Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author: cecoola

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 14 chapters

Published: 15-03-04

Last update: 24-06-04

 

Comments: 33 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Bon, voyons voir. Trois papa, trois mamans... Deux jeunes étudiants et tout plein d'enfants ! Ok, on est bon pour le troisième volume.

 

Disclaimer: Les personnages de "A la vie, à l'amour" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A la vie, à l'amour.

 

Chapter 14 :: Epilogue : Une photo qui ne jaunira jamais...

Published: 24-06-04 - Last update: 24-06-04

Comments: S'il vous plait, je veux plein de reviews pour fêter la fin de cette histoire, d'accord? Du moins, j'aimerais que vous me conseillez pour mes prochaines fics, pour savoir ce qui vous plait et ce que vous n'aimez pas trop. Je vous embrasse et merci !!!

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14


 

Dernier jour d’école avant les deux mois de vacances d’été.  

Le soleil resplendit aujourd’hui et une douce brise vous rafraîchit le visage. Que demander de plus pour la fancy-fair de l’école ? Le collège et le lycée Tomoe, qui ont tous deux une très bonne réputation pour avoir formé l’élite japonaise, ont décidé d’organiser une rencontre sportive pour souhaiter la bienvenue à cet été qui s’annonce particulièrement radieux. Des concours sportifs mixtes et variés sont le thème principal de cette journée qui a pour but de se libérer du poids de l’école et de s’éclater un max, un jour avant que les vacances ne retentissent officiellement. Seules règles imposées : venir avec sa bonne humeur et former des équipes de six membres, mixtes et qui possèdent au moins deux collégiens.  

Toutes ces restrictions, c’est vraiment tenter le diable à venir se pavaner en cette journée de festivité. C’est ainsi que la pensée de Ryô s’était formée deux semaines auparavant quand on lui a annoncé les règles de la compétition.  

- Regarde, Ryô ! fait sa femme en accrochant son bras. Toya, Emeraude et Carol sont déjà là-bas.  

- Super, et ils ont de bonnes places en plus !  

Toute la bande s’est réunie pour cette journée de fête. Il faut dire aussi que chaque couple à la même raison pour venir ici : chacun est venu encourager leurs enfants, et la bande qu’ils ont formé il y a bien des années de cela.  

- S’ils viennent dire que nos enfants n’ont pas tenu compte des règles, ils exagèrent vraiment, se plaint Mick. Je viens de voir une équipe avec cinq types baraqués et gonflés à bloc avec une toute petite collégienne peureuse. C’est vraiment du n’importe quoi ! On est ici pour jouer, pas pour se battre et remporter le Prix Nobel de la force herculéenne ! De plus, qu’est-ce qu’ils croient, qu’ils vont battre notre équipe à nous ?  

- Mick, soupire Kazue à sa droite. On croirait entendre le manager d’une équipe de foot… Et puis, ce n’est pas « notre » équipe, mais la leur. On n’est ni les entraîneurs, ni les managers. On se contente d’encourager.  

- Elle n’a pas tord, Mick, sourit Emeraude qu’ils viennent de rejoindre. Vous avez intérêt à montrer que vous avez encore du coffre dans les poumons, messieurs les mercenaires retraités.  

- Pfff… Franchement, j’en connais beaucoup qui donneraient tout ce qu’ils possèdent pour être aussi fringuant que nous !  

- Et moi, j’en connais au moins deux qui se demandent quand est-ce que leurs doux maris se calmeront enfin, n’est-ce pas, Kaori ?  

- Oh oui. Toi au moins, tu n’as jamais eu de problème Miki ! soupire Kaori.  

- Il faut croire que je suis la seule à avoir bien choisi, plaisante alors la dame.  

- Eh ! Je n’ai pas à me plaindre, moi ! intervient Emeraude.  

- Au moins, je sais qu’on ne me met pas au même niveau que ces deux-là, ironise Toya d’un signe de tête.  

- Ah, ils sont pas possible ceux-là ! chagrinent les deux anciens collègues. Aucun sens de l’humour.  

Mais alors que la discussion tourne aux cris, et que leurs voisins tentent de s’éloigner discrètement, L’EQUIPE arrive enfin. Honnêtement, Mick n’avait pas tout à fait tord toute à l’heure. Leurs six enfants doivent former la seule équipe qui a réellement suivi le règlement à ligne. Trois garçons, trois filles et tous d’années différentes. L’aînée, Natsumi, qui est en terminale de lycée, a été nommée capitaine de l’équipe. Il faut avouer qu’elle a pris l’habitude depuis longtemps de gérer les choses entre ses cadets. Il y a ensuite les inévitables jumeaux, en deuxième année de lycée. En dernière année de collège, Angelica, désignée Miss Collège depuis son arrivée au collège trois ans plus tôt… Quoique son titre a été partagé cette année avec un ex-equo tout à fait respectable. Mais bon, un an plus jeune qu’elle, il y a Yukito, un charmant blond qui fait craquer toute les filles. Et malheureusement, contrairement aux jumeaux qui ne draguent que pour l’amusement, ce jeune garçon a pris le plus gros défaut de son père : jouer de son charme pour enregistrer le plus de noms féminins sur son GSM. Pauvre Kazue ; non seulement son mari refuse de vieillir, mais il est rejoint petit à petit par son fils. Et finalement, la dernière de l’équipe et, on peut quand même le murmurer à mi-voix, la coqueluche de ses aînés, Ayame, la seconde Miss Collège. Il faut avouer que ses cheveux noirs jais qui descendent en bataille sur ses hanches et ses yeux saphir en font une petite fille adorable chez qui on ne retrouve aucun défaut à contredire. Quoique, d’après sa mère, elle a hérité de la timidité maladive de son père, ce qui franchement, avec deux oncles comme Yume et Tomoyo, n’est pas le plus utile. Et ce qui fait le plus soupirer le nettoyeur désormais le plus connu du Japon, c’est que cette petite fleur de douze l’appelle « grand-père ». Falcon et Mick peuvent bien avoir le même âge que lui, ils se contentent pour l’instant du rôle de père. Voilà pourquoi, mais ne le répéter pas, Aya ne dit « grand-père » que lorsque Mick et Falcon sont hors de portée d’oreilles.  

« Les participants sont priés de venir se présenter au point de rendez-vous pour la première épreuve ».  

- Vous commencez par l’épreuve d’obstacle, c’est bien ça ? demande Miki en cherchant désespérément son programme dans son sac.  

- Oui, répond sa fille. Habituellement, c’est dans cette épreuve que l’on parvient à déterminer la solidité d’une équipe. Toute l’équipe, en partant de l’aîné jusqu’au plus jeune, doit parcourir une distance de 500m truffée d’obstacles.  

- Les cadets doivent également parcourir la même distance ? s’inquiète Ryô.  

- Dis donc, Ryô ! rouspète la petite. Viens dire que je suis incapable de parcourir ce chemin !!  

- Ah, mais non !!! Ce n’est pas du tout ça !!! C’est juste que…  

- Ne vous en faites pas, sourit Angélica, on s’est tous bien entraîné. Et l’équipe la plus solide, il ne fait aucun doute que c’est la nôtre.  

- Ouais, mise à part qu’il y a une équipe que je me demande bien qui va partir en premier et en dernier. T’as vu les baraqués de terminal que c’est ? souligne Yukito.  

- Ne t’en fais pas, se moque Natsumi. Je les connais bien. Ils se croient les meilleurs parce qu’ils sont les stars du basket. Mais gonflés comme ils le sont, je me demande comment ils vont faire pour passer le cordage. Bon, vous venez ? Qu’on se fasse remarquer pour notre équipe, je suis tout à fait d’accord, mais pas pour notre manque de ponctualité.  

- A vos ordres, capitaine !  

Natsumi soupire en s’éloignant, suivie de près par ces coéquipiers. Les parents souhaitent un bon courage à leurs enfants et Ryô et Mick se préparent à mitrailler leurs enfants en action. Carol, quant à elle, s’est proposée pour tout filmer. Elle a d’ailleurs un sac rempli de batteries et de cassettes pour ne louper aucune seconde de cette journée.  

Emeraude soupire aux côtés de sa belle-mère… Elle non plus n’a pas beaucoup vieilli, du moins dans son esprit.  

Et Elle sent à ses jambes une petite boule de poile s’éloigner pour accompagner les enfants. Une toute petite boule de poile bien jeune, qu’Ayame a absolument tenu a appelé Savane, en souvenir de ce regretté chien si attachant.  

 

 

« Attention au départ. 3 … 2 … 1 … PARTEZ ! »  

Et Natsumi s’élance, dépassant de loin les autres participant en quelques enjambées. Non, mais, tous ces imbéciles, qui ont répandu la rumeur qu’elle n’a pris aucun cours de gym en option parce qu’elle est surdouée de la tête et pas du reste, doivent bien ravaler leur langue à présent. Les cours de gym avec des minables ne l’intéressent pas, surtout que la plupart de ces cours ont un niveau ridiculement bas… Et que croyez-vous, que la fille de mercenaires a été élevée comme une chiffe mole ? A présent qu’elle saute le mur de bois sans presque prendre appuy à la corde, ils doivent quand même bien se douter qu’une enfant normale ne serait pas capable d’un tel exploit. Jamais elle n’a tenu une arme en main, ni même tendu un piège. C’est la seule interdiction que son père lui a formellement imposée, et elle ne lui en veut absolument pas. Pour le reste, avoir un père aussi colossal a été très pratique pour apprendre à s’imposer.  

Et voilà qu’elle a fait le tour de la piste. Tomoyo est le premier des jumeaux à la succéder à la course. Trois, deux, un… Une claque dans la main et la première tornade des Saeba est lâchée. Entendre les cris hystériques que les filles lui lancent le font bien sourire. Même si lui aussi n’a pas pris de sport dans ses options, tout le monde a déjà pu admiré les cascades des jumeaux. Et les cris des filles l’ont toujours laissé indifférent. L’unique plaisir qu’il a dans cette histoire, c’est que c’est son père qui doit bien pleurer d’entendre le nom « Saeba » - personne n’a jamais été capable de reconnaître Yume de Tomoyo – hurlé à la mort par des jolies filles. Bon, d’accord, il y en a des moins belles aussi dans le lot, mais il reste persuadé que les filles n’ont jamais autant crié après son père. Hahaha… Tiens ? Déjà fini le tour de piste ? Mais c’est d’un ridiculement simple ! Une claque dans la main de son double et paf, la course reprend.  

Yume ressent le même ennui que son jumeau. Rien à voir avec toutes les cascades qu’ils ont déjà entrepris cette petite course de plaisir. Ce qui est encore d’assez marrant, c’est de marcher sur la corde sans mettre pied à terre, sans quoi il faut recommencer tout depuis le début. Mais bon, quand on s’est amusé à jongler sur une corde deux fois plus fine à une hauteur de quinze mètres du sol, qu’est-ce que ce petit obstacle peut bien représenter ?  

C’est maintenant au tour de sa petite cadette de prendre la relève. Et mine de rien, bougez-vous les gars ! Malgré ses airs angéliques comme son nom l’indique, c’est une vraie furie qui enflamme ce regard couleur des prés. Et puis, ça se voit bien qu’ils se sont jamais tapés des massues sur la tronche, ceux qui l’ont élue Miss Collège… Défaut maternel… A croire que ça se transmet dans les gênes féminins des Saeba. Il n’a plus qu’à espérer n’avoir jamais de fille. Hahaha… Et Angélica s’élance également. Le saut au-dessus de la petite flaque d’eau est plus qu’un jeu d’enfant pour elle… Eh, elle a des ailes blanches pour la soulever, elle. C’est parfois pas bête d’être un ange, vous ne trouvez pas ? En passant devant, elle jette un coup d’œil sur leur groupe de supporters. Son père lui fait un petit clin d’œil qui lui donne encore plus de rage au cœur. Elle accélère encore. Et pour une petite course de 500m, elle est déjà pas mal essoufflée en passant le relais à Yukito.  

- T’as mis le turbo, p’tite sœur, sourient les jumeaux. Je crois que t’as jamais fait un aussi beau parcours.  

- Je dois l’avouer moi aussi. Je sais pas d’où ça vient, mais j’ai eu une rage au ventre qui m’a fait poussé des ailes.  

- Oula ! Fais attention de ne pas dessiner une auréole trop vite ! On aimerait pas te voir mourir trop tôt, nous deux !  

- Idiots, sourie la cadette avant d’embrasser les joues de ses frères.  

Yukito passe à merveille toutes les épreuves lui aussi. La différence est que lui a pris l’option éducation physique pour se pavaner auprès des demoiselles. Décidément, il fallait bien qu’un des deux nettoyeurs transmettent ses gênes de pervers. On se serait ennuyé dans le cas contraire.  

Et la petite Aya se prépare le long de la ligne de départ. Yume s’approche d’elle.  

- Eh, ma belle, tu vois le gros bêta à côté de toi ?  

- Et comment ! C’est lui qui s’est moqué de moi, toute à l’heure. Non, mais, je suis pas si PETITE que ça !  

- Tout juste ma belle. Regarde, il démarre seulement. On leur a pratiquement mis un tour dans l’œil. Il n’aura que cinquante mètres d’avance lorsque tu démarreras…  

- T’en fais pas. Je vais lui montrer ce qu’elle a dans le ventre la petite.  

- Voilà, Yukito, annonce Natsumi. Ne force pas trop, ma belle, tu as le temps.  

Mais vu le clin d’œil que la cadette et Yume s’échangent, elle se rend bien compte que la petite ne va pas se contenter de terminer la course. Elle va se démener à fond !  

GO !  

- Mais ? s’étonne Toya. Mais elle n’est pas obligée de foncer ainsi ! Ils ont pratiquement un tour d’avance.  

- T’en fais pas, papa, rie Emeraude à côté de lui. Et suis la bien, Carol ! Je crois qu’elle va vouloir dépasser ce gros plein de soupe !  

- Mais il a facilement soixante mètres d’avance sur lui, murmure Ryô derrière elle.  

- Tes fils l’ont bien entraînée, je crois. Et vu que le dernier 100m est libre, tu vas pouvoir remarquer ta petite-fille à l’œuvre dans le sprint.  

Et en effet, quand le gros loubard remarquera qu’une petite fille de douze ans, grande de 1m43, l’a vaincu à la course alors qu’il avait pris beaucoup d’avance sur elle, il ne dira plus jamais « La p’tite »  

 

 

 

Et la journée s’est admirablement bien déroulée. Enchaînant les hourras et les fous rires.  

Natsumi qui a sauté dans un sac poubelle, les jumeaux qui ont du courir la jambe attachée – avec leur quatre jambes gauches, ça n’a pas été des plus faciles – et la plus hilarante de toutes les épreuves : faire un tour de piste en se passant une pomme de bouche en bouche et en recommençant 36000 fois la même chaîne.  

Quant aux vainqueurs de cette journée, est-il vraiment nécessaire de les nommer ?  

 

Une chose est certaine, la bande City Hunter, en son sens le plus large possible, peut être fière de sa descendance.  

Six beaux enfants, unis et solidaires, qui se partagent moments de fous rires comme les peines les plus tristes. Une fameuse bande où l’âge n’a pas empêché une corde solide de se nouer à leurs poignets.  

 

 

 

Cette fois-ci, c’est bien fini. L’histoire s’achève avec une dernière photo.  

Quelques rides par-ci par-là qui n’existaient pas auparavant, quelques petits cheveux grisonnant qu’on n’a pas vraiment honte à montrer. Mais c’est toujours la même équipe, toujours les mêmes personnages.  

Mise à part que devant l’ancienne génération, il y a la nouvelle. La plus chanceuse, dirons-nous, et la libératrice. Comme sur la peinture de Delacroix, c’est bande qui leur a permis de sortir définitivement de leur univers gris.  

 

City Hunter n’est pas qu’un souvenir, c’est une vie. Une histoire éternelle et infinie. Et même si le couple n’est plus le même qu’autrefois, le nom, lui, les désigne toujours.  

Pour cet homme qui anime nos histoires les plus diverses et les plus surprenante, son épopée racontant sa vie et celle de sa fille est mise de côté, à présent clôturée par une précieuse photo de famille.  

Si un jour, dans le coin de votre ordinateur, vous redécouvrez cette histoire parmi tant d’autre, alors ça signifie qu’elle vous aura plu, non ?  

 

Un grand merci à tous ceux qui m’ont suivi durant ces trois tomes !  

Amitié,  

Cecoola !  

 

 


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