Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: rirette

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 15 chapters

Published: 31-05-16

Last update: 14-01-17

 

Comments: 4 reviews

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General

 

Summary: Mme Kama est une écrivaine installée de puis une dizaine d'année aux Etats Unis. Après la réception d'une lettre où elle apprend la disparition d'un proche, sa vie bascule

 

Disclaimer: Les personnages de "La Dame de coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking fo ...

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   Fanfiction :: La Dame de coeur

 

Chapter 5 :: chapitre 5:

Published: 28-06-16 - Last update: 28-06-16

 


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Kaori était tout à sa joie : Ryo était là, pour vivre avec elle. Un vertige la prit, s’était trop, elle qui avait traversé une des pires épreuves de sa vie un an auparavant et qui avait bien du mal à s’en remettre.  

 

Elle mit de la musique puis se laissa emporter par les différents airs en dansant dans toutes les pièces où elle avait à faire.  

 

La journée très chargée d’aujourd’hui, ne lui ôta pas l’envie de déjeuner avec sa sœur pour lui raconter les derniers événements, aussi l’appela t’elle. Par chance, elle serait libre à midi.  

 

Kaori se prépara à sortir pour rencontrer son éditeur car elle venait de terminer un livre qui devait sortir d’ici peu. Il fallait mettre au point la promotion : plusieurs émissions télévisées, séances de signature dans des librairies et quelques salons littéraires. Elle connaissait la musique mais pour autant elle détestait ça et aurait bien laissé sa place.  

 

Elle préférait rencontrer ses fans car ils avaient des questions ou des remarques pertinentes et toujours plein d’anecdotes à lui raconter. Souvent, elle en tirait bénéfice en les utilisant pour ses prochains livres. Par contre, les rencontres avec ses confrères ou les gens du milieu littéraire restaient stériles, les uns restant sur la réserve soit pour ne pas dévoiler le sujet de leur prochain opus, soit par prétention ou jalousie, les autres ne pensant qu’aux chiffres des ventes, aux meilleurs emplacements de ventes ….  

 

Malgré tout, elle avait fait une belle rencontre en la personne de Maggie. Elles s’étaient rencontrées à un salon du livre, Kaori en place d’auteure et Maggie en celle de fan. Elle lui avait confié dés le début ses envies d’écrire. Kaori avait promis de lire l’essai qu’elle lui enverrait. La jeune femme avait tenu parole et avait demandé à son éditeur de se pencher sur ce petit texte déjà très prometteur. Mr Nobble, expérimenté d’une vingtaine d’année, avait de suite senti un style particulier. Il demanda donc une histoire plus consistante pour mieux juger de ce qu’il avait pressenti. Le tome lui ayant plu, Maggie était désormais du côté des plumes lors des signatures. Il lui restait encore bien du travail pour arriver au niveau qu’attendait d’elle Mr Nobble, mais parution après parution, elle faisait son nid.  

 

Kaori trouvait réconfortant d’avoir une « collègue » comme amie. Il lui était plus facile de pouvoir échanger sur un personnage, un lieu, le tournant d’une histoire. Kaori avait quelque fois demandé l’avis de sa sœur mais celle-ci restait trop terre à terre. A l’inverse de Sayuri, l’écrivaine avait tout à inventer de ses personnages. Il fallait que l’intrigue soit palpitante et la journaliste avait du mal à comprendre qu’un scandale financier ou une affaire de corruption ne soient pas suffisantes. Quant la reporter sortait une histoire de la sorte, cela faisait du remous, pourquoi n’en serrait il pas ainsi pour sa sœur si elle amenait les choses par petites touches ? Cette vision différente était le seul petit grain de sable dans leur entente.  

 

Enfin midi arriva, pressée de partir, elle faillit oublier de saluer son éditeur et toutes les personnes présentes dans la salle. Enfin, elle pu filer.  

 

Elles s’étaient données rendez vous dans un petit restaurant qu’elles avaient découvert par hasard. Il s’agissait d’un commerce de taille assez petite qui ne se remarquait pas à première vue tant la façade était fade. Ce restaurant rappelait à Kaori les petites échoppes nipponnes. Elle avait du mal à se l’expliquer, les patrons étaient tout ce qu’il y a de plus américains, les menus aussi. Quant au décor, il n’avait rien de japonisant. Elle mit cela sur le compte de la petitesse du restaurant et la discrétion du bâtiment. Il lui semblait retrouver des qualités de son pays dans ces particularités.  

 

Kaori entra, elle avait prévu de s’installer prés de la fenêtre du fond mais un couple de quinquagénaire investissait déjà les lieux. Déçue, elle prit la table qui restait devant l’entrée. Une famille savourait leur repas sur la dernière table et elle ne pu s’empêcher de faire un parallèle entre eux et sa, peut-être, future famille. Elle n’eut pas le temps d’extrapoler car Sayuri arrivait.  

 

Le grand sourire sur ses lèvres laissait entendre qu’elle avait une bonne nouvelle à lui annoncer.  

 

- bonjour Kaori !  

 

- bonjour, tu as l’air de bonne humeur.  

 

- oui, figure toi que je vais partir.  

 

- Comment ?  

 

- Rassure-toi, juste pour un reportage. On m’a confié le plus important sujet du moment.  

 

- De quoi s’agit-il ?  

 

- Au dessert, je te dirai la suite. Je meurs de faim….mais dit moi tu as l’air rayonnante.  

 

- Oui dit Kaori dans un murmure. Je…j’ai…. Enfin...il s’est passé quelque chose d’incroyable… ajouta Kaori les yeux brillants. Tu ne devineras jamais.  

 

- dit moi vite… tu me mets à la torture. Tu as rencontré quelqu’un ?  

 

- euh...oui, on peut dire ça...  

 

- oh ! Kaori je suis si contente pour toi.  

 

Elle avait les larmes aux yeux, elle tenait tant à sa sœur que la voir souffrir lui avait fait beaucoup de mal.  

 

- de qui s’agit-il ?  

 

- tu le connais déjà…  

 

- Mr Nobble ? nan trop vieux,… le gars qu’on a croisé l’autre jour, tu sais en course, je suis sure que c’est lui. Je t’avais dit qu’il avait craqué sur toi.  

 

- Non, ce n’est pas lui…..  

 

- Oh ! un autre écrivain ? pas ce prétentieux de Jones ? si, c’est lui ?  

 

- Non, lui non plus, sourit Kaori  

 

- Alors qui est ce ?  

 

- C’est …c’est Ryo, répondit dans un souffle Kaori  

 

- Ryo !? …euh, quel Ryo ?  

 

- Ryo Saeba, celui du Japon, mon ancien partenaire.  

 

Elle se décomposa.  

 

- comment est ce possible ? murmura-t-elle.  

 

Kaori lui raconta toute l’histoire. Sayuri était très attentive et posait maintes questions concernant ce retour dés plus imprévu.  

 

- je suis contente pour toi, Kaori. Mais….je ne sais pas …. quelque chose me dérange dans cette histoire.  

 

La mine de Kaori s’assombrit, elle aurait tant aimé partagé sa joie avec sa sœur. Sayuri s’empressa d’ajouter :  

 

- ce n’est sans doute qu’une impression idiote et quand il s’agit de toi, je suis tout de suite inquiète. On dirait que je suis ta mère, essaya t’elle de plaisanter. En tout cas pour une nouvelle, c’est une nouvelle !  

 

Rassuré par l’explication de sa sœur, Kaori laissa libre cour à son bonheur. Elle souriait à tout et à tout le monde. La transformation opérée en si peu de temps surprit Sayuri qui ne l’avait vu que maussade depuis l’année dernière même si elle essayait de donner le change.  

 

- et toi, dit kaori, tu ne devais pas me donner des explications quant à ta nouvelle mission ?  

- si, je vais faire un article sur les cartels de la drogue aux Etats-Unis et sur les ramifications dans le monde, enfin en tout cas au Japon, déjà. Le journal lance une grande enquête sur le sujet. C’est la première fois que cela va se passer. Plusieurs journalistes vont être mis sur le sujet, chacun gérant un pays ou une partie du monde.  

 

- Oh mais c’est très dangereux et ton mari, ton enfant.  

 

- Oui, il va falloir que je fasse un peu plus attention mais peut on laisser libre cours à ces malfrats ? et puis maintenant que Ryo est là, il pourra me protéger, non ?  

 

- Il arrête cette partie de sa vie. Il vieillit, il fallait bien qu’il arrête un jour. Laisse quelqu’un d’autre s’occuper de cet article, tu ne te rends peut-être pas compte de ce que cela signifie. Ils voudront sans doute vous faire peur et si ça ne suffit pas ils peuvent aller jusqu’à vous assassiner. Ces gens ne craignent personne, je tiens trop à toi.  

 

Elle posa sa main sur celle de Kaori pour l’apaiser.  

 

- ne t’inquiète pas, pour l’instant rien n’est fait. Et puis, je ne prendrai pas de risque au moindre incident, j’arrêterai. Mais…promet moi une chose, ne dit rien à personne, d’accord ? pas même à Ryo.  

 

- Oui…oui bien sur. Et toi promet moi de bien y réfléchir.  

 

- Allons parlons d’autre chose avant qu’il ne soit l’heure de se quitter. Je dois encore faire mille choses avant 18h et je ne vais pas tarder à partir. Dis moi, qu’envisagez-vous pour l’avenir Ryo et toi ?  

 

Kaori rougit.  

 

- je….je ne sais pas trop. On vient à peine de se retrouver. Il veut vivre avec moi mais il a conscience qu’il faudra que l’on prenne notre temps. Et puis, il y a Li-yuan. J’ai voulu lui dire de suite pour qu’il n’y ait pas d’ambigüité. Il a été adorable, il a dit qu’il était content que j’aie pris ma vie en main et que ce n’était pas une petite fille qui allait lui faire peur. Voila, on verra bien. Je ne veux pas précipiter les choses.  

 

- Quand même quel courage de tout quitter pour toi sans savoir si de ton côté tu es encore libre ou même encore amoureuse de lui.  

 

- Oui, c’est vrai. Sans doute a-t-il toujours pris de mes nouvelles.  

 

Sayuri se leva, prête à partir.  

 

- il faut que je m’en aille maintenant. Sois heureuse Kaori, je suis si contente pour toi.  

 

- Au revoir, et repense à cet article et à ses conséquences.  

 

- Oui. Au revoir Kaori.  

 

Kaori se rhabilla et partit, non sans avoir remerciée chaleureusement les propriétaires pour l’excellent repas qu’ils avaient confectionné.  

 

Une fois dans la rue, elle souffla, elle n’avait aucune envie de reprendre le travail. Elle aurait bien aimé être de celles qui peuvent mentir sans que cela se voit, ainsi elle aurait appelé son éditeur pour prétendre un empêchement obscure ou encore une maladie impromptue. Néanmoins elle se dirigea docilement vers le bâtiment des éditions Foucher afin de choisir la couverture définitive de son dernier opus.  

 

Il n’y avait en soi rien de difficile sauf que l’ergotage permanent de son éditeur, allait être très difficile à supporter.  

 

A 17h, Kaori décida qu’ils avaient passé assez de temps sur cette épineuse question du choix de la première page de couverture, aussi prit elle congé de son éditeur et de son secrétaire invoquant un début de migraine. Kaori était exténuée quand elle se retrouva dans la rue et la douleur dans son crâne s’intensifia. Elle marcha jusqu’à l’arrêt de bus le plus proche, il lui faudrait pas loin d’une heure pour rentrer chez elle. Elle aurait juste le temps de s’apprêter pour le rendez vous fixé avec Ryo. AVEC RYO ! Son cœur rata un battement, toute cette histoire était vraie, elle avait encore du mal à y croire.  

 

 

 


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