Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: rirette

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 15 chapters

Published: 31-05-16

Last update: 14-01-17

 

Comments: 4 reviews

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General

 

Summary: Mme Kama est une écrivaine installée de puis une dizaine d'année aux Etats Unis. Après la réception d'une lettre où elle apprend la disparition d'un proche, sa vie bascule

 

Disclaimer: Les personnages de "La Dame de coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La Dame de coeur

 

Chapter 10 :: chapitre 10:

Published: 18-10-16 - Last update: 18-10-16

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

Ryo se leva assez tôt pour prendre son poste à la « blava ». Si ce n’était pour son enquête, il ne serait jamais retourné là-bas, penser aux colonnes de tableau à remplir de chiffres assombrit son humeur.  

Néanmoins, il eut une bonne surprise en la présence d’un petit déjeuner préparé par Mike. Celui-ci s’était levé aux aurores et prit d’une faim pantagruélique avait entreprit de se sustenter. Il était heureux d’avoir pu vider son sac, rien ne changerait entre kazue et lui mais avoir été compris par Ryo lui redonnait de l’espoir pour un jour, reconquérir sa belle.  

 

Si le repas était plutôt de type américain, Ryo ne lui en fit pas moins un sort. Il trouvait son ami mieux moralement, mais physiquement il faudrait qu’il se reprenne en main. Avant de partir, il demanda sur le pas de la porte :  

 

- Mike, tu veux t’installer quelques temps ici ?  

- ah ! on y prend gout à mes petits-déjeuners, hein ? mais je te préviens je ne fais pas le ménage.  

- Alors, ok à ce soir. Tu auras le temps d’aller chercher des affaires propres et de t’entretenir. J’ai pas besoin d’un cochon chez moi.  

- Répète un peu si tu l’oses ?  

- J’ai pas le temps, je bosse, moi. Ryo sortit en courant.  

 

Mike grogna dans sa barbe même s’il savait que les critiques dont il faisait les frais étaient justifiés. La situation n’avait pas changé depuis hier soir néanmoins il faudrait bien qu’il reprenne le dessus, au moins qu’il commence, alors pourquoi pas aujourd’hui ?  

 

Il prit le chemin de chez lui pour aller chercher quelques affaires. A l’ouverture de la porte, il n’osa pas croire ce qu’il voyait. Des habits épars à droite et à gauche jonchaient le sol. A cette vue il se réfugia dans sa chambre où le désordre était encore pire. Il prit rapidement un sac et y fourra quelques vêtements. Il se rendit ensuite à la salle de bain puis dans la cuisine. Partout, ce laisser-aller l’étouffa.  

Une forte odeur s’échappait de l’évier de la cuisine. En s’y penchant, Mike vit de grands poils verts s’échapper de la vaisselle abandonnée là. Il ne pouvait partir en laissant tout ainsi. Il ouvrit la fenêtre pour assainir l’air, ouvrit le lave vaisselle mais comprit vite qu’il faudrait déjà re-nettoyer ce qui se trouvait à l’intérieur. Il lança l’appareil qui se mit en marche avec un ronronnement rassurant. En attendant, il rinça tout ce qui trouvait dans l’évier, nota qu’il n’y avait plus beaucoup de produit nettoyant, essuya la table, fit la poussière sur les étagères et vida l’ensemble du frigo. Il chercha l’eau de javel et désinfecta le réfrigérateur. Quand la sonnerie du lave-vaisselle retentit, il avait déjà bien avancé. Pourtant, il se sentit désemparé, il restait tout le reste de l’appartement à faire. Au vue des affaires qu’il avait pu réunir, il serait bientôt à cour de change. Il para au plus pressé et prépara le lave linge. Depuis, un certain temps, il n’avait pas passé autant de temps chez eux, …enfin chez lui.  

 

Ayant épuisé sa résistance aux tâches ménagères, il décida de retourner chez Ryo et de revenir le lendemain pour améliorer une pièce ou deux. Si kazue voyait …il eut un pincement au cœur. Si kazue revenait, il pourrait au moins s’expliquer avec elle. Mais elle ne reviendrait pas, son avocat le lui avait bien dit. Il claqua la porte en partant rageant d’être aussi impuissant.  

 

 

De retour chez Ryo, il saisit la liste de noms que celui-ci lui avait donnée la veille. Il alluma l’ordi et se prépara un café. Il pesta en cherchant un crayon et une feuille, ou donc cachait il ces simples affaires ? Il les dénicha enfin dans le meuble posé à l’entrée. Ainsi muni, il se posa devant l’écran et commença ses recherches.  

 

Ryo arriva à l’heure à son travail malgré les miss mokkori qui s’étaient alliées, il en était sur, pour lui faire perdre la tête ce matin précisément. Il se montra très courtois envers la secrétaire à qui il ferait bien visiter quelques quartiers de Tokyo un de ces soirs. Il salua ses collègues qui le lui rendirent. L’ambiance morne de la veille se posa comme un brouillard d’automne dans le petit bureau. Pourtant, tous semblait de bonne humeur mais leur sentiment ne transparaissait pas. Ryo prit son courage à deux mains et saisit les feuilles à remplir. Au bout de deux heures, il décida qu’une pause s’imposait. Ne voyant aucune personne quitter son siège, il hésita un instant puis décida qu’il en avait assez. Il se leva et chercha le distributeur de boisson. Après une recherche intense, il demanda à un homme qui passait par là.  

 

- il n’y a pas de distributeur ici. Vous devez apporter vous-même votre boisson.  

 

Ryo partit à la renverse, jamais il n’aurait pensé à ça. Il remercia l’homme et partit à la recherche de Birei. Il avait envie d’un café et était prêt à tout, même à séduire une innocente femme.  

 

Il se planta devant elle et commença à lui faire les yeux doux quand son téléphone sonna. Il s’excusa et se rendit au toilette pour avoir une conversation privée.  

 

- oui, hurla t-il presque.  

 

- j’te dérange ? demanda la voix suite au ton employé par Ryo.  

 

- Mike, j’étais avec une miss mokkori et tu nous as dérangé au plus mauvais moment, si tu vois ce que je veux dire, mentit il. Qu’est ce que tu veux ?  

 

 

- eh bien je l’ai sauvé à temps, on dirait. J’ai trouvé une chose étrange sur la liste que tu m’as donnée. Les noms ne correspondent pas toujours aux mêmes numéros de compte. Alors pour les particuliers pourquoi pas mais pour des entreprises, tu ne changes pas tout le temps de banque ! Alors il faudrait que tu ailles à la comptabilité voir si tu peux avoir plus de précisions. Je t’apporte les docs à midi. J’ai appelé Saeko et Umi, ils ont aussi les mêmes anomalies. De mon côté, j’essaie de voir à qui correspondent ces numéros.  

 

- Ok à tout à l’heure.  

 

Ryo raccrocha et décida d’aller demander du café au service comptabilité.  

 

Il vit l’élue du service occupée à s’entretenir avec son supérieur. Elle lui tournait le dos et donc ne le vit pas l’attendre à son bureau. C’est son chef qui après dix minutes lui fit observer qu’on souhaitait sa présence. Elle se retourna et ne sembla pas plus heureuse que cela de le voir là.  

 

- oui ?  

- Ako ? c’est bien cela ?  

- oui.  

- Je suis désolé de vous importuner. Je suis nouveau et …  

- Je sais, je vous ai vu lors de votre visite hier.  

- Oui c’est cela. Alors voila, je suis désolé mais je cherche le distributeur de café, ce coquin se cache bien, je ne le trouve pas.  

 

Les yeux de ako s’arrondir, il avait poireauté là 10 minutes pour une envie de café ! Soit il était idiot, soit c’était un feignant, des deux : elles n’en préféraient aucun.  

 

- il n’y en a pas ! on doit apporter sa propre thermo. Je peux néanmoins vous en offrir.  

- Oh ! ça serait vraiment gentil.  

- Mais vous ne pouvez pas le boire ici, j’ai du travail et vous avez déjà perdu 10 minutes à m’attendre, l’informa t’elle sèchement.  

 

Ryo fut douché du manque d’intérêt qu’elle lui portait. Il essaya donc de s’intéresser à son activité, il était là pour ça après tout.  

 

- oui je vois, beaucoup de dossiers en attente, de toutes les couleurs. Ça correspond à un code, les couleurs ?  

 

- oui bien sur. Les rouges pour l’intendance, les verts pour les fournisseurs concernant la flotte, les bleus pour les locations, les jaunes pour les fournisseurs de services : repas, literie…, les violets pour les paies, les oranges, les noirs, les gris : les gains divers.  

 

- Vous vous occupez de tout ?  

 

- Non, je suis sur les dossiers jaunes. On a chacun notre couleur, ainsi c’est plus facile de gérer. Bien, je vous laisse, j’ai encore des annonces à passer.  

 

- Des annonces ?  

 

- Oui enfin des appels d’offres afin d’avoir des prestataires moins chers et ainsi réduire les coûts de croisières pour nos usagers.  

 

Ryo laissa son regard trainer et aperçu des dossiers bleus sur le bureau d’un homme grand et maigre aux cheveux parsemés. Un vague dégout prit naissance au creux du ventre, pourquoi ce n’était pas une miss mokkori, voir même une femme quelconque ? Il retourna à son bureau pour réfléchir à la meilleure façon d’aborder un homme.  

 

Le nettoyeur se rassit à sa table pour continuer sa tâche. Un léger raclement de son supérieur lui apprit qu’on avait remarqué son absence et que celle-ci avait duré trop longtemps. Ryo murmura toilettes du bout des lèvres et comme il s’y attendit, le mis mal à l’aise. Aussi s’éclipsa t’il rapidement et le laissa tranquille jusqu’à l’heure du repas.  

 

Dans la longue file menant à la cantine, Ryo se plaça derrière l’homme s’occupant des fameux dossiers bleus. Il prit sa respiration et commença son baratin.  

 

- bonjour, vous travaillez bien au service comptabilité, je vous ai vu tout à l’heure quand je discutais avec Ako.  

 

L’homme surprit qu’on l’aborde, répondit tout de même :  

 

- oui c’est bien moi, je vous ai vu aussi tout à l’heure.  

 

- Ah ? je m’appelle Ryo.  

 

Ryo n’avait rien trouvé de plus percutant pour entamer la conversation.  

 

- Goro, répondit il en tendant la main.  

 

Ryo la serra rapidement et commença par les sujets les plus virils qu’il ait trouvé.  

 

- vous pensez que les « yiomiuri giant » vont remporter la finale cette année ?  

 

- euh…, goro soupira, l’air un peu dépité par une telle question. Néanmoins, voulant se montrer courtois, il demanda :  

 

 

- ah quoi jouent ils ?  

 

Ryo rit jaune, comment ne pas connaître l’équipe de baseball de sa ville, sport national japonais ? Il changea de sujet immédiatement.  

 

- vous avez une collègue drôlement jolie dans votre service.  

 

- Ah oui ? qui ?  

 

- Ako ! mais ce n’est peut être pas votre genre ?  

 

- Euh non en effet.  

Perdu par la réaction de goro, il ne savait plus comment poursuivre la conversation, il chercha des yeux un sujet susceptible de lui plaire. Son regard se posa dehors, plus précisément sur un cerisier, arbre préféré de kaori.  

 

- Si quelqu’un me demandait  

Quel est le cœur du Japon  

Je répondrai qu’au soleil du matin  

Ce sont les cerisiers sauvages  

Qui fleurissent la montagne  

 

- vous …. Vous connaissez Motoori Norinaga ? je ne veux pas mal vous juger mais je ne l’aurai jamais cru  

- ah ahahah !!! je suis plein de surprise !!! il remercia intérieurement Kaori qui lui avait récité ces vers lors d’une fête qui leur était destiné.  

 

- Voulez vous manger avec moi ce midi ? je n’ai malheureusement pas trop l’occasion d’être accompagné lors du repas de midi.  

 

- Oh bien sur, avec joie.  

 

 

Goro lui parla de tous les poètes qu’il aimait, Ryo n’écouta que d’une oreille mais avec un faciès enjoué. Heureusement, goro faisait les questions et les réponses ce qui lui évita de montrer son inculture sur le sujet.  

 

- mais je parle, je parle. Alors dites moi en plus sur le baseball et cette équipe qui gagnera peut être !!! savez vous que je n’ai jamais vu de match ? m’emmèneriez-vous en voir un ?  

 

- euh oui bien sur. Mais on peut, peut être se tutoyer, non ?  

 

- j’y pense, j’ai un recueil de poèmes dans mon bureau, tu voudrais que je te le prête ?  

 

Enfin, ryo avait une raison de se rendre dans ce maudit endroit, c’est donc avec un grand sourire qu’il accepta.  

 

Le repas terminé, il suivit Goro pour se débarrasser de son plateau. Birei s’immisça entre eux.  

 

- bonjour, birei.  

 

Elle le toisa et lui fit un bref hochement de tête. Elle se tint bien droite devant Ryo. Puis au bout de 5 min, elle n’y tint plus.  

 

- je ne vois pas pourquoi vous avez perdu votre temps avec moi.  

 

- Pardon ? Birei, si j’ai fait quoique ce soit qui ….  

 

- Ça suffit, les gens de votre espèce ne savent que mentir.  

 

Puis, elle quitta la file. Ryo ne comprit pas ce qui se passait, pour une fois qu’il s’était bien conduit avec les femmes.  

 

Il rejoignit Goro dans son bureau et fit durer la conversation pour voir le mot de passe qu’il utiliserait sur son ordi lors de la reprise du travail. Les employés revenaient petit à petit de la cantine, il devenait urgent qu’il reprenne son dossier.  

 

- Ryo, je vois bien que tu fais ce que tu peux pour allonger notre conversation, alors si tu veux on peut aller prendre un café ce soir, ensemble; mais là, je dois m’y remettre.  

 

Goro fixait ryo avec une étincelle particulière dans les yeux, la façon dont il avait accentué le mot « ensemble » auparavant lui mit la puce à l’oreille.  

- ahahaha !!! rit-il embêté. Ce soir j’ai d’autres projets, mais pourquoi pas un autre jour ?  

 

- d’accord, répondit il, un peu déçu.  

 

 

Pour se donner une contenance, il se mit à son bureau et tapa le code. Ryo soupira d’aise, voila déjà une chose pour laquelle il n’aurait pas à le revoir ou à le solliciter car même s’il ne partageait pas ses « passions », il ne voulait pas pour autant lui donner de faux espoir.  

Il ne lui manquerait plus qu’à vérifier les numéros de compte et avec un peu de chance, demain il n’aurait plus à revenir ou juste pour la secrétaire, alors !  

 

Ryo retourna dans son service quand il entendit une femme criée et le bruit d’une claque. Mike ! Il l’avait complètement oublié, en plus maintenant il connaissait l’existence de la secrétaire. Ryo pesta et alla au devant de son congénère.  

 

Ils se rencontrèrent dans les escaliers.  

 

- et alors notre rendez-vous, tu l’as oublié ?  

 

- j’te raconterai, un imprévu.  

 

- Comment elle était ton imprévue ? blonde, brune ?  

 

- c’est pas ce que tu crois. Et pour faire diversion, il ajouta : mais tu t’es enfin lavé !  

 

- j’ai bien fait, vu la bombe qu’il y a à l’entrée. Tu aurais pu me prévenir. Nan, bien sur tu te la gardais.  

 

- Eh oui, d’ailleurs je crois qu’elle me préfère, elle ne m’a pas giflé, moi !!!  

 

Mike remit ses lunettes de soleil et lui fit un sourire carnassier.  

 

- tu vas voir, elle va me manger dans la main.  

 

C’est vrai qu’il en jetait dans son costume blanc, rasé de près, la démarche assurée et fluide. Ryo allait riposter quand son chef passa la tête par l’entrebâillement de la porte et demanda s’il comptait se mettre au travail avant la fin de la journée ! Ryo maugréa et Mike se mit à rire et partit à la conquête de la belle secrétaire.  

 

 


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