Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: rirette

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 15 chapters

Published: 31-05-16

Last update: 14-01-17

 

Comments: 4 reviews

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General

 

Summary: Mme Kama est une écrivaine installée de puis une dizaine d'année aux Etats Unis. Après la réception d'une lettre où elle apprend la disparition d'un proche, sa vie bascule

 

Disclaimer: Les personnages de "La Dame de coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La Dame de coeur

 

Chapter 12 :: chapitre 12:

Published: 14-11-16 - Last update: 14-11-16

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

Kaori se réveilla de fort bonne humeur, elle avait passé une excellente soirée en compagnie de Ryo. Elle n’aurait jamais pensé faire autant de choses osées avec son ex-partenaire. Elle aurait dû avoir honte mais ils n’avaient jamais eu de réelles conversations depuis son retour.  

 

Il était déjà à son travail. Elle trouvait d’ailleurs que cela lui prenait beaucoup de son temps. Elle aurait aimé l’avoir tout à elle. Bon, il fallait qu’elle se bouge, elle devait aller écrire. Ensuite, elle irait chercher sa fille pour le week-end. Encore deux et ils l’auraient à tout jamais avec eux.  

 

C’était une petite fille si éveillée pour son âge, mais tous les parents n’étaient ils pas de cet avis ? Elle sourit, elle n’avait aucun mal à se prendre pour sa mère. Elle y était très attachée, elle qui s’imaginait qu’il lui faudrait un peu de temps pour avoir une vraie relation avec ce petit être qui n’avait pas connu la chaleur de son ventre.  

 

Pourtant, dès le départ, elle avait pris ces marques. Surprise que tout soit aussi facile, elle s’en était ouverte à l’assistante sociale car elle craignait que les choses s’enveniment plus tard, ne dit on pas « tout nouveau tout beau » ? L’assistante avait souri et lui avait répondu que cela voulait juste dire qu’elle était prête à devenir mère : elle avait bien anticipé les éventuels problèmes liés à la présence d’un bébé ainsi qu’au manque de liberté que cela induisait. Rassuré, elle ne s’était pas plus inquiétée et avait profité de sa fille.  

 

Kaori avait tenu à la présenter dès le premier week-end à sa sœur. Sayuri n’avait pas tari d’éloge sur cette petite fille toute ronde, aux cuisses et aux joues bien potelées. Elles avaient été toutes les deux si absorbées par le bébé que le petit Ari s’était senti très seul. Il boudait dans son coin quand Kaori se rendit compte qu’elles ne faisaient pas attention à lui. Fixant sa sœur, elle partit dans un flot de compliment envers lui, sur ce qu’il était capable de faire et que la petite, elle, était bien incapable de réaliser. Ravi d’avoir enfin, un peu d’attention, il ne cessa pas pour autant sa bouderie mais un coin de lèvre récalcitrant eu bien du mal à cacher son contentement. Sayuri entra dans le jeu et prépara quelques crayons et papiers pour que celui-ci montre à sa sœur comme il dessinait bien. L’après-midi s’était terminé sur un copieux goûter et c’est le cœur serré que Kaori avait ramené Li-yuang à l’orphelinat. A chaque fois, elle prenait le temps de lui expliquer pourquoi elle la laissait que cela n’allait durer que cinq dodos et qu’après elle reviendrait la chercher. La petite l’observait avec de grands yeux et semblaient hocher la tête pour montrer qu’elle comprenait et acceptait ce que sa mère lui disait. Elle savait qu’elle était trop petite pour comprendre, elle ne savait d’ailleurs pas si ce n’était pas pour elle qu’elle agissait de la sorte. Tout cela serait bientôt terminé.  

 

Il était l’heure qu’elle se mette en route pour aller chercher son petit cœur. Elle saisit son sac à langer prêt depuis cinq jours et sortit. Arrivée devant le bâtiment, elle se gara. Elle prit le sac car la petite coquine avait pour habitude de se régurgiter dessus quand elle arrivait. Elle poussa la porte d’entrée et se trouva dans le long couloir qui séparait les enfants par tranches d’âges : à droite, les bébés de 0 à 18 mois et à gauche, les plus grands. Kaori s’avança dans le couloir et comme d’habitude vit des ombres, du côté des grands, derrière des portes aux verres translucides. Elle imaginait parfaitement les petits attendre qu’on vienne les chercher. Certains tapaient sur les vitres quand elle passait, surement pour attirer son attention. Il était difficile d’imaginer ses enfants abandonnés par des mères…. Mais elle ne devait pas penser comme ça. Des femmes courageuses avaient dû être obligé de laisser là leurs enfants pour qu’ils bénéficient d’un avenir meilleur, d’autres les avaient porté alors qu’ils étaient issus de violences, il y avait celle qui abandonné par leur conjoint n’avait pas eu d’autre recours et … tant d’autres raisons à trouver ses enfants ici.  

 

Kaori aurait aimé leur apporter du bonheur, tous les adoptés. C’était impossible, elle le savait, personne ne peut porter les malheurs du monde sur ses épaules.  

 

Elle décida néanmoins de mener un projet dans l’orphelinat pour l’égayer un peu. Elle demanderait aux plus grands de réaliser des dessins qu’ensuite avec l’aide d’adulte il reproduirait sur les murs. Ces grands murs blancs ne pouvaient pas être laissé ainsi, c’était si froid, si impersonnel. Elle soupira, elle devait encore rencontrer la directrice pour exposer son projet. Il fallait aussi trouver les subventions et enfin des bénévoles qui aient envie de passer du temps avec ses enfants et qui soient manuels. Chaque chose en son temps, déjà en parler à la directrice.  

 

Elle arriva devant la porte du dortoir. Sa fille devait avoir fini sa sieste du matin, elle allait la retrouver reposé et toute souriante. Elle poussa la porte et trouva l’auxiliaire de puériculture en train de la changer.  

 

- bonjour, dit Kaori en entrant.  

- Oh ! bonjour.  

 

Puis s’adressant au bébé :  

 

- maman est là, mon cœur.  

 

La petite babilla un peu.  

 

- coucou ma puce !  

 

Li-yuang regarda la nouvelle arrivante et entama une « discussion « avec elle.  

 

- oh ! mais tu m’en racontes des choses.  

 

L’auxiliaire termina de la rhabiller et la donna à Kaori qui l’embrassa. Elle en profita pour la humer, sa fille avait un parfum si envoutant pour elle. C’est exactement à ce moment là qu’elle ressentait le plus qu’elle lui avait manqué. Mentalement, elle se remémora que s’était l’avant dernière fois qu’elle la laissait ici. La semaine prochaine serait la dernière, enfin.  

 

Elle demanda le manteau de la petite, l’habilla, salua la jeune femme et partit. Elle devait s’arrêter au secrétariat pour signer les papiers de garde ainsi que les modalités de celle-ci durant le week-end. La semaine prochaine, elle ne signerait plus rien, sa fille serait à elle entièrement. Elle la serra plus fort contre son cœur. Plus qu’une semaine !  

 

Arrivé à la voiture, Ryo l’appela. Il demandait si elle voulait venir le chercher afin qu’ils déjeunent ensemble ce midi. Il lui donna rendez vous dans une zone industrielle. Kaori n’aimait pas beaucoup cette partie de la ville, mais il s’agissait juste de prendre Ryo et de filer. Heureusement qu’elle était prévoyante, elle avait de quoi faire manger la petite.  

 

Elle mesura la chance qu’elle avait, la tournure des événements n’aurait pu mieux tourner. Personne ne devait être aussi heureuse qu’elle. La seule ombre au tableau concernait la relation Ryo et Li, celui-ci paraissait un peu embarrassé devant la petite ne sachant pas trop ce qu’il devait faire ou comment il devait réagir. Kaori avait été très surprise de sa réaction, mais peut être en attendait elle trop de lui. Elle voulait tellement que tout se passe bien, il le méritait tous les trois.  

 

Arrivé à destination, elle se gara et décida de partir à la recherche de Ryo. Li n’allait pas tarder à être affamé. Elle le trouva dans un entrepôt avec des individus assez étrange. D’instinct, elle se mit sur ces gardes, mais Ryo en termina rapidement avec eux et ils sortirent de là. Alors que Kaori lui expliquait que la voiture ne se trouvait pas dans la direction qu’ils avaient prises, elle entendit des coups de feu. Apeurée pour sa fille, ils se mirent à l’abri. Ryo lui prit Li et lui demanda de ne pas bouger. Il lui expliqua qu’il allait la mettre en sureté et qu’il reviendrait la chercher.  

 

Kaori attendit mais le temps passait et Ryo ne revenait pas. Elle décida de le rejoindre. Elle essaya de mettre à profit tout ce qu’elle avait appris du temps de son emploi de nettoyeuse. Malheureusement, n’ayant pas eu à vraiment se battre pour sa survie et n’ayant pas exploité ses aptitudes, le peu qu’elle avait appris avait disparu. Néanmoins, elle compta sur son bon sens. Elle observa les points en hauteur qui aurait pu servir au tireur, elle s’assura que personne n’était dans les ruelles qu’elles traversaient. Elle y était presque, dans sa voiture elle avait mis son sac et dans celui ci son portable. Elle pourrait ainsi appeler son amant et savoir où était sa fille.  

 

Elle surgit d’une travée quand elle vit sur sa droite un homme pantalon noir, veste bleue, t-shirt rouge. Elle se sentit happé par le sol, celui-ci devait se dérober, il n’y avait pas d’autre explication.  

 

L’arme se leva et fut dirigé dans sa direction, Kaori, abasourdi ne put que murmurer :  

 

- Ryo ?  

 

Une voix chaude, caverneuse, étranglée par l’émotion lui répondit :  

 

- Kaori !  

 

Quand elle prit conscience de l’arme, elle tourna la tête sur sa gauche, un autre Ryo, celui avec qui elle partageait sa vie depuis quelques semaines. Quelle pâle copie, comment avait elle pu ?  

 

- Kaori ! viens avec moi, je suis tombée dans un piège. Regarde, ils ont fait un clone de moi. Viens ma chéri, tu sais que je ne te ferai pas de mal, je te fais que du bien même. hahahaha  

 

Non, tais toi, non, il ne faut pas qu’il sache. Il ne doit pas savoir que je suis bête à ce point là, il ne doit pas savoir ce que j’ai fait avec toi, pria t-elle en son for intérieur.  

 

- Kaori baisse toi !  

 

Elle obéit, elle se baissa, un coup de feu parti et résonna dans ses oreilles. Elle sentit une main ferme se poser sur son épaule. Elle ne comprit pas ce qu’il disait.  

 

- ma fille Ryo, ils ont ma fille.  

 

Ryo remit les questions à plus tard et lança à sa coéquipière d’antan :  

 

- Mets-toi à couvert, je m’en occupe.  

 

Elle repéra un petit interstice dans lequel elle se glissa. Elle devint invisible. Elle fut à l’abri de ses ennemis mais pas de sa conscience qui la tortura. Elle tremblait pour sa fille, qui sait ce qu’ils étaient capable de lui faire ? Accablée d’être aussi incapable, d’avoir mis Li en danger, de grosses larmes coulèrent sur ses joues. Plusieurs fois, elle faillit sortir pour la chercher. Elle mit toute sa confiance dans son Ryo même si elle ne méritait pas qu’il l’aide. Elle pria, passa plusieurs accord avec dieu pour le futur et il s’en fut de peu qu’elle ne demanda l’aide du diable. Kaori n’était plus elle-même.  

Une douce voix se fit entendre à l’entrée de son terrier. En tendant l’oreille, elle entendit un babillage d’enfant. Elle sortit prestement et prit sa fille dans ses bras avant de l’embrasser. Elle remercia Ryo chaleureusement pour avoir sauver sa fille. Les sirènes de police se firent entendre aussi décidèrent ils de partir coupant court aux longues explications qui arriveraient assez tôt selon Kaori.  

 

Ryo amena la mère et l’enfant chez Sayuri. Il devina que Kaori aurait envie d’être entouré d’autant que lui-même devait encore mettre au point certaines choses concernant cette fois ci l’arrestation des trafiquants sur le territoire japonais. Kaori fut soulagé qu’il ait d’autres obligations. Elle était heureuse de le revoir mais elle l’avait trompé, pire elle avait été berné si facilement. Elle aurait dû le savoir, elle aurait dû voir que certaines choses clochaient mais ils avaient passé si peu de temps à parler et beaucoup plus à partager leur intimité. Elle pleura, elle s’était donnée à un inconnu de son plein grès, quelle idiote ! Elle reconnaissait son manque de jugeote mais elle n’acceptait pas le dégout qu’elle lirait bientôt sur le visage de Ryo, peut être même rirait il en pensant qu’elle avait pu croire qu’il était amoureux d’elle ?  

 

Sayuri organisait une réception ce soir là. Elle l’aurait bien annulée mais il était trop tard. Elle aurait préféré se consacrer à sa sœur et à sa nièce. Elle voyait bien que Kaori était dévastée, elle devait reconnaitre qu’elle comprenait le désarroi de sa sœur mais elle ne savait pas quoi lui dire exactement pour lui remonter le moral. Elle avait été abusée physiquement et psychologiquement, qu’était on censé dire dans ces cas là ?  

 

Ryo apparut assez tard, il s’attendait à voir Kaori s’amuser avec les autres convives même s’il l’avait trouvé cette après midi bien bouleversé. Il s’adressa à Sayuri qui lui indiqua la chambre d’amis d’un air gêné. Il toqua légèrement contre la paroi de bois puis entra. Il trouva Kaori assise par terre, signe d’une grande tristesse chez elle.  

 

- je suis désolé Kaori.  

- De quoi ?  

- Ces dernières heures je n’ai fait qu’apparaître et disparaître, alors tu dois croire que je ne suis pas très heureux de te revoir !  

- Je n’y ai pas trop pensé.  

 

Il s’assit près d’elle.  

 

- Kaori, tu m’as tellement manqué.  

 

Il la serra contre lui.  

 

- tu as une bien jolie petite fille, le papa doit être ravi !  

 

- je l’ai adopté quand j’ai cru perdre un ami très cher, j’ai compris que je n’avais rien fait dans ma vie que t’attendre. Alors quand j’ai appris ta mort, j’ai pensé qu’il ne fallait pas que cela n’ai servi à rien de partir. J’ai pensé que tu voudrais que j’aille de l’avant.  

 

- Quand tu as appris ma mort ?  

 

Elle lui raconta l’histoire et sa réapparition un soir de février.  

 

- je comprends mieux l’histoire du cadre.  

- non tu ne comprends pas à qu’elle point j’ai été idiote. J’ai cru que c’était vraiment toi cet homme. Je n’ai aucunes excuses.  

 

Elle pleura à gros sanglots, Ryo la serra contre lui mais elle se dégagea, elle ne pouvait supporter d’être réconforter par l’homme qu’elle avait trahi, elle se remit debout. A travers ses pleurs, elle continua :  

 

- je me suis donnée à lui de toute mon âme, de tout mon amour, de tout mon corps….  

 

Son visage rougi, bouffi par les larmes trop nombreuses, elle continua en lui tournant le dos:  

 

- vas-t’en, Ryo, je ne suis pas digne d’être ton amie ou ta compagne ou je ne sais pas ce que tu penses que je suis pour toi. Je suis désolée de t’avoir déçu mais je ne supporterai pas de lire ta déconvenue dans tes yeux. Ce n’est pas les retrouvailles que j’avais espéré mais…  

 

Il s’approcha d’elle, passa un bras autour de ses épaules. Elle sentit la chaleur de son corps dans son dos. Elle sentit son souffle dans son cou, il murmura à son oreille :  

 

- Kaori, tout à été fait pour te tromper. Il a été opéré d’après des photos prises de moi récemment. Physiquement, tu ne m’as pas vu depuis dix ans !!! comment aurait tu pu voir la différence ? Tu l’as accepté parce que tu pensais que c’était moi, tu n’avais pas de raison de te méfier. Tout ce que je vois c’est que tu m’as aimé moi, qu’importe le subterfuge qu’ils ont utilisé, cet amour était pour moi. Je ne sens pas trahi par toi mais eux t’ont abusé.  

 

- J’aurai du…..  

- Non Kaori, ce sont des professionnels, ils ont étudié tout dans les moindres détails. Je suis à peu prés sure que ce qu’ils t’ont dit sur Mike, Umi, Miki est exacte. Tu n’avais aucune chance.  

 

Ryo retourna Kaori et se mit à genou.  

 

- je te pris de m’excuser, Kaori.  

 

Puis sans la regarder, il ajouta :  

 

- si j’avais eu assez de cran pour te retenir, il y a dix ans….si je t’avais avoué mon amour, tu n’aurais pas subi tout ça. J’espère que tu me pardonneras.  

- Idiot, je n’ai jamais réussi à t’en vouloir.  

 

Elle se mit à son niveau.  

 

- promettons-nous de nous pardonner chacun car malgré tes regrets, je me sens toujours fautive mais si tu jures que tu me pardonnes, je te pardonnerai aussi.  

- Je te pardonne Kaori.  

- Je te pardonne Ryo.  

 

Kaori osa enfin regarder Ryo dans les yeux, elle les détourna rapidement mal à l’aise de ce qu’elle ressentait en le fixant. Ryo posa sa main sur son menton et tourna son visage vers lui. Il se rapprocha d’elle et tout en la fixant, posa ses lèvres sur les siennes. Il lu sur le visage de Kaori le trouble qu’il faisait naître mais maintenant qu’il avait commencé il n’avait qu’une envie continuer. Kaori ne semblait pas contre prolonger ce baiser, aussi ne réfléchit il plus et ils se laissèrent aller.  

 

Sayuri regardai plus qu’elle ne l’aurait désiré le couloir qui menait à la chambre d’ami, diminuant d’autant l’attention dû à ses invités. Au bout d’un certain temps et sous couvert de vérifier que sa sœur n’avait besoin de rien, elle se faufila en direction de la pièce où se trouvait Ryo et Kaori. La porte n’étant pas fermée, elle jeta un œil discrètement.  

 

Ryo et Kaori, agenouillés l’un en face l’autre, s’enlaçaient. Rassuré par la suite des événements, elle retourna à ses invités beaucoup plus attentive qu’en première partie de soirée.  

 

 

 


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