non, mais quelle idée aussi.  

- Aller papa. On veut manger avant de partir.  

- Vous ne pensez qu’à votre ventre.  

- Et toi, qu’à ton oreiller ! s’exclament-ils en cœur.  

L’ennui quand ils se retrouvent entre hommes est que Ryô est facilement dépassé par les votes.  

- Bon, bon. Je me lève.  

- OUI !  

Alors qu’ils crient bien fort, des pleurs raisonnent encore plus fortement dans la chambre voisine.  

- Et voilà, vous avez gagné. Bon je m’occupe d’Angélica, je m’habille et on demandera à Falcon de s’arrêter deux minutes devant une boulangerie pour vous acheter des croissants.  

- OK !  

 

Arrivé à destination, Mick se jette littéralement à terre et se met à courir comme un dingue.  

- Retire ton casque, quand même, lui hurle Emeraude.  

L’américain le retire à une vitesse folle et le lui envoit.  

- Ah là là… J’espère qu’il va au moins se rappeler le nom de sa femme… s'inquiète Emeraude alors qu'un petit corbeau fait le tour de sa moto.  

- Je crois qu’on ferait mieux de se dépêcher pour garer nos motos, rigole Toya.  

- Tout à fait d’accord. Décidément, ils sont tous fous quand ils vont devenir papa…  

- Il y a de quoi, non ? Après tout, ça change la vie d’un homme ce genre d’événement.  

Emeraude sourit. Il y a quand même des limites. Les hommes n’ont quand même pas besoin de s’énerver autant puisque ce ne sont pas eux qui accouche. Enfin, c’est la vie.  

 

Mick se ruent vers l’accueil.  

- Ma femme est entrée d’urgence ici il y a quelques heures.  

- Très bien monsieur. Quel est votre nom ?  

- Je vous demande simplement de m’emmener auprès de ma femme, s’énerve Mick.  

- Je veux bien vous aider, monsieur. Mais il faudrait au moins que je sache votre nom pour vous emmener auprès d’elle, non ?  

- Il s’appelle Mick Angel.  

- Kaori ?  

- Ah, vous êtes avec elle ?  

- Ne vous en faites pas, madame. Excusez-le, il vient de Tokyo et est très énerver par la nouvelle, s’excuse poliment Kaori.  

- Il n’y a pas de problème, sourit l’infirmière. Je commence à avoir l’habitude.  

- Aller, viens Mick.  

- Kaori ? Comment va Kazue ?  

- Rien n’a vraiment changé depuis que l’on t’a appelé. Les médecins semblent avoir abandonné leur idée de stopper les contractions et ils s’apprêtent pour l’accouchement. Le problème est que ça risque de durer longtemps. Au fait, comment as-tu fait pour arriver ici en quatre heures seulement ?  

- J’ai eu la bonne idée de demander à ta fille de me conduire.  

- Alors, ça ne m’étonne pas du tout d’elle, sourit Kaori.  

Ca a toujours été un principe de nommer Emeraude comme sa fille depuis qu’elle est devenue Kaori Saeba. D’ailleurs, c’est la jeune fille elle-même qui en a voulu ainsi. Quoique ça doit quand même être impressionnant d’avoir une fille de presque vingt ans alors qu’on vient seulement de franchir la trentaine.  

- Mick ? Tu es déjà là ?  

- Miki ! Je te remercie d’avoir contacter Falcon immédiatement.  

- Il n’y a pas de problème, mais comment as-tu fait pour être là ?  

- On y est pour quelque chose, ça s’est sûr.  

Emeraude et Toya arrive avec un timing des plus impressionnants. Miki cache son rire en les voyant, devinant aisément le pourquoi de l’arrivée très rapide de Mick.  

Un médecin sort justement du bloc opératoire où ils se sont tous réunis.  

- Alors, docteur ? s’inquiètent-ils.  

- Nous n’avons plus le choix, le bébé est vraiment décidé à sortir. Madame demande simplement que son mari la rejoigne aussitôt qu’il sera arrivé.  

- Je suis là, docteur.  

Le médecin semble sceptique vu que le mari est censé arriver de Tokyo. Mais vu l’énervement dans le regard de Mick, il n’a pas trop de doute et l’invite à le suivre pour se vêtir de vêtements désinfectés.  

Tout le monde adresse de grands signes d’encouragement à Mick qui les remercie du fond du cœur.  

Après avoir pris une bonne inspiration, il entame son premier pas vers sa nouvelle vie.  

 

Il est environ seize heures. Ryô, Falcon et les trois petits bambins sont arrivés en début d’après-midi et depuis, tout le monde attend avec impatience la suite des événements.  

Emeraude et Toya sont sortis de l’hôpital une heure plus tôt avec les enfants qui commençaient à avoir des fourmis dans les jambes. Ils sont en train de jouer dans un parc voisin, attendant que le GSM veuille bien sonner pour signaler du nouveau.  

Mais rien. Le temps s’écoule très lentement et inlassablement. Ryô n’étant pas très patient a décidé de rejoindre ses enfants dehors, suivi par sa femme qui a besoin d’un petit peu d’air. Miki leur promet de les appeler dès qu’elle en saura davantage.  

Les deux jumeaux aident facilement leur maman à se détendre en lui demandant de participer au jeu de la balle au chasseur. Puis, la nature de ses deux ogres se réveillant, ils se dirigent tous vers un snack pour le goûter.  

C’est à ce moment très précis où ils désirent passer commande que le téléphone de Kaori sonne.  

- Allo Miki ? Quoi ? Dans quelques minutes ? OK on arrive. Désolé mes chéris, mais il va falloir que vous attendiez encore un peu avant de manger.  

- Alors ? s’empresse Emeraude ?  

- D’après les médecins, Kazue ne devrait plus tarder avant d’être maman.  

- Et bien, qu’est-ce qu’on attend ? soupire Ryô en se levant.  

 

Et voilà, tout est fini. Ou devrais-je plutôt dire que tout commence seulement ?  

Vendredi 21 juillet, à 17h03 (on passe les secondes), est né un charmant petit garçon de 32 cm et de 2.3 kilos. Ca ne fait pas beaucoup pour un bébé, mais n’oublions pas que ce petit bonhomme a décidé de venir plus tôt que prévu.  

- Tout va bien, Kazue, la rassure Kaori. Le docteur a dit que c’était un bon gros bébé pour cet âge-là. Normalement, il devrait rester sous la couveuse une semaine ou deux grand maximum.  

- Merci beaucoup, soupire Kazue exténuée.  

- Mais en attendant, va falloir que vous restiez là tous les deux, souligne Miki. On vous a réservé une chambre dans un hôtel voisin. Il faudra simplement que vous réserviez votre ticket retour pour Tokyo.  

- Merci infiniment tout le monde, soupire Mick.  

Le gynécologue qui s’est occupé de Kazue vient annoncer que la bande a le droit de venir voir le bébé sous sa couveuse quelques minutes. Tout le monde est donc sous le charme de ce petit bébé qui dort tranquillement, malgré l’endroit spécial où il se trouve.  

- C’est quand même étrange de voir son enfant la derrière, non ? pleure Kazue.  

- Allons, allons. Tout va bien, madame, la rassure une infirmière. C’est simplement qu’il a besoin de grandir encore un peu avant de sortir vraiment dans le vrai monde. Mais croyez-moi, c’est un sacré petit bonhomme que vous aurez là ! Je suis habituée de voir des enfants sous couveuses, et je peux vous garantir que celui-ci est déjà fort et grand.  

- Merci beacoup.  

- Au fait, Kazue. Comment vas-tu l’appeler, dis ? demande Yume.  

- Oups, c’est vrai. Je pensais avoir encore un peu plus de temps, moi. Mick, tu pourrais m’aider.  

- Ah pas question. C’est à toi seule de choisir son prénom. Et je suis certain que ce sera le plus beau de tous.  

Kazue sourit et réfléchit.  

- Tsukiko, murmure-t-elle.  

Un silence s’installe dans l’assemblée. Ce silence gêne d’ailleurs Kazue qui aurait préféré qu’on lui dise quelque chose, même de mauvais, à propos de ce prénom.  

C’est Emeraude, toujours elle, qui réagit la première. S’approchant de la couveuse, elle caresse sans la toucher la joue de l’enfant.  

- Et bien. Bienvenue dans la bande, Tsukiko.  

- Bienvenue chez nous ! s’exclament alors les autres.  

 

 


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