Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: rirette

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 15 chapters

Published: 31-05-16

Last update: 14-01-17

 

Comments: 4 reviews

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General

 

Summary: Mme Kama est une écrivaine installée de puis une dizaine d'année aux Etats Unis. Après la réception d'une lettre où elle apprend la disparition d'un proche, sa vie bascule

 

Disclaimer: Les personnages de "La Dame de coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La Dame de coeur

 

Chapter 13 :: chapitre 13:

Published: 05-12-16 - Last update: 05-12-16

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

Sayuri, emmitouflée dans son manteau, serrant la main de son fils regardait l’avion s’éloigner dans le ciel.  

 

- maman, on y va ? MAMAN !!!  

- hein ? euh oui, oui, on y va.  

 

Avec un pincement au cœur, elle prit la direction de la sortie. Pour elles, une nouvelle vie commençait : Kaori au côté de son âme sœur, dans un autre pays et Sayuri seule sans elle.  

 

Kaori rentrait, repartait, s’éloignait. Elle avait beau aborder le problème dans tous les sens, il lui restait toujours un arrière goût, une boule dans la gorge. Pourtant, elle l’avait toujours su qu’un jour elle le rejoindrait. Pour être honnête, elle avait même pensé que ça se passerait plus tôt. Ah si, ces maudits trafiquants n’y avaient pas mis du leur, elle serait encore là. Elle lui manquerait, sa sœur.  

 

Mais il fallait bien reconnaître qu’elle la saurait heureuse maintenant et ça, c’était la seule chose qui la réconfortait. Ryo était imprévisible, en tout cas pour elle, mais il serait le plus attentif des maris envers Kaori, maintenant qu’il avait enfin franchi le pas. Et puis, peut être que bientôt, elle aurait de bonnes nouvelles, des nouvelles qui obligent les sœurs à se déplacer pour faire une visite. Elle sourit et le cœur plus léger demanda à son fils :  

 

- alors, tu as choisi ? piscine, patinoire, cinéma ?  

- cinéma  

- pourquoi ?  

- parce qu’au cinéma y a du pop con, se mit il à sourire  

- du pop corn, rectifia Sayuri. Tu perds pas le nord. Alors allons-y.  

 

************************************************************************  

TOKYO  

 

Kaori et Ryo descendirent de l’avion et récupérèrent leurs bagages. Kaori regarda la foule qui attendait les passagers, elle ne vit aucun visage connu. Un peu déçue, elle ne fit pourtant aucun commentaire.  

 

- je n’ai prévenu personne de mon arrivé et encore moins de la tienne, précisa Ryo.  

- oh ! alors tu as deviné ?  

- je lis en toi comme un livre ouvert, ria t’il. Je voulais leur faire la surprise au café.  

- Il y aura tout le monde ?  

- Nan, juste Umi et Miki. Enfin, je pense. Tu ne veux pas les voir ?  

- Si mais pas tous en même temps, je me sens honteuse d’être parti, je m’en veux de vous avoir laissé. Alors, je préférerais les revoir les uns après les autres, ça serai plus facile pour moi.  

- Tu n’as pas à être honteuse. Tu as fait ce qu’il fallait pour toi. C’était très courageux.  

- Tu le penses vraiment ?  

- Oui ! Bon je crois qu’il va être l’heure de lui donner à boire à cette petite. Tu viens avec moi ? demanda t-il en tendant les bras vers la poussette.  

 

Le bébé tendit les bras vers lui comme si elle l’avait connu toute sa vie. Kaori sorti le biberon et voulu la prendre mais celui-ci se dégagea et attrapa, des mains de Kaori, le graal de la petite.  

 

- c’est moi qui lui donne !!! triompha t-il  

- si j’avais su qu’on se battrait pour la nourrir, on en aurait eu plus tôt, commenta Kaori  

- c’est une proposition ? releva le ténébreux nettoyeur.  

 

Kaori rosit, c’est qu’entre leur retrouvaille, la déclaration de Ryo et leur départ, ils n’avaient pas encore franchit le pas. Gênée, elle ne répondit pas, il résonnait encore en elle le fait d’avoir « trompé « Ryo.  

 

Il l’a retourna et se pencha vers elle, prit ses lèvres en otage et partagea avec elle un baiser qui mit Kaori dans un état second.  

 

- tout viendra à temps, susurra t-il à son oreille.  

 

Il termina de donner à manger à « Li- «, tout en faisant des pitreries pour la faire rire. Enfin prêt, ils remballèrent toutes leurs affaires, direction le « cat’s ».  

 

Devant la porte du bar, son cœur se mit à battre, revoir Miki, Umi la chamboulait. Son amie lui avait tant manqué, le bougon Umi aussi car derrière ces lunettes noires se cachait un homme bon et plein de sagesse. Ryo portait Li-yuang et se tenait derrière elle. Il lui laissait le temps de se préparer à les revoir. Kaori poussa la porte et avança.  

 

Miki leva la tête pour saluer les clients qui entraient. Aucun son ne sortit de sa bouche, elle ne pu faire aucun mouvement pendant un instant. Quand enfin, elle réalisa qu’il s’agissait bien de sa meilleure amie, elle accourut vers elle.  

 

- KAORI ! hurla t’elle et elle la serra dans ses bras.  

 

Kaori pleurait en serrant Miki contre elle. Comme elle lui avait manqué, comme tout lui avait manqué.  

 

La barmaid se recula d’un pas et examina la nouvelle arrivée.  

 

- c’est incroyable, tu n’as pas changé, toujours la même.  

- Merci, mais tu n’as pas beaucoup changé non plus. J’ai appris que tu étais maman, désormais.  

- Oui, c’est dommage, il n’est pas là aujourd’hui. La maman de son amie l’a emmenée dans un parc d’attraction.  

- J’aurai tellement souhaité être là. Je m’en veux de t’avoir abandonné.  

- Kaori, je ne t’en veux pas, chacun doit faire sa vie.  

 

Suite au cri poussé par Miki, Umi s’était précipité. Pourtant, il s’était arrêté dans l’encadrement de la porte, comme statufié. Il avait bien compris le prénom mais ce n’est qu’en sentant son aura qu’il prit la mesure des paroles de sa femme. Kaori, kaori était revenue.  

 

Relevant la tête, elle aperçu le géant.  

 

- Umibozu !  

 

Elle devait tant à cet homme et pleine d’émotion et de reconnaissance, elle courut à lui le prendre dans ses bras. L’étreinte de ces deux êtres produisait un étrange tableau, mais il réussit à émouvoir Ryo. Umi contrairement à son habitude ne rougit pas, signe qu’il était trop touché par l’étreinte pour en être gêné.  

 

Les choses reprirent enfin leur cours quand Umi se racla la gorge et repoussa légèrement Kaori, sa peau commençait à rosir. Kaori reprit contenance, elle aussi devint rouge, elle n’avait jamais été aussi proche de lui. Elle toussota comme son acolyte et se tourna vers Ryo pour présenter sa fille et faire diversion.  

 

La petite toujours à son aise leur fit de charmants sourires et babilla autant qu’elle pu.  

 

- elle est délicieuse ta fille. Dis-moi, c’est une visite ou tu te réinstalles ici ?  

- eh bien, j’ai reçu une proposition qui m’a décidé à revenir m’installer ici.  

- Ah ! pour tes livres ? fit tristement Miki. Je suppose que ton mari est aux Etats-Unis ?  

- Je ne suis pas mariée, Li-yuang est une enfant adoptée. Cette déclaration ne concerne pas mon travail mais ma vie amoureuse. Il n’y a qu’un seul cas où je pourrais revenir ici sans craindre pour ma vie. Tu vois ce que je veux dire ? appuya-t-elle d’un clin d’œil.  

- Alors ça y est, toi et Ryo ? vous êtes….ensemble ? s’exclama celle-ci.  

 

Remise de sa surprise, elle ajouta :  

 

- on ne peut pas dire qu’il ait été rapide sur ce coup là.  

 

Ryo se trouva un grand intérêt pour la peinture accrochée à l’entrée n’étant pas très à l’aise pour se montrer officiellement avec sa dulcinée.  

 

- venez, on va fêter ça, dit Umi.  

 

Il sorti une bouteille de champagne bien fraiche que tous apprécièrent. Chacun raconta sa vie durant les 10 ans qui s’étaient écoulé ainsi que les derniers événements qui avaient mené Kaori à revenir à Tôkyô. Ryo omit de raconter les rapports qu’avaient entretenu son clone et elle.  

 

Happé par leurs récits, ils en oublièrent où ils étaient et furent stupéfait d’entendre la clochette tintée.  

 

- alors, les tenanciers, c’est relâche aujourd’hui ?  

 

Cette voix, Kaori l’aurait reconnu entre mille, Mike, son cher Mike. Miki ne répondit pas et s’écarta pour laisser Kaori visible aux yeux du blond. Mike, n’obtenant pas de réponse, tourna la tête de leur côté et faillit partir à la renverse quand il l’aperçut.  

 

Kaori se leva et le rejoignit, pour l’embraser. Il était tellement heureux de la revoir et elle aussi, il le voyait bien. Il la serra contre lui, peu lui importait la réaction du nettoyeur.  

 

Après un moment, il ajouta :  

 

- il y a longtemps que j’attendais ça, fit il en prenant sa tête de pervers.  

 

Ses mains suivant sa pensée se dirigèrent immédiatement vers des endroits très charnus du corps de Kaori. Celle-ci prise au dépourvu se trouva rapidement avec une main sur un sein et l’autre sur une fesse.  

 

- kya !!! cria-t-elle en sortant une grosse massue qui envoya le nettoyeur droit dans un mur.  

- Fé pas fuste ! fé parfe que tu n’as pu de réfexe, sinon j’aurai pas pu te touffé.  

- Tu n’as aucune excuse Mike, lui répondit-elle. Voila une chose qui ne me manquait pas.  

- Et qui est cette charmante demoiselle ? demanda Mike, remit en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.  

- C’est ma fille.  

- Comme elle est jolie. Alors tu as fondé une famille aux Etats-Unis ? Félicitation.  

 

Son regard démentait ses paroles, il regardait Ryo pour voir sa réaction. Contre toute attente, il ne vit aucune ombre sur le visage de son ami et en déduisit que tout n’allait pas si mal pour lui, même s’il ne comprenait pas tout. Kaori, fort heureusement, le mit sur la voie et lui expliqua les derniers événements de sa vie.  

 

- et toi, Mike quoi de neuf ?  

- eh bien, je vais divorcer, c’est officiel désormais. J’ai reçu un papier de son avocat.  

 

L’ex américaine plaça sa main sur son bras pour le réconforter. Elle sentait toute sa peine alors qu’il essayait de dire les choses avec détachement.  

 

- je suis désolée Mike, mais elle peut encore changer de décision et puis même après elle peut revenir vers toi. Rien n’est impossible. Regarde moi et Ryo, qui aurait cru ?  

 

L’intéressé toussota et décida qu’il était temps de changer Li. Autant il pouvait admettre ses sentiments envers Kaori autant il n’était pas encore très à l’aise face aux personnes extérieures à leur couple et puis c’était encore si frais. Pour ne pas le froisser, tout le monde se mit à sourire sous cape n’étant pas dupe de ses manœuvres.  

 

- Kazue est très têtue, j’en sais quelque chose. En plus, je ne peux pas m’expliquer avec elle, elle refuse de me voir. Dans un sens, je la comprends. Mais bon, n’en parlons plus. Voulez vous que je vous raconte l’arrestation des trafiquants car cette partie de l’histoire vous est inconnue ?  

 

Tous acquiescèrent mais n’y compris pas grand-chose tant Umi et Mike se contredisait ou insistait sur des détails sans grande importance. Mais le but fut atteint, les rires fusèrent et tous furent détendus. C’est alors que Li montra des signes de fatigues, Ryo et Kaori décidèrent de rentrer. Eux aussi d’ailleurs n’étaient plus très frais.  

 

Ils laissèrent les plus grosses valises dans le coffre, Kaori prit juste quelques affaires pour elle et privilégia les affaires du bébé. Arrivé à l’étage, Ryo déverrouilla la porte et avant que kaori ne réalise ce qui se passait, il la porta pour franchir la porte. La rouquine fut si touchée qu’elle le remercia d’un baiser qui se serai prolonger si la petite n’était intervenu. Ryo prit le lit pliant et se dirigea vers l’ancienne chambre de kaori pour l’installer. Kaori la plaça dans le lit et celle-ci s’endormit rapidement.  

 

- à toi maintenant kaori.  

 

Il l’a porta de nouveau et se rendit dans sa chambre.  

 

- mais Ryo…. je… tu…on ne … euh !!!!  

- kaori tu es bien impatiente de faire mokkori avec moi, plaisanta t-il. Mais pour cette nuit, nous allons juste nous reposer. C’est déjà pas mal de se réveiller dans les bras l’un de l’autre, non ?  

- c’est très bien, sourit-elle. Ryo, j’ai juste besoin d’un peu de temps, tout va si vite que j’ai l’impression que ce n’est qu’un rêve et puis … et puis il y a le reste que j’ai besoin de digérer.  

- C’est vrai, tout va si vite et pourtant ça fait si longtemps qu’on espère cet avenir entre nous. On va prendre les choses les unes après les autres, sans stress.  

- M’amener dans ta chambre dès la première nuit, c’est prendre les choses les unes après les autres ?  

- Mais ton ancienne chambre est occupée, fit il semblant de s’offusquer.  

- Ça t’arrange bien, ironisa-t-elle  

 

Ils mirent très peu de temps à se doucher puis à se coucher. Ils étaient mort de fatigue, les dernières émotions n’ayant rien arrangées. Kaori s’endormit néanmoins en pensant à sa sœur qui elle l’espérait n’était pas trop triste de son départ.  

 

On entendit bientôt que des ronflements dans l’appartement.  

 

 


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