Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 13 chapters

Published: 05-10-19

Last update: 17-10-19

 

Comments: 31 reviews

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RomanceDrame

 

Summary: Quand un accident rend l'une des moitiés de City Hunter incapable d'assumer son rôle, que fera l'autre moitié? Comment gérer le handicap?

 

Disclaimer: Les personnages de " Dans les méandres de l'oubli" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans les méandres de l'oubli

 

Chapter 13 :: chapitre 13

Published: 17-10-19 - Last update: 17-10-19

Comments: Bonjour, voici la fin de cette histoire. Merci Didinebis, ShaninXYZ, RKever et Minisoleil pour vos commentaires et vos encouragements. Merci à tous d'avoir été jusqu'au bout de cette histoire en espérant qu'elle vous aura plus. A demain pour une petite scène de ménage avant le début samedi d'une nouvelle histoire. Bonne journée, bonne lecture, merci pour vos commentaires^^ et à bientôt.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Chapitre 13  

 

Lorsque la clochette de la porte tinta le lendemain soir, tous les visages se tournèrent vers le couple qui entra comme si tout était normal. Toute la bande était présente comme ils le leur avaient demandé dans la matinée. Ryo et Kaori s’installèrent donc tranquillement à leurs places et attendirent la première salve de questions. Ils avaient fait un pari avant de partir et voulaient savoir lequel d’entre eux allait gagner.  

 

- Alors ?, ne purent s’empêcher de crier Mick et Miki en même temps.  

- Match nul., déclara Kaori.  

- Dommage, l’enjeu me plaisait., susurra Ryo à son oreille.  

 

Un petit couteau atterrit entre eux deux les ramenant à l’assistance qui les entourait.  

 

- On n’a pas toute la soirée non plus., les houspilla Saeko, le regard un peu moins dur que le ton de ses paroles.  

 

Les City Hunter fixèrent un instant l’arme, légèrement blêmes, puis se tournèrent vers leurs amis.  

 

- Que dire ? J’ai retrouvé la mémoire., déclara Ryo comme s’il disait que les feuilles tombaient en automne.  

- C’est super !, s’écria Miki, soulagée.  

- C’est tout ?, les interrogea Mick, méfiant.  

 

Le couple se regarda, légèrement souriant.  

 

- Ben oui. Tu t’attendais à quoi ? Que je te demande si tu étais libre samedi prochain pour notre mariage ? Quel drôle d’idée…, lâcha Ryo, hilare.  

- Après tout ce que tu as dit ces derniers jours, ça aurait été un bon début.  

- Ou une horrible fin…, s’exclama Ryo, l’air horrifié.  

 

Kaori détourna les yeux, par simple jeu. Après la nuit et la journée qu’ils avaient passées, elle n’avait aucun doute sur les sentiments de son partenaire. Elle sentait les courbatures dans tout son corps à force d’avoir répondu à ses attentes mais elle se sentait délicieusement repue et comblée. Elle était tout simplement heureuse.  

 

- En tout cas, cette histoire aura eu du bon. Kaori sait enfin viser et je vais pouvoir me reposer un peu plus et avoir plus de temps pour draguer…, fit-il l’air enjoué.  

 

Toutes les têtes se tournèrent vers la nettoyeuse dans l’attente de sa réaction.  

 

- Kaori ? Même pas une petite massue, un cri, rien ?, s’étonna Miki, n’en revenant pas.  

- Non, pas envie. Je vais pouvoir l’envoyer répondre aux duels, c’est une épreuve dont je me passe volontiers…, répondit-elle.  

- Tu vas bien ?  

- Oui.  

- Tu es sûre ? Parce que tu es toute pâle et tu as l’air fatiguée., s’inquiéta son amie.  

- Fatiguée, c’est cela…, murmura-t-elle, les joues rosies.  

- Tu devrais peut-être aller te coucher., lui suggéra-t-elle.  

- Les derniers jours n’ont pas été de tout repos pour toi.  

 

Kaori sentit deux mains se poser sur ses hanches et la chaleur de son partenaire irradier dans son dos. Elle ne put retenir un frisson au souvenir de ses doigts dansant sur son corps, du contact de leurs peaux nues.  

 

- Miki a raison, Kaori. Tu devrais aller te coucher., reprit Ryo.  

 

Elle n’aurait su dire si la connotation sensuelle résonnait uniquement à ses oreilles ou si tout le monde l’avait entendue. A voir leurs regards hilares, elle n’était pas la seule…  

 

- Viens, je vais te ramener à la maison et m’occuper de toi., suggéra-t-il, caressant ses fesses à l’insu de tous.  

 

Elle vira carrément au rouge cramoisi et ne sut quoi répondre. Il la poussa à se lever et l’emmena vers la sortie. Juste avant de franchir la porte, Ryo se retourna vers leurs amis.  

 

- Au fait, vous êtes libres samedi après-midi ? Nous nous marions., les prévint-il, l’air malicieux, juste avant de sortir.  

 

La porte n’avait pas eu le temps de se refermer qu’ils entendirent des cris de joie et de stupéfaction provenir du café. Ils rentrèrent main dans la main à leur appartement et… se reposèrent… à peu près toute la soirée...  

 

Les trois jours qui suivirent passèrent à une vitesse de folie.  

 

Le lendemain matin, Eriko débarqua et les tira du lit, non pas qu’ils dormaient mais ils étaient légèrement occupés. Il fit soudain très chaud dans la chambre et une certaine nettoyeuse qui n’avait pas faibli devant l’un des meilleurs tueurs professionnels au monde eut bien du mal à regarder son amie de lycée dans les yeux avant la fin de la journée. Après une journée d’essayage et d’ajustage, le couple ressortit de la boutique avec leurs robe et costume de mariés, épuisés.  

 

Le jour suivant fut réservé à la recherche du lieu du mariage et du choix du repas. Trouver le lieu en si peu de temps ne fut pas une mince affaire et se résolut par l’intervention du Professeur qui connaissait quelqu’un qui connaissait quelqu’un… Bref, il leur trouva le lieu parfait en un temps record. Pour le repas, le plus dur fut de réussir à décider Ryo sur le gâteau qui se termina sur un match nul pour les deux gâteaux en finale et donc deux gâteaux de mariage au lieu d’un… ce qui désespéra sa compagne…  

 

Le troisième jour, Kaori fut kidnappée par ses amies qui l’emmenèrent pour toute la journée courir les boutiques pour filles : coiffeur, institut de beauté, spa et boutique de lingerie… De son côté, Ryo tourna en rond dans l’appartement avant de se décider à faire un tour en ville et d’atterrir finalement au cimetière devant la stèle de son ami et futur beau-frère.  

 

- Deux fois en cinq jours, c’est un miracle, non, vieux frère ? Tu m’as bien aidé l’autre jour à trier mes idées et savoir quoi faire. Tu me pardonneras d’avoir touché à ta petite sœur ?  

 

Ryo regarda le ciel un moment avant de retourner son attention vers la pierre tombale.  

 

- Je l’aime, Maki. Elle a donné un sens à ma vie et je donnerais tout pour elle, même mon nom, peut-être plus si je trouve le courage. Tu sais le pouvoir qu’elle a, celui de rendre les gens meilleurs, alors ce ne serait pas si étonnant… La prochaine fois qu’on viendra te voir, elle sera tout sourire et ne te parlera pas de l’affreux goujat qui partage sa vie. Elle te parlera certainement du meilleur coup de sa vie., plaisanta-t-il, fier de lui.  

 

Il rentra la tête dans les épaules, imaginant son ami les sourcils froncés.  

 

- Trêve de plaisanterie. Je te renouvelle ma promesse de la protéger et de prendre soin d’elle. C’était surtout la raison qui m’amenait ici. Ne t’inquiète plus pour elle., dit-il.  

 

Ryo observa la pierre encore un moment puis s’en alla. Il n’avait fait que deux pas quand il s’immobilisa et se retourna. Il aurait juré sentir la main de son ami sur son épaule… Lorsqu’il rentra chez lui, il fut déçu de ne pas trouver sa fiancée. Après une journée passée loin d’elle, après des jours passés à deux, elle lui manquait.  

 

Quelques minutes plus tard, Mick arriva traînant un Umibozu passablement mécontent.  

 

- On a un message de la part des filles. Elles ont kidnappé la fiancée jusqu’au mariage. Elles espèrent que tu ne leur en voudras pas trop de te priver de mokkori mais il y a des traditions à respecter paraît-il…, lui apprit son ami.  

- Manquait plus que ça…, grommela le nettoyeur.  

- Donc on s’est dit avec Umi…  

- Laisse-moi en dehors de tes débilités puériles…, gronda le géant.  

 

Mick lui fit une grimace à laquelle le mercenaire répondit par un coup sur la tête.  

 

- Bon, si on cessait les enfantillages…, les pria Ryo, attirant leurs regards ébahis.  

- Nous aussi, nous devrions respecter les traditions., fit Mick en se frottant les mains, l’air pervers.  

- Lui, il a juste trouvé une excuse pour se mettre minable et reluquer les filles., déclara Umi, dédaigneux.  

- Et bien, accordons-lui ce petit plaisir parce que je sens que, dans pas longtemps, nous célébrerons d’autres noces…, affirma Ryo, le sourire en coin.  

- Moi me marier ? Hors de question !, tonna Mick, furieux.  

- Reste à voir ce qu’elle mettra dans la balance…, pipa son ami, railleur.  

 

Après avoir donc échangé quelques « banalités », les trois compères partirent à la conquête de Kabuki Cho, enfin surtout un américain toujours en quête de conquêtes et de plaisirs simples… Pourtant cette soirée au demeurant innocente et sans danger se termina beaucoup moins bien que prévue…  

 

Le lendemain en début d’après-midi, dans l’église retenue pour l’occasion, la mariée et l’assistance attendaient fébrilement le deuxième protagoniste de la journée. Mick et Umi avaient déjà essayé de joindre Ryo sans succès à plusieurs reprises. Kaori patientait près de l’autel avec le prêtre qui allait officier, tentant de maîtriser son anxiété grandissante.  

 

- Tu ne crois pas qu’il lui aurait fait faux-bond à la dernière minute ? Ce serait moche., s’interrogea Kazue.  

- Malheureusement avec Ryo, on peut s’attendre à tout., pipa Miki, attristée, lançant un regard vers la mariée.  

 

Kaori le capta et, malgré la distance, comprit le message. Son coeur fit un bond dans sa poitrine et une pointe de colère la piqua.  

 

- Il viendra. Il ne m’a pas abandonnée., dit-elle avec force.  

 

Elle avait confiance en lui. L’homme qui s’était dévoilé à elle ne lui ferait plus de mal, elle le savait. En revanche, elle s’inquiétait de savoir ce qui l’avait retenu : avait-il eu un accident ? Avait-il été la cible d’une attaque ? Elle se sentit pâlir et s’accrocha à l’autel : le Professeur était là devant elle, discutant avec Mick. Si Ryo se présentait chez lui, il n’y aurait personne. Ou alors il avait été emmené à l’hôpital et elle devrait trouver un moyen de l’en sortir avant la police…  

 

Décidée à trouver le fin mot de l’histoire, elle se dirigea vers la porte d’un pas résolu. Au moment où elle sortait, la mini s’arrêta dans un crissement de pneus devant l’église et Ryo en sortit, visiblement gêné. Ni une ni deux, elle courut vers lui et se jeta dans ses bras, simplement soulagée de le retrouver en un morceau. Il la serra contre lui, navré et heureux d’être arrivé malgré tout.  

 

- Tu vas bien ?, s’enquit-elle, inquiète.  

- Oui. J’ai juste eu une affaire à régler avant de venir. Je t’expliquerai plus tard. Tout le monde est là ?, demanda-t-il sans la lâcher.  

- Oui. Il ne manquait que toi.  

- Alors, allons nous marier., murmura-t-il, déposant un baiser léger sur ses lèvres.  

 

Il la laissa sortir de l’étau de ses bras et la prit par la main, l’emmenant à l’intérieur. Sans attendre la musique, ils avancèrent dans l’allée, côte à côte, et se postèrent devant le prêtre.  

 

- Je crois que j’ai oublié de te laisser remonter l’allée seule., remarqua-t-il en s’ébouriffant les cheveux.  

- Ce n’est pas grave. C’était encore mieux ainsi., affirma-t-elle, lui reprenant la main.  

- Bon, maintenant que nous sommes tous réunis, nous pouvons commencer. Ryo, Kaori, nous n’avons pas eu l’occasion de discuter à de nombreuses reprises mais ce qui m’a sauté aux yeux, c’est l’amour infini que vous vous portez et l’attention que vous avez l’un envers l’autre. Aussi c’est un réel plaisir pour moi de célébrer aujourd’hui votre union.  

 

La cérémonie se déroula sereinement et les mariés échangèrent leurs consentements avec beaucoup d’émotions.  

 

- Dis Mick, nous aussi on se mariera bientôt ?, lui demanda Kazue de sa douce voix.  

- Oh tu sais, le mariage, tout ça, ça ne changera rien à notre relation., répondit-il, se sentant comme sur des charbons ardents.  

- Justement si ça ne change rien, ça ne te dérangera pas de m’épouser !, répondit-elle froidement.  

- Ryo, je vais te tuer., marmonna-t-il dans ses dents.  

- Tu dis ?, l’interrogea-t-elle aigrement.  

- Je vais y réfléchir, ma douce., lui dit-il d’une voix sensuelle.  

- J’espère que tu réfléchiras bien… sur le canapé…, lui asséna-t-elle.  

 

A côté d’eux, Miki et Umi pouffèrent de rire et, derrière eux, Saeko eut un petit rictus amusé. Les trois plus redoutés tueurs du Japon obéissaient au doigt et à l’oeil de leurs conquêtes. Elles avaient toutes réussi à les soumettre… Avec un pincement au coeur, elle se demanda si un jour un homme réussirait à l’attacher comme Hide avait été sur le point de le faire…  

 

Devant eux, le couple de nettoyeurs se retourna, étonné, et une lueur amusée fugace passa dans les yeux de Ryo. Il croisa le regard interrogateur de sa moitié et lui sourit.  

 

- On assistera bientôt à un nouveau mariage., lui dit-il.  

- Vraiment ? Quand ?, s’étonna Kaori.  

- Tout dépend de sa capacité à se passer de nuits de folie…  

- Oh ? Ce sera rapide alors…, pipa-t-elle, malicieuse.  

- Maintenant que les époux ont échangé leurs vœux, nous allons procéder à l’échange des alliances., leur indiqua le prêtre.  

 

Ryo sortit de sa poche leurs alliances et glissa la sienne dans la main de sa femme. Il attrapa sa main gauche et la pressa tendrement.  

 

- Kaori, par cette alliance, je te prends comme légitime épouse. Je te promets fidélité, joie et soutien. Je te promets que tu ne seras plus jamais seule et que je ferai tout pour toujours revenir auprès de toi., lui promit-il de sa belle voix, celle qui faisait s’envoler les papillons dans son estomac, en glissant l’anneau à son doigt.  

 

A son tour, la nettoyeuse prit la main de son époux de la sienne légèrement tremblante.  

 

- Ryo, par cette alliance, je te prends comme légitime époux. Je te promets fidélité, bonheur et soutien. Ryo, tu es ma famille depuis qu’Hide nous a quittés et tu le seras à jamais. Je serai toujours là pour te relever quand tu fléchiras, pour t’entourer quand tu te sentiras seule, pour t’aimer chaque jour qui nous sera offert., dit-elle en lui passant l’alliance.  

 

Quand il vit la larme couler sur sa joue, il ne put s’empêcher de l’essuyer du pouce. Perdus dans le regard de l’autre, ils n’écoutèrent pas la fin du discours du prêtre.  

 

- C’est bien la première fois que Ryo se fait prier pour embrasser un jolie femme., plaisanta Mick, goguenard.  

 

La remarque les tira de leur rêve et le nettoyeur ne se fit pas prier pour s’exécuter. Il donna donc un long et tendre baiser à sa moitié. La cérémonie s’acheva sur de longs applaudissements et ils sortirent de l’église, main dans la main. Leur avenir était maintenant tracé. Ils étaient à deux unis pour la vie. Ils avaient passé des années à jouer les aimants s’attirant et se repoussant, enfin surtout lui. Pendant quelques jours, il avait oublié qui il était et ce qu’il estimait devoir faire. Il avait vécu durant cette période sur les sentiments qui l’animaient, l’une des rares choses qui avaient persisté inconsciemment malgré son amnésie.  

 

- Je t’aime, Kaori. Je t’ai toujours aimée, ma belle.  

- Moi aussi.  

 

Elle le regarda et, dans ses yeux, brillait une douce flamme qui ne brûlait que pour lui.  

 

- Tu étais où avant la cérémonie ?, lui demanda-t-elle.  

- Figure-toi qu’hier soir en rentrant de notre soirée entre hommes, j’ai été défié…  

- Mauvais timing…, fit-elle.  

- En effet, surtout que le mec m’avait donné rendez-vous à midi et s’est pointé avec une heure de retard.  

- Quel manque de tact…, admit-elle.  

- Oui. J’ai dû supporter un long discours que j’ai dû abréger, ce qu’il n’a pas apprécié. Manque de chance, il avait un certain talent et ça m’a pris un peu plus de temps que nécessaire pour le neutraliser.  

- Tu n’as rien, c’est le principal., dit-elle, l’enlaçant.  

 

Il la serra contre lui, heureux de sentir sa chaleur et son amour l’irradier. Il refusait de lui dire qu’il s’en était vraiment fallu de peu qu’il n’arriva pas. Elle n’avait pas besoin de cela. En revanche, ça l’avait fait réfléchir et il glissa la main dans sa poche, tâtant le papier qu’il y avait mis un peu plus tôt. Il pesa une dernière fois sa décision et décida de ne plus tergiverser. La vie était trop courte et chaque minute valait la peine d’être vécue. Il lui avait fallu un gros coup sur la tête pour s’en rendre compte, de cela et du fait qu’il avait la femme faite pour lui, la partenaire personnelle et professionnelle idéale.  

 

- Tiens, j’ai un petit quelque chose pour toi., dit-il, lui tendant une feuille de papier.  

- Si c’est pour me dire que tu as retrouvé la mémoire, je le sais déjà., rétorqua-t-elle, amusée.  

- J’ai retrouvé beaucoup plus que la mémoire : le courage de t’aimer. Et t’aimer c’est la seule chose que je n’ai pas su oublier. Tu ouvres ?, demanda-t-il, nerveux.  

 

Fébrilement, Kaori déplia le papier. Son coeur battait la chamade jusque dans ses oreilles. Elle tendit la feuille et s’y reprit à deux fois pour bien comprendre. Une simple équation dont le résultat faux l’émut au-delà de toute mesure. Elle leva un regard brillant de larmes vers lui et l’enlaça.  

 

- Qu’en penses-tu ?, murmura-t-il.  

 

Pour toute réponse, elle leva le visage vers lui et l’embrassa. 

 


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