Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author: cecoola

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 14 chapters

Published: 15-03-04

Last update: 24-06-04

 

Comments: 33 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Bon, voyons voir. Trois papa, trois mamans... Deux jeunes étudiants et tout plein d'enfants ! Ok, on est bon pour le troisième volume.

 

Disclaimer: Les personnages de "A la vie, à l'amour" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A la vie, à l'amour.

 

Chapter 8 :: Chapitre 8 : L'Etrange.

Published: 20-05-04 - Last update: 20-05-04

Comments: Bon, je profite de cette journée de congé pour écrire un petit chapitre. J'espère que je pourrais tenir le coup et continuer à écrire malgré mes examens qui arrivent à grands pas (j'ai vraiment l'impression d'être en exam tout le temps, moi, j'comprends pas). En espérant que tout va pour le mieux pour vous et que vous continuez à lire mes délires et mes rêves. Merci à tous et Bonne lecture !

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

L’ambiance du vieux port fait plutôt penser à une maison hantée avec ses planches pourries qui grincent à chaque coup de vent. Un fin brouillard s’est déjà installé auprès de l’océan et aucun signe de vie ne semble vouloir se manifester. Mais ceci n’est rien qu’une apparence car au cœur de ce silence, une véritable organisation étend autour des quais 7 et 8 un piège duquel même une mouche ne saurait s’échapper.  

Un homme de grande stature est à la tête de tout ceci. Il se tient, droit et fier, sur le toit du hangar du quai 7 d’où la vue sera certainement des plus magnifiques. Il n’y aucun doute à avoir, c’est par-là que l’Ange passera, et ce sera à cet endroit même que ses ailes se briseront. Un petit sourire se dessine sur ce visage déjà usé par l’âge.  

- Tout est prêt ? demande-t-il d’une voix presque caverneuse.  

- Affirmatif !  

- Combien de temps ?  

- Heure H – 10 minutes, monsieur.  

- Fort bien… Que le jeu commence alors.  

- A vos ordres.  

 

Emeraude et Toya s’avancent sans bruit dans la nuit. Ils ont préféré abandonner leurs motos en contrebas et continuer plus silencieusement à pied.  

Tout est calme. Apparemment, il ne s’agit pas d’une bande de débutants et ils devront les affronter très sérieusement s’ils tiennent à leur peau. Car à l’instant même où ils ont quitté le cimetière, une lettre leur est parue précisant avec plus de détail l’heure et le point exact du rendez-vous. Pour les avoir ainsi suivi sans se faire repérer, il n’y a aucun doute à avoir quant à leur expérience.  

Bien que d’apparence tout à fait détendue, Toya bouillonne intérieurement. Ca fait des années qu’il n’a plus revêtu cet ensemble qui fut craint des années durant. Enfin, craint pour les rares personnes qui savaient qu’il existait… En tout cas, il est à nouveau présent au cœur des batailles, armes à la main. Tout comme son amie, son choix s’est porté sur un Colt Anaconda, mais son canon est de deux pouces plus grands. Gare à celui qui ne se méfie pas de lui.  

Mais Toya est aussi surpris par le calme et la dureté du visage d’Emeraude. Elle semble bien décidée à tout détruire pour récupérer ses petits frères s’il le faut. Elle avait sans doute raison toute à l’heure : Emeraude Saeba vient seulement de se réveiller après cinq ans de sommeil. Même s’il la connaît, il ressent bien qu’une partie de cette jeune femme lui est encore bien inconnue. Ce soir, c’est bien déterminée qu’elle lui apparaît, et Toya ne peut que l’imiter lui aussi. De toute façon, ce n’est pas le moment de se focaliser sur de telles pensées. Et même si au début, il doit tout de même l’avouer, il était quelque peu effrayé par ce changement si brusque, il se rend compte que celle qu’il aime est toujours auprès de lui. Car tout compte fait, Emeraude est pareille physiquement. Elle s’est toujours tenue aussi droite et fière, ses longs cheveux dans le vent ont toujours autant reflété sa dextérité et sa volonté, et ses paroles sont toujours aussi réfléchies et tranchantes. Mais c’est dans son regard que tout s’est renversé. Toya ignore sincèrement qui sera leur prochain adversaire, mais il ne fait aucun doute qu’ils n’ont pas intérêt à sous-estimer l’Ange de la nuit. Et lui non plus d’ailleurs. Leurs adversaires vont recevoir le choc de leur vie.  

 

Les voilas proches du point de rendez-vous. Ils lèvent tous deux les yeux au ciel. Il y a pas à dire, ils sont drôlement organisés dans le camp adverse. Mais quand même, le piège se repère à cent lieues à la ronde. Enfin, l’effet de surprise n’est sans doute pas ce qu’ils avaient prévu tout compte fait. Après tout, Emeraude et Toya sont obligés de traversés les deux quais pour récupérer les jumeaux ; c’est écrit noir sur blanc sur leur charmante invitation. La jeune fille regarde son camarade qui hausse les épaules. Les choses changent très rapidement, et les méthodes qu’on utilisait il y a cinq ans de cela sont déjà dépassées et renouvelées. Bientôt, ils pourraient tous deux penser à leur retraite. Quelle ironie !  

Mais trois gros phares s’allument soudain et les éblouissent. Et ils n’ont pas le temps de s’adapter à cette brusque luminosité qu’une invasion de balle les atteint déjà.  

Emeraude saisit rapidement la main de Toya et l’entraîne en avant.  

- Gaffe, Emeraude. On s’enfonce dans la gueule du loup comme ça.  

- C’est dans l’œil du cyclone qu’on est le plus à l’abri.  

Toya hoche la tête et poursuit seul sa course.  

 

Au loin, le même homme contemple ce spectacle. Magnifiquement joué. Il admire la dextérité de ces jeunes. Comme quoi, les vieilles manies ne s’oublient pas non plus : il y aura toujours des jeunes pour les sauvegarder, même s’ils se font de plus en plus rares de nos jours. Quoique c’aurait été dommage de voir que l’Ange de la nuit aurait abandonné tous les bons principes que son grand-père lui a appris il y a des années. Et puis Toya Saïonji… Ah, ce petit gaillard, toujours aussi effacé du monde noir et pourtant, quelle importance il peut avoir dans ce dernier.  

- Monsieur ?  

- Oui, c’est exactement ce que je voulais. Passer au plan B.  

- Bien !  

 

Les hommes ont éteint les phares qui étaient à présent devenu une aide aux deux jeunes qui pouvaient voir les horizons. Maintenant, ils sont de nouveau plongés dans l’obscurité des lieux.  

- C’est étrange, murmure la jeune fille.  

- Quoi donc ?  

- Cette manière de combattre, à la fois offensive et défensive, réfléchie et laissée au hasard des choses… Ca me fait vraiment pensé à…  

Mais elle n’a pas le temps de se laisser aller à la réflexion car l’assaut vient d’être donné. Cette fois, c’est une trentaine d’hommes qui vient à leur rencontre. Mais les deux jeunes ne sont pas surpris de cette action, c’est au contraire ce à quoi ils s’attendaient. Quoique ce qui se passe dans ce port n’a rien d’un jeu, et ce n’est pas avec le sourire aux lèvres qu’Emeraude se faufile entre les balles. Toya, bien que ses façons soient un peu différentes, ne se débrouille pas trop mal non plus. C’est ainsi que la jeune fille comprend mieux pourquoi il manquait toujours un petit quelque chose à leur couple : La vérité. Non pas qu’ils se soient mentis l’un envers l’autre, mais l’un envers l’un. En se mentant à soi-même, ils ont toujours empêché la petite flamme de tous les couples de briller comme jamais.  

- Toya, murmure-t-elle lorsqu’ils sont dos à dos.  

- Quoi ? souffle-t-il sur ses gardes.  

- Si jamais on s’en sort, promets-moi de… de… de t’unir à moi.  

- Hein ?  

- Maintenant que je suis vraiment moi, et que tu es vraiment toi, alors qu’est-ce qui pourrait encore nous empêcher de vraiment nous aimer ?  

Toya baisse et son arme et la regarde. Erreur qui pourrait être fatale si seulement un homme était encore vivant. En quelques minutes, ils ont déjà descendus les trente hommes du premier assaut.  

Leurs yeux se croisent et se toisent. Comment est-ce que sur un champ de bataille, le lieu où ils sont censés être le plus différents, parviennent-ils encore à avoir les mêmes pensées.  

- Alors à toi de me promettre de rester vivante. A toi de me promettre que tout n’est pas fini et que jamais tu ne m’abandonneras. C’est à toi de me permettre de te passer la bague au doigt un de ses jours.  

Et c’est sur ce champ de bataille, à découverts, qu’Emeraude et Toya, les vrais, se jurent définitivement amour, fidélité et protection. Une bonne fois pour toutes ils scellent leur vie à celle de l’autre d’un baiser ardent.  

 

L’homme ne comprend absolument pas ce spectacle ridicule. On lui avait bel et bien appris que ces deux jeunes avaient décidé de s’associer pour leurs études, mais jamais il n’avait compté sur le fait qu’ils aient pu révéler leur sombre passé à l’autre… Et qu’un tel amour pouvait les unir.  

Quel gâchis ! Des talents comme eux, on n’en voit que quelques-uns par siècles, par époque. Et voilà que ces deux-là gâchent stupidement ces talents dans un amour qui ne pourra jamais aboutir qu’à leur mort mutuelle. Voilà qu’ils perdent inutilement leur force dans un amour qui ne fera que les détruire.  

- Quel gâchis et quelle absurdité, marmonne-t-il.  

- Pardon ?  

- Changement de plan ! Tuez-les !  

- Hein… ? Mais je pensais que…  

- Vous n’avez pas à penser, Kimhour ! le coupe brutalement l’homme. Votre seul droit ici est de faire passer mes ordres ! Comptez-vous ne pas remplir votre mission ?  

- N… non, monsieur. TUEZ-LES !  

 

 

Où sont-ils à présent ? Et quelle heure peut-il bien être ?  

Dos à dos, Toya et Emeraude tente de reprendre leur souffle. Après avoir subi cinq assauts à chaque fois plus meurtriers, à chaque fois différents, les deux jeunes se sont assez bien éloignés de leur point de départ. Et ils ignorent tous deux où ils ont bien pu atterrir et si ça faisait partie des objectifs du camp adverse.  

Emeraude a compté le nombre de victimes qu’ils ont du terrassé pour rester en vie. Chaque assaut comptait le double de soldats, ce qui lève le nombre de morts dans le camp adverse à 930.  

Comment ? Quel est le chef qui peut donc envoyer tant d’hommes à la mort sans même se présenter ? Et pourquoi donc gâcher tant de vie alors que c’est elle qui est en position faible ? C’est elle qui est venue pour récupérer ses frères, elle n’est pas là pour les éliminer. Alors ? Pour quelle raison ces combats ont donc lieu ?  

« Cesse de te pauser tant de question et fonce un peu plus ! » Oui, elle le sait. Elle réfléchit pour tout, même lorsque c’est inutile. Son grand-père l’avait déjà mise en garde : cette qualité pourrait bien se retourner contre elle un jour. L’identité de son adversaire importe peu, tout ce qui compte est qu’il lui rende ce qui lui appartient. Quitte à retourner la terre entière pour retrouver le chef, quitte à y passer sa vie, elle rendra ses petits frères à son père.  

Mais apparemment Emeraude a pensé trop vite car un homme très grand et très svelte, à l’allure pourtant très athlétique, s’approche d’un pas très régulier, comme à l’armée. D’une voix lointaine et pourtant claire, alors que son visage reste encore plongé dans l’ombre, l’homme s’adresse à eux.  

- Bravo, je vous félicite très sincèrement. J’ai eu beau doublé le nombre de mes hommes à chaque assaut, vous êtes encore debout et frais.  

- J’ignore si le mot « frais » est encore approprié à la situation, grogne Toya.  

- Soit, soit… Vous avez passé avec brio mes épreuves. J’ai eu beau changé mes stratégies, vous avez toujours réussi à feinter et à vous faufiler entre les mailles de mes filets. Encore une fois, toutes mes félicitations.  

- Et puis quoi encore ? s’énerve Emeraude. C’est tout ? Tu as fait enlever mes petits frères pour qu’on élimine un millier de tes hommes ? Tout ça pour passer des épreuves toutes aussi ridicules les unes que les autres.  

- Il est vrai que pour la petite-fille de Shin Kaibara, j’aurais du tripler le nombre de mes hommes. Non, j’aurais même du les quintupler et multiplier d’autant mes ruses. Je suis vraiment navré d’avoir vexé ton orgueil, Emeraude.  

- Que me veux-tu ? Et comment connais-tu l’identité de mon grand-père ? Ah, qu’importe. Je doute fort de toute façon que la Larme d’Argent t’intéresse vraiment.  

L’opposant applaudit de ses mains cette fois.  

- Tu as parfaitement raison, bravo. Je vais te rendre tes petits frères, ne t’inquiète pas. Mais à deux conditions.  

- Lesquelles ?  

- Primo, il y a derrière moi six autres soldats. Les meilleurs. J’aimerais que tu les affrontes… mais pas jusqu’à la mort, s’il te plait. C’est juste pour que tu gardes ta fraîcheur guerrière.  

Emeraude tique. Six hommes, c’est tout à fait exact, et tous dégagent une aura très redoutable. Malgré leur différente apparente, allant du grand soldat baraqué au petit chétif, l’air frisonne autour d’eux. Mais c’est impossible qu’on lui demande de les affronter. D’ailleurs, comment est-ce que ces soldats sont arrivés là ? Jamais elle n’affrontera ces hommes, jamais !  

Toya semble ressentir le danger qui émane de ses hommes également. Pourtant, il baisse son arme. Ce combat-là ne sera pas le sien. Mais, alors qu’il regarde sa partenaire, il se rend compte qu’elle aussi refuse ce combat-là.  

- Et la deuxième condition ? demande-t-il.  

- Elle viendra en temps et en heure. Quand j’aurais libéré les frères de ta femme. Je crois que je peux utiliser ce terme, n’est-ce pas Andrew ?  

Tous deux froncent les sourcils.  

- Oui, oui. Je vous ai bel et bien dit que je les libèrerais. Sur mon honneur.  

- Quel honneur peut donc avoir un homme qui prend des enfants en otage ? peste Toya.  

- Tais-toi, lui ordonne calmement Emeraude. Je crois que ceci nous dépasse un peu, Toya, mais je suis persuadée que cet homme possède autant d’honneur que toi et moi. Et bien, j’accepte de relever ton défi. Autant que je refuse de bouger.  

- Que dis-tu ? se moque l’homme. Tu ne voudrais pas riposter aux attaques de ces hommes ? Ton instinct te trompe lourdement. N’as-tu donc pas ressenti le danger qui se dégage d’eux ?  

- Si… Mais si jamais ils osent lever la main sur moi, je jure sur la tête de mes frères que je les martyriserais jusqu’à ce que mort s’en suive…  

Emeraude a repris cette voix glacial et intense qui lui avait donné sa réputation de « demoiselle de glace » lorsqu’elle était à la légion étrangère. Pourtant, on pouvait peut-être y distinguer une goutte d’ironie et de moquerie. Et même si elle ne pouvait le distinguer exactement, ses yeux verts lancent des éclairs en direction de ceux cachés de l’adversaire.  

- Et bien, messieurs ? Un porte-parole peut-être ? fait celui-ci en haussant les épaules.  

Le plus imposant des hommes s’avance de trois pas et sa voix grave raisonne comme l’aurait fait celle de Falcon en ce moment si c’avait été lui.  

- Navré, monsieur. Mais nous ne pouvons pas lever la main sur elle. C’est un scellé que nous mettons tous un point d’honneur à respecter.  

- Et bien, ma chère Emeraude, voici la première condition de remplie. Je te laisse le plaisir de profiter de ces retrouvailles qui doivent te toucher droit au cœur. Encore toutes mes félicitations pour le merveilleux spectacle que vous m’avez tout deux offert.  

Et l’homme se retourne et s’éloigne sans demander son reste.  

 

Etrange… Des éclats de rires raisonnent dans ce qui était il y a peu un champ de bataille.  

Droite et fière tant que l’aura de l’homme est restée perceptible, Emeraude s’est littéralement vautrée sur les six hommes comme une petite fille qui retrouve ses parents longtemps absents.  

Ah quelle joie de revoir ses frères d’armes ! Ils sont tous là : Matt, Frédéric, Julian, Carl, Abel et Robin. Tous les six sont présents et en pleine forme. Toya réalise soudain qu’il aurait du les reconnaître lui aussi. Il les avait déjà rencontré au réveillon de Noël trois ans plus tôt. Et bien qu’ils étaient tous détendus ce jour-là, il aurait quand même du les reconnaître, il en est persuadé. Apparemment, son instinct a perdu un peu de son efficacité. Un sourire ironique, s’adressant à lui-même, se dessine sur son visage.  

- Alors, c’est toi « L’ombre » ? demande Robin avec une tape amicale.  

- « L’ombre » ?  

- Oui, Andrew, si tu préfères. Mais comme tu n’as pas de surnom, il fallait bien t’en donner un, non ?  

Toya soulève les épaules. Avoir un surnom a toujours été le cadet de ses soucis.  

- Il paraît que tu es très doué en informatique. Il faudrait qu’on se batte une fois pour voir ? plaisante Robin.  

- Oh, mais tu en as déjà au l’occasion, fait remarquer Emeraude. Il y a cinq ans, un syberman avait réussi à pirater l’ordi central de la légion et à voler mon dossier. Tu t’en souviens ?  

- Et comment. Une semaine à m’exciter sur cet ordinateur, encore heureux que je m’en rappelle.  

- Désolé pour ça, s’excuse Toya gêné.  

- Désolé ??? NON ? C’est toi qui… ?  

- Un peu lent à la détente, constate Julian.  

- Et, le concubinage n’a pas que des qualités, plaisante Fred.  

- Mais vous allez la fermer, oui ?  

- Et toi aussi, Robin, ordonne le capitaine. L’aube se lève, j’en conclu que ça fait près de quinze heures que mes jumeaux ont été enfermés et j’aimerais quand même qu’on les libère !  

- Ne t’en fais pas pour ça, capitaine, intervient Abel. On en a pris soin de tes « pupilles ».  

Emeraude sourit. Si ses amis ont du prendre Tomoyo et Yume en charge, alors il ne fait aucun doute qu’ils n’ont rien et se sont à peine rendu compte de ce qui se tramait réellement.  

D’un pas assez détendu, tous se dirigent vers les deux jeeps garées un peu plus loin. Direction : l’infirmerie tout d’abord. Les soldats ne voudraient tout de même pas que leur capitaine et son amant souffrent davantage…  

En parlant d’amant, les six dévisagent narquoisement cette petite fille aujourd’hui devenue une femme presque accomplie, à un détail près. Leur rétorquant d’un regard meurtrier, Emeraude ne parvient qu’à faire éclater un rire général au sein de la bande.  

Par tous les dieux existants de par le monde, mais quand est-ce qu’ils grandiront ceux-là ?  

 

 

Nuit étrange, matinée étrange. Voilà que ses deux petits frères l’attendent déjà à l’infirmerie. Mais ils ne sont pas seuls… Ryô, Kaori, Falcon, Miki, Mick, Kazue et Saeko sont également présents. Toute la bande est présente, en fait !  

Bon, il faudra qu’on leur explique à tous les deux, parce qu’ils sont complètement dépassés par les événements. Premièrement, on enlève Tomoyo et Yume et le bras de Natsumi est traversé par une balle. Ensuite, Emeraude et Toya décident d’un commun accord de se lancer à l’attaque et ils se doivent d’assassiner près de mil hommes. Ensuite, leur ennemi, s’il en est réellement un, apparaît comme si de rien n’était dans l’ombre et s’en va de façon pas très catholique en laissant Emeraude avec ses anciens coéquipiers. Et voilà qu’on relâche ses frères, que ses parents et la bande est réunie là où la jeune fille avait pratiquement décidé de mourir. Sans oublier leur promesse d’une seconde « condition » pour libérer ses frères.  

Non, décidément, ni un ni l’autre ne comprend l’étrangeté de cette nuit.  

 

 


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