Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: rirette

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 15 chapters

Published: 31-05-16

Last update: 14-01-17

 

Comments: 4 reviews

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General

 

Summary: Mme Kama est une écrivaine installée de puis une dizaine d'année aux Etats Unis. Après la réception d'une lettre où elle apprend la disparition d'un proche, sa vie bascule

 

Disclaimer: Les personnages de "La Dame de coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La Dame de coeur

 

Chapter 9 :: chapitre 9:

Published: 11-10-16 - Last update: 11-10-16

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15


 

Ryo observa les alentours avant de se rendre à la porte, à l’arrière du bâtiment. Par chance, son déverrouillage ne fut pas très compliqué. Il n’y avait aucune alarme non plus, les patrons étaient des gens plutôt confiant.  

 

Dés que la porte céda, il pénétra rapidement à l’intérieur. Il se retrouva dans une pièce remplie d’archives très mal rangés. Il la traversa rapidement et se retrouva devant une autre porte qui donnait sur un couloir. Il tendit l’oreille mais ne perçu aucun bruit. Pour autant, il se tenait sur ses gardes, il n’était pas à l’abri d’un employé zélé qui ferait des heures sup.  

 

Le couloir, d’un blanc crémeux, s’étendait sur 10 m, « que de place perdue » se dit Ryo. Il arriva au pied de l’escalier placé devant le bureau de la superbe secrétaire qui menait aux différents services. A la pensée de l’employée, il oublia un instant la raison de sa présence. Arrivé au terme de son fantasme, il se reprit et poursuivit sa progression.  

 

Encore une fois, il écouta avant de s’élancer. Arrivé à destination, il vérifia que personne ne s’y trouvait. Les lieux étaient déserts. Il alluma l’ordinateur et entra le code d’identification de Birei pour atteindre le logiciel qui gérait les locations. Il imprima tous les noms de particuliers ou d’entreprises qui avaient demandé des paquebots en remontant à 1 an auparavant. Neuf pages s’imprimèrent d’où aucun nom significatif ne ressortit à première vue.  

 

Il prit ses feuilles et les cacha sous son t-shirt. Il repartit par la même route qu’il avait emprunté à l’aller et prit soin de bien fermer la porte de derrière. Il faisait nuit désormais, il se ferait moins repéré par les quelques personnes qu’il rencontrerait.  

 

Il se rendit directement au cat’s ou l’attendait Saeko, Mike, Umi et Miki. Umi aurait préféré aller discuter de cette affaire ailleurs pour ne pas inquiéter sa femme enceinte. Il n’était pas sensé être au courant, Miki attendant encore quelques jours pour être bien sur. Mais il avait appris de la première grossesse et avait remarqué que sa femme agissait de la même façon cette fois ci.  

 

Tout le monde l’attendait devant un bon café. Quand Ryo arriva, elle s’éclipsa. Depuis quelques temps, elle ne cessait de penser à Kaori. Pourtant celle-ci s’était expatriée depuis longtemps. Mais sans vraiment se l’expliquer, Miki sentit un espoir renaître. Elle sentait que Kaori allait revenir, elle avait hâte. Elle se rendit compte qu’en faite elle ne s’était jamais vraiment permis d’y réfléchir à ce départ. Elle comprenait Kaori, ce n’était plus une vie ce qu’elle vivait auprès de Ryo. Elle se détruisait petit à petit. Il fallait qu’elle parte. Miki l’avait bien compris, ce qu’elle n’avait pas vraiment voulu reconnaitre c’est qu’elle en voulait à Ryo : ce benêt qui n’avait pas voulu lui offrir son amour.  

 

Elle frotta son ventre d’une manière un peu gauche, elle n’y croyait pas encore à ce bébé. Elle avait cette même peur de le perdre que la première fois. Elle ne savait expliquer pourquoi cette appréhension la tenaillait. Son petit garçon allait vraiment bien. Sa pensée repartit vers Ryo. Depuis le cadre en verre, elle ne pouvait plus le voir sans ressentir le manque de la présence de Kaori. Aussi préférait-elle s’éclipser et ne pas se bercer d’illusion quant à son retour. Elle se rendit dans la salle de bain en vue d’un bain relaxant. Elle irait ensuite se coucher, ce début de grossesse l’éreintait.  

 

Au bar, Ryo avait déjà déployé ses feuilles et fait la distribution. Ils relevèrent les différents noms et se partagèrent le travail d’investigation. Saeko n’osait croire à une avancée dans cette affaire par cette piste. Elle pensait plutôt que tôt ou tard, ils commettraient une erreur et qu’à ce moment là, elle les coffrerait. Elle trouvait trop longue cette enquête, habituellement les choses trainaient moins.  

Devant la multitude de noms à vérifier, elle sentit la migraine lui presser les tempes. Elle s’auto massa afin de dissiper la douleur lancinante. Umi lui apporta une aspirine providentielle et Ryo procéda à quelques mouvements de détente de ses épaules à sa nuque. Elle était tellement crispée depuis plusieurs semaines qu’elles n’arrivaient plus à produire certains gestes sans une grimace. Dans un premier temps, cela ne lui fit aucun effet. Mais quand ses muscles furent assez échauffés, Ryo appuya ses points de pressions et permit enfin à Saeko de se détendre.  

 

Saeko avait les traits tirés, preuve qu’elle avait passé plus de temps au travail que dans son lit. Le travail s’accumulait en plus de cette enquête ci. Ses supérieurs, même son père, attendaient d’elle des résultats qu’elle peinait à leur apporter. Ces derniers temps, elle aurait bien tout plaqué, peut être pas définitivement, mais au moins pendant six mois. Elle rêvait, elle savait que cela était du à son état de fatigue. Dés qu’elle aurait récupéré, elle serait repartie.  

 

Ryo s’arrêta de la masser, elle lui aurait bien demandé de continuer mais avait peur de l’interprétation que pourrait en faire les autres. Elle savait que même si Kaori était partie depuis plusieurs années, il était encore sa chasse gardée. C’était étrange, l’inspectrice ne s’était jamais réellement intéressé à Ryo, mais Mike, Umi, peut être même Ryo pensait qu’elle en avait après lui. Son seul amant était son travail pourtant. Son seul amour avait été Hideyuki, trop tôt disparu pour que leur histoire prenne un tournant décisif.  

 

Saeko avait fourni plusieurs faux papier à Kaori pour qu’elle puisse s’inventer une autre vie ailleurs. Elle ignorait dans qu’elle pays elle se rendait. Ryo lui avait expliqué que c’était pour les protégées : Kaori et elle.  

 

La policière l’avait rencontré un jour avant son départ. Ryo s’était absenté pour régler les derniers détails. Son départ sans retour avait délié les langues. Elles s’étaient expliquées sur bon nombre de sujets, notamment celui de Ryo. De fil en aiguille, Saeko parla d’Hideyuki et de leur trop courte histoire. Saeko n’était pas du genre à se confier mais le ton intime qu’elles avaient emprunté l’avait fait parler plus qu’elle ne l’aurait voulu. Elles s’étaient quittées plus amies qu’elles ne l’avaient jamais été.  

 

Néanmoins, du point de vue de celle ci, le départ de Kaori fut une bonne chose. Trop souvent sa vie avait été mise en danger, la policière n’avait qu’une seule crainte qu’un jour Ryo arrive trop tard. Elle ressentait moins que les autres sont absences car mise à part la veille de son départ, elles n’avaient pas été très proches. Ryo, Mike et même Miki lui faisaient de la peine tant elles sentaient leur manque à eux. Ils faisaient tous ce qu’ils pouvaient pour cacher ce qu’ils ressentaient mais toujours quand ils ne se sentaient pas observés, leurs yeux, à un moment, se fixaient dans le vague ou sur la chaise qui restait et resterai vide.  

 

Saeko remercia ses acolytes, prit sa liste de suspect et se mis en route afin de profiter du petit reste de la nuit.  

 

Quant à Mike, il n’était pas très pressé de rentrer chez lui, il proposa à Ryo une tournée des bars. Celui-ci déclina l’invitation, non pas par manque d’envie mais pour protéger son ami qui buvait à ne même plus pouvoir se défendre, c’était du suicide.  

 

- veux-tu passer à l’appart ? j’ai un vieux scotch de 30 ans d’âge si ça te dis ! proposa Ryo  

- mais y a pas de femme chez toi, pas de bunnies, je vais m’ennuyer à mourir.  

- Fais attention à toi, alors !  

Mike se mit à rire.  

- pour qui tu te prends ?  

- pour ton ami, Mike, répondit Ryo.  

- ouais…  

 

Mike sans en dire plus, partit. Ryo regarda Umi. Aucun d’eux ne pouvait sauver Mike, seule Kazue le pouvait. Elle ne voulait voir personne du groupe depuis qu’ils s’étaient séparés. Aucun membre du clan ne savait exactement ce qui s’était passé entre eux mais tous pouvait voir que Mike et Kazue en souffraient.  

 

Ryo prit congé du barman non sans demander des nouvelles de Miki qu’il trouvait étrange depuis la fameuse lettre, à son encontre. Umi, pas très bavard, n’apporta aucune lumière aux questions de Ryo. A vrai dire, il était bien plus occupé par l’agrandissement prochain de sa famille.  

 

Ryo retourna chez lui. Dans les phares de sa voiture, il distingua quelqu’un sur le trottoir. Son allure, ses habits lui firent reconnaitre Mike. Tiens celui-ci n’allait pas en boite ? Ryo s’arrêta et ouvrit la portière et attendit, aucun doute qu’il avait changé d’avis et qu’il voulait lui parlé. Mike s’arque bouta et laissa tout son poids tombé sur le siège. La petite mini émit un grincement de mécontentement. Ryo démarra sans parler, si Mike voulait se confier, il le ferait.  

 

Il observa discrètement son acolyte et fut frappé de sa tête pitoyable. Il n’essayait pas de faire bonne figure, il était sans fard et le résultat n’était pas beau à voir. Son teint blanc confiné au jaunâtre à certain endroit de son visage marquait l’abondance des nuits d’orgies d’alcool, de femmes et les petits matins pleins d’angoisse calmés à coup de nicotine. Nul doute que fruits et légumes n’avaient pas traversé le quotidien de Mike depuis un moment. Ryo se demanda même si savon et brosse à dents faisaient encore partie de sa vie.  

 

Arrivé dans le quartier de Shinjuku, Mike n’avait pas encore sortit un son, quand il demanda :  

 

- je peux monter chez toi ?  

- hum, accorda, Ryo.  

 

Ils montèrent.  

 

- tu veux boire quelque chose ?  

- un café, merci  

 

Ryo se dirigea vers la cuisine et prépara la boisson. Quand il revint, Mike observait la ville à travers la fenêtre de la salle à manger.  

 

- comment tu fais ?  

- pour quoi ?  

- pour vivre sans elle. On dirait qu’elle ne te manque pas. Moi, j’ai du mal à supporter son absence alors toi, comment tu fais ?  

 

Ryo se tendit, il savait que Mike avait aimé Kaori et il devait le reconnaitre, il avait été jaloux. Ryo avait une crainte c’était qu’il lui explique qu’il aimait toujours Kaori. Pourtant il répondit à sa question.  

 

- j’ai un œil sur elle, toujours. Elle voulait ce que je ne pouvais lui offrir. Est-ce que je pouvais lui refuser ça ?.... j’essaye de penser qu’elle est heureuse, qu’elle a sa vie la bas maintenant. Elle a ce que je voulais pour elle, une vie normale. Alors j’essaye d’en être heureux.  

Mike n’ajouta rien mais parti dans ses pensées. Ryo voulait l’aider et malgré la difficulté de parler, il lui demanda :  

- c’est à …cause de Kaori que vous avez cassé toi et Kazue ?  

- oui et non. Elle me manque, je n’en peux plus. La savoir si près et inaccessible. Je pourrai la forcer à me parler mais je ne peux pas la forcer à m’aimer, à vouloir rester avec moi. J’ai voulu m’expliquer mais elle ne veut plus m’entendre. Le plus dur c’est de lui avoir fait du mal. Je l’ai blessé comme je n’ai jamais fait mal à quelqu’un.  

 

Ryo n’avait jamais vu Mike dans un tel état, ses yeux s’étaient assombris et son trop plein d’émotion débordait. Ryo le voyait pour la première fois ainsi.  

 

- Tu lui as dit que tu aimais Kaori ?  

- Elle savait déjà que je l’avais aimé. Mais tu sais Ryo que je n’ai plus de sentiments pour elle ?  

- Oui mais je me tiens toujours sur mes gardes, essaya de plaisanter Ryo.  

Mike ne releva pas et continua sur un ton monocorde.  

- je l’ai appelé Kaori pendant …. tu comprends ? j’ai dit « Kaori » mais je ne pensais pas à elle, j’ai fait un lapsus. Je sais pas…. Je sais pas comment ça à put être possible, je sais pas comment s’est arrivé. J’aime bien Kaori mais je n’en suis plus amoureux. Et je peux te dire que ces derniers mois m’ont bien fait comprendre que je tenais à Kazue sans équivoque. Je me suis excusé, j’ai essayé d’expliquer …. Mais qu’est ce que tu voulais que je dise ? j’ai aucune excuse. Elle m’a regardé comme si je l’avais frappé en plein ventre. Il y avait tant de douleurs en elle, tant d’effroi dans ses yeux. La bouche ouverte, elle n’arrivait à sortir aucun son.  

 

Il s’arrêta un instant, Ryo imagina qu’il revivait la scène. Puis, il reprit :  

 

- elle ne m’a même pas crié dessus, frappé. Elle a prit des affaires vite fait, elle était à peine habillé quand elle est sortit de l’appart. Je l’ai retenu par le bras, je lui ai dit de me dire quelque chose, de me parler. Je me suis excusé. Elle est partie, elle n’a même pas claqué la porte. Elle ne m’a plus jamais reparlé. L’avocat m’a dit que je ne pouvais plus lui adressé la parole directement qu’il fallait passer par lui. Je lui ai écris mais les enveloppes reviennent non ouvertes.  

 

Il se tut et n’ajouta plus rien. Après un moment, Ryo demanda :  

 

- veux tu que j’aille lui parler ?  

- non, je voulais juste vider mon sac car ce soir ça n’allait vraiment pas fort.  

 

Il tenta un sourire.  

 

- c’est que c’est dur d’avoir un but dans la vie quand on sait qu’on a gâché une partie de son but. As-tu un mouchoir, Ryo ? je crois que je suis « enrhumé ».  

 

Ryo ne fit aucun commentaire car lui aussi c’était retrouvé dans cet état il y a quelques années. Il n’était pas brillant au départ de Kaori mais il avait tenu bon tant qu’elle avait été sur le sol japonais. Et puis après….  

 

Ryo mis sa main sur son épaule et essaya de lui remonter le moral.  

 

- tant qu’il y a de la vie, y a de l’espoir. Si elle réagit comme ça c’est qu’elle t’aime réellement et peut être se rendra t’elle compte que tu es son âme sœur. Faut pas perdre espoir.  

- Merci. Mais elle veut quand même divorcée. On a rendez vous dans deux mois chez le juge pour signer les papiers.  

Après un silence, il ajouta :  

- N’en parle pas, s’il te plait et ne va pas la voir. Je ne t’ai pas raconté tout ça pour ça. Bon je vais rentrer chez moi, soupira t’il.  

- Tu veux rester dormir ici ?  

- C’est une proposition honnête, j’espère ? plaisanta Mike  

- tout ce qu’il y a de plus honnête. Tu peux t’installer sur le canapé.  

- Merci, c’est pas facile de rentrer dans un appart vide ou je revis sans cesse la même scène.  

 

Chacun prépara son lit et se coucha.  

 

 

 


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