Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 13 chapters

Published: 05-10-19

Last update: 17-10-19

 

Comments: 31 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Quand un accident rend l'une des moitiés de City Hunter incapable d'assumer son rôle, que fera l'autre moitié? Comment gérer le handicap?

 

Disclaimer: Les personnages de " Dans les méandres de l'oubli" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans les méandres de l'oubli

 

Chapter 9 :: chapitre 9

Published: 13-10-19 - Last update: 13-10-19

Comments: Bonjour, la suite de l'histoire ou comment Ryo vole une nouvelle fois au secours de sa bienaimée… ou pas? Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 9  

 

Après avoir laissé ses amis quelques minutes dans le salon seuls, Ryo revint traînant de force une Saori à peine réveillée. Aucun des deux comparses n’afficha de mine de pervers à la vue de sa nuisette presque transparente : la situation était bien trop grave.  

 

- Si vous vouliez abuser de ma personne, on pouvait faire cela en haut. Ca aurait été mille fois plus agréable…, susurra-t-elle, tout de même.  

- Non, ça va aller. Nous allons discuter tous ensemble., lui précisa le nettoyeur, indiquant les quatre autres personnes.  

- Ah bon ? Mais… mais de quoi ?, prit-elle peur.  

- De vous et de ce que vous avez fait à ma partenaire…, lui précisa-t-il.  

- Je… je ne vois pas de quoi vous voulez parler., bafouilla-t-elle, cherchant de droite et gauche ce qui pourrait la sauver.  

- Oh que si…, gronda Ryo, énervé.  

 

Elle le regarda et soudain son attitude changea du tout au tout. Elle se pressa contre lui, posant une de ses mains sur son sein.  

 

- Si nous profitions de l’absence de cette mégère frigide pour nous envoyer en l’air, mon Ryo d’amour…, ronronna-t-elle.  

- Je vais lui en coller de la mégère frigide., s’emporta Miki, furieuse de la voir insulter son amie.  

- Pour qui elle se prend cette grognasse ?, s’époumona-t-elle.  

- Voyons mon amour, tu la laisses me parler ainsi. Renvoie-les qu’on puisse passer aux choses sérieuses., lui suggéra-t-elle, lui caressant l’entrejambe.  

 

Ryo lui lança un regard noir, écarta sa main violemment et la poussa sur le fauteuil.  

 

- Qui veut commencer ? Kazue, tu nous dis quand arrêter. Je veux la voir souffrir mais pas mourir… pas encore tout du moins., dit-il avec un petit sourire sadique.  

- Sans problème, Ryo.  

- Miki, tu vas chercher les couteaux dans la cuisine. Mick, descends au garage et trouve-nous une pince multiprise. On réussira bien à lui arracher quelques dents, peut-être même à lui briser quelques doigts., continua-t-il, d’une voix froide.  

- Oui, j’y vais. Je prends aussi un marteau pour lui éclater les mains ? J’adore entendre le bruit des os qui cassent., fit-il d’un air pervers.  

- Bonne idée, extrêmement douloureux mais pas mortel. Umi, je te laisse le choix, que veux-tu ?, acheva Ryo.  

 

Le visage fermé, Umibozu se leva, étira sa carrure gigantesque, cachant la lumière, puis fit craquer ses cervicales, ses doigts et prit le temps de détendre tout son corps. Cachant son hilarité, Ryo observait Saori se décomposer à cette vision cauchemardesque.  

 

- Moi, je préfère y aller à mains nues. On peut faire ce qu’on veut d’elle ?, demanda de sa grosse voix le cafetier.  

- Tu as toute latitude, l’ami., répondit Ryo.  

- Arrêtez, ça suffit. Je vais tout vous dire., hurla la jeune femme, terrifiée.  

- C’est pas juste : c’est toujours lui qui a le dernier mot quand il s’agit de faire peur., gémit Mick.  

- Pitié, ne me faites pas de mal. Je voulais juste avoir une chance avec vous. Il m’a dit que, pour y arriver, il fallait que je devienne votre cliente et qu’il prenne votre partenaire. Je l’ai juste droguée avec un somnifère., avoua-t-elle.  

- Qui est ce il ?, demanda le nettoyeur en plongeant un regard noir dans ses yeux.  

- Fugaku Tanaka.  

 

Tous se regardèrent d’un air entendu. C’était donc bien le Lotus Noir qui était derrière tout cela.  

 

- Que veut-il obtenir en enlevant Kaori ?, la questionna Mick.  

- Rien. Il voulait juste m’aider., répondit la jeune femme.  

- Cet homme n’est pas altruiste., contesta Umibozu.  

- Où a-t-il emmené Kaori ?, l’interrogea Miki.  

- Dans la maison de son père. Il a dit qu’il allait profiter de ce tête à tête pour rattraper leur dernière rencontre., expliqua-t-elle.  

 

Ryo vit le regard qu’échangèrent les autres et ne comprit pas.  

 

- Quoi ?, leur demanda-t-il.  

- Le fils Tanaka s’était épris de Kaori la dernière fois. Seulement elle n’a pas répondu à ses attentes et l’a sévèrement corrigé., répondit Mick.  

- Il va certainement vouloir la posséder avant d’en finir avec elle ou avec vous., compléta Miki, sombrement.  

 

Le nettoyeur sentit son sang ne faire qu’un tour et fila chercher son revolver. Il redescendit et enfila sa veste.  

 

- Virez-la d’ici. Que je ne te revois plus jamais dans les parages., la prévint-il.  

 

Saori fila sans un mot dans sa chambre, s’habilla et s’enfuit. Mick approcha de Ryo.  

 

- Que vas-tu faire ?  

- Chercher ma femme., répondit Ryo, se dirigeant vers la porte.  

- Attends. Il faut d’abord qu’on sache si tu sais te servir de ton arme., s’opposa l’américain.  

 

Ryo le regarda puis soupira. Ils descendirent tous à la salle de tir et le regardèrent. Il observa un long moment l’arme puis se tourna vers son ami.  

 

- Je ne me souviens pas., avoua-t-il, dépité.  

 

Tous soupirèrent : ça allait vraiment être compliqué. Mick prit l’arme et lui expliqua. Il la lui rendit ensuite. Ryo regarda l’arme, sceptique, puis visa la cible. Il vida le barillet, trouvant les sensations ressenties désagréables mais rassurantes, familières.  

 

- Pas mal pour un débutant., pipa Umibozu.  

 

Mick ramena la cible et l’examina, Ryo attendant le verdict.  

 

- Ca ira. Il faut croire que c’est inné chez toi. Tant mieux pour nous., affirma-t-il.  

- Bon alors, j’y vais., décida Ryo.  

- On t’accompagne., firent en choeur les deux autres.  

 

Il ne leur refusa pas ce droit, d’autant plus qu’il avait l’impression que ça leur faisait plaisir… Quelle drôle de bande…  

 

- Ramenez-la nous., demanda Kazue.  

- Promis.  

 

Dans la demeure du Lotus Noir, Kaori se réveilla avec un mal de crâne abominable. Elle ne se souvenait pas avoir été agressée, juste d’avoir bu un café et puis plus rien. Elle bougea légèrement mais sentit les liens qui liaient ses mains et pieds. Elle grogna puis se résigna. Lentement, elle réussit à sortir la petite lame qu’elle avait réussi à glisser dans le bracelet de sa montre et commença à couper ses liens, patiemment, s’écorchant le bout des doigts dans le même temps. Elle sentit les fibres cédées progressivement et bientôt, la corde céda et elle put retirer les liens qui maintenaient ses chevilles. Entendant des pas dans le couloir, elle se cacha derrière la porte et attendit.  

 

- Alors ma douce, prête à connaître un homme, un vrai ?, s’exclama Fugaku Tanaka, un regard carnassier.  

 

Quelle ne fut pas sa surprise de trouver la chaise vide, les liens au sol… Il regarda la place bêtement et ne vit pas arriver derrière lui sa prisonnière. Tentant sa chance, elle enfonça un doigt dans son dos.  

 

- Ne bouge pas ou je te tue., gronda-t-elle.  

- Comme si tu me faisais peur, tout le monde sait que la partenaire de Saeba est nulle au tir., ricana-t-il.  

 

Kaori fut vexée et, par vengeance, enfonça encore plus douloureusement son doigt.  

 

- A cette distance, pas besoin de savoir viser., l’informa-t-elle, un soupçon d’ironie dans la voix.  

 

Elle le sentit frémir et en fut satisfaite.  

 

- Donne-moi ton arme tout de suite., lui enjoignit-elle durement.  

 

Elle vit l’arme apparaître par dessus son épaule et réprima un petit cri de joie à voir que son plan avait fonctionné.  

 

- Bon maintenant que je suis armée, on va gentiment sortir d’ici., lui dit-elle, le poussant en avant.  

- Quoi ? Tu n’avais pas d’arme ?, se lamenta-t-il.  

- Ben oui. Tu sais que tu es drôlement futé quand tu le veux, railla-t-elle.  

- Si on croise tes petits copains, je te conseille de leur dire de poser leurs armes. Tiens, on va faire un petit tour par le bureau de papa et tu vas me donner tous les documents qui vont bien.  

- Tu rêves ou quoi ? Je ne vais pas te donner les… Aïe Aïe Aïe Aïe Arrête., chouina-t-il.  

- Tu vas être gentil et faire ce que je te dis., lui dit-elle en lui tirant l’oreille.  

 

Il l’emmena au bureau et sortit le livre de comptabilité ainsi que les lieux de stockage. Un dernier sursaut de virilité l’assaillant, le fils Tanaka se lança sur elle et la fit tomber par terre, son arme volant au loin. Fou de rage de s’être fait manipuler, il lui asséna un violent coup de poing qui lui ouvrit la lèvre. Elle sentit le sang couler dans sa bouche, y laissant un goût de métal. Elle ne se laissa pas démonter. Ryo avait besoin d’elle. Elle devait sortir de là et rentrer chez elle.  

 

Le voyant abattre à nouveau le poing pour la frapper, elle décala son visage et il cogna violemment le sol. Tanaka ne put s’empêcher de crier sa douleur et elle profita du court instant d’inattention pour le déstabiliser et l’envoyer valser. Il se releva prestement, la colère irradiant de ses yeux, et elle profita d’être encore accroupie au sol pour effectuer une rotation sur elle-même et le tacler. Il atterrit lourdement sur ses fesses et elle se releva d’un bond, prête à se défendre.  

 

Tanaka se releva une énième fois et la regarda froidement.  

 

- On a fini de jouer, ma belle. Je n’ai même plus envie de te baiser. Je vais juste te faire payer les affronts que tu m’as faits., cracha-t-il.  

- Viens, je t’attends. De toute façon, si tu en as autant dans le pantalon que dans le cerveau, tu ne m’enverras même pas au premier ciel., ironisa-t-elle.  

 

Il blêmit à son attaque et se jeta sur elle. Elle attendit patiemment et, se servant de sa force contre lui, l’envoya valser dans la bibliothèque comme elle l’avait fait avec Ryo. Il se cogna dans l’une des étagères, quelques livres lui tombant sur la tête. Kaori ne perdit pas une minute et se jeta dans une roulade avant pour récupérer l’arme. Malheureusement, Tanaka était plus prêt et il l’attrapa juste avant elle, la saisissant par la taille. Luttant contre elle, il tentait de la pointer sur elle, mais elle avait attrapé le barillet, l’empêchant de tirer. Il appuya tout de même sur la gâchette mais aucune balle ne sortit. Surpris, il relâcha la pression légèrement et elle dirigea l’arme à la verticale de son visage, lâchant alors le barillet. Le coup de feu partit et sonna temporairement Tanaka.  

 

Souhaitant en finir, elle l’assomma de la crosse de l’arme et l’attacha à une chaise. Elle récupéra les documents et sortit du bureau par la fenêtre, profitant de l’obscurité pour fuir ce lieu.  

 

A l’avant de la maison, Ryo pénétra dans la demeure de Goshi Tanaka. Les hommes de main du chef de clan fuirent dès qu’ils l’aperçurent et le peu qui resta fut neutralisé par Mick et Umi. Il entendit soudain le coup de feu et se précipita à l’intérieur. Dans la première pièce où il pénétra, il tomba sur un vieil homme en kimono qui se tourna vers lui, l’air triomphant.  

 

- J’ai l’impression que tu arrives un peu tard, Saeba., ricana-t-il.  

- Où est-elle ? Où est Kaori ?, demanda Ryo.  

- Morte, je pense. Mon fils devait profiter de son corps de nymphette avant de la tuer. Je crois que c’est chose faite. Tu lui demanderas si elle valait le coup., lui dit-il, cynique.  

 

Ryo affichait un calme exemplaire alors qu’à l’intérieur, il bouillonnait de colère. Il sortit son arme et la pointa sur Goshi Tanaka.  

 

- Dis-toi que, si elle est réellement morte, tu l’es aussi, pépé., lui asséna-t-il.  

- Ce n’est qu’une femme, Saeba. Je t’ai connu moins sentimental.  

- Ce n’est pas n’importe quelle femme, Tanaka., répondit Ryo, durement.  

- Je tuerai pour elle et j’arrêterai de tuer pour elle. Si elle est morte, je t’achèverai dans les plus horribles souffrances et avant je tuerai ton fils devant tes yeux. Je le découperai par petits morceaux, attendant qu’il soit bien éveillé pour ressentir la lame pénétrer son corps.  

 

Goshi Tanaka prit un air paniqué et blêmit. Soudain, la porte s’ouvrit et Mick et Umibozu pénétrèrent dans la pièce, jetant Tanaka fils, ligoté, par terre. Ryo l’examina et sourit.  

 

- Apparemment ton fils a pris une sacrée dérouillée. Il doit aimer les rapports sado-maso. Connaissant le caractère tempétueux de ma partenaire, elle lui en aura donné pour son compte. Tenez-vous à carreaux, Tanaka. Je ne serais pas toujours aussi clément., le prévint Ryo.  

- On s’en va, les amis.  

 

Ils sortirent tous trois de la demeure de Tanaka. Une fois suffisamment éloignés, Mick se tourna légèrement vers son ami.  

 

- Ryo, pourquoi est-on partis aussi vite ? On n’a pas fouillé toute la maison., intervint Mick.  

- Kaori…  

- Est là, regarde., répondit Ryo, pointant du doigt, un léger sourire aux lèvres.  

 

Effectivement, la rouquine les attendait, appuyée sur le capot de la voiture. Elle esquissa un léger sourire à leur approche.  

 

- Mon chauffeur s’est fait attendre., le taquina-t-elle.  

- Que Mademoiselle me pardonne, je jouais les chevaliers en armure blanche.  

- La princesse a de la ressource. Tu croyais vraiment que j’allais attendre sans rien faire ?  

- Non, bien sûr que non… J’aurais aimé te délivrer des griffes de ce dégénéré.  

- Il n’en valait pas la peine.  

 

Ryo avisa alors la blessure à sa lèvre et la toucha du bout du pouce. Son regard s’assombrit, surtout quand il vit l’hématome qui se formait juste en dessous.  

 

- Il t’a violentée ?  

- Trois fois rien. Je vais bien, Ryo. Si on rentrait ? On a une cliente., lui rappela-t-elle.  

- Non, c’était du pipeau. Elle était de mèche avec Tanaka., l’informa Ryo.  

- Bon tant pis, mais rentrons quand même.  

 

Ils montèrent en voiture et rentrèrent à l’immeuble. Les filles sautèrent au cou de leur amie, folles de joie de la retrouver, saine et sauve. Après une demie heure à papoter, les deux couples les laissèrent, Mick emportant les documents pour les transmettre à Saeko, et ils se retrouvèrent seuls.  

 

- Je… Je vais aller me coucher. Je suis lessivée., dit Kaori, rompant le silence.  

- Pareil., répondit Ryo.  

 

Ils se fixèrent encore un moment du regard puis montèrent l’escalier. Arrivés près de sa chambre, Ryo la retint par la main et l’attira dans ses bras.  

 

- J’ai cru te perdre. C’est insoutenable, Kaori., avoua-t-il.  

- Je serais revenue par n’importe quel moyen, tu sais. Je ne peux pas te laisser seul. Tu mettrais trop de bazar dans l’appartement., plaisanta-t-elle, émue.  

 

Il rit doucement et resserra son étreinte sur elle.  

 

- Dors avec moi…, murmura-t-il.  

- Ryo…, objecta-t-elle.  

- Juste dormir, Kaori. Je ne te demanderai rien de plus. J’ai besoin de m’assurer que tu es là.  

 

Il la sentit se lover un peu plus contre lui. Elle hésitait mais devait avouer qu’elle en avait besoin et surtout envie.  

 

- D’accord mais juste cette fois-ci., accepta-t-elle.  

 

Il l’entraîna vers sa chambre et, prenant à peine le temps d’enlever leurs vestes et leurs chaussures, ils s’allongèrent dans le lit, le nettoyeur amenant sa partenaire contre lui. Il se sentait bien ainsi, rassuré pour sa sécurité.  

 

- Tu te fais souvent enlever ?, lui demanda-t-il soudain.  

- Souvent ? Tout est relatif. Trois à quatre fois par an, c’est beaucoup pour toi ?, lui répondit-elle.  

 

Il la dévisagea, interloqué, et nota la lueur amusée au fond de ses yeux. Doucement, un sourire étira ses lèvres et il se mit à rire. Elle était incroyable. Il y avait tellement de facettes en elle qu’il n’était pas certain d’avoir assez d’une vie pour toutes les découvrir. Heureusement pour lui, il en connaissait déjà les principales : son amour, sa chaleur, sa force et sa fidélité. Il n’en demandait pas plus. Si ses souvenirs ne revenaient jamais, il aurait toujours cette lumière pour le guider… en espérant qu’elle lui accorderait plus qu’une nuit enlacés. 

 


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